A Neuchâtel, la droite risque de faire les frais de la réduction de cinq à quatre du nombre d'élus au Conseil national. Et le PLR ne cache pas son ambition de conserver ses deux sièges, ce qui, le cas échéant, serait au détriment de l'UDC.
Le parti doit ainsi mobiliser toutes ses forces pour défendre le siège de Raymond Clottu, successeur d'Yvan Perrin à Berne. Dans cette optique, la venue de Christoph Blocher est un atout. "Notre souci est de trouver des figures charismatiques qui sortent du lot", a indiqué lundi le conseiller national.
Retrouver une assise électorale
Christoph Blocher a aussi prévu des discussions avec des entrepreneurs et, surtout, une rencontre avec la population. Car l'UDC n'a aucun représentant au Conseil général, le législatif de la Ville de Neuchâtel, en raison d'un conflit en 2011 qui avait conduit à la démission de cinq élus UDC sur six.
Le parti doit élargir son assise électorale dans le canton et la présence de Christoph Blocher, en libre discussion avec les Neuchâtelois, aura peut-être des vertus galvanisantes. Sans surestimer le poids de cette visite, elle peut néanmoins réchauffer les ardeurs de l'UDC locale, qui a enregistré en général de bons résultats aux élections fédérales.
gchi/Roger Guignard