Le suivi de la guerre en Ukraine [Reuters]
Publié Modifié

La Russie revendique la prise d'une localité dans la région de Donetsk

- La Russie revendique vendredi la prise de Paraskoviïvka, localité située dans le région de Donetsk. Elle se trouve à environ 30 km au sud-ouest de la grande ville aux mains des Russes, Donetsk.

- Quatre personnes ont été tuées dans une frappe ukrainienne dans la région de Lougansk contrôlée quasi-entièrement par la Russie dans l'est de l'Ukraine, a indiqué le ministère russe des Situations d'urgence vendredi. Selon les autorités prorusses de la région, 43 autres personnes, parmi lesquelles des enfants, ont été blessées.

- La France va fournir des avions de chasse Mirage 2000-5 à l'Ukraine pour l'appuyer dans la guerre qui l'oppose à la Russie, a annoncé jeudi soir Emmanuel Macron.

- Un scientifique français qui travaillerait pour une ONG suisse a été arrêté à Moscou pour espionnage présumé. Le comité d'enquête de l'Etat russe a fait savoir jeudi que l'homme avait tenté d'obtenir des informations sur l'armée et la technologie militaire en Russie,

- Vladimir Poutine a de nouveau défié l'Occident mercredi au cours d'une conférence de presse, menaçant de livrer des armes à des pays tiers susceptibles de frapper les intérêts de l'Occident, si ce dernier autorise l'Ukraine à frapper la Russie avec ses missiles de longue portée.

- Au cours de la même conférence, le président russe s'est refusé à chiffrer les pertes russes en Ukraine, affirmant simplement qu'elles étaient "très inférieures" aux pertes ukrainiennes

Suivi assuré par RTSinfo

14h10

La Russie revendique la prise d'une localité dans la région de Donetsk

Le ministère russe de la Défense a revendiqué la prise de Paraskoviïvka, dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, où son armée est à l'offensive face à une armée ukrainienne en difficulté.

"Au cours de la semaine, les unités du groupe de troupes sud ont amélioré leur position le long de la ligne de front (et) libéré la localité de Paraskoviïvka", a indiqué le ministère russe dans un communiqué.

Paraskoviïvka se trouve à environ 30 km au sud-ouest de Donetsk, la grande ville aux mains des Russes dans la région éponyme.

13h50

L'Ukraine remplit les critères pour des négociations d'adhésion à l'UE

La Commission européenne juge que l'Ukraine et la Moldavie ont rempli toutes les conditions préalables à une éventuelle ouverture de négociations d'adhésion à l'UE, a-t-on appris de sources diplomatiques en marge d'une réunion des représentants des 27.

Une majorité des pays de l'UE souhaite ouvrir formellement des négociations d'adhésion avec ces deux pays avant la fin juin. Mais cette décision requiert l'unanimité et la Hongrie, meilleur allié de la Russie dans l'UE, menace de bloquer tout le processus, au moins en ce qui concerne l'Ukraine.

Les ambassadeurs des 27 à Bruxelles vont désormais examiner l'avis de la Commission. Ils devront ensuite décider de recommander ou non une ouverture des négociations d'adhésion avant la fin du mois. Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE doivent se retrouver en sommet les 27 et 28 juin à Bruxelles.

13h45

Pas de "menace miliaire immédiate" russe visant les pays de l'Otan, selon Stoltenberg

"Aucune menace militaire immédiate" de la Russie ne pèse sur les pays de l'Otan après que le Kremlin a accusé les pays occidentaux de vouloir l'escalade en Ukraine, a estimé le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg.

"Tant que nous ne laissons pas de place à des malentendus ou à des évaluations erronées à Moscou ou dans d'autres capitales de pays qui pourraient potentiellement nous attaquer, il n'y a pas de menace militaire contre les pays de l'Otan", a déclaré Jens Stoltenberg lors d'une conférence de presse à Stockholm avec le Premier ministre suédois Ulf Kristersson.

Interrogé sur la possibilité que la Russie teste l'engagement des pays de l'Alliance atlantique à défendre l'un d'eux en cas d'attaque conformément à l'article 5 du traité, Jens Stoltenberg a répondu: "Nous ne voyons aucune menace militaire immédiate contre un pays de l'Otan".

Ulf Kristersson a annoncé de son côté que les avions de chasse suédois allaient participer à la force de surveillance aérienne de l'Alliance, principalement avec ses Gripen en mer Baltique.

13h25

Berne prend en charge 80% des coûts de sécurité au Bürgenstock

La Confédération prendra en charge 80% des coûts des mesures de sécurité incombant au canton de Nidwald pour assurer la sécurité de la Conférence sur la paix en Ukraine. Le Conseil fédéral a qualifié ce sommet d'événement extraordinaire.

