Les plus petites formations n'en ont même pas discuté, certains relativisent l'impact d'un tel événement et d'autres estiment ne pas avoir les moyens financiers. Pourtant, pour un tel événement, les CFF ne facturent que les frais logistiques, soit au maximum quelques milliers de francs.
Le rassemblement aura une ampleur nationale - la gare de Zurich compte 400'000 pendulaires par jour, et plus de 100'000 visiteurs qui ne prennent pas le train, mais qui passent par la gare - avec des personnalités très profilées du parti.
Les gares, des espaces publics
Un tel rassemblement politique aurait été impensable il y a quatre ans. Les CFF se disaient apolitiques et refusaient ce genre de manifestations. Mais depuis le règlement a changé.
En 2009, les CFF avaient fait retirer une publicité pro-palestinienne à la gare de Zurich. L'affiche avait provoqué un scandale et l’affaire avait été portée devant le Tribunal fédéral qui a rendu son verdict en 2012, disant que les gares relèvent de l'espace public. Début 2013, les CFF ont donc adapté leur règlement.
Après un coup de sonde auprès des autres partis, tant à Zurich qu'en Suisse romande, il semble que certains responsables n'aient pas réalisé que la donne a changé.
Rouven Gueissaz/lgr