Connue pour ses initiatives de la Marche Blanche, Christine Bussat s'en est pris à l'UDC genevois Yves Nidegger sur les réseaux sociaux. Elle l'accuse, lui et son parti, de ne plus vouloir une mise en oeuvre stricte de son texte "pour que les pédophiles ne travaillent plus avec des enfants".
"Monsieur Nidegger m'a clairement dit que l'UDC n'était plus très motivée pour mettre cette initiative en application parce que je n'ai pas choisi le parti et que je me suis montrée traître par rapport à l'UDC", explique Christine Bussat. "J'ai besoin d'être sincère avec moi, je ne peux pas jouer un rôle ou jouer une attitude pour obtenir quelque chose, la prostitution ce n'est pas mon domaine."
Tensions grandissantes
Du côté de l'UDC, Yves Nidegger n'a pas souhaité s'exprimer. Le vice-président du parti, Claude-Alain Voiblet, déclare lui que "vouloir dire auprès de l'électorat que l'UDC s'est désolidarisée de ce dossier-là, c'est absolument faux et je crois que Madame Bussat devrait effectivement s'excuser auprès des électeurs et ne pas mentir."
Dans cette polémique, les deux camps sont à couteaux tirés. Il y a quelques semaines, le PBD Vaud lançait une campagne d'affichage qui draguait ouvertement l'électorat paysan de l'UDC.
>> A lire ici : Le PBD vaudois fait campagne auprès de l'aile agrarienne de l'UDC
Et la récente crise à l'UDC Vaud a dopé les chances de Christine Bussat de décrocher un siège. De quoi faire monter le ton à trois semaines des élections.
Thibaut Schaller/lgr
La concurrence demande aussi à ce qu'on soit correct dans la mesure où ça annonce un changement de tendance au sein de l'UDC et bien il faudrait qu'on en apporte simplement la preuve on peut aller voir la consultation qui a été faite par l'UDC donc de vouloir dire auprès de l'électorat que l'UDC s'est désolidarisée de ce dossier là c'est absolument faux et je crois que Madame Bussat devrait effectivement s'excuser auprès des électeurs et ne pas pleurer