Le suivi de la guerre en Ukraine [Reuters]
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La Russie poursuit son avancée dans la région d'Avdiïvka

- L'armée ukrainienne a annoncé son retrait du petit village de Lastotchkyné, près de la ville d'Avdiïvka, tombée il y a plus d'une semaine. Les forces russes ont de leur côté revendiqué sa prise.

- Volodymyr Zelensky a révélé dimanche que la Russie avait réussi à mettre la main sur les plans de la contre-offensive ukranienne de 2023 avant même que celle-ci ne commence.

- Plus de 31'000 soldats ukrainiens sont décédés depuis le début du conflit avec la Russie, a aussi indiqué Volodymyr Zelensky, donnant pour la première fois un bilan officiel des pertes militaires.

- La moitié des armes occidentales promises à l'Ukraine sont livrées avec du retard, a déclaré dimanche le ministre ukrainien de la Défense Roustem Oumerov. A cause de ces retards, "nous perdons des gens, des territoires". 

23h35

Troupes occidentales sur le terrain pas exclues

L'envoi de troupes occidentales au sol en Ukraine ne doit pas "être exclu" à l'avenir, a affirmé lundi Emmanuel Macron, estimant néanmoins qu'il n'y avait "pas de consensus" à ce stade pour cette hypothèse.

"Il n'y a pas de consensus aujourd'hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu'il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre", a expliqué le président français à l'issue d'une conférence internationale de soutien à l'Ukraine.

Le chef de l'Etat n'a pas souhaité en dire plus sur la position de la France sur cette question, évoquant une "ambigüité stratégique que j'assume".

Le président français a néanmoins rappelé que les alliés de l'Ukraine n'étaient "pas en guerre avec le peuple russe", mais qu'ils ne voulaient "simplement pas les laisser gagner en Ukraine".

>> Les précisions dans La Matinale :

L'envoi de troupes occidentales au sol en Ukraine ne doit pas "être exclu", a affirmé lundi Emmanuel Macron. [Keystone - Gonzalo Fuentes/Pool via AP]Keystone - Gonzalo Fuentes/Pool via AP
Des troupes occidentales en Ukraine ne sont "pas exclues", affirme E.Macron / La Matinale / 1 min. / le 27 février 2024

Nouvelle coalition pour la livraison de missiles

Emmanuel Macron a par ailleurs annoncé la création d'une nouvelle coalition dédiée à la livraison de missiles de moyenne et longue portée, sur fond d'inquiétudes ukrainiennes sur le volume comme le calendrier de livraison des munitions déjà prévues.

Il a listé cinq "catégories d'actions" faisant consensus: le cyber-défensif; la coproduction d'armements, de capacités militaires et de munitions en Ukraine; la défense de pays menacés directement par l'offensive en Ukraine, comme la Moldavie; la "capacité de soutenir l'Ukraine à sa frontière avec la Biélorussie avec des forces non militaires" et les opérations de déminage.

23h20

Le chef de la diplomatie polonaise exhorte le Congrès à voter l'aide à l'Ukraine

Le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski a exhorté lundi le "speaker" (président) de la Chambre des représentants américaine à soumettre au vote l'aide militaire à l'Ukraine, à défaut de quoi il porterait la responsabilité en cas de victoire de la Russie.

"Je m'adresse à nouveau personnellement au président de la Chambre des représentants, Mike Johnson. S'il vous plaît, laissez la démocratie suivre son cours. S'il vous plaît, soumettez cette question au vote", a-t-il déclaré lors d'une visite à Washington.

"J'aimerais qu'il sache que le monde entier observe ce qu'il fera. Et si cette enveloppe budgétaire ne devait pas être adoptée et que l'Ukraine devait subir des revers sur le champ de bataille, ce sera sa responsabilité", a ajouté le ministre devant l'Atlantic Council, peu avant un entretien avec le secrétaire d'Etat Antony Blinken.

21h00

Trois morts dans une frappe dans la région russe de Belgorod

Une frappe de drone imputée à Kiev a fait trois morts et trois blessés dans la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine et régulièrement soumise à des bombardements, a déclaré lundi le gouverneur local.

