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Après sa rencontre avec Volodymyr Zelensky, Donald Trump s'engage à "résoudre" la guerre en Ukraine en cas de victoire à la présidentielle

- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en visite aux Etats-Unis, a rencontré vendredi Donald Trump, ancien président américain et candidat à la Maison Blanche. Une entrevue délicate au vu des multiples critiques du républicain quant à l'aide américaine massive à l'Ukraine.

- Après la réunion, le républicain s'est engagé à "résoudre" la guerre en Ukraine en cas de victoire à la présidentielle américaine de novembre.

- Après une rencontre à la Maison Blanche avec Volodymyr Zelensky, le président américain Joe Biden avait annoncé plus tôt dans la semaine une "augmentation" de l'aide militaire à l'Ukraine, avec une enveloppe de près de 8 milliards de dollars et de nouvelles munitions de longue portée.

Suivi assuré par RTSinfo

17h50

Donald Trump s'engage à nouveau à "résoudre" la guerre en Ukraine

Donald Trump s'est engagé vendredi à "résoudre" la guerre en Ukraine en cas de victoire à la présidentielle américaine de novembre, à l'issue d'une entrevue très délicate avec Volodymyr Zelensky.

"Cette guerre n'aurait jamais dû avoir lieu, mais nous allons la résoudre", a affirmé l'ancien président américain depuis New York, sans expliquer comment.

Le milliardaire, candidat à l'élection du 5 novembre, a qualifié le conflit de "puzzle complexe", et a appelé à un "accord juste pour tout le monde".

Juste avant son échange avec le président ukrainien, Donald Trump avait déjà loué sa "très bonne relation" avec Volodymyr Zelensky -- mais aussi avec le président russe Vladimir Poutine. "J'espère que nous avons de meilleures relations", avait réagi le président ukrainien, visiblement gêné. Avant d'assurer que Donald Trump et lui partageaient bien un même objectif: "mettre fin à la guerre."

Le candidat républicain à la présidentielle et ancien président américain Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy se sont rencontrés vendredi à la Trump Tower à New York. [REUTERS - Shannon Stapleton]
Le candidat républicain à la présidentielle et ancien président américain Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy se sont rencontrés vendredi à la Trump Tower à New York. [REUTERS - Shannon Stapleton]

16h55

 Début d'une rencontre périlleuse entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky

Donald Trump et Volodymyr Zelensky ont entamé vendredi à New York une entrevue délicate, au vu des critiques répétées du candidat républicain sur l'aide américaine massive à l'Ukraine.

Le président ukrainien est arrivé en début de matinée dans une des propriétés new-yorkaises du milliardaire, la Trump Tower.

Il avait récolté jeudi à Washington une nouvelle enveloppe d'aide de Joe Biden et le soutien de Kamala Harris. Volodymyr Zelensky est toutefois légitimement inquiet pour l'aide américaine en cas de victoire de Donald Trump à l'élection du 5 novembre, qui s'annonce très serrée.

L'ancien président et candidat républicain à la Maison Blanche avait assuré jeudi ne pas vouloir d'une "capitulation" de l'Ukraine, comme le lui avait reproché sa rivale démocrate Kamala Harris. "Je pense que je serai capable de conclure rapidement un accord entre le président Poutine et le président Zelensky", avait aussi avancé Donald Trump.

16h50

Berne soutient l'initiative de la Chine et du Brésil sur l'Ukraine

La Suisse soutient l'initiative de paix de la Chine et du Brésil sur l'Ukraine, malgré l'absence d'une mention explicite de la Charte de l'ONU et donc de l'intégrité territoriale du pays attaqué par la Russie. Berne a été invitée à une réunion organisée vendredi à New York par les deux pays, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.

"Nous soutenons l’initiative de la Chine et du Brésil car elle appelle à un cessez-le-feu et à une solution politique au conflit. Elle est d’autant plus importante aujourd’hui car elle propose une alternative aux discours guerriers que nous avons pu entendre cette semaine à l'ONU du côté ukrainien comme du côté russe", a indiqué vendredi Nicolas Bideau, le porte-parole du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), revenant sur un article du Temps.

