Sans surprise, les questions écologiques restent surtout l'apanage de la gauche.
Durant ces quatre dernières années, les parlementaires PDC du Conseil national ont voté à 50% (-9 points de pourcentage) en concordance avec les organisations environnementales et le PBD à 57% (-7). Le PLR a voté en faveur de l'environnement dans 28% des cas (-2), l'UDC à seulement 8% des objets (- 2).
La gauche plus en phase avec les milieux proches de la nature
La gauche, représentée par le PS et les Verts, est comme attendu en phase avec les arguments des milieux proches de la nature (98%). A noter que ce taux s'élève à 96% chez les Vert'Libéraux et à 94% chez les Evangéliques, des chiffres relativement stables par rapport à la précédente législature.
L'ecorating, réalisé par Greenpeace, Pro Natura, l'Association transport et environnement (ATE), le WWF Suisse, la Fondation Suisse de l'Energie et ASPO/BirdLife Suisse doit servir d'outil aux électeurs en vue du scrutin d'octobre.
ats/ebz
Grande disparité au sein des partis de droite
Si on veut voter bourgeois, cela vaut la peine de choisir les bonnes personnes et d'examiner leurs votes en matière de protection de la nature, a expliqué le directeur de Greenpeace Markus Allemann lors d'une conférence de presse à Berne. Le fossé au sein du parti dans ce domaine peut être très important.
Le soutien à l'environnement fait par exemple le grand écart chez les démocrates-chrétiens: Barbara Schmid-Federer (ZH) a voté à 82% favorablement à une politique environnementale et son collègue Daniel Fässler (AI) à seulement 22%.
Promesses oubliées
Tous les partis assurent s'engager en faveur de l'environnement. "Avant les élections, on aime bien faire entendre qu'on a la fibre écologique, mais après les élections, les promesses sont oubliées", a critiqué Markus Allemann.
Ce classement permet donc aussi de voir les différences entre promesses électorales et votes au parlement.