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Volodymyr Zelensky présente son "plan de victoire" et exclut de céder des territoires

- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dévoilé mercredi son "plan de victoire", à l'occasion d'un discours très attendu dans lequel il a exclu toute concession territoriale à la Russie et appelé l'Occident à renforcer son aide. Il a aussi exhorté les alliés occidentaux à inviter l'Ukraine à rejoindre l'Otan.

- La Suisse étend les sanctions contre la Russie. Le Conseil fédéral a décidé mercredi de se rallier à la plupart des mesures du 14e paquet de l'Union européenne. La nouvelle réglementation entre en vigueur jeudi.

- La Suisse a fait du déminage humanitaire en Ukraine l'un des chantiers importants de son soutien au rétablissement de ce pays. Les représentants de dizaines d'Etats et d'autres acteurs sont attendus jeudi et vendredi à Lausanne pour une ministérielle sur cette question.

Suivi assuré par RTSinfo

09h25

Viola Amherd annonce trois systèmes de déminage pour l'Ukraine

La Suisse a décidé de livrer trois machines de déminage pour l'Ukraine. La présidente de la Confédération Viola Amherd a annoncé jeudi à Lausanne le financement de ces systèmes fabriqués par l'entreprise schwytzoise Global Clearance Solutions.

"Nous sommes résolus à continuer à faire notre part", a-t-elle affirmé au début d'une réunion ministérielle de deux jours sur cette question. "Cela permettra des opérations de déminage efficaces et sûres, de manière indépendante, à l'avenir", a-t-elle insisté devant le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal et les représentants de dizaines de pays.

Outre l'infrastructure, un encadrement des acteurs ukrainiens fait partie du partenariat. GCS est le numéro un du marché pour les machines de déminage en Ukraine.

L'entreprise travaille avec l'ONU et plusieurs ONG, comme la Fondation suisse de déminage (FSD). Elle s'attend à ce que 100 de ses machines soient utilisées d'ici 2025 en Ukraine. La Suisse a prévu 100 millions de francs jusqu'en 2027 pour le déminage dans ce pays.

La présidente de la Confédération Viola Amherd lors de la Conférence sur le déminage en Ukraine. [KEYSTONE - JEAN-CHRISTOPHE BOTT]
La présidente de la Confédération Viola Amherd lors de la Conférence sur le déminage en Ukraine. [KEYSTONE - JEAN-CHRISTOPHE BOTT]

09h05

La Conférence sur le déminage en Ukraine débute à Lausanne

Organisée conjointement par la Suisse et l’Ukraine, elle veut mettre en avant le caractère fondamental du déminage humanitaire dans le cadre de la reconstruction économique et sociale du pays. 

On estime que dix millions d’Ukrainiens vivent avec le danger de l’explosion de mines, soit près d’un tiers de la population actuelle du pays. Depuis 2014, plus de 1200 Ukrainiens ont été tués par des détonations de mine.

>> Ecouter les précisions dans la Matinale : La Conférence sur le déminage en Ukraine débute aujourd'hui à Lausanne

05h00

Une frappe russe dans le nord-ouest de la Syrie fait 10 morts et au moins 30 blessés

Des frappes russes à proximité de la ville d'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, ont tué dix personnes et en ont blessé 30 autres, a déclaré l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Parmi les blessés figurent 14 enfants, a ajouté l'Observatoire, qui a également précisé que la Russie a frappé "une scierie, un atelier de meubles et un pressoir à olives" à la périphérie de la ville d'Idleb.

La Défense civile syrienne a de son côté déclaré que les frappes "ont visé un atelier de fabrication de meubles alors que des ouvriers se trouvaient à l'intérieur, tuant dix civils et en blessant gravement 32 autres".

L'armée russe n'a pas commenté les bombardements. Moscou, principal soutien du régime du président Bachar al-Assad, intervient militairement depuis 2015 et mène régulièrement des frappes contre les rebelles dans le nord-ouest.

04h10

Joe Biden en visite à Berlin

Le président américain Joe Biden s'entretiendra vendredi à Berlin avec son homologue français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Keir Starmer à l'occasion d'une visite centrée sur l'Ukraine, a annoncé mercredi la Maison Blanche.

Lors de ce voyage transatlantique d'une journée, en pleine campagne électorale aux Etats-Unis, Joe Biden se réunira également avec Olaf Scholz de façon séparée, selon le programme de cette visite présidentielle transmis par la Maison Blanche.

