"Te sens-tu européen?": politbox a posé la question à Kreuzlingen
Lors de sa halte de vendredi à Kreuzlingen, dans le canton de Thurgovie, l'équipe politbox s'est intéressé aux relations entre la Suisse et l'Europe avec notamment cette question: "Te sens-tu européen?".
A l'occasion de cette sortie (voir l'intégrale du live en fin de page), politbox a rencontré des membres de la section suisse du Parlement européens des jeunes (PEJ), qui organisent cette semaine une grande rencontre à Berne.
Recyclage, migration ou économie, durant cinq jours, quelque 130 jeunes, suisses et étrangers, débattent de divers grands sujets de société: "Le but est d'affronter les problèmes ensemble sans couleur politique spécifique et de formuler ensuite une proposition de solutions", explique Nora Wilhelm, 22 ans, présidente du Parlement européen des jeunes Suisses (voir vidéo ci-dessous).
"Une certaine compétition"
Cette conférence vise notamment à sélectionner des participants pour les prochaines rencontres internationales, avec un jury chargé d'observer les jeunes: "Il regarde leur comportement en groupe, leurs capacités à s'exprimer ou la manière d'accepter des opinions qui ne sont pas les leurs", précise Moritz Bondeli, l'un des organisateurs.
Le PEJ, "une plateforme neutre"
Créé en 1987, le PEJ existe dans la plupart des Etats du continent européen, dont la Suisse, et ne répond à aucune institution de l'Union européenne: "Nous ne recevons ni fonds ni influence politique de la part de l'UE" assure Nora Wilhelm.
Le PEJ suisse est soutenu par des fonds publics, ainsi que par des sponsors privés, notamment Credit Suisse et Roche: "Il n'y a aucun risque de lobbyisme dans la mesure où nous affichons clairement notre neutralité auprès de ces entreprises et nous déclarons très clairement que celles-ci ne nous influencent pas", se défend Moritz Bondeli.
L'adhésion de la Suisse à l'UE en question
"La Suisse devrait-elle rejoindre l'Union européenne?" Parmi les participants étrangers à la conférence bernoise, les avis sur cette question divergent.
Pour certains, la Suisse aurait tout à gagner à une adhésion, "surtout économiquement". Et l'Europe en profiterait aussi, disent-ils. A l'inverse, d'autres émettent des doutes, évoquant un mauvais contexte économique (voir vidéo ci-dessous).
L'intégrale de l'émission de Kreuzlingen
Mathieu Henderson
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