Le suivi de la guerre en Ukraine [Reuters]
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A Berlin, Emmanuel Macron et Olaf Scholz se disent unis sur l'Ukraine après de vives tensions

- Olaf Scholz et Emmanuel Macron ont affiché leur unité vendredi sur l'aide à l'Ukraine, après des semaines de vives tensions sur la stratégie à adopter face à Moscou, lors d'un sommet à Berlin avec le Premier ministre polonais Donald Tusk.

- Au moins 20 personnes ont été tuées et plus de 70 blessées dans une des pires attaques de missiles russes sur Odessa, grande ville portuaire du sud de l'Ukraine déjà visée deux fois ces derniers jours.

- L'armée russe a dit avoir repoussé depuis le 12 mars de multiples incursions de combattants venus d'Ukraine, des attaques qui interviennent à l'occasion de l'élection présidentielle russe.

Suivi assuré par RTSinfo

18h15

Volodymyr Zelensky condamne l'attaque russe "ignoble" à Odessa

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a qualifié d'"absolument ignoble" l'attaque russe sur la ville d'Odessa, dans le sud du pays, qui a fait au moins 20 morts et plus de 70 blessés, selon un nouveau bilan.

"Une attaque absolument ignoble de la part de ces ordures: deux missiles, et le second au moment où les sauveteurs et les médecins arrivaient sur le site de l'attaque", a fustigé Volodymyr Zelensky lors de son discours vidéo quotidien.

18h10

Le chef de l'ONU condamne la tenue de la présidentielle russe dans les territoires ukrainiens occupés

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres condamne la tenue de la présidentielle russe dans les régions d'Ukraine occupées par la Russie, a indiqué son porte-parole.

"Le secrétaire général condamne les efforts de la Fédération de Russie d'organiser son élection présidentielle dans les régions d'Ukraine occupées par la Fédération de Russie. Il rappelle que la tentative illégale d'annexion de régions d'Ukraine n'a pas de validité en vertu du droit international", a déclaré Stéphane Dujarric dans un communiqué, répétant l'attachement des Nations unies à l'indépendance et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine.

17h55

A Berlin, Emmanuel Macron et Olaf Scholz se disent unis sur l'Ukraine après de vives tensions

Olaf Scholz et Emmanuel Macron ont affiché leur unité sur l'aide à l'Ukraine, après des semaines de vives tensions sur la stratégie à adopter face à Moscou, lors d'un sommet à Berlin avec le Premier ministre polonais Donald Tusk.

>> Les précisions du 19h30 :

Le couple franco-allemand sur la voie de la réconciliation de leur discours de soutien envers Ukraine
Le couple franco-allemand sur la voie de la réconciliation de leur discours de soutien envers Ukraine / 19h30 / 2 min. / le 15 mars 2024

"Aujourd'hui plus que jamais, notre unité fait notre force et surtout nos trois États, l'Allemagne, la Pologne et la France, portent une responsabilité particulière", a déclaré le chancelier allemand. "Nous allons notamment acheter encore plus d'armes pour l'Ukraine, et ce sur l'ensemble du marché mondial", s'est-il félicité à l'issue de la réunion.

Les trois pays sont "unis, déterminés" et "résolus à ne jamais laisser gagner la Russie et à soutenir le peuple ukrainien jusqu'au bout", lui a fait écho le président français.

>> L’analyse d’Isabelle Ory dans le 19h30 :

L’analyse d’Isabelle Ory, correspondante de la RTS auprès de l’UE, sur la réconciliation d’Emmanuel Macron et Olaf Scholz à propos de l’aide à l’Ukraine
L’analyse d’Isabelle Ory, correspondante de la RTS auprès de l’UE, sur la réconciliation d’Emmanuel Macron et Olaf Scholz à propos de l’aide à l’Ukraine / 19h30 / 1 min. / le 15 mars 2024

"Nous continuerons comme nous l'avons fait depuis le premier jour à ne jamais prendre l'initiative de quelque escalade", a ajouté Emmanuel Macron devant la presse, comme pour rassurer ses alliés après ses propos qui avaient semé le trouble, fin février, sur la possibilité d'envoyer à l'avenir des troupes en Ukraine.