La conférence s’inscrit dans le cadre de fortes tensions internationales. C’est pourquoi un important dispositif de sécurité impliquant l’intervention de forces de police des cantons et de la Confédération ainsi que de l’armée est mis sur pied, rappelle le gouvernement dans un communiqué.

13h10

Quatre morts dans une frappe ukrainienne dans la région occupée de Lougansk

Quatre personnes ont été tuées dans une frappe ukrainienne dans la région de Lougansk contrôlée quasi-entièrement par la Russie dans l'est de l'Ukraine, a indiqué le ministère russe des Situations d'urgence.

La frappe ayant visé Lougansk, la capitale régionale, a provoqué l'effondrement de plusieurs étages d'un immeuble résidentiel, selon un communiqué du ministère publié sur Telegram. "Quatre corps de civils (...) ont été extraits des décombres", ont dit les autorités d'occupation russe de la région, faisant également état de 43 blessés, parmi lesquels quatre enfants. Un précédent bilan faisait état de trois morts et 35 blessés.

Le ministère russe de la Défense a affirmé que "cinq missiles ATACMS de fabrication américaine" avaient visé "délibérément des quartiers résidentiels de la ville de Lougansk". Il a été précisé que quatre de ces missiles avaient été abattus et que le cinquième a touché deux immeubles résidentiels.

13h05

De nouvelles coupures d'électricité en Ukraine en raison de frappes russes

L'Ukraine a annoncé de nouvelles coupures de courant sur l'ensemble de son territoire pour vendredi en raison d'une pénurie d'électricité provoquée par des frappes russes qui ont gravement endommagé ses centrales électriques. La production devrait cependant augmenter grâce à la remise en service d'un réacteur nucléaire "dans la nuit de vendredi à samedi", a indiqué le directeur de la compagnie énergétique nationale Ukrenergo, Volodymyr Koudrytsky.

"Aujourd'hui, des limites de consommation d'électricité sont en vigueur dans toutes les régions", a déclaré dans un communiqué Ukrenergo.

Jeudi soir, des coupures d'urgence ont dû être appliquées pendant trois heures dans douze régions d'Ukraine et dans sa capitale Kiev, a ajouté le groupe.

"La principale raison des restrictions est l'impact de six attaques de missiles ennemies sur des centrales ukrainiennes" qui ont subi d'importantes destructions ayant entraîné une chute de leur production, a expliqué Ukrenergo.

13h00

Le groupe d'armement franco-allemand KNDS officialise la création d'une filiale en Ukraine

Le groupe d'armement franco-allemand KNDS, qui fabrique notamment les canons Caesar, a officialisé à Paris la création d'une filiale en Ukraine, en présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Cette filiale va produire des équipements militaires et des munitions sur le sol ukrainien, avaient annoncé fin mars les ministres de la Défense français et allemand Sébastien Lecornu et Boris Pistorius.

12h15

Les enquêteurs demandent le placement en détention du Français arrêté en Russie

Le Comité d'enquête russe, puissant organe d'investigation, demande le placement en détention provisoire du Français arrêté la veille, a indiqué son avocat. L'audience en vue d'ordonner cette incarcération est attendue pour dans la journée au tribunal Zamoskvoretski de Moscou.

"Le Comité d'enquête dépose actuellement une requête auprès du greffe du tribunal pour demander la détention de son client", a dit le Comité d'enquête.

Ce scientifique français travaillant pour le Centre pour le dialogue humanitaire (HD Centre) à Genève a été arrêté pour espionnage présumé. Le comité d'enquête de l'Etat russe a indiqué que l'homme avait tenté d'obtenir des informations sur l'armée et la technologie militaire en Russie.

>> Lire aussi : Un Français travaillant pour le HD Centre de Genève arrêté à Moscou pour espionnage présumé

11h40

La confiance en Zelensky au plus bas depuis le début de l'invasion, selon un sondage

Après deux ans de guerre avec la Russie, 59% des Ukrainiens ont toujours confiance en leur président Volodymyr Zelensky, en poste depuis cinq ans, mais cet indicateur est au plus bas depuis le début de l'invasion et il continue de baisser, selon un sondage publié vendredi.

Sa popularité a bondi après le début de l'invasion russe en février 2022, atteignant un niveau record de 90% en mai de la même année, selon les chiffres de l'Institut international de la sociologie de Kiev. Mais cette cote a baissé à 77% en décembre dernier et a atteint 59% en mai, a indiqué cet Institut dans un communiqué citant son sondage réalisé à la mi-mai sur un échantillon représentatif de plus d'un millier de personnes.

En parallèle, la méfiance envers le président a progressé à 36% en mai contre 35% en février, 22% en décembre et de 7% en mai 2022, selon le communiqué.