Pour le DFAE, l'initiative se situe dans le cadre de la Charte de l'ONU. "Lors de la publication du document initial, nous avons rappelé l’importance d’une référence à la Charte de l'ONU, que l’initiative ne mentionnait pas. Mais l'importance de la charte dans le cadre de cette initiative a été rappelée cette semaine par le ministre chinois des affaires étrangères au Conseil de sécurité", a complété Nicolas Bideau.

16h30

Un Américain de 72 ans jugé à Moscou pour "mercenariat"

Un ressortissant américain de 72 ans est jugé depuis vendredi à Moscou pour "mercenariat" au service de l'Ukraine, a indiqué l'agence de presse d'Etat Ria Novosti, présente à l'audience. L'individu est originaire de l'Etat américain du Michigan.

Selon le procureur russe, cité par Ria Novosti, il aurait rejoint un bataillon de la défense territoriale ukrainienne, et, à ce titre, était payé "au moins 1000 dollars par mois", a suivi une formation, reçu un uniforme et des armes et a "pris part au conflit armé".

Il a été fait prisonnier le 2 avril 2022, selon la même source.

15h00

Une base de l'Otan va être installée en Finlande, à moins de 200 km de la frontière russe

Une base de l'Otan va être installée en Finlande, à Mikkeli, soit à moins de 200 kilomètres de la frontière avec la Russie, a annoncé le ministère de la Défense de ce pays nordique, qui envoie ainsi "un message" à son voisin oriental.

La Finlande est devenue membre de l'Alliance atlantique en 2023, mettant fin à des décennies de non-alignement militaire après l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022.

Le site de l'alliance militaire opérera sous le commandement de l'Otan à Norfolk, aux États-Unis, qui supervise les régions de l'Atlantique et de l'Arctique.

12h55

La Norvège cesse d'accorder l'asile automatique à tous les réfugiés ukrainiens

La Norvège cesse avec effet immédiat d'accorder l'asile automatique à tous les Ukrainiens et Ukrainiennes, a annoncé vendredi le gouvernement.

Après le déclenchement de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022, les autorités norvégiennes avaient décidé de fournir une "protection collective" aux réfugiés ukrainiens en leur octroyant automatiquement l'asile.

Depuis deux ans et demi, la Norvège, un pays de 5,6 millions d'habitants, a accueilli quelque 85'000 citoyens ukrainiens, soit, selon Oslo, plus que ses voisins nordiques.

Le gouvernement norvégien a expliqué ce durcissement par l'impact de cet afflux de réfugiés sur le logement, les services de santé et les établissements scolaires dans un certain nombre de communes.

11h35

La Russie a ouvert une enquête sur trois journalistes étrangers

Les services de sécurité russes (FSB) ont ouvert des enquêtes pénales visant trois journalistes, deux Américains et un Roumain, pour avoir franchi "illégalement" la frontière russe depuis l'Ukraine afin de réaliser des reportages dans la partie occupée de la région de Koursk, ont rapporté les agences de presse russes vendredi.

Les deux Américains, Kathryn Diss et Fletcher Yeung, travaillent pour la chaîne australienne ABC, tandis que le journaliste roumain Mircea Barbu officie pour le média HotNews, d'après les agences.

Au total, des enquêtes ont été ouvertes contre "12 journalistes étrangers" pour des accusations de ce type depuis le 17 août, a indiqué le FSB.

08h40

Des drones russes font trois morts et 11 blessés dans le sud, à la frontière roumaine

Une attaque de drones russes a fait trois morts et 11 blessés, dont un enfant, à Izmaïl, une ville portuaire située à l'extrême sud-ouest de l'Ukraine, a annoncé le gouverneur local.

La localité, qui se trouve sur le Danube, est voisine de la Roumanie. Bien qu'elle soit très éloignée du front, elle est parfois visée par les forces russes en raison des infrastructures portuaires qu'elle abrite, cruciales pour le transit de marchandises.

