Avec 12,3%, contre 14,5% en 2007, les démocrates-chrétiens enregistrent finalement une plus forte baisse que ce qui ressortait dans un premier temps dimanche soir (13%), constate l'Office fédéral de la statistique (OFS).
Les Verts obtiennent 8,4%, alors qu'ils affichaient encore 9,6% en 2007. Les deux gagnants des élections au Conseil national, le Parti bourgeois-démocratique (PBD) et les Vert'libéraux, atteignent 5,4% chacun. Les dernières projections publiées dimanche soir attribuaient 11,2% aux petites formations. L'OFS leur donne 8%.
Surreprésentation
Proportionnellement, le PS reste largement surreprésenté en terme de sièges occupés à la Chambre du peuple. Il en totalise 46, ce qui représente en réalité 23%. Les apparentements de listes contribuent à expliquer ce phénomène.
Les socialistes semblent avoir profité du report des voix vertes. Les élus écologistes n'occupent en effet que 7,5% du Conseil national en terme de mandats.
Chez les autres partis, le PDC est légèrement surreprésenté (14%). Le nombre de fauteuils de l'UDC (27%) et du PLR (15%) correspond presque à leur force.
Forts dans un canton
Les Vert'libéraux et les bourgeois-démocrates illustrent bien les inégalités que peut induire la répartition des sièges. Avec chacun 5,4%, PVL et PBD occupent respectivement 12 et 9 sièges.
Outre les apparentements de listes, cette situation s'explique aussi par le fait que les cantons forment des circonscriptions électorales. Les partis qui sont forts dans un canton ont plus de chances d'obtenir un siège à Berne, même si leur nombre de voix est bas au niveau suisse.
Ainsi, la Lega du Tessin comptera deux représentants au Conseil national alors qu'elle ne totalise que 0,8% des suffrages dans l'ensemble du pays. Le Mouvement citoyen genevois (MCG), qui fait son entrée dans la Chambre du peuple, bénéficie aussi de ce système électoral.
ats/pym