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Le président du PBD pourrait perdre son siège glaronais au National

Martin Landolt. [Keystone - Steffen Schmidt]
Le siège au National du président PBD Martin Landolt est menacé à Glaris / Le Journal du matin / 1 min. / le 23 septembre 2015
Promis un temps à une élection tacite, le président du PBD Martin Landolt pourrait perdre son siège au National. Un candidat socialiste le menace à Glaris, avec le soutien indirect de l'UDC.

Les élections fédérales d'octobre sont celles de tous les dangers pour le Parti Bourgeois-Démocratique (PBD), qui joue sa survie à tous les niveaux. Eveline Widmer-Schlumpf est en danger au Conseil fédéral et le président du parti Martin Landolt n'est plus du tout assuré, désormais, d'être réélu dans son canton de Glaris.

Car l'UDC pourrait bien appeler à voter socialiste le 18 octobre pour décapiter le PBD. "Dans ces circonstances, je voterais socialiste, et ce serait bien la première fois", a ainsi déclaré le président de l'UDC Toni Brunner.

Réelles chances pour le candidat socialiste

Martin Landolt s'attendait à une réélection facile, mais c'était compter sans la candidature de Jacques Marti - fils de l'ancien Monsieur Prix et ancien conseiller national Werner Marti. Le socialiste a une chance réelle de jouer un mauvais tour à Martin Landolt avec le soutien inofficiel de l'UDC. Une situation qui ne le préoccupe guère. "On ne peut pas influencer ce que fait l'UDC", dit-il.

Jacques Marti semble même se délecter de la situation, d'autant plus que sa campagne est désormais lancée. Toute la Suisse politique s'intéresse à lui et à ce qui se passera le 18 octobre à Glaris. Un échec du président du PBD Martin Landolt sur ses terres serait un bien mauvais signal pour la réélection de sa conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf.

Thibaut Schaller/oang

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