VENDREDI 27 SEPTEMBRE

Donald Trump annonce qu'il rencontrera Volodymyr Zelensky vendredi matin

Donald Trump, candidat républicain à la Maison Blanche, a annoncé qu'il rencontrerait le président ukrainien Volodymyr Zelensky vendredi matin.

"Comme vous le savez, Volodymyr Zelensky a réclamé de me rencontrer. Je vais le rencontrer demain matin vers 9h45 (15h45 en Suisse) à la Trump Tower", à New York, a-t-il déclaré lors d'une allocution à la presse.

La rencontre entre les deux hommes a fait l'objet de nombreuses spéculations au cours de la semaine.

D'après la presse américaine, Donald Trump n'a pas apprécié une interview donnée par Volodymyr Zelensky au magazine New Yorker. Dans cette dernière, le dirigeant ukrainien a affirmé que le candidat républicain "ne sait pas vraiment comment arrêter cette guerre".

Le candidat républicain a maintes fois prétendu qu'il réglerait la guerre entre la Russie et l'Ukraine "en 24 heures", sans jamais expliquer comment.

Il s'est au cours des derniers mois montré particulièrement critique à l'égard des milliards de dollars dépensés par les Etats-Unis pour soutenir Kiev dans sa guerre contre Moscou, appelant l'Europe à "se bouger".

21h00

Pas de projection publique de "Russians at War" au Festival du film de Zurich

Le documentaire controversé "Russians at war" ne sera finalement pas présenté au public, a indiqué jeudi soir le Festival du film de Zurich (ZFF), qui invoque des raisons de sécurité pour expliquer sa volte-face.

La réalisatrice russo-canadienne Anastasia Trofimova ne fera pas non plus le déplacement à Zurich "au regard de la situation", précise le festival dans un bref communiqué, qui ajoute que le film reste toutefois dans la compétition des documentaires.

"Le Festival du Film de Zurich a décidé de ne pas projeter publiquement" le film pour des raisons de sécurité. "Pour le ZFF la sécurité du public, des invités, des partenaires ainsi que de nos équipes est la priorité absolue", poursuit le communiqué sans donner de détail sur les raisons précises qui l'ont poussé à ce dédire.

Le festival de Toronto avait lui aussi invoqué des "menaces" pour justifier la déprogrammation de ce film dans lequel la réalisatrice russo-canadienne donne la parole à des soldats russes.

20h00

Joe Biden promet à Volodymyr Zelensky que la "Russie ne l'emportera pas"

Le président américain Joe Biden a promis jeudi à Volodymyr Zelensky que la Russie "n'emporterait" pas la guerre, lors d'une visite du dirigeant ukrainien à la Maison Blanche.

>> Revoir également le reportage du 19h30 sur la visite de Volodymyr Zelensky aux Etats-Unis :

En visite aux États-Unis, Volodymyr Zelensky a présenté son plan pour gagner la guerre
En visite aux États-Unis, Volodymyr Zelensky a présenté son plan pour gagner la guerre / 19h30 / 2 min. / le 26 septembre 2024

La "Russie ne l'emportera pas", a lancé le dirigeant américain depuis le Bureau ovale, au début d'une réunion entre les deux hommes.

19h35

L'Allemagne prête à devenir "un pilier central" de la défense européenne

Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a déclaré jeudi à Vilnius que son pays était prêt à devenir "un pilier central" de la défense européenne, alors que Berlin s'apprête à stationner une brigade de soldats en Lituanie.

Cette initiative vise à dissuader une éventuelle agression russe sur le flanc oriental de l'OTAN, alors que les tensions entre Moscou et l'Occident sont vives depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022.

"Les forces armées allemandes sont prêtes à devenir un pilier central de la dissuasion et de la défense conventionnelles en Europe", a déclaré Boris Pistorius en s'adressant à des parlementaires à Vilnius.

L'Allemagne s'était précédemment engagée à stationner en permanence 5000 soldats en Lituanie d'ici à la fin de 2027, une décision que Berlin considère comme cruciale pour son Zeitenwende, ou "tournant", en matière de politique de défense.