11h15

Moscou accuse Macron d'attiser les tensions en Europe

Les déclarations du président Emmanuel Macron jeudi sur un soutien militaire renforcé à l'Ukraine montre que la France est "prête à participer directement au conflit", a affirmé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

"Disons qu'Emmanuel Macron démontre un soutien absolu au régime ukrainien et déclare que la République française est prête à participer directement au conflit militaire", a déclaré Dmitri Peskov aux agences russes.

10h20

"L'Europe n'est plus un continent de paix", dit Zelensky en l'exhortant à "faire plus"

"L'Europe n'est plus un continent de paix" depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, a estimé le président Volodymyr Zelensky devant les députés français, qualifiant le président russe Vladimir Poutine "d'ennemi commun" de son pays et de l'Europe. Il a en outre exhorté l'Europe à "faire plus" pour sauver la paix.

Le dirigeant ukrainien a aussi dit espérer que le sommet sur la paix, prévu les 15 et 16 juin au Bürgenstock (NW), permette de se "rapprocher" d'une "fin juste de cette guerre". Cette conférence pourrait être "le D-Day" ukrainien, a-t-il ajouté au lendemain des cérémonies marquant le 80e anniversaire du Débarquement de Normandie, auxquelles il avait été convié.

Face à une Assemblée nationale qui n'avait pas fait le plein, le président ukrainien a brossé un tableau noir de la situation en Europe où la guerre menée par la Russie aurait fait revenir "le nazisme".

"Nous vivons à une époque où l'Europe n'est plus un continent de paix", a-t-il résumé, attaquant frontalement le président russe. "Pour la paix juste, il faut plus", a ajouté le chef d'Etat ukrainien. "Et ce n'est pas un reproche, c'est juste comment vaincre le mal, faire plus aujourd'hui qu'hier".

10h05

Le Bürgenstock devrait décider des "moyens pour impliquer Moscou" au processus de paix

La conférence sur l'Ukraine au Bürgenstock (NW) devrait établir "idéalement les moyens à mettre en place pour impliquer la Russie dans ce processus", selon le directeur du Centre de politique de sécurité de Genève (GCSP) Thomas Greminger. Selon lui, même en cas de participation limitée des BRICS, "ce sommet reste utile".

"Il est important que la conférence ne soit pas vue comme une alliance contre la Russie", explique dans un entretien à Keystone-ATS l'ambassadeur Greminger.

Moscou a rejeté par avance les conclusions d'un sommet à laquelle elle n'a pas été conviée et qu'elle considère comme inféodé au plan de paix en dix points du président ukrainien.

Parmi les dix points du plan Zelensky, des "indicateurs de résultats concrets dans au moins une ou deux thématiques" comme la sécurité nucléaire, la liberté de navigation ou la sécurité alimentaire, doivent être étudies, selon l'ambassadeur suisse.

En revanche, les questions de territorialité doivent être laissées à plus tard.

VENDREDI 7 JUIN

Le Français arrêté en Russie travaille pour le HD Centre à Genève

Le Farnçais arrêté jeudi à Moscou pour espionnage travaille pour le Centre pour le dialogue humanitaire (HD Centre) à Genève. Ce quadragénaire est conseiller sur la Russie et toute la région pour cette institution de diplomatie privée.

Dans une brève déclaration aux médias, HD Centre confirme que son employé est bien celui qui a été interpellé. "Nous nous efforçons d’obtenir plus d'indications sur les circonstances et d'obtenir la libération" de ce Français, affirme l'organisation qui fête ses 25 ans cette année.

Ce chercheur a encore par le passé collaboré avec d'autres entités genevoises, comme le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et le dispositif "Small Arms Survey". Arrêté selon la loi russe sur les "agents étrangers" qui l'aurait obligé à s'enregistrer en tant que tell, il est passible de cinq ans de prison.

HD Centre accompagne de nombreux dialogues ou pourparlers de paix dans différents pays.

21h45

Paris va fournir des avions Mirage à l'Ukraine

La France va fournir des avions de chasse Mirage 2000-5 à l'Ukraine pour l'appuyer dans la guerre qui l'oppose à la Russie, a annoncé jeudi soir Emmanuel Macron.

"Nous allons annoncer la cession de Mirage 2000-5" vendredi à l'occasion de la visite de Volodymyr Zelensky en France, a déclaré le président français lors d'une interview sur TF1 et France 2.

Le chef de l'Etat s'exprimait au terme d'une journée de commémorations du Débarquement du 6 juin 1944, où était invité le président ukrainien. Les pilotes de ces avions de chasse seront formés en France, a précisé Emmanuel Macron.