Cette rencontre devait clore une phase d'échanges acerbes qui ont suivi la conférence de soutien à l'Ukraine organisée à Paris le 26 février, fragilisant le message d'unité des Occidentaux face à Moscou. Olaf Scholz avait catégoriquement rejeté l'éventualité d'envoyer des militaires sur le sol ukrainien.

>> Ecouter le sujet de Forum : Guerre en Ukraine: rencontre de Olaf Scholz, Emmanuel Macron et Donald Tusk à Berlin

16h55

Le chancelier Olaf Scholz annonce une coalition sur les armes à longue portée

Le chancelier Olaf Scholz a annoncé l'établissement d'une coalition des alliés de l'Ukraine sur l'artillerie à longue portée. Ces armes sont réclamées par Kiev pour se défendre contre l'agresseur russe.

Dans le cadre du format Ramstein, groupe de contact des alliés sur la défense de l'Ukraine, "nous créons une nouvelle coalition de capacités pour l'artillerie à longue portée", a déclaré le dirigeant allemand lors d'une conférence de presse aux côtés des chefs de l'Etat français Emmanuel Macron et polonais Donald Tusk réunis à Berlin.

16h50

La Suisse condamne les élections russes dans les territoires occupés

La Suisse condamne la décision de la Russie d'organiser des élections dans les territoires occupés de l'Ukraine. Ces "soi-disant élections" constituent une grave violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine.

La Suisse ne reconnaît pas l'incorporation de territoires ukrainiens dans la Russie, ajoute vendredi sur la plateforme X l'ambassadrice Muriel Peneveyre, cheffe de la division Eurasie au sein du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

La Russie élit depuis vendredi et jusqu'à dimanche soir son nouveau président. Le scrutin doit assurer à Vladimir Poutine, âgé de 71 ans, six années supplémentaires au pouvoir. Ses trois concurrents sont considérés comme proches du Kremlin et comme n'ayant aucune chance de l'emporter.

16h20

Vladimir Poutine promet une réplique aux attaques ukrainiennes sur le sol russe

Vladimir Poutine a juré de répondre aux récentes attaques contre le territoire russe de combattants se disant des Russes pro-Ukrainiens, dénonçant une tentative de perturber la présidentielle organisée jusqu'à dimanche et censée le voir être réélu sans opposition.

"Ces frappes de l'ennemi ne restent et ne resteront pas impunies", a déclaré le président russe lors d'une réunion télévisée de son conseil de sécurité. "Je suis sûr que notre peuple, le peuple russe, réagira avec encore plus d'unité", a-t-il ajouté.

16h10

Le G7 menace l'Iran de sanctions en cas de livraison de missiles balistiques à la Russie

Les pays du G7 ont mis en garde vendredi l'Iran contre toute livraison de missiles balistiques à la Russie, qui entraînerait de nouvelles sanctions importantes contre Téhéran, selon un communiqué commun.

"Si l'Iran commençait à livrer des missiles balistiques ou des technologies associées à la Russie, nous serions prêts à répondre de manière rapide et coordonnée, y compris avec de nouvelles sanctions importantes", avertissent les Etats-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, l'Italie et le Japon.

"Nous sommes très inquiets des informations selon lesquelles l'Iran envisagerait de transférer" de telles armes à la Russie "après avoir déjà fourni des drones qui sont utilisés dans des attaques incessantes contre les civils en Ukraine", indiquent les grands pays industrialisés.

15h45

Une bombe a explosé devant un bureau de vote dans une région occupée d'Ukraine

Une bombe a explosé vendredi sans faire de victimes devant un bureau de vote dans la région de Kherson, occupée par la Russie, dans le sud de l'Ukraine, au premier jour d'un scrutin présidentiel devant reconduire Vladimir Poutine.

