A côté des locomotives que sont Christian Levrat pour le Conseil des Etats et Jean-François Steiert pour le Conseil national, le Parti socialiste fribourgeois a choisi six candidats: Valérie Piller Carrard (sortante), Ursula Schneider-Schüttel (sortante), Pierre Mauron, David Bonny, Gaétan Emonet et Ursula Krattinger-Jutzet.
Parmi ces candidats de qualité, le très populaire Pierre Mauron, député au Grand Conseil fribourgeois, pourrait mettre en péril les deux conseillères nationales sortantes.
Interviewé jeudi dans le Journal du matin de la RTS, le Gruérien ne se voit cependant pas dans la peau d'un "lady killer".
"Dès le moment où chacun tire à la même corde, moi je vois une campagne unie, une campagne où nous travaillons tous ensemble et c'est dans ce sens-là que je m'engage", a-t-il expliqué.
L'atout femme
Valérie Piller Carrard, de son côté, reste confiante. "Toutes les personnes qui sont sur la liste ont un potentiel d'être élues, donc je n'ai pas à craindre pour l'une ou l'autre personne, je crois qu'on doit vraiment tirer en avant la liste et maintenir les trois sièges", explique la conseillère nationale.
"Etre une femme est encore un atout", précise-t-elle, "parce qu'on doit maintenir un équilibre entre hommes et femmes dans la représentation de la députation fribourgeoise au Parlement fédéral."
oang