Un chasseur Mirage 2000-5 de l'armée de l'air française décolle lors d'une mission de police de l'air de l'OTAN dans la Baltique, sur la base aérienne militaire d'Amari, en Estonie, le 25 mai 2018 (image d'illustration). [REUTERS - INTS KALNINS]
Un chasseur Mirage 2000-5 de l'armée de l'air française décolle lors d'une mission de police de l'air de l'OTAN dans la Baltique, sur la base aérienne militaire d'Amari, en Estonie, le 25 mai 2018 (image d'illustration). [REUTERS - INTS KALNINS]

21h25

Un Français travaillant pour une ONG suisse arrêté pour espionnage en Russie

Un scientifique français qui travaillerait pour une ONG suisse a été arrêté à Moscou pour espionnage présumé. Le comité d'enquête de l'Etat russe a fait savoir jeudi que l'homme avait tenté d'obtenir des informations sur l'armée et la technologie militaire en Russie, indique l'agence de presse allemande dpa.

Pour ce faire, le Français se serait rendu à plusieurs reprises à Moscou et aurait rencontré des citoyens russes.

>> Lire à ce propos : Un Français travaillant pour une ONG suisse arrêté à Moscou pour espionnage présumé

Le président français Emmanuel Macron a déclaré jeudi soir dans un entretien sur TF1 et France 2 que l'homme concerné travaille "pour une ONG suisse" lancée en son temps "par l’ancien secrétaire général de l’ONU Kofi Annan" et a été interpellé au nom de la loi sur les agents étrangers. Il faisait vraisemblablement référence à la Fondation Kofi Annan à Genève.

Un tribunal décidera de son placement en détention provisoire, peut-on lire dans un communiqué. Les autorités ont publié une vidéo de l'arrestation du Français, qui était alors assis dans un café moscovite. Aucun autre détail n'a été donné.

16h20

Cérémonies du 80e anniversaire du Débarquement avec Zelensky mais sans Poutine

Huit décennies plus tard, sur la même plage d'Omaha, les Alliés se sont retrouvés jeudi en Normandie, sans la Russie mais aux côtés du président ukrainien Volodymyr Zelensky, pour célébrer la victoire sur le nazisme.

Les présidents américain Joe Biden, français Emmanuel Macron, ukrainien Volodymyr Zelensky, ainsi que le Premier ministre canadien Justin Trudeau, le chancelier allemand Olaf Scholz, le roi Charles III d'Angleterre et son fils le prince William prennent part à cette journée d'hommages, parmi une vingtaine de chefs d'Etat et de gouvernement.

Brigitte Macron et le président français Emmanuel Macron saluent le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son épouse Olena Zelenska à leur arrivée pour assister à la cérémonie commémorative internationale à Omaha Beach, à Saint-Laurent-sur-Mer, dans le nord-ouest de la France, le 6 juin 2024. [via REUTERS - LUDOVIC MARIN]
Brigitte Macron et le président français Emmanuel Macron saluent le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son épouse Olena Zelenska à leur arrivée pour assister à la cérémonie commémorative internationale à Omaha Beach, à Saint-Laurent-sur-Mer, dans le nord-ouest de la France, le 6 juin 2024. [via REUTERS - LUDOVIC MARIN]

Grand acteur de la victoire finale face à l'Allemagne nazie, la Russie n'a elle pas été conviée aux célébrations à cause de l'invasion de l'Ukraine.

>> Lire à ce propos : Les Alliés sans la Russie mais avec Zelensky se réunissent pour le 80e anniversaire du Débarquement

10h10

Lula attendu à Genève mais pas au Bürgenstock deux jours plus tard

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva sera à Genève jeudi prochain, deux jours avant la conférence sur l'Ukraine au Bürgenstock (NW) à laquelle il ne participera pas. Il s'exprimera à la réunion de la Coalition mondiale pour la justice sociale à l'OIT.

09h00

La Russie se dit prête aux représailles face aux menaces occidentales

Lors d'une interview donnée aux principales agences de presse mondiales dans le cadre du forum économique de Saint-Pétersbourg, Vladimir Poutine a réagi mercredi aux déclarations des pays qui autorisent Kiev à frapper avec leurs armes le territoire russe. Il a souligné que les livraisons d’armes à un belligérant n’étaient jamais une bonne chose, surtout si ceux qui livrent ces armes les contrôlent.

Le président russe fait allusion directe au fait que la plupart des pays occidentaux ont autorisé Kiev à frapper le territoire russe avec leurs armes. Une évolution que le président russe a déplorée, mais à laquelle il se dit prêt à donner suite, menaçant de livrer des armes à des pays tiers susceptibles de frapper les intérêts de l'Ouest.

Mais dans un numéro d’équilibriste, Vladimir Poutine a aussi déclaré que la Russie n’avait aucunement l’intention d’entrer dans un conflit direct avec l’Otan, ni même de partir à la conquête d’autres pays d’Europe.