19h20

Un Ukrainien et un Biélorusse condamnés pour espionnage pour le compte de Moscou

Un Ukrainien et un Biélorusse, accusés d'avoir posé des caméras le long de voies ferrées polonaises servant à acheminer l'aide à l'Ukraine, ont été condamnés jeudi à de la prison ferme pour espionnage pour le compte de la Russie par le tribunal régional de Lublin (est).

Les deux hommes font partie d'un groupe de seize ressortissants ukrainiens, biélorusses et russes, interpellés en Pologne en mars 2023 et soupçonnés de préparation d'actes de sabotage et de collecte d'informations au profit de la Russie.

19h00

Le Qatar annonce un accord avec l'Ukraine et la Russie pour un échange d'enfants

Le Qatar a annoncé jeudi un accord avec l'Ukraine et la Russie pour l'échange sous son égide de 13 enfants déplacés par la guerre, Kiev réclamant le retour de près de 20'000 mineurs "déportés ou déplacés de force" en Russie.

"Neuf mineurs et un majeur seront réunis avec leurs familles en Ukraine", a annoncé à l'AFP un responsable qatari, précisant que "quatre mineurs" retrouveraient leurs familles en Russie.

D'après la même source, les neuf enfants ukrainiens sont âgés de 12 à 17 ans, tandis que les enfants russes ont entre deux et sept ans. Tous seront accueillis à l'ambassade qatarie à Moscou avant la réunification avec leur famille.

18h45

Blinken juge "totalement irresponsables" les menaces de Poutine sur l'arme nucléaire

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a qualifié jeudi de "totalement irresponsables" les menaces du président russe Vladimir Poutine de recourir à l'arme nucléaire en cas notamment de "lancement massif" d'attaques aériennes contre la Russie.

"C'est totalement irresponsable, et je pense que beaucoup de gens dans le monde l'ont dit clairement lorsqu'il a agité la menace de l'arme nucléaire, y compris la Chine dans le passé", a déclaré Anthony Blinken lors d'une émission télévisée sur la chaîne MSNBC.

Vladimir Poutine a prévenu mercredi que son pays pourrait utiliser l'arme nucléaire en cas de "lancement massif" d'attaques aériennes et que tout assaut soutenu par une puissance nucléaire pourrait être considéré comme une agression "conjointe".

Les Etats dotés de l'arme nucléaire "doivent cesser de jouer avec l'avenir de l'humanité", a déclaré de son côté le secrétaire général de l'ONU, exhortant la Russie et les Etats-Unis à "s'engager de nouveau dans une démarche visant à limiter" cet armement.

"Jamais, depuis les pires heures de la Guerre froide, le spectre des armes nucléaires n'a jeté une telle ombre", a déclaré Antonio Guterres lors d'une conférence dans le cadre de l'Assemblée générale de l'ONU.

Outre la Russie, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Chine qui sont officiellement dotés de l'arme nucléaire, la Corée du Nord, l'Inde, Israël et le Pakistan le sont officieusement tandis que l'Iran est soupçonné de vouloir s'en munir

13h50

Le travail se poursuit pour trouver une solution diplomatique

En marge de l'Assemblée de l'ONU, le président américain Joe Biden a appelé à la tenue d'un sommet de haut niveau "afin de coordonner les efforts de plus de 50 pays soutenant l'Ukraine", qui pourrait se tenir en Allemagne en octobre. "Je convoquerai une réunion au niveau des dirigeants du groupe de contact pour la défense de l'Ukraine", a-t-il affirmé dans un communiqué.

Dans le même temps, le nouveau ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriï Sybiga, nommé en septembre, a discuté avec son homologue chinois des moyens d'aboutir à une paix durable en Ukraine, a indiqué Kiev. L'expérimenté chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, qui avait également rencontré plus tôt son homologue russe Sergueï Lavrov, a déclaré cette semaine que la diplomatie était la seule solution au conflit.

Lors de leur rencontre, les deux responsables ont "échangé des points de vue sur les principes de l'instauration d'une paix globale, juste et durable pour l'Ukraine sur la base de la Charte des Nations unies", a déclaré Andriï Sybiga, cité par la chaîne Telegram du ministère. Il a également "remercié la Chine pour son soutien à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine". De son côté, la diplomatie chinoise a simplement indiqué que les deux hommes "ont échangé leurs points de vue sur des questions telles que la crise ukrainienne".