"A Skadovsk, un engin explosif improvisé a été placé dans une poubelle devant le bureau de vote. Il y a eu une détonation, pas de victime", a indiqué sur Telegram la commission électorale régionale liée à l'occupation russe. Selon elle, les forces ukrainiennes ont aussi bombardé deux commissions électorales locales sans faire de victime.

14h25

Aide de l'UE pour produire deux millions d'obus d'ici deux ans

L'Union européenne a annoncé le déblocage de 500 millions d'euros (480 millions de francs) pour aider son industrie de défense à produire deux millions d'obus d'artillerie par an d'ici 2025. Une demande insistante de l'Ukraine pour se défendre contre la Russie.

Au total, l'UE a confirmé vouloir consacrer quelque deux milliards d'euros au renforcement de ses capacités de défense, dans le cadre de plusieurs programmes européens déjà en place, selon un communiqué de la Commission européenne.

Sur ces deux milliards, 500 millions d'euros sont consacrés à la production d'obus d'artillerie, dont les forces ukrainiennes manquent cruellement face à l'armée russe.

La Commission européenne a identifié 31 projets dans l'UE et en Norvège devant permettre de doubler la capacité de production en Europe de ces munitions. La capacité actuelle de production des obus de 155 mm, les plus utilisés en Ukraine, était de un million par an à fin janvier.

13h35

Une frappe russe à Odessa fait 16 morts et 58 blessés

Une frappe de missile russe a fait au moins 16 morts et 58 blessés à Odessa, ville portuaire du sud de l'Ukraine, selon un nouveau bilan revu à la hausse et communiqué par le gouverneur régional. Des habitants, un ambulancier et un secouriste figurent parmi les victimes.

La mairie a décrété une journée de deuil samedi à la suite de cette attaque, une des plus meurtrières sur Odessa depuis le début de l'invasion russe il y a deux ans. Des bâtiments résidentiels et des véhicules ont été touchés, selon le parquet ukrainien.

Selon le service des situations d'urgence ukrainien, il s'agit de deux frappes consécutives sur le même site. Un premier tir de missile russe sur la ville ayant endommagé des infrastructures civiles et provoqué un incendie, des secouristes sont arrivés sur le site et ont commencé à "éteindre le feu, déblayer les décombres et rechercher des victimes" lorsque "l'ennemi a lancé une autre attaque de missiles".

Des pompiers luttent contre le feu à Odessa après une attaque russe. [KEYSTONE]
Des pompiers luttent contre le feu à Odessa après une attaque russe. [KEYSTONE]

12h55

Offre d'engagement pour le front à un dissident russe emprisonné

Le dissident russe Oleg Orlov, âgé de 70 ans et récemment emprisonné pour avoir dénoncé l'assaut de Moscou contre l'Ukraine, a dit avoir refusé en détention une proposition de l'armée pour y être déployé.

"Ce type d'accord est proposé à tous les nouveaux détenus", a indiqué sur Telegram l'ONG Memorial, colauréate du prix Nobel de la Paix 2022, pour laquelle travaillait Oleg Orlov.

La Russie propose des contrats militaires aux détenus en échange d'une libération anticipée s'ils survivent aux combats. Selon des médias indépendants, des dizaines de milliers d'entre eux ont été envoyés au front depuis 2022, souvent pour les missions les plus meurtrières en première ligne.

Figure de proue de la défense des droits humains, Oleg Orlov a été condamné fin février à deux ans et demi de prison pour avoir dénoncé publiquement l'offensive en Ukraine, illustration de l'implacable répression qui a déjà conduit la quasi-totalité des opposants russes derrière les barreaux ou à l'exil.

Vétéran de Memorial, dissoute par la justice russe fin 2021, Oleg Orlov avait fait le choix, contrairement à de nombreux autres détracteurs du Kremlin, de rester en Russie pour "continuer le combat".