S’il a une nouvelle fois imputé l’origine du conflit aux Ukrainiens, Vladimir Poutine a également indiqué comment on pouvait y mettre fin. "Si vous voulez faire cesser la guerre en Ukraine, arrêtez d’envoyer des armes! Et les actions militaires cesseront après deux ou trois mois au maximum. C’est tout!" Une proposition qu’il dit avoir soumise à Joe Biden il y a quelques mois, mais qui, visiblement, ne l’a pas retenue.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

V.Poutine a menacé de livrer des armes à des pays susceptibles de frapper les intérêts de l'Ouest. [Keystone]Keystone
La Russie qui se dit prête aux représailles face aux menaces occidentales / La Matinale / 1 min. / le 6 juin 2024

JEUDI 6 JUIN

Une raffinerie du sud de la Russie touchée par une frappe ukrainienne

Une raffinerie du sud de la Russie a été mise à l'arrêt dans la nuit de mercredi à jeudi à la suite d'une attaque par drone ukrainienne dans la région de Rostov-sur-le-Don, non loin de la frontière, a annoncé le gouverneur local, selon qui il n'y a pas de victime.

"A la suite d'une attaque par drone, un incendie s'est déclaré à la raffinerie de Novoshakhtinsk. Les services d'urgence sont sur place" et "le travail a été suspendu", a indiqué sur la messagerie Telegram ce responsable, Vasily Golubev, faisant état d'un sinistre limité "100 m2".

Parallèlement, une autre frappe de drone a détruit dans la nuit un réservoir de pétrole dans un dépôt de Stary Oskol, au nord de la frontière ukrainienne, a indiqué Vyacheslav Gladkov, gouverneur de la région de Belgorod. L'incendie a été "rapidement éteint" et il n'y a "pas de victime", a ajouté cette source.

21h35

Vladimir Poutine menace de livrer des armes à des pays tiers

Le président russe Vladimir Poutine a de nouveau défié l'Occident mercredi, menaçant de livrer des armes à des pays tiers susceptibles de frapper les intérêts de l'Ouest. Cela si ce dernier autorise l'Ukraine à frapper la Russie avec ses missiles de longue portée.

"Si quelqu'un considère possible de fournir de telles armes dans la zone de combats pour frapper notre territoire (...), pourquoi n'aurions-nous pas le droit de fournir nos armes du même type dans des régions du monde où seront frappées les installations sensibles des pays qui agissent ainsi contre la Russie", a déclaré Vladimir Poutine lors d'une rencontre avec des agences de presse.

Vladimir Poutine a réaffirmé que les livraisons d'armes à l'Ukraine étaient une "mesure très dangereuse", alors que certains pays dont les Etats-Unis ont récemment autorisé Kiev à frapper le territoire russe sous conditions.

Le président russe Vladimir Poutine lors d'une réunion avec des rédacteurs en chef d'agences de presse internationales à Saint-Pétersbourg, le 5 juin 2024. [via REUTERS - Vladimir Astapkovich]
Le président russe Vladimir Poutine lors d'une réunion avec des rédacteurs en chef d'agences de presse internationales à Saint-Pétersbourg, le 5 juin 2024. [via REUTERS - Vladimir Astapkovich]

21h20

Un Ukraino-Russe en garde à vue, soupçonné d'avoir projeté une action violente en France

En France, un Ukraino-Russe de 26 ans est actuellement en garde à vue à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), soupçonné d'avoir projeté une action violente, après s'être lui-même blessé avec un engin explosif.

L'homme, qui possède les passeports russe et ukrainien, a été placé en garde à vue lundi soir, a précisé une source proche du dossier.

Il avait d'abord, dans la même soirée, été pris en charge par les sapeurs-pompiers car il présentait "des brûlures importantes à la suite d'une explosion", a expliqué le parquet national antiterroriste (Pnat), qui confirmait une information du JDD.

Un engagement pro-russe

Mardi, le parquet antiterroriste s'est saisi des faits et a ouvert une enquête sur des soupçons de projet d'action violente.

Les premiers éléments de l'enquête ont motivé cette saisine. "Originaire du Donbass", le suspect semble porter un "engagement pro-russe", après avoir "combattu pendant deux ans au sein de l'armée russe", a indiqué la source proche de l'enquête.

21h00

Vladimir Poutine refuse de chiffrer les pertes russes en Ukraine

Le président russe Vladimir Poutine a refusé mercredi de chiffrer les pertes russes en Ukraine, affirmant simplement qu'elles étaient "très inférieures" aux pertes ukrainiennes, avec "un rapport de un à cinq".