"L'armée ukrainienne a attaqué une voiture à l'aide d'un drone-kamikaze (...). Trois civils sont morts", a affirmé sur Telegram Viatcheslav Gladkov, précisant que trois autres personnes avaient été hospitalisées après avoir été blessées dans l'explosion.

Il a ajouté que l'attaque avait eu lieu dans le village de Potchaevo, situé dans l'ouest de la région de Belgorod et tout proche de la frontière ukrainienne. Selon le gouverneur, le véhicule visé transportait des employés de l'industrie du bâtiment.

18h40

Emmanuel Macron appelle les alliés de l'Ukraine à un "sursaut"

Le président français Emmanuel Macron a réuni lundi à Paris plus de 25 pays alliés de Kiev qu'il a appelés à un "sursaut" face à un "durcissement manifeste" de Moscou, à un moment critique pour l'Ukraine en attente des armes occidentales nécessaires à sa survie.

Juste avant cette conférence au palais présidentiel de l'Elysée, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky a posé le décor à distance, déplorant n'avoir "malheureusement" reçu que 30% du "million d'obus que l'Union européenne" a "promis" à l'Ukraine.

"Ensemble nous devons faire en sorte que Poutine ne puisse pas détruire ce que nous avons réalisé et ne puisse pas étendre son agression à d'autres pays, a également lancé Volodymyr Zelensky, dans une vidéo pré-enregistrée diffusée devant les 21 chefs d'Etat et de gouvernement réunis autour d'Emmanuel Macron.

"Nous sommes à coup sûr au moment d'un sursaut qui est nécessaire de notre part à tous", a exhorté le chef de l'Etat français au début de ce sommet qui devait se poursuivre à huis clos, avant sa conférence de presse finale dans la soirée.

Il a expliqué que la réunion organisée à la hâte, juste après le deuxième anniversaire de l'invasion russe de l'Ukraine déclenchée le 24 février 2022, visait à "voir sur le plan national et collectif comment nous pouvons faire plus", en "soutien budgétaire" comme "militaire".

16h50

La Hongrie ratifie l'adhésion de la Suède à l'Otan

La Hongrie a ratifié lundi l'adhésion de la Suède à l'Otan, levant le dernier obstacle à l'entrée de ce pays nordique dans l'Alliance atlantique.

La Suède, qui avait rompu avec une neutralité historique en demandant en 2022 à intégrer l'Otan à la suite de l'invasion russe en Ukraine, devient ainsi le 32e membre de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord après son voisin finlandais l'an dernier.

Le Parlement hongrois a voté en faveur de l'adhésion de la Suède après des mois d'atermoiements.

La Hongrie, qui est restée proche de la Russie, s'opposait principalement aux critiques suédoises sur la politique du Premier ministre nationaliste Viktor Orban.

>> Lire aussi:  : La Hongrie ratifie l'adhésion de la Suède à l'Otan

15h40

Varsovie et Ottawa discutent des exportations du blé ukrainien vers des pays nécessiteux

La Pologne et le Canada discutent des exportations des céréales ukrainiennes vers des pays qui en ont besoin, a déclaré lundi le Premier ministre polonais, alors que des agriculteurs polonais bloquent des passages frontaliers et déversent des cargaisons ukrainiennes.

"Nous avons discuté de la manière dont le Canada et la Pologne pourraient accroître considérablement les possibilités d'exportation des céréales ukrainiennes vers les pays qui connaissent la famine et qui sont dans le besoin", a déclaré Donald Tusk.

Varsovie "est prête à participer activement, et même à cofinancer de telles activités", a-t-il ajouté, lors d'une conférence de presse commune avec son homologue canadien Justin Trudeau.

Selon Donald Tusk, de telles actions "pourraient être d'un grand secours pour les agriculteurs polonais et européens, pour l'Ukraine et pour ceux qui attendent des denrées alimentaires bon marché dans d'autres régions du monde".

15h10

Des agriculteurs polonais bloquent un passage frontalier avec l'Allemagne

Des agriculteurs polonais ont bloqué lundi un point de passage frontalier avec l'Allemagne pour protester contre les réglementations vertes européennes et l'importation des céréales ukrainiennes vers l'UE.

Des tracteurs ont été installés à partir de dimanche en travers de l'autoroute A2, bloquant ce point de passage important, situé au sud de la petite ville polonaise de Slubice, séparée par le fleuve Oder de la ville allemande de Francfort-sur-l'Oder.

Des agriculteurs polonais ont bloqué un point de passage frontalier avec l'Allemagne. [AFP - John MacDougall]
Des agriculteurs polonais ont bloqué un point de passage frontalier avec l'Allemagne. [AFP - John MacDougall]

Le blocage, qui devait initialement durer 25 jours, devrait toutefois prendre fin à la mi-journée, les agriculteurs ayant changé d'avis après des discussions avec la population locale, selon les organisateurs. Des protestations d'agriculteurs se déroulent depuis plusieurs semaines en Pologne, les fermiers bloquant des routes à travers le pays et les postes frontaliers avec l'Ukraine.

La Pologne compte parmi les plus grands soutiens de l'Ukraine depuis le déclenchement de l'offensive russe en février 2022, mais leurs relations ont été empoisonnées ces derniers mois par des contentieux commerciaux, notamment par l'ouverture, par Bruxelles, des frontières européennes aux produits agricoles ukrainiens qui, selon les agriculteurs polonais, ne respectent pas les normes de l'UE.

Des cas isolés de denrées agricoles ukrainiennes déversées sur les routes ou sur les voies ferrées ont aussi été enregistrés près de la frontière polono-ukrainienne.

14h35

Il n'y a "pas de compromis" possible avec la Hongrie et la Slovaquie sur le soutien à l'Ukraine, selon Donald Tusk

Le Premier ministre polonais Donald Tusk estime qu'il n'y a "pas de compromis" possible envers les réticences exprimées par les chefs du gouvernement hongrois et slovaque sur le soutien à l'Ukraine face à la Russie.

Donald Tusk va rencontrer mardi à Prague ses homologues hongrois et slovaque, Viktor Orban et Robert Fico, à l'invitation du Premier ministre tchèque Petr Fiala qui assume la présidence de ce format quadripartite dit "groupe de Visegrad".

De profondes divergences se sont accentuées récemment au sujet du soutien militaire à l'Ukraine. Viktor Orban a bloqué pendant des mois une aide cruciale à l'Ukraine avant de céder début février sous la pression de ses partenaires de l'UE, alors que Robert Fico, populiste élu en octobre 2023, a remis en question la souveraineté de l'Ukraine et appelé à un compromis avec la Russie, tout en promettant de couper l'aide militaire à Kiev.

"Si l'on est membre de l'Otan et de l'UE, par définition et par la nature même de cette appartenance, on doit soutenir l'Ukraine dans sa défense contre l'assaut russe", estime pour sa part Donald Tusk.

13h00

L'Elysée organise une réunion de soutien à l'Ukraine

Les pays alliés de l’Ukraine refusent de se résoudre à une victoire de la Russie. A l’initiative d’Emmanuel Macron, une réunion de soutien à l’effort de guerre de Kiev se tiendra en fin de journée à l’Elysée. Les représentants d’une vingtaine de pays occidentaux vont tenter de se mettre d’accord dans un contexte de blocage de l’aide américaine.

Concrètement, le but est de coordonner l’effort des Européens et de faire en sorte que l’aide déjà promise soit bien livrée. Le message adressé à la Russie est clair. "Il ne faut pas compter sur notre lassitude", martèle l’Elysée, "Nous ne sommes ni résignés, ni défaitistes".

Les Etats-Unis et le Canada ont été conviés à cette réunion. Ils enverront des représentants, alors que l’attentisme des Etats-Unis inquiète les dirigeants européens. L'enveloppe de 60 milliards d'aide américaine est en effet toujours bloquée en raison des oppositions des républicains à la Chambre des représentants.

>> Ecouter les précisions d'Alexandre Habay, correspondant à Paris, dans le 12h30 :

La France et l'Ukraine ont signé un accord bilatéral de sécurité à la mi-février 2024. [Keystone]Keystone
Une réunion de soutien à l'Ukraine convoquée par Emmanuel Macron se tient à Paris ce lundi / Le 12h30 / 1 min. / le 26 février 2024

12h30

Le Danemark clôt son enquête sur le sabotage de Nord Stream sans poursuite

La police danoise a annoncé clore son enquête sur le sabotage des gazoducs Nord Stream en mer Baltique en septembre 2022. Elle a estimé ne pas "avoir les bases nécessaires" pour des poursuites.

