Arrivé quatrième au premier tour, le PLR Pierre-Alain Grichting se présente seul au second tour face à deux PDC le 1er novembre. L'UDC Franz Ruppen, arrivé 3e, le socialiste Thomas Burgener, 5e, le Vert Christophe Clivaz, 6e, et le candidat PCS-Centre Gauche, 7e, ont eux renoncé à se lancer à nouveau.
Le Valais n'avait plus connu de deuxième tour aux Etats depuis 2003. Le PDC a toujours placé ses deux candidats aux deux premières places, avec une avance de plus de 7000 voix à chaque élection. En 2007 et en 2011, les partis minoritaires avaient renoncé à contester la suprématie du PDC. Même si ce parti ne représente que 40% de l'électorat, il est difficile à battre dans une élection au système majoritaire si ses opposants ne sont pas unis.
Une belle avance pour le PDC
Au PDC, le sénateur sortant Jean-René Fournier ne risque apparemment rien après être arrivé nettement en tête au premier tour. Mais son collègue haut-valaisan Beat Rieder, qui ambitionne de remplacer son collègue René Imoberdorf à Berne, n'a lui devancé Pierre-Alain Grichting que d'un peu plus de 8000 voix et des reports de voix à droite sont possible.
Face à cette hégémonie, l'UDC a préféré renoncer, contrairement au PLR, qui estime que les partis minoritaires ont obtenu un résultat historique dimanche lors du premier tour et donc qu'une candidature au second tour propose une alternative crédible
Le PLR esseulé
Reste que le candidat PLR part dans la course sans aucun appui hors de son parti. UDC, PS, Verts et Centre-gauche PCS ont renoncé à donner à leur électorat un mot d'ordre pour cette élection. L'UDC a proposé une alliance, que le PLR a refusé, a précisé le co-président de l'UDC Jérôme Desmeules.
Le PS a finalement décidé de laisser la liberté de vote, alors que les Verts demandent aux candidats de se positionner sur les thématiques vertes. La gauche et l'UDC pourraient donc largement s'abstenir le 1er novembre.
boi avec ats