JEUDI 17 OCTOBRE

Le plan de Volodymyr Zelensky examiné à l'Otan dans l'ombre de la présidentielle américaine

Le "plan de victoire" du président ukrainien Volodymyr Zelensky sera jeudi sur la table des ministres de la Défense de l'Otan réunis à Bruxelles, au moment où l'Alliance est plongée dans l'expectative à moins de trois semaines de l'élection présidentielle américaine.

Plus de deux ans et demi après le début de l'invasion russe, l'Ukraine recule sur le champ de bataille, notamment sur le front oriental du Donbass où chaque jour ou presque Moscou annonce la prise d'un village.

Volodymyr Zelensky est attendu jeudi à Bruxelles. Pas au siège de l'Alliance mais à quelques kilomètres de là, dans le centre-ville, où il est invité à un sommet avec les dirigeants des 27 Etats membres de l'Union Européenne.

21h00

L'Union européenne dénonce une multiplication des exécutions sommaires de prisonniers ukrainiens

"Les exécutions de prisonniers de guerre ukrainiens par la Russie se multiplient", s'indigne Josep Borrell, Haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, dans un communiqué.

"Selon des sources fiables, au moins 177 prisonniers de guerre sont morts en captivité depuis le début de la guerre d'agression russe. Neuf prisonniers de guerre ukrainiens auraient été abattus par les troupes russes dans la région de Koursk le 10 octobre. Le 1er octobre, 16 prisonniers de guerre auraient été exécutés par la Russie dans l'oblast de Donetsk après s'être rendus", poursuit-il, évoquant deux cas signalés par le parquet ukrainien, qui a ouvert des enquêtes.

"L'Union européenne condamne fermement ces exécutions, qui constituent un nouvel exemple odieux de la brutalisation du peuple ukrainien par la Russie. Ces cas sont effroyables et constituent de graves violations des conventions de Genève. Ils témoignent du mépris constant et systématique de la Russie pour le droit international, et en particulier le droit international humanitaire", ajoute le chef de la diplomatie européenne.

20h15

L'armée russe achemine des missiles sur des aérodromes stratégiques, selon les autorités ukrainiennes

"Malheureusement, la Russie stocke des missiles sur des aérodromes stratégiques. Les avions de type Il-76MD transportent des pièces, du carburant et les missiles eux-mêmes", écrit Andriy Kovalenko, chef du comité ukrainien de lutte contre la désinformation, sur Telegram. "Il est possible que l'ennemi se prépare à des frappes", ajoute-t-il.

19h45

Les Etats-Unis annoncent une nouvelle aide à l'Ukraine de 425 millions de dollars

Le président américain Joe Biden a annoncé mercredi à son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, une nouvelle aide de 425 millions de dollars (368 millions de francs), qui comprend des capacités supplémentaires de défense aérienne, des munitions air-sol, des véhicules blindés et des munitions, rapporte la Maison Blanche dans un communiqué.

"Dans les mois à venir, les Etats-Unis fourniront à l'Ukraine une gamme de capacités supplémentaires, notamment des centaines d'intercepteurs de défense aérienne, des dizaines de systèmes tactiques de défense aérienne, des systèmes d'artillerie supplémentaires, d'importantes quantités de munitions, des centaines de véhicules blindés de transport de troupes et de combat d'infanterie, ainsi que des milliers de véhicules blindés supplémentaires", ajoute-t-elle.

16h30

La Suisse reprend la plupart des mesures du 14e paquet de sanctions de l'UE

La Suisse étend les sanctions contre la Russie. Le Conseil fédéral a décidé mercredi de se rallier à la plupart des mesures du 14e paquet de l'Union européenne. La nouvelle réglementation entre en vigueur jeudi.

Il s'agit de restrictions plus sévères à l'exportation de biens destinés aux secteurs industriel, militaire et technologique de la Russie. De plus, 61 nouvelles entités sont ajoutées à la liste des entités soumises à des restrictions plus strictes à l'exportation. Environ la moitié d'entre elles se trouvent dans des pays tiers et sont liées au complexe militaire de la Russie.

Le 31 janvier, le Conseil fédéral avait déjà introduit l'obligation pour les entreprises, lors de l'exportation vers des pays tiers, d'interdire la réexportation de certains biens critiques. Il a, à présent, introduit une obligation analogue concernant le transfert de droits de propriété intellectuelle et de secrets d'affaires.

L'objectif est d'empêcher que le savoir-faire industriel ne serve à la fabrication de biens critiques dans le but d'être utilisés en Russie. Par ailleurs, la vente et l'importation d'hélium russe sont interdites.