"Si l'on parle de pertes irréparables (de morts), alors le rapport est de un à cinq" en comparaison avec les pertes subies côté ukrainien, a déclaré le président russe lors d'une rencontre avec les agences de presse internationales, dont l'AFP, à Saint-Pétersbourg (nord-ouest de la Russie).

Il a assuré que le rapport entre les pertes des deux armées était comparable à la différence entre le nombre de prisonniers faits par chaque camp. Selon lui, la Russie détient 6465 soldats ukrainiens, alors que l'Ukraine détient 1348 soldats russes.

Des chiffres contestés

Depuis le début de l'assaut contre l'Ukraine, en février 2022, de nombreux experts occidentaux parlent de plusieurs dizaines de milliers de soldats russes tués.

La BBC et le média russe indépendant Mediazona affirment pour leur part avoir vérifié la mort d'au moins 50'000 militaires russes.

20h00

"Aucune différence" pour la Russie que Trump ou Biden soit élu, selon Vladimir Poutine

Le président russe Vladimir Poutine a estimé mercredi ne s'attendre à aucun changement dans la relation russo-américaine, que Joe Biden ou Donald Trump soit élu en novembre à la présidence des Etats-Unis.

"Dans l'ensemble, il n'y a aucune différence pour nous", a déclaré Vladimir Poutine lors d'un entretien avec des agences de presse étrangères, dont l'AFP, en marge du forum économique de Saint-Petersbourg.

"Nous ne pensons pas qu'après l'élection, quelque chose changera vis-à-vis de la Russie et dans la politique américaine", a poursuivi le président russe. Il a jugé "ridicule" de considérer Donald Trump comme un candidat plus enclin à être bienveillant à l'égard de Moscou.

19h55

Des entreprises suédoises soupçonnées de contourner les sanctions imposées à la Russie

Le ministère suédois des Affaires étrangères a dit mercredi avoir été en contact avec Ericsson, Volvo et d'autres multinationales suédoises soupçonnées par la Commission européenne d'avoir exporté des produits vers la Russie en dépit des sanctions.

Les entreprises concernées sont le groupe industriel Atlas Copco, l'équipementier des télécoms Ericsson, le fabricant de machines-outils Sandvik, le spécialiste des roulements à billes SKF, le groupe Volvo et le spécialiste de la vidéo-surveilance Axis, a énuméré dans un message à l'AFP le ministère, assurant qu'elle prenait les informations de la Commission "très au sérieux".

L'UE a imposé des sanctions à plusieurs secteurs de l'économie russe en réponse à son invasion de l'Ukraine en février 2022.

19h50

Emmanuel Macron sera présent au sommet pour la paix en Suisse

Le président français Emmanuel Macron "participera" au sommet de Paix pour l'Ukraine qui doit se tenir en Suisse à la mi-juin, a annoncé mercredi l'Elysée.

Outre le soutien militaire à l'Ukraine "dans la durée", la France entend apporter "son soutien politique et diplomatique", a expliqué l'Elysée.

L'Ukraine espère obtenir un large soutien international lors de ce sommet en exposant les conditions qu'elle estime nécessaires pour mettre fin à la guerre contre la Russie.

Plus d'une centaine de pays et d'organisations se sont engagés à participer à ce sommet, selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a exhorté les pays de la région Asie-Pacifique à s'y joindre.

19h45

La France va créer un fonds de soutien pour des projets d'infrastructures en Ukraine

La France va ouvrir une agence de développement en Ukraine avec une enveloppe globale de 450 millions d'euros et mettre sur pied un fonds distinct de 200 millions d'euros destiné à soutenir des projets d'infrastructures essentiels, a fait savoir mercredi l'Elysée.

Une annonce sur ces deux accords bilatéraux en faveur de la reconstruction de l'Ukraine sera effectuée lors de la visite en France du président ukrainien Volodymyr Zelensky, jeudi et vendredi, à l'occasion des commémorations du Débarquement.

Le fonds de 200 millions d'euros pour les infrastructures est destiné principalement à des projets impliquant des entreprises dans des secteurs comme l'énergie, le transport et l'agriculture.

19h20

Une blogueuse russe condamnée à plus de 5 ans de prison pour un stream sur Boutcha

Un tribunal de Moscou a condamné mercredi la blogueuse russe Anna Bajoutova à cinq ans et demi de prison pour avoir lu sur la plateforme Twitch des témoignages sur le massacre attribué à la Russie dans la ville ukrainienne de Boutcha.

"Dégoûtant, répugnant, merdique!", a réagi la jeune femme de 30 ans depuis la cage en verre réservée aux accusés dans la salle d'audience, selon des journalistes de l'AFP présents au procès.