Outre le Danemark, deux autres enquêtes avaient été ouvertes, en Allemagne et en Suède. Le parquet suédois a clôturé ses investigations début février sans aucune poursuite, jugeant que les faits n'étaient pas de son ressort. L'enquête est toujours en cours en Allemagne.

Le Kremlin a dénoncé quant à lui la décision "absurde" du Danemark de clore son enquête. "La situation frôle l'absurde", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. "D'un côté, on reconnaît qu'il y a eu un acte de sabotage prémédité, mais d'un autre côté, il n'y a aucune avancée", a-t-il ajouté.

12h15

Près de trois ans de prison requis contre le dissident russe Oleg Orlov

Le Parquet russe a requis deux ans et onze mois de prison à l'encontre du dissident Oleg Orlov, lors d'un procès en appel. Figure de la défense des droits humains en Russie, il est accusé d'avoir dénoncé à plusieurs reprises l'offensive militaire de Moscou en Ukraine.

Vétéran de Memorial, l'ONG colauréate du prix Nobel de la Paix 2022 et dissoute par la justice russe, cet homme de 70 ans est l'un des derniers critiques du Kremlin à ne pas être emprisonné ou en exil à l'étranger.

Oleg Orlov a refusé de parler lors de cette audience, affirmant attendre la dernière prise de parole réservée à l'accusé, avant l'énoncé du verdict, pour s'exprimer. Il avait précédemment qualifié ces poursuites d'"injustes" et s'était dit "persécuté pour avoir exprimé une opinion".

Au terme d'un premier procès, Oleg Orlov avait été jugé coupable en octobre 2023 d'avoir "discrédité" l'armée et condamné à une faible amende, un verdict très clément dans une Russie qui a pris l'habitude d'emprisonner les détracteurs du pouvoir. Cette peine avait été requise par le Parquet mais celui-ci avait ensuite changé d'avis et fait appel.

Le Parquet russe a requis deux ans et onze mois de prison à l'encontre du dissident Oleg Orlov. [Keystone - Alexander Zemlianichenko - AP Photo]
Le Parquet russe a requis deux ans et onze mois de prison à l'encontre du dissident Oleg Orlov. [Keystone - Alexander Zemlianichenko - AP Photo]

LUNDI 26 FÉVRIER

L'armée ukrainienne dit s'être retirée du village de Lastotchkyné

L'armée ukrainienne a annoncé son retrait du petit village de Lastotchkyné, près de la ville d'Avdiïvka, tombée il y a plus d'une semaine. Selon Dmytro Lykhovy, le porte-parole du commandement opérationnel ukrainien dans cette zone, les troupes se sont retirées "afin d'organiser la défense". Le ministère russe de la Défense a lui déclaré sur Telegram avoir "libéré" ce village, continuant sa poussée dans ce secteur.

La prise d'Avdiïvka constituait le premier vrai gain territorial majeur de l'armée russe depuis la conquête de Bakhmout en mai 2023. Malgré les pertes humaines importantes, l'armée russe semble en confiance et a revendiqué ces dernières semaines la prise de plusieurs petits villages.

L'armée ukrainienne a annoncé lundi son retrait du petit village de Lastotchkyné, près de la ville d'Avdiïvka. [Keystone - Evgeniy Maloletka - AP Photo]
L'armée ukrainienne a annoncé lundi son retrait du petit village de Lastotchkyné, près de la ville d'Avdiïvka. [Keystone - Evgeniy Maloletka - AP Photo]

21h30

Vote anticipé en Ukraine occupée et dans les régions russes isolées

Le vote anticipé pour l'élection présidentielle russe de mars a commencé dans les zones occupées d'Ukraine, où le conflit entre dans sa troisième année. Le coup d'envoi a également été donné dans les régions reculées de Russie.

Les élections ont lieu le 14 mars dans le reste de la Russie, le pays le plus vaste du monde. Vladimir Poutine, au pouvoir depuis 1999, ne sera confronté à aucune réelle opposition lors de ce scrutin qui doit lui assurer un nouveau mandat de six ans au Kremlin.