>> Lire aussi : L'ONG russe Memorial va ouvrir une antenne à Berne

12h40

Un mort et deux blessés dans un bombardement ukrainien à Belgorod

Un bombardement ukrainien sur la ville russe de Belgorod, capitale de la région frontalière éponyme, a tué vendredi au moins un civil et blessé deux autres, a affirmé le gouverneur local.

"Notre défense antiaérienne a été activée au-dessus de Belgorod et du district de Belgorod. Dix cibles aériennes ont été abattues alors qu'elles se dirigeaient vers la ville", a indiqué le gouverneur, Viatcheslav Gladkov, sur Telegram, ajoutant qu'un homme avait été tué dans une frappe alors qu'il travaillait dans un magasin.

12h15

La Russie arrête trois personnes accusées de travailler pour l'Ukraine

Les services spéciaux russes ont annoncé vendredi les arrestations de trois personnes accusées, dans des affaires distinctes, d'avoir préparé des actes de sabotages au profit de l'Ukraine.

Arrêté à Moscou, le premier suspect, poursuivi pour "haute trahison" – un crime passible de la réclusion à perpétuité –, "assemblait et lançait des drones pour créer de fausses cibles à proximité immédiate des sites du ministère russe de la Défense" et ainsi désorienter la défense antiaérienne, a affirmé le FSB dans un communiqué.

Attaques terroristes en préparation

Dans une deuxième affaire, le FSB a indiqué avoir arrêté un Russe qui préparait des "attaques terroristes" afin de "déstabiliser la situation sociopolitique" dans le contexte du scrutin présidentiel.

Cet homme, né en 2002, aurait lui aussi agi sur les ordres de la "Légion Liberté de la Russie", selon un communiqué cité par l'agence Interfax.

Parallèlement, une troisième personne, accusée d'avoir préparé le "sabotage" d'installations de transport ferroviaire, a été arrêtée dans la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a indiqué la branche locale du FSB dans un communiqué distinct.

Cette femme aurait "acquis de façon illégale un engin explosif" et prévoyait de "faire exploser des voies ferrées", ont indiqué les services spéciaux, cités par l'agence de presse Tass.

10h10

La Russie repousse les incursions

L'armée russe a dit vendredi avoir repoussé depuis le 12 mars de multiples incursions de combattants venus d'Ukraine, des attaques qui interviennent à l'occasion de l'élection présidentielle russe.

Les autorités ukrainiennes ont juré de porter le conflit sur le territoire russe, en réplique à la Russie qui bombarde les villes ukrainiennes depuis qu'elle a lancé son assaut sur sa voisine il y a plus de deux ans.

Ces attaques terrestres, accompagnées de frappes de drones, ont été revendiquées par plusieurs unités basées en Ukraine et se disant composées de Russes anti-Kremlin, déterminés à faire chuter le régime de Vladimir Poutine.

Selon le ministère de la Défense, la dernière attaque a eu lieu jeudi aprés-midi. L'armée russe a dû recourir à l'artillerie et des bombardements aériens pour repousser les assaillants qui ont dit multiplier ces attaques du fait de la présidentielle des 15-16-17 mars.

10h00

Félicitations ironiques du président du Conseil européen à Vladimir Poutine

Le président du Conseil européen Charles Michel a "félicité" avec ironie vendredi le président russe Vladimir Poutine pour sa réélection alors même que le vote avait à peine débuté.

"Je veux féliciter Vladimir Poutine pour sa victoire écrasante lors des élections qui débutent aujourd'hui", a-t-il écrit sur le réseau social X. "Pas d'opposition. Pas de liberté. Pas de choix", a-t-il ajouté.

09h05

Nouvelles preuves de crimes de guerre russes, selon des enquêteurs indépendants

Dans un nouveau rapport dévoilé vendredi à Genève, la Commission d'enquête internationale indépendante sur l'Ukraine relève les abus contre des prisonniers de guerre ukrainiens dans plusieurs centres de détention russes. Un Ukrainien a notamment été laissé en cellule avec des fractures et la gangrène à une jambe, disent les enquêteurs qui ne s'expriment pas au nom de l'ONU. Après sa libération, il a dû être hospitalisé à près de 40 reprises.