16h00

Le "plan de victoire" de Volodymyr Zelensky à l'agenda de la réunion de l'Otan cette semaine

Le "plan de victoire" dévoilé mercredi par le président ukrainien Volodymyr Zelensky sera à l'agenda des discussions de la réunion ministérielle de l'Otan qui débute jeudi à Bruxelles, a annoncé le secrétaire général de l'Alliance Mark Rutte mercredi.

"Il sera sur la table (...) lorsque nous aurons notre rencontre Otan/Ukraine jeudi soir", a déclaré le nouveau chef de l'Otan lors d'une conférence de presse, évoquant ce plan présenté devant le Parlement ukrainien par Volodymyr Zelensky qui a exclu toute concession territoriale à la Russie.

15h40

Moscou accuse Volodymyr Zelensky de "pousser" l'Otan à "entrer en conflit direct" avec la Russie

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, "pousse les pays de l'Otan à entrer en conflit direct avec notre pays", a dénoncé, mercredi, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.

"Ce n'est certainement pas un plan, c'est un ensemble de slogans incohérents, c'est de la bave sanglante aux lèvres d'un meurtrier néonazi", a-t-elle asséné lors de sa conférence de presse hebdomadaire.

15h30

Olaf Scholz juge qu'il faut "tout faire" pour empêcher la poursuite du conflit

Le chancelier allemand Olaf Scholz a appelé mercredi à "tout faire" pour empêcher la poursuite du conflit en Ukraine. Y compris en discutant avec le président russe Vladimir Poutine, en concertation avec Kiev et les alliés de ce pays.

Le temps est venu "pour nous de tout faire - en plus de soutenir clairement l'Ukraine - pour trouver un moyen d'empêcher cette guerre de continuer", a déclaré le chancelier devant les députés du Bundestag. "Si on nous demande: 'Allons-nous en parler avec le président russe', nous disons 'oui c'est le cas'", a-t-il ajouté.

Ces discussions devraient respecter des "principes clairs", a-t-il souligné: "il n'y aura jamais de décisions prises par-dessus la tête de l'Ukraine, et jamais sans concertation avec nos partenaires les plus proches".

Olaf Scholz n'a pas commenté le "plan de victoire" présenté mercredi à Kiev par le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors d'un discours dans lequel ce dernier a exclu toute concession territoriale à la Russie et appelé l'Occident à renforcer son aide.

15h00

Deux Russes devant un tribunal polonais pour "propagande" du groupe de mercenaires Wagner

Le procès de deux ressortissants russes accusés en Pologne d'avoir distribué de la "propagande" de recrutement pour le groupe paramilitaire Wagner, s'est ouvert à Cracovie, dans le sud de la Pologne, a précisé mardi le tribunal concerné.

Varsovie, membre de l'Otan, voisine de l'Ukraine et fidèle alliée de cette dernière, a exprimé à plusieurs reprises ses inquiétudes sur d'éventuelles provocations inspirées par la Russie sur son territoire.

Les deux hommes risquent dix ans de prison, ont été arrêtés en août 2023 pour avoir distribué des tracts du Groupe Wagner dans les deux plus grandes villes du pays, Varsovie et Cracovie. Les tracts contenaient des liens vers des "sites Web de recrutement" pour ce groupe de mercenaires le plus connu de Russie.

14h15

Un Ukrainien condamné en Pologne pour "incitation à l'espionnage" de son pays

Un ressortissant ukrainien a été condamné à deux ans et huit mois de prison en Pologne pour "incitation à l'espionnage" de l'Ukraine, a annoncé, mercredi, le porte-parole des services spéciaux polonais.

Interpellé le 9 mars, cet Ukrainien de 26 ans "a encouragé" un citoyen polonais de la région de Lublin (Sud-Est) à "agir en faveur de services de renseignement d'un pays tiers" et "au préjudice de la République de Pologne", a-t-il écrit. Le nom du "pays tiers" n'a pas été dévoilé.

Cette activité devait consister à partager des "photos de véhicules militaires, destinés à aider l'Ukraine et qui traversaient la frontière entre la Pologne et l'Ukraine", a-t-il expliqué. En échange des informations fournies, l'Ukrainien proposait un paiement de 15 000 euros, a ajouté le porte-parole qui n'a pas précisé si le Polonais avait accepté l'offre.

12h50

Volodymyr Zelensky presse l'Otan d'inviter l'Ukraine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté mercredi ses alliés occidentaux à inviter Kiev à rejoindre l'Otan dans le cadre de son "plan de victoire" pour mettre fin à l'invasion russe.

"Le premier point est une invitation de l'Otan, dès maintenant (le président russe Vladimir) Poutine doit voir que ses calculs géopolitiques sont perdants", a déclaré Volodymyr Zelensky lors de son discours devant le Parlement ukrainien.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté mercredi ses alliés occidentaux à inviter Kiev à rejoindre l'Otan dans le cadre de son "plan de victoire" pour mettre fin à l'invasion russe. [AFP - HANDOUT]
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors de la présentation de son "plan de victoire" devant le Parlement ukrainien. [AFP - HANDOUT]

12h30

Volodymyr Zelensky exclut de céder du "territoire" à la Russie pour mettre fin à la guerre

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exclu mercredi de céder du territoire ou d'accepter un gel de la ligne de front pour mettre fin à la guerre avec la Russie, lors de sa présentation de son "plan de victoire" au Parlement à Kiev.

"La Russie doit perdre la guerre contre l'Ukraine. Il ne peut y avoir de 'gel' (du front). Il ne peut y avoir d'échange concernant le territoire de l'Ukraine ou sa souveraineté", a-t-il martelé devant les députés, enjoignant ses alliés à "forcer la Russie à participer à un sommet de la paix et à être prête à mettre fin à la guerre", prônant le déploiement de leur part de moyens de dissuasion non-nucléaires sur le sol ukrainien.

Armes à longue portée

Le dirigeant a de nouveau demandé à ce que les alliés occidentaux de Kiev "lèvent les restrictions sur l'utilisation des armes à longue portée sur l'ensemble du territoire ukrainien occupé par la Russie et sur le territoire russe", ainsi que la poursuite de l'aide pour "l'équipement des brigades de réserve des forces armées ukrainiennes".

Volodymyr Zelensky a annoncé qu'il présenterait jeudi son "plan de victoire" à un sommet de l'Union européenne à Bruxelles, suite à l'invitation du président du Conseil européen Charles Michel.

Le Kremlin a immédiatement rejeté le plan de victoire présenté par Volodymyr Zelensky, appelant l'Ukraine à "se réveiller". "Le seul plan de paix qui puisse être, c'est la compréhension par le régime de Kiev que sa politique est sans perspective et qu'il est nécessaire de se réveiller", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov.

12h20

Moscou revendique la prise de deux nouveaux villages en Ukraine

La Russie a revendiqué mercredi la prise de deux nouveaux villages dans l'est de l'Ukraine, région où ses forces progressent rapidement depuis plusieurs semaines.

Le ministère russe de la Défense a affirmé dans un communiqué avoir conquis le village de Nevské dans la région de Lougansk, ainsi que le village de Krasniï Yar, situé à une douzaine de kilomètres de Pokrovsk, noeud stratégique pour les forces ukrainiennes.

11h30

Des villes du sud privées d'électricité à cause de réparations

La ville de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, qui subit d'intenses bombardements russes, est privée d'électricité en raison de réparations d'infrastructures, ont annoncé mercredi matin les autorités régionales.

L'état du réseau électrique, décimé par les frappes russes, inquiète la population ukrainienne à mesure que l'hiver approche, redoutant des mois rudes sans chauffage ni lumière. Le courant a également été coupé dans certaines parties de la région voisine de Mykolaïv, où "beaucoup de gens n'ont pas d'électricité", selon le gouverneur régional.

En outre, l'armée de l'air ukrainienne a déclaré que la Russie avait lancé, dans la nuit de mardi à mercredi, 136 drones d'attaque sur l'Ukraine, dont 51 ont été abattus par la défense anti-aérienne et 60 autres par des brouilleurs.

10h30

Un nouveau différend fait monter la tension entre Varsovie et Kiev

Après les tensions sur les céréales et les blocages frontaliers, c'est un différend plongeant ses racines dans la Seconde Guerre mondiale qui a ressurgi avec force entre Kiev et Varsovie. La Pologne réclame l'exhumation des victimes des "massacres de Volhynie", région orientale de l'Etat polonais d'avant 1939, désormais l'ouest de l'Ukraine.

Entre 1943 et 1945, quelque 100'000 civils au sein de la minorité polonaise y ont été tués, selon Varsovie, par les nationalistes de l'armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA), un "génocide" que la Pologne commémore chaque année.

Soulignant "l'importance pour les Polonaises et les Polonais d'allumer une bougie sur les tombes de leurs proches décédés", le président de la chambre basse du Parlement polonais, Szymon Holownia, rappelait au début octobre au chef de la diplomatie ukrainienne que "pour ce faire, il est essentiel que nous sachions où ils sont enterrés".

Et le ton monte à l'approche du 1er janvier, date à laquelle la Pologne assurera la présidence de l'Union européenne).

Kiev craint que Varsovie ne mette dans la balance ce différend et l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne pour laquelle elle espère une procédure accélérée, indique à l'AFP une source au sein de la présidence ukrainienne.

MERCREDI 16 OCTOBRE

Après deux mois de l'opération de Koursk, des soldats ukrainiens s'interrogent

Quand l'Ukraine a lancé son offensive surprise dans la région frontalière russe de Koursk, ses militaires en étaient fiers, voire euphoriques. Deux mois plus tard, ils s'interrogent sur cette stratégie, alors que les troupes de Moscou avancent sur le territoire ukrainien.

"Je ne comprends pas quel est le plan suivant", admet auprès de l'AFP Serguiï, un soldat ukrainien participant à l'opération.

L'attaque a été lancée le 6 août, une humiliation pour le Kremlin qui voit une partie de son territoire occupée par une armée étrangère pour la première fois depuis la Deuxième guerre mondiale.

Elle a pris Moscou au dépourvu, renforçant le moral des Ukrainiens, épuisés par bientôt trois ans d'invasion russe. Kiev affirme contrôler près d'un millier de kilomètres carrés russes. 

Un des objectifs annoncés était d'alléger la pression sur la région du Donbass (est de l'Ukraine), où les forces de Kiev reculent depuis des mois.

"Peut-être que l'ennemi s'est retiré d'autres directions (...) mais nous n'avons pas ressenti de changements significatifs ici", commente Oleksandre, jeune soldat déployé près de Toretsk, ville du Donbass visée depuis des semaines.

Bogdan, un autre militaire, se souvient d'une courte accalmie au tout début de l'offensive de Koursk. "S'il s'agit d'une opération à court terme, elle nous renforcera", analyse-t-il, avant de nuancer: "Si c'est une opération à long terme (...) cela épuisera nos principales ressources". 

22h15

Volodymyr Zelensky invité au sommet de l'UE

Le président du Conseil européen Charles Michel a annoncé mardi qu'il avait invité le président ukrainien Volodymyr Zelensky à présenter son plan pour vaincre la Russie lors d'un sommet de l'UE cette semaine.

Sur les réseaux sociaux, Charles Michel a déclaré avoir invité Volodymyr Zelensky "au sommet du Conseil européen du jeudi 17 octobre pour faire le point sur les derniers développements de la guerre de la Russie contre l'Ukraine et présenter son plan de victoire".

Le soutien militaire à Kiev et le renforcement du secteur énergétique ukrainien, déjà malmené, figurent parmi les sujets au menu de la réunion des dirigeants des 27 pays de l'Union européenne, qui se tiendra jeudi à Bruxelles.

Troisième hiver de guerre

La semaine dernière, Volodymyr Zelensky a effectué une visite éclair des capitales européennes, notamment Berlin, Londres, Paris et Rome, alors que son pays est confronté à un troisième hiver de guerre éprouvant.

Ces déplacements ont été organisés à la dernière minute après que le président américain Joe Biden a reporté un voyage en Allemagne initialement prévu la semaine dernière, afin de superviser les préparatifs pour faire face à l'ouragan Milton qui s'approchait de la Floride.

Nouvelle aide

Le dirigeant ukrainien a cherché à obtenir une nouvelle aide militaire et financière de la part de ses alliés européens, craignant une diminution de leur soutien si Donald Trump remportait la présidence américaine le mois prochain.

Les forces russes ont progressé sur la ligne de front orientale et ont pris pour cible le réseau électrique, alors que l'Ukraine est confrontée à son hiver le plus rude depuis le début de l'invasion russe en février 2022.

21h00

Des alertes aériennes dans la moitié est de l'Ukraine

Des alertes aériennes ont été lancées mardi soir dans la plupart des oblasts de la moitié est de l'Ukraine, rapporte l'armée de l'air, qui dit avoir repéré plusieurs salves de drones d'attaque Shahed.

Elle signale en outre le largage de bombes aériennes guidées à Kharkiv. "Les informations sur les dégâts sont en cours de clarification", écrit, quant à lui, le chef de l'administration militaire de l'oblast, sur Telegram.

20h45

La visite du Premier ministre ukrainien à Berne annulée

La visite officielle du Premier ministre ukrainien Denys Chmygal à Berne mercredi est annulée "pour des raisons de force majeure", a indiqué mardi le DFAE. Une délégation ukrainienne sera par contre comme prévu à la conférence sur le déminage humanitaire à Lausanne.

Le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal devait venir à Berne mercredi pour une visite officielle de travail, avait annoncé lundi le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Il était aussi prévu que le dirigeant ukrainien participe à une conférence de presse avec la présidente de la Confédération Viola Amherd.

La réunion devait se tenir un jour avant le début d'une conférence sur le déminage en Ukraine, coorganisée jeudi et vendredi à Lausanne par la Suisse et le pays en guerre. Selon le programme, Denys Chmygal devait ouvrir la rencontre. Sollicité par Keystone-ATS, le DFAE n'a pas précisé si ce dernier serait présent.

18h30

La Russie veut effacer l'identité de l'Ukraine, selon le Conseil de l'Europe

La Russie, qui pille ou "détruit" de nombreux sites historiques, cherche à "effacer l'identité historique et culturelle de l'Ukraine". Ce constat, publié mardi, émane du Conseil de l'Europe qui dénonce "l'intention génocidaire de Moscou".

Dans une déclaration sur la destruction du patrimoine culturel en Ukraine, le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l'Europe a "condamné de nouveau la guerre d'agression menée actuellement contre l'Ukraine et réaffirmé son attachement indéfectible à l'indépendance, à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues".

L'organisation continentale a déploré "les attaques sans cesse par la Fédération de Russie des sites du patrimoine culturel en Ukraine, en violation du droit international humanitaire".

"Compte tenu que plus d'un millier de sites culturels ont été endommagés ou détruits depuis le début de la guerre, le Congrès a souligné que le ciblage et le pillage de sites culturels semblaient refléter une politique systématique visant à effacer l'identité historique et culturelle de l'Ukraine, s'apparentant à une intention génocidaire", insiste encore la déclaration adoptée mardi.

La Russie faisait, elle aussi, partie du Conseil de l'Europe, mais elle en a été exclue en mars 2022, quelques semaines après son agression de l'Ukraine.

Indemnités à payer

"La Fédération de Russie doit verser des indemnités pour les dommages causés au patrimoine historique, culturel et religieux", rappelle encore le Conseil de l'Europe, qui a mis en place début avril un Registre des dommages causés par l'agression de la Fédération de Russie contre l'Ukraine.

Dans sa déclaration, le Congrès "appelle les autorités locales et régionales de toute l'Europe à intensifier leurs efforts pour aider l'Ukraine en mettant en place de véritables partenariats pour le patrimoine culturel".

17h45

Conférence sur le déminage en Ukraine: circulation restreinte à l'EHL Lausanne

Le site de l'Ecole hôtelière de Lausanne (EHL Hospitality Business School) accueillera les participants de la Conférence internationale sur le déminage en Ukraine jeudi et vendredi. Des perturbations et restrictions de circulation sont prévues sur certains sites dès mercredi.

Sur la route de Berne dans le sens descente (direction Lausanne), le trafic sera dévié à la hauteur du parking du Chalet-à-Gobet en direction route de Cojonnex - chemin de la Vulliette avant un retour sur la route de Berne, indiquent les polices cantonale et de Lausanne dans un communiqué.

Dans le sens de la montée (direction Moudon), le trafic de transit circulera sur une seule voie de circulation depuis "En Marin", soit à la hauteur du pont enjambant la route de Berne. Ces restrictions sont prévues mercredi de 18h00 à 20h00, jeudi de 07h30 à 09h30 et vendredi de 07h30 à 09h30.

L'avenue de l'Elysée sur laquelle le parcage sera interdit sera en outre fermée à la circulation, de même que les quais d'Ouchy, jeudi entre 17h00 et 22h00. Les transports publics seront déviés.

16h30

Le pacte de défense mutuelle Russie-Corée du Nord est "clair"

Le Kremlin a souligné mardi que le pacte de défense mutuelle Russie-Corée du Nord, signé en juin par Vladimir Poutine et Kim Jong Un, était "clair". Ce rappel intervient en pleine intensification des tensions entre Pyongyang et Séoul.

"La formulation du traité ne requiert aucune clarification, elle est claire", a déclaré Dmitri Peskov, le porte-parole de la présidence russe, interrogé sur la possibilité de l'implication de la Russie en cas de conflit armé ouvert entre les deux Corées.

L'armée nord-coréenne a dynamité mardi des tronçons de routes autrefois utilisés pour les échanges transfrontaliers avec la Corée du Sud, selon Séoul qui dit avoir de son côté procédé à des "tirs de réponse", un nouvel épisode dans la montée des tensions entre les deux pays.

L'un des vice-ministres russes des Affaires étrangères a accusé les Sud-Coréens de "provocation qui compromet gravement la stabilité de la péninsule et aggrave les tensions". Ce responsable a qualifié l'escalade en cours d'"évolution très dangereuse". "Nous pensons qu'il est temps d'y mettre un terme", a-t-il dit, cité par les agences de presse russes.

16h00

Treize tonnes de produits chimiques destinés à la Russie saisies en Espagne

Une cargaison de treize tonnes de produits chimiques destinée à la Russie, convoyée en violation des sanctions internationales imposées à ce pays, a été interceptée début octobre dans le port de Barcelone, a annoncé mardi la police. Cette cargaison a été saisie "dans un conteneur" qui se trouvait "dans la zone douanière du port de Barcelone", détaille le communiqué la police, qui précise avoir interpellé lors de cette opération quatre personnes.

La police a expliqué avoir lancé son enquête en 2022, après avoir repéré des opérations suspectes de la part d'une entreprise gérée "par des citoyens d'origine russe". Les cargaisons étaient officiellement destinées à des entreprises situées dans des pays voisins de la Russie, tels que "l'Arménie ou le Kirghizstan", détaille-t-elle. Mais "ces sociétés-écrans n'étaient en aucun cas les destinataires des marchandises", qui étaient in fine "détournées par voie terrestre vers la Russie", ajoute le communiqué.

Selon la police, les enquêteurs ont "établi" que "des produits chimiques visés par les sanctions" avaient été ainsi exportés, parmi lesquels des produits pouvant servir à la fabrication "d'armes chimiques ou d'agents neurotoxiques". L'Union européenne a interdit les exportations vers la Russie de produits technologiques pouvant servir à la fabrication d'armes, comme les microprocesseurs, dans le cadre des sanctions imposées après l'invasion de l'Ukraine.

13h30

Le patron du Comité olympique russe présente sa démission

Le patron du Comité olympique russe Stanislav Pozdniakov a annoncé mardi sa démission, une décision surprise censée, selon lui, "renforcer le mouvement olympique russe", comme les athlètes sont bannis des compétitions internationales en raison de l'offensive russe en Ukraine depuis 2022.

La Russie a ainsi été exclue en tant que nation des Jeux olympiques cet été à Paris et n'était représentée que par une petite équipe de quinze athlètes, concourant sous bannière neutre, après une sélection stricte.

Le président du Comité olympique russe (ROC) Stanislav Pozdnyakov assiste à la session plénière de la réunion élargie de la commission des athlètes du ROC à Moscou, le 14 septembre 2023. [AFP - ALEXANDER NEMENOV]
Le président du Comité olympique russe (ROC) Stanislav Pozdnyakov assiste à la session plénière de la réunion élargie de la commission des athlètes du ROC à Moscou, le 14 septembre 2023. [AFP - ALEXANDER NEMENOV]

"Les défis géopolitiques auxquels notre pays fait face rendent nécessaire une optimisation et une centralisation de la gestion des domaines-clés, y compris du sport de haut niveau", a déclaré Stanislav Pozdniakov, 51 ans, dans un communiqué pour justifier sa décision.

"Le comité exécutif du Comité olympique russe, lors de sa prochaine réunion le 7 novembre, va soutenir, j'en suis sûr, ma proposition et fixer la date de l'élection du nouveau dirigeant", a-t-il conclu.

12h00

Cinq blessés lors d'attaques russes dans l'oblast de Donetsk, selon les autorités

Cinq personnes ont été blessées lors d'attaques russes dans l'oblast de Donetsk, a affirmé mardi la police nationale.

"Les explosions ont eu lieu dans six localités: les villes de Kourakhove, Pokrovsk, Siversk, et les villages de Zakitne, Riznykivka et Chakhtarsk", précise le communiqué.

11h30

Douze drones russes abattus dans les oblasts de Mykolaïv, Kiev, Odessa, Poltava, Tchernihiv, Kirovohrad et Tcherkassy, selon l'armée ukrainienne

La Russie a attaqué dans la nuit de lundi à mardi l'oblast de Mykolaïv avec sept missiles guidés antiaériens S-300/400 depuis la Crimée, deux missiles guidés Kh-59 contre les oblasts de Tchernihiv et de Soumy depuis l'espace l'oblast de Koursk, ainsi que dix-sept drones d'attaque, a affirmé le commandement des forces aériennes ukrainiennes.

Douze drones russes ont été abattus dans les oblasts de Mykolaïv, Kiev, Odessa, Poltava, Tchernihiv, Kirovohrad et Tcherkassy, détaille le communiqué, précisant que "quatre drones russes ont été perdus, probablement en raison d'une défense antiaérienne active".

11h15

L'ONU veut un financement innovant pour le déminage en Ukraine

L'ONU, avec l'aide de la Suisse, veut attirer un financement innovant pour le déminage en Ukraine. Mardi à Genève, elle a dévoilé deux propositions pour tenter d'alimenter les plus de 34 milliards de dollars qui devront être trouvés pour assister ce pays.

Première suggestion, une obligation financière doit permettre d'établir des synergies entre les efforts de déminage et ceux pour faire passer l'Ukraine à une agriculture durable. Notamment pour la production de blé hivernal.

La seconde initiative, des partenariats entre public et privé, liera la décontamination aux énergies renouvelables. Avec cette approche déjà jusqu'en 2026, "nous pouvons aider à la relance économique" de l'Ukraine, dit le représentant du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) dans ce pays.

Un travail sur des décennies

Jusqu'à un quart du territoire ukrainien pourrait être contaminé. Même si 10% seulement devraient a priori devoir être nettoyés, ajoute le responsable. La contamination a coûté déjà au total 11 milliards de dollars en termes de pertes de produit intérieur brut (PIB). Et près de 400 personnes ont, elles, été tuées.

Le nettoyage des mines et autres restes explosifs prendra des décennies. Au moins une si les technologies innovantes permettent d'identifier plus rapidement les territoires à décontaminer.

Le rapport recommande une analyse des composantes économiques et une collaboration entre gouvernements, investisseurs, institutions financières et acteurs du déminage, de l'énergie et de l'agriculture. Il doit aider à la nouvelle politique ukrainienne sur le déminage jusqu'en 2033, approuvée récemment par les autorités.

10h00

La Russie réduit sa présence consulaire à la demande d'Oslo

La Russie va réduire sa présence consulaire en Norvège à la demande des autorités norvégiennes, a annoncé son ambassade à Oslo. "Conformément à une demande de la partie norvégienne de procéder à des réductions d'ici au 17 octobre 2024, le contingent diplomatique de la section consulaire de l'ambassade sera réduit à seulement deux diplomates", a annoncé la légation sur Facebook lundi soir.

Les sections consulaires russes à Kirkenes (nord), près de la frontière russo-norvégienne, et à Barentsburg, communauté minière russe sur l'archipel norvégien du Svalbard, dans l'Arctique, ont, quant à elles, annoncé sur X et Telegram qu'elles allaient interrompre leurs services pour les mêmes raisons.

Le ministère des Affaires étrangères norvégien a confirmé mardi avoir "mené un dialogue depuis un certain temps avec la partie russe afin de garantir la présence diplomatique dans les deux pays". "Il ne s'agit pas d'une expulsion de diplomates de Norvège", a affirmé une porte-parole, Ragnhild Haland Simenstad.

Ni la Russie ni la Norvège n'ont précisé l'ampleur de la réduction du personnel consulaire russe que cette décision engendrera. Dans le sillage de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la Norvège avait expulsé en avril 2023 quinze employés de l'ambassade russe à Oslo, qu'elle soupçonnait d'espionnage. En représailles, la Russie avait expulsé dix diplomates norvégiens de Moscou.

09h45

Une morte et seize blessés lors de frappes russes nocturnes sur Mykolaïv

Une femme a été tuée et seize personnes ont été blessées dans une série de bombardements nocturnes russes, qui ont touché la ville méridionale de Mykolaïv, ont annoncé mardi les services d'urgence ukrainiens.

La zone visée par les bombardements est un "quartier d'habitation de la ville" où des incendies se sont déclarés, mais ils "ont été circonscrits sur une surface de 1 400 mètres carrés", selon les services d'urgence DSNS. Des images que ces services ont diffusées montrent des bâtiments en flammes dans la nuit noire, et des pompiers luttant pour éteindre le feu.

Un marché local brûle après une attaque russe à Mykolaiv, en Ukraine, le 15 octobre 2024. [KEYSTONE - MARKO IVKOV]
Un marché local brûle après une attaque russe à Mykolaiv, en Ukraine, le 15 octobre 2024. [KEYSTONE - MARKO IVKOV]

09h30

Des dizaines de pays réunis à Lausanne sur le déminage en Ukraine

La Suisse a fait du déminage humanitaire en Ukraine l'un des chantiers importants de son soutien au rétