En 2011, le parti Vert'libéral (PVL) a engrangé 12 sièges au National, dont un romand avec Isabelle Chevalley, et deux aux Etats. Cette progression fulgurante s'était faite surtout grâce aux apparentements.
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Les Vert'libéraux se présentent dans 17 cantons, avec 300 candidats. Le
leur prédit une perte 0,6 point à 4,8% par rapport à 2011.
Seuls à défendre l'économie et l'environnement
Pour le vice-président du PVL Laurent Seydoux, "il n'existe pas d'autre parti qui s'engage pour une protection rigoureuse de l'environnement et de la nature tout en oeuvrant en faveur d'une économie responsable et d'une société libérale".
Les Vert'libéraux craignent aussi pour le sort de la stratégie énergétique. Or, une sortie du nucléaire est inévitable, à leurs yeux. Sur le plan social, le PVL milite en faveur du mariage pour tous et souhaite un système fiscal indépendant de l'état civil afin que les couples mariés ne soient plus pénalisés.
ats/fisf
Défaite de leur initiative
Les Verts'libéraux ne font pas de lien entre le succès de leur parti et la défaite historique (92% de non) de leur initiative populaire pour la taxe sur l'énergie en mars. "Nous n'avons pas honte d'avoir déposé cette initiative, même si nous avons été déçus par le résultat", a signalé le vice-président du PVL Laurent Seydoux.
Apparentements pas encore dévoilés
Le système électoral suisse est injuste pour les petites formations qui doivent s'apparenter afin de conquérir des sièges, a déclaré le président du parti Martin Bäumle. Pas question néanmoins de dévoiler les alliances prévues pour les élections d'octobre: "les pourparlers sont encore en cours".
Jusqu'ici, il n'est pas prévu d'apparentement avec le PLR, sauf à Neuchâtel. "L'apparentement se compose de calcul électoral, de calcul électoral, de calcul électoral et en dernier ressort d'amour", a reconnu Martin Bäumle.