Le tribunal du quartier d'Ostankino, dans le nord de Moscou, a reconnu Anna Bajoutova coupable d'avoir "diffusé des fausses informations" sur les exactions présumées de l'armée russe en Ukraine, sur sa chaîne YokoBovich sur Twitch, un service de vidéo en direct.

18h30

En Lettonie, les voitures de conducteurs ivres partent pour l'Ukraine

Un petit parking à l'extérieur de la capitale lettone accueille une centaine de voitures confisquées à des conducteurs ivres. Réparées et repeintes, elles vont partir pour leur nouvelle destinée: les lignes de front ukrainiennes.

Afin de lutter contre le phénomène endémique de conduite en état d'ébriété et, à l'occasion, soutenir Kiev, les autorités lettones saisissent ces véhicules et les remettent à l'armée ukrainienne qui, depuis plus de deux ans, se défend contre l'invasion russe.

Ancienne république soviétique, aujourd'hui membre de l'Otan et de l'Union européenne, la Lettonie compte parmi les principaux soutiens de l'Ukraine et les critiques les plus fervents de la Russie voisine.

17h45

Volodymyr Zelensky au Qatar pour s'entretenir avec l'émir

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé mercredi être arrivé au Qatar pour s'entretenir avec l'émir Tamim ben Hamad Al-Thani dont le pays est un médiateur dans le dossier du retour des enfants ukrainiens depuis la Russie et des zones qu'elle occupe.

"Je suis arrivé au Qatar pour m'entretenir avec mon ami, Son Altesse le Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani", a annoncé le président ukrainien sur son compte X. "Le Qatar aide l'Ukraine pour le retour des enfants enlevés par la Russie. Nous discuterons de ces efforts", a-t-il ajouté.

17h30

Trois ans et demi de prison pour avoir moqué en ligne un symbole patriotique russe

Un ressortissant russo-américain a été condamné mercredi en Russie à trois ans et demi de prison pour des publications sur un réseau social russe moquant un ruban symbolisant la victoire soviétique sur les Nazis, élément central de l'idéologie patriotique russe.

Iouri Malev, qui est incarcéré depuis décembre 2023, a été condamné pour "réhabilitation du nazisme", selon la chaîne Telegram des tribunaux de la ville de Saint-Pétersbourg. Selon la cour, il a reconnu les faits.

Il a été condamné pour deux publications en juin 2022 puis en mai 2023 sur le réseau social russe Odnoklasniki.

17h00

Paris hausse le ton contre le porte-parole de l'ambassade de Russie en France

La France a dénoncé mercredi des propos tenus la veille par le porte-parole de l'ambassade de Russie sur son sol, qui a mis en garde Paris contre l'envoi d'instructeurs français en Ukraine.

"Si vous envoyez vos soldats, vos spécialistes, vos instructeurs sur le sol ukrainien pour qu'ils forment les soldats ukrainiens pour mieux cibler et tuer les Russes, ils constitueront naturellement une cible légitime", avait déclaré mardi soir Alexander Makogonov, porte-parole de l'Ambassade de Russie en France sur la chaîne BFMTV.

"Ce sont des propos scandaleux qui ne resteront pas sans conséquences", a déclaré à l'AFP Christophe Lemoine, porte-parole adjoint du ministère. Interrogé sur une éventuelle convocation d'un diplomate russe au Quai d'Orsay, le porte-parole a souligné que des discussions étaient en cours sur la réponse à apporter par Paris.

16h10

Les préparatifs de la conférence sur la paix en Ukraine

A dix jours de son ouverture, la Suisse centrale se prépare à accueillir la conférence sur la paix en Ukraine au Bürgenstock. Un casse-tête logistique et sécuritaire, qui ne fait pas que des heureux auprès des habitants.

Plus de 80 Etats sont attendus les 15 et 16 juin à l'hôtel Bürgenstock, situé sur la commune nidwaldienne de Stansstad.

>> Les explications de La Matinale :

Les préparatifs du sommet sur l'Ukraine au Bürgenstock
Les préparatifs du sommet sur l'Ukraine au Bürgenstock / La Matinale / 4 min. / le 5 juin 2024

>> Lire également : Conférence au Bürgenstock: entre préparatifs et réactions contrastées des habitants

15h10

La Pologne crée un groupe d'enquête sur les influences russes et biélorusses

Une commission chargée d'enquêter sur les influences russes et bélarusses en Pologne a entamé mercredi ses travaux, a déclaré mercredi le Premier ministre polonais, Varsovie craignant que Moscou ne cherche à déstabiliser sa situation interne.

La Pologne, l'un des plus fidèles alliés de l'Ukraine voisine déchirée par l'invasion russe, fait partie des pays occidentaux accusant la Russie de multiplier des cyberattaques et de tenter de semer la discorde à l'approche des élections au Parlement européen.

