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Stöckli et Luginbühl, sénateurs bernois sortants, presque assurés d'être réélus

Les deux candidats bernois sortants, Hans Stöckli (à gauche) et Werner Luginbühl (à droite), se représentent pour le Conseil des Etats.
Hans Stöckli (à gauche) et Werner Luginbühl (à droite).
Avec le retrait surprise de l'UDC Albert Rösti après le 1er tour, la voie est libre pour une réélection des deux sénateurs bernois sortants, le PS Hans Stöckli et le PBD Werner Luginbühl. Mais un indépendant s'est maintenu, forçant l'organisation d'un 2e tour.

Un moment en tête du vote du 18 octobre et au final assez proche des deux sortants, le conseiller national UDC Albert Rösti (3e du premier tour) a rapidement annoncé qu'il se retirait de la course, ouvrant la voix à la reconduction du ticket PS-PBD aux Etats.

La section bernoise de l'UDC a expliqué que l'issue du second tour était indécise et qu'une campagne électorale aurait mobilisé d'importantes ressources.

Les retraits de la 4e du premier tour, la Verte Christine Häsler, et de la 5e, la secrétaire générale des femmes PLR Claudine Esseiva, renforcent ce ticket. A noter enfin que le Vert'libéral Jürg Grossen (6e) et la PEV Marianne Streiff-Feller (7e) ont aussi renoncé.

Candidature pirate

Annoncé partant dans un premier temps, le candidat du Parti pirate Jorgo Ananiadis (8e) a finalement renoncé. Mais l'indépendant Bruno Moser, 10e seulement du premier tour, a lui décidé de se maintenir dans la course, forçant l'organisation d'un second tour et soulevant les critiques. Mais ses chances sont quasi nulles.

>> Lire : Deuxième tour inutile et onéreux pour le Conseil des Etats à Berne

Après avoir causé la surprise en éjectant l'UDC Adrian Amstutz en 2011, l'ancien maire de Bienne Hans Stöckli, 63 ans, devrait donc logiquement passer une deuxième législature à la Chambre haute. De même que le PBD Werner Luginbühl, 57 ans, de loin le mieux élu il y a 4 ans et qui n'a pas souffert de l'érosion des voix que l'on prédisait au PBD.

boi

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