Même si aucun candidat indépendant n'a été autorisé face à lui, une participation élevée est importante pour le Kremlin, pour montrer l'union du peuple derrière le président Poutine.

Le chef nommé par le Kremlin de la zone occupée de la région ukrainienne de Zaporijjia, où se trouve la plus grande centrale nucléaire d'Europe, a publié sur les réseaux sociaux une photo de soldats dans un bureau de vote de fortune. Ce site, pris par les forces russes en mars 2022 dans la foulée du déclenchement le 24 février de l'invasion de l'Ukraine, se trouve dans une zone de combat.

19h20

A qui profite la guerre entre l'Ukraine et la Russie?

Quel est le coût de la guerre en Ukraine? Aucun chiffre officiel n'existe, mais il est de coutume de parler de plusieurs centaines de milliards de francs, à quoi il faudra ajouter la reconstruction du pays.

Une chose est certaine, beaucoup d'argent a été perdu... mais aussi gagné sur le plan économique. Parmi les grands gagnants se trouvent les Etats-Unis, qui ont notamment profité de la transformation de la politique énergétique européenne pour engranger des milliards de francs et qui voient leur économie soutenue par ce conflit.

>> Le sujet de Katja Schaer dans Forum :

Qui profite économiquement de la guerre en Ukraine?
Qui profite économiquement de la guerre en Ukraine? / Forum / 2 min. / le 25 février 2024

19h05

La Suisse va-t-elle réussir son pari d'organiser une conférence de paix?

Le Sommet pour la paix en Suisse, demandé par Volodymyr Zelensky, s'est peu à peu transformé en "Conférence de haut niveau". C'est en substance ce qu'on déclaré les conseillers fédéraux Ignazio Cassis et Viola Amherd ces derniers jours.

Cette conférence devrait se faire sans la Russie et d'autres grandes puissances se montrent réticentes, rendant la portée de l'événement limitée.

Alors le Conseil fédéral est-il en train de revoir ses ambitions à la baisse? L'ancien diplomate François Nordmann et le conseiller national PLR Damien Cottier en débattent dans Forum.

>> Voir le débat entre François Nordmann et Damien Cottier dans Forum :

Guerre Ukraine-Russie, un sommet de paix en Suisse est-il possible? Débat entre François Nordmann et Damien Cottier.
Guerre Ukraine-Russie, un sommet de paix en Suisse est-il possible? Débat entre François Nordmann et Damien Cottier. / Forum / 8 min. / le 25 février 2024

18h05

La Russie avait les plans de la contre-offensive ukrainienne, selon Kiev

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que la Russie avait réussi à mettre la main sur les plans de la contre-offensive ukrainienne de 2023 avant même que celle-ci ne commence, et dont l'échec a porté un coup dur à l'Ukraine.

"Nos plans de contre-offensive étaient sur la table du Kremlin avant que les actions de la contre-offensive ne commencent", a-t-il dit en conférence de presse. Interrogée par l'AFP, la présidence a confirmé que Volodymyr Zelensky faisait référence à une fuite d'informations.

Le président a expliqué que pour pallier les "fuites d'informations" à l'avenir, ses chefs militaires élaboraient plusieurs plans de bataille pour 2024.

La grande contre-offensive ukrainienne de l'été 2023 s'est heurtée à de puissantes lignes de défenses russes qui ont épuisé les ressources de l'armée ukrainienne sans permettre de libérer les régions occupées par la Russie.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky. [KEYSTONE - SERGEY DOLZHENKO]
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky affirme que la Russie a réussi à mettre la main sur la stratégie de contre-offensive de 2023. [KEYSTONE - SERGEY DOLZHENKO]

17h25

Au moins 31'000 militaires ukrainiens ont été tués, selon Volodymyr Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué que 31'000 de ses soldats avaient été tués dans la guerre avec la Russie, donnant pour la première fois un bilan officiel des pertes militaires de l'Ukraine.

"Trente et un mille soldats ukrainiens sont morts dans cette guerre. Pas 300'000, ni 150'000, comme le disent Poutine et son cercle de menteurs. Mais chacune de ces pertes est une grande perte pour nous", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.

>> Lire aussi : L'Ukraine donne un premier bilan officiel de ses soldats tués sur le front

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