Vendredi, Varsovie a annoncé qu'une cyberattaque russe était probablement à l'origine d'un faux article publié par l'agence de presse nationale PAP, selon lequel les Polonais allaient être mobilisés pour combattre en Ukraine.

14h45

En visite en Chine, un responsable ukrainien appelle Pékin à participer au sommet de la paix en Suisse

Le vice-ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, a appelé mercredi, lors d'un déplacement à Pékin, la Chine, proche alliée de la Russie, à participer au sommet sur la paix en Ukraine prévu mi-juin en Suisse.

"La partie ukrainienne a dit espérer qu'une participation de la Chine à cet évènement puisse être une bonne opportunité pour apporter une contribution à l'instauration d'une paix juste et durable en Ukraine", a indiqué la diplomatie ukrainienne dans un communiqué, après une rencontre entre Andriï Sybiga et le vice-ministre chinois des Affaires étrangères Sun Weidong.

14h40

L'Ukraine ne permet plus à ses citoyens résidant à l'étranger aptes au combat de circuler librement

L'Ukraine ne permet plus, depuis le 1er juin, à ses hommes résidant à l'étranger et en âge de combattre, de sortir du pays librement s'ils se trouvent à nouveau sur son territoire, dans le but de regarnir les rangs de son armée en guerre contre la Russie."

"Les citoyens ukrainiens qui ont quitté l'Ukraine pendant plus de trois mois ne pourront plus faire partie de la catégorie des personnes exclues du registre des conscrits (...) et sont obligés de s'enregistrer auprès de l'armée dans les 30 jours" a indiqué mercredi à l'AFP, Andriï Demtchenko, porte-parole des gardes-frontières ukrainiens.

Le changement de la loi vise à obliger les détenteurs ukrainiens de permis de résidence étrangers à ne plus pouvoir quitter le pays, alors qu'ils pouvaient circuler librement avant l'entrée en vigueur de la loi, le 1er juin, quelques jours après l'abaissement controversé de l'âge limite de la mobilisation à 25 ans.

"Cette disposition s'applique aux citoyens ukrainiens de sexe masculin âgés de 18 à 60 ans" a détaillé Andriï Demtchenko à l'AFP.

09h00

Kiev salue l'"importante" participation de Kamala Harris au prochain sommet sur la paix en Ukraine

Kiev s'est félicité mercredi de l'annonce par Washington de la participation de la vice-présidente américaine Kamala Harris au prochain sommet sur la paix en Ukraine.

"C'est une nouvelle importante qu'on ait confirmé la participation de la vice-présidente américaine Kamala Harris au sommet de la paix qui se tiendra les 15 et 16 juin en Suisse", a déclaré sur les réseaux sociaux Andriy Yermak, le chef du bureau du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il a également annoncé deux réunions à venir entre Volodymyr Zelensky et son homologue américain Joe Biden.

04h00

Joe Biden rencontrera Volodymyr Zelensky en France et au G7 en Italie

Joe Biden rencontrera son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky en marge des commémorations du Débarquement de Normandie, puis au sommet du G7 en Italie, a annoncé la Maison Blanche peu après le départ du président américain pour la France.

"Pendant son déplacement en Normandie, il aura l'occasion de discuter avec le président Zelensky pour évoquer l'état des lieux en Ukraine et comment nous pouvons continuer à approfondir notre soutien à l'Ukraine", a déclaré un porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Jake Sullivan, à bord de l'avion présidentiel américain Air Force One.

02h00

Jens Stoltenberg critique Pékin pour son boycott du sommet au Bürgenstock

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a critiqué la Chine pour son boycott de la conférence de haut niveau sur la paix en Ukraine, qui aura lieu les 15 et 16 juin au Bürgenstock (NW). "Il est regrettable que la Chine ait décidé de ne pas y participer", a déclaré le Norvégien dans une interview dans un podcast du média allemand NDR Info.

Il a toutefois ajouté que ce refus reflétait ce que l'on avait déjà vu auparavant, "à savoir que la Chine n'était pas en mesure de condamner l'invasion de l'Ukraine par la Russie, qui constitue une violation flagrante du droit international".

Jens Stoltenberg a expliqué que non seulement les Chinois n'avaient pas condamné l'invasion, mais que juste avant, le président Xi Jinping et le chef du Kremlin Vladimir Poutine avaient signé un accord dans lequel ils s'étaient promis un partenariat illimité.

La Chine avait annoncé à la fin de la semaine dernière qu'elle ne participerait pas au sommet sur la paix organisé par la Suisse. "Il existe un écart évident entre la conception de la conférence et les exigences de la Chine ainsi que les attentes générales de la communauté internationale, ce qui rend difficile la participation de la République populaire", avait déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Mao Ning à Pékin.

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