Attaque russe "massive" sur l'ensemble du territoire ukrainien
- Quinze régions d'Ukraine ont été touchées lundi par une attaque russe "massive" visant les infrastructures énergétiques, a annoncé le gouvernement ukrainien, qui a fait état de "blessés et de morts".
- Le début du procès du collaborateur d'une ONG suisse arrêté début juin en Russie, un Français de 48 ans, a été fixé au 3 septembre, selon une notice publiée sur le site des tribunaux moscovites.
- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé l'aide des armées de l'air de ses voisins européens pour détruire les vagues de missiles et de drones russes qui ont à nouveau frappé massivement son pays lundi.
Suivi assuré par RTSinfo
17h30
Le directeur général de l'AIEA se rendra mardi à la centrale nucléaire de Koursk
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Grossi, annonce qu'il supervisera mardi une mission d'inspection de la centrale nucléaire de Koursk, dans la région russe du même nom visée par une offensive de l'armée ukrainienne.
"Compte tenu de la gravité de la situation, je mènerai personnellement demain la mission de l'AIEA à la centrale nucléaire de Koursk en Russie", a écrit lundi Rafael Grossi sur son compte X.
"Je réitère que la sûreté et la sécurité des installations nucléaires ne doivent en aucun cas être mises en danger", a-t-il ajouté.
14h00
Moscou dit avoir frappé des sites énergétiques et des aérodromes
Le ministère russe de la Défense a affirmé avoir mené une "frappe massive" contre des sites énergétiques et des aérodromes en Ukraine avec des missiles et des drones, la vague de bombardements aériens la plus vaste dans ce pays depuis des semaines.
"Toutes les cibles ont été atteintes", a indiqué le ministère dans un communiqué
Dans un communiqué distinct, le ministère a détaillé avoir frappé des "sous-stations électriques" dans neuf régions (celles de Kiev, Vinnytsia, Jytomyr, de Khmelnytsky, de Dnipropetrovsk, Poltava, Mykolaïv, de Kryvyï Rig et d'Odessa).
Selon cette source, des "stations de compression" du réseau gazier ont aussi été atteintes dans les régions de Lviv, d'Ivano-Frankivsk et de Kharkiv.
"En outre, des frappes ont touché des lieux de stockage d'armes aériennes fournies à Kiev par des pays occidentaux sur des aérodromes dans les régions de Kiev et de Dnipropetrovsk", ajoute le ministère.
Quatre morts, selon Kiev
Selon Kiev, ces frappes ont fait au moins quatre morts et obligé les autorités à introduire des coupures de courant d'urgence.
Il s'agit de la plus importante vague de bombardements depuis plusieurs semaines, menée avec "plus de 100 missiles de types divers et une centaine de (drones) Shahed", selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
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13h45
Un "appareil volant" pénètre en Pologne après la vague de frappes russes en Ukraine
L'armée polonaise a annoncé qu'un "appareil volant", probablement un drone, est entré sur le territoire de la Pologne, pays membre de l'Otan, avant de disparaitre des radars lundi matin, au moment des frappes russes massives en Ukraine voisine.
"Ses caractéristiques montrent qu'il ne s'agit pas d'un missile, hypersonique, balistique ou guidé", a précisé le commandant en chef des forces opérationnelles polonaises. Il a indiqué qu'il était question "probablement d'un objet de type appareil volant sans pilote".
Selon le porte-parole du commandement des forces opérationnelles, "les conditions météorologiques n'ont pas permis de visualiser la situation" alors que "tout était prêt pour neutraliser cet objet".
12h50
Kiev demande de l'aide aux aviations européennes
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé l'aide des armées de l'air de ses voisins européens pour détruire les vagues de missiles et de drones russes qui ont à nouveau frappé massivement son pays lundi.
"Dans les différentes régions de l'Ukraine, nous pourrions faire beaucoup plus pour protéger des vies si l'aviation de nos voisins européens travaillait ensemble avec nos (chasseurs) F-16 et avec nos défenses anti-aériennes", a-t-il affirmé dans une allocution diffusée sur Telegram, exigeant "des solutions".
Appel direct à l'Amérique, la Grande-Bretagne et à la France
"Si cette unité a si bien fonctionné au Moyen Orient, cela devrait fonctionner en Europe aussi", a-t-il ajouté, en référence, visiblement, à l'aide apportée à Israël par ses alliés occidentaux pour repousser de récentes attaques aériennes.
"L'Amérique, la Grande Bretagne, la France et d'autres partenaires ont la force pour nous aider à arrêter la terreur. Nous avons besoin de solutions", a-t-il ajouté.
Selon lui, la Russie a utilisé lundi plus de 100 missiles et une centaine de drones suicide, l'une des attaques les plus importantes de ces derniers mois.
12h00
Le Kremlin n'a pas d'informations "claires" sur la frappe ayant tué un collaborateur de Reuters
Le Kremlin a affirmé lundi ne pas disposer d'informations "claires" sur la frappe imputée à l'armée russe ayant touché une équipe de Reuters dans leur hôtel dans l'est de l'Ukraine, tuant un conseiller sécurité et blessant deux journalistes.
"J'ai lu des informations d'employés d'agences (de presse) disant qu'il ne s'agissait pas d'un journaliste (la personne tuée, NDLR), mais d'un conseiller pour les questions sécuritaires. Il n'y a donc pas encore de clareté à ce sujet. Et je le répète, les frappes (russes) touchent des sites militaires ou liés à ces infrastructures", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
11h25
Le procès à Moscou de l'employé d'une ONG suisse fixé au 3 septembre
Le début du procès du collaborateur d'une ONG suisse arrêté début juin en Russie, un Français de 48 ans, a été fixé au 3 septembre, selon une notice publiée sur le site des tribunaux moscovites.
Selon cette notice, il sera jugé pour non-respect des obligations visant les personnes désignées "agents de l'étranger" et encourt cinq ans de prison. Précédemment, il avait reconnu ne pas s'être enregistré sous le label d'"agent de l'étranger", expliquant qu'il ignorait qu'une récente loi russe l'y obligeait.
Ce chercheur spécialiste de l'espace post-soviétique travaillait en Russie pour le Centre pour le dialogue humanitaire à Genève, une ONG qui fait de la médiation dans des conflits hors des circuits diplomatiques officiels.
10h00
"Quinze régions touchées" par une attaque russe "massive"
Quinze régions d'Ukraine ont été touchées par une attaque russe "massive" visant les infrastructures énergétiques, a annoncé le gouvernement ukrainien, qui a fait état de "blessés et de morts".
"L'ennemi a utilisé différents types d'armes: drones, missiles de croisière, 'Kinjal' (missiles hypersoniques, ndlr)", a précisé le Premier ministre Denys Chmygal sur son compte Telegram.
De son côté, Moscou dit avoir frappé "massivement" des sites énergétiques en Ukraine et atteint "toutes les cibles"
08h40
Plusieurs explosions entendues à Kiev
Au moins sept explosions ont retenti au-dessus de la capitale ukrainienne Kiev et des attaques aériennes ont été signalées dans plusieurs régions du pays par des responsables locaux.
Les gouverneurs des régions méridionales d'Odessa et Zaporijjia ainsi que celui de la région de Kharkiv (nord-est) ont fait état sur Telegram d'explosions et ont appelé les habitants à se mettre à l'abri. "Un immeuble d'habitation a été endommagé dans une attaque de l'ennemi à Loutsk", a affirmé le maire de cette ville du nord-ouest, précisant qu'une personne y avait trouvé la mort.
Un peu plus tôt, une attaque contre une installation industrielle dans la région centrale de Poltava a blessé cinq personnes, a déclaré le gouverneur.
L'opérateur énergétique ukrainien DTEK a par ailleurs annoncé quelques pannes d'électricité.
LUNDI 26 AOÛT
L'Ukraine demande à la Biélorussie de retirer ses troupes de la frontière
L'Ukraine a appelé la Biélorussie à retirer le "contingent significatif" de soldats et les équipements militaires déployés à la frontière entre les deux pays, prévenant du risque d'"erreurs tragiques" dans un contexte de tensions accrues.
Dans un communiqué, le ministère ukrainien des Affaires étrangères a exhorté l'armée biélorusse à "stopper les actions hostiles". Il a ajouté que des membres des forces spéciales biélorusses et d'anciens mercenaires du groupe paramilitaire russe Wagner se trouvaient parmi les combattants présents à la frontière.