Après mûre réflexion, la conseillère nationale genevoise Maria Bernasconi a fait savoir lundi qu'elle quittera le Parlement à la fin de l'actuelle législature, à l'automne 2015. "Je quitte une fête quand les lumières sont encore allumées, je n'ai pas envie de quitter le Parlement en étant découragée, résignée", a-t-elle expliqué dans l'émission "Forum" de la RTS.
Maria Bernasconi avance la volonté de laisser la place à de plus jeunes camarades, même si elle dit garder un enthousiasme intact pour la politique. A propos du moment choisi pour cette annonce, "je ne voulais pas l'annoncer pas trop tardivement pour qu'on puisse préparer la relève" a-t-elle souligné.
Une grand-mère qui restera active
Plusieurs éléments ont influencé cette décision: elle est devenue grand-mère et occupe depuis peu un poste "passionnant et prenant", celui de secrétaire générale de l'Association du personnel de la Confédération. Elle reste ainsi active dans la défense de la fonction publique, un engagement qui a marqué sa carrière fédérale.
Parmi les points forts de son engagement politique figurent l'égalité entre femmes et hommes ou encore le fonctionnement des institutions. Elle avait notamment présidé la commission de gestion du National lors de la crise d'UBS.
A propos de sa succession, elle estime qu'il existe des femmes très compétentes au sein du parti socialiste genevois, sans évoquer de nom en particulier.
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Hommage du PS genevois
Le PS genevois a tout de suite réagi à l'annonce de ce retrait. "Merci Maria!", écrit-il dans un communiqué.
Le parti souligne le courage de cette femme engagée, pour la cause des femmes et pour une Suisse ouverte, qui n'a pas hésité à défendre des positions minoritaires.