13h00

Nouvelle aide militaire américaine de huit milliards saluée par Zelensky

Le président américain Joe Biden a annoncé jeudi une augmentation de l'aide militaire à l'Ukraine de près de 8 milliards de dollars et de nouvelles munitions de longue portée, avant une rencontre avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, ainsi qu'une "série d'actions supplémentaires pour aider l'Ukraine à gagner cette guerre".

Des militaires américains avec un système d'artillerie HIMARS pendant des exercices militaires en Suède, le 11 juin 2024. [Anadolu via AFP - NARCISO CONTRERAS]
Des militaires américains avec un système d'artillerie HIMARS pendant des exercices militaires en Suède, le 11 juin 2024. [Anadolu via AFP - NARCISO CONTRERAS]

Le communiqué du dirigeant américain ne mentionne toutefois pas le feu vert espéré par Kiev pour tirer vers la Russie des missiles de longue portée fabriqués aux Etats-Unis. Volodymyr Zelensky a néanmoins salué cette annonce sur Telegram. "Nous allons utiliser cette aide de la façon la plus efficace et transparente pour atteindre notre objectif principal commun: la victoire de l'Ukraine, une paix juste et durable", a-t-il écrit.

11h30

La Russie revendique la prise d'Oukraïnsk, dans l'est de l'Ukraine

La Russie a revendiqué jeudi la prise d'Oukraïnsk, une ville de 10'000 habitants de la région de Donetsk dans l'est de l'Ukraine, où ses troupes progressent ces derniers mois face aux forces de Kiev.

L'armée russe avait déclaré plus tôt en septembre avoir conquis la ville de Krasnogorivka, située dans la même région et à une dizaine de kilomètres d'Oukraïnsk. Elle est désormais déterminée à s'emparer de Pokrovsk, grande ville minière de la région, un axe stratégique pour la logistique de l'armée ukrainienne.

09h55

Une femme tuée par un tir de missile à Odessa

À Odessa, dans le sud de l'Ukraine, une femme a été tuée lors d'un tir de missile, a déclaré le ministre de l'Intérieur ukrainien Igor Klymenko sur les réseaux sociaux.

Huit personnes ont également été blessées lors d'une attaque à la bombe guidée sur la ville de Zaporijjia, dans le sud-est du pays.

Enfin, certaines parties de la ville d'Ivano-Frankivsk, dans l'ouest du pays, ont été privées d'électricité à la suite d'une frappe russe sur des infrastructures essentielles, a déclaré la gouverneure de la région Svitlana Onichtchouk.

JEUDI 26 SEPTEMBRE

Zelensky à la Maison Blanche pour exposer son "plan de la victoire"

Volodymyr Zelensky sera reçu jeudi par Joe Biden et Kamala Harris, au moment où la guerre en Ukraine s'invite à nouveau dans la campagne présidentielle américaine, au travers de violentes critiques de Donald Trump contre le président ukrainien.

Le dirigeant verra dans l'après-midi le président américain mais aussi la vice-présidente, également candidate à la Maison Blanche, au lendemain de l'annonce par Washington de l'envoi de 375 millions de dollars d'aide militaire à l'Ukraine. Et les Etats-Unis ne s'arrêteront pas là.

Joe Biden, lors d'une brève entrevue avec Volodymyr Zelensky mercredi en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, lui a en effet promis d'augmenter le flux d'aide américaine pour "aider l'Ukraine à gagner".

Les détails seront rendus publics jeudi. Le président ukrainien exposera pour sa part à Washington son "plan de la victoire" visant à mettre fin à l'invasion russe commencée le 24 février 2022. Pour le président ukrainien, il s'agit de placer Kiev en position de force pour des négociations.

Volodymyr Zelensky sait bien que le soutien à son pays est en grande partie suspendu à l'issue de l'élection présidentielle américaine, le 5 novembre.