Des violences sexuelles ont été perpétrées contre certains détenus et contre des femmes. La Commission dévoile aussi de nouvelles preuves d'acheminement forcé d'enfants ukrainiens en Russie.

Elle considère cette attitude, que Kiev appelle un "génocide", comme des actes équivalant à des crimes de guerre.

Les trois enquêteurs se sont aussi penchés à nouveau sur les affrontements en 2022 à Marioupol, assiégée par l'armée russe pendant de nombreuses semaines. Des images satellites obtenues par la Commission montrent qu'au moins 58 bâtiments de santé et 11 stations électriques ont été alors affectés.

Elle affirme toujours que des crimes contre l'humanité ont peut-être eu lieu, sans pouvoir encore l'établir. Il faudra davantage d'investigations, dit-elle, souhaitant implicitement être prolongée dans quelques semaines pour un an par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU.

Les autorités ukrainiennes sont également mentionnées dans le rapport. La Commission leur reproche quelques violations des droits humains contre des personnes accusées d'avoir collaboré avec la Russie.

07h45

Macron, Scholz et Tusk vont discuter du soutien européen à l'Ukraine

Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre polonais Donald Tusk sont attendus vendredi à Berlin où ils rencontreront le chancelier allemand Olaf Scholz pour discuter du soutien à l'Ukraine.

Des tensions sont apparues le mois dernier entre la France et l'Allemagne sur leur position respective sur le conflit en Ukraine.

Les désaccords entre l'Allemagne et la France ne sont pas inhabituels, mais les tensions actuelles ont inquiété les responsables ukrainiens.

06h55

Trois enfants tués dans une frappe à Donetsk, contrôlée par la Russie

Trois enfants ont été tués dans une frappe à Donetsk, ville de l'est de l'Ukraine contrôlée par les forces russes, a indiqué vendredi son maire prorusse Alexeï Koulemzine.

"A la suite d'une frappe nocturne barbare du district Petrovski de notre ville par des nazis ukrainiens", une maison a été visée et a pris feu, a écrit Alexeï Koulemzine sur Telegram. "Trois enfants ont été tués", a-t-il affirmé.

06h45

Deux morts dans une frappe russe dans le centre de l'Ukraine, selon Kiev

Deux personnes ont été tuées dans la nuit de jeudi à vendredi par une frappe de drone russe dans la région ukrainienne de Vinnystsia, à plusieurs centaines de kilomètres des fronts est et sud, ont indiqué les forces de l'ordre ukrainiennes.

"Les forces russes ont attaqué la région de Vinnystia avec des drones, il y a des morts et des blessés (...) A la suite de cette attaque ennemi, un homme de 52 ans a été tué et sa femme de 53 ans est morte à l'hôpital", a indiqué la police ukrainienne sur Telegram.

04h00

Les prochains mois seront "décisifs" dans la guerre en Ukraine, assure Josep Borrell

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a prévenu jeudi que l'issue de la guerre en Ukraine pourrait se jouer dans les mois à venir, exhortant les alliés occidentaux à renforcer leur aide à Kiev, lors d'une visite à Washington.

"Les prochains mois seront décisifs", a-t-il assuré, précisant que "de nombreux observateurs s'attendent à une offensive russe cet été, et l'Ukraine ne peut pas attendre jusqu'au résultat des prochaines élections américaines".

"Tout ce qui doit être fait doit l'être rapidement", a-t-il exhorté depuis la capitale américaine, où il s'est rendu après un passage devant le Conseil de sécurité de l'ONU à New York.

A Washington, Josep Borrell s'est notamment entretenu avec le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, et a insisté sur les conséquences tragiques d'une potentielle victoire de la Russie.

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