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Le POP neuchâtelois ne veut plus d'apparentement avec le PS

Nago Humbert (POP) et Laurent Kurth (PS) côte à côte avant les élections cantonales 2013. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Le POP neuchâtelois ne veut plus s’apparenter avec le PS / Le 12h30 / 1 min. / le 23 janvier 2015
Se sentant exclu de la gauche plurielle, le POP neuchâtelois ne veut plus d'apparentement cantonal avec le PS. Le petit parti dénonce le soutien de son grand frère à la politique du gouvernement.

Le Parti Ouvrier et Populaire neuchâtelois (POP) ne veut plus s'apparenter avec le PS au niveau cantonal. Ses militants critiquent à la fois la politique menée par le Conseil d'Etat et l'attitude des députés socialistes au Grand Conseil. Le POP considère que le parti à la rose, en soutenant la politique du gouvernement, s'est exclu de la gauche plurielle.

Réunissant POP, Verts et PS, cette gauche plurielle avait permis de placer trois socialistes au Conseil d'Etat, et donc d'avoir la majorité au gouvernement, lors des élections de mai 2013. Mais à mi-mandat de la législature, le POP affirme qu'il n'est pas question de reconduire cette alliance en 2017.

Le Conseil d'Etat, estime le parti, "s'éloigne d'une véritable politique qui prendrait en compte les intérêts de toute la population neuchâteloise".

Pas de vraie politique de gauche

Les députés POP, qui ont refusé les budgets 2014 et 2015, se sont plaints des coupes dans le social et pour les EMS notamment. A leurs yeux, le gouvernement - au nom des économies à réaliser - ne mène pas une vraie politique de gauche orientée vers les progrès sociaux et la défense de l'environnement.

Roger Guignard/oang

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Incertitude pour les élections fédérales

Avec sa position, la gauche de la gauche neuchâteloise marque aujourd'hui une rupture.

L'interrogation, désormais, est de savoir si le POP refusera tout apparentement avec le PS pour les élections fédérales de l'automne prochain.

La décision n'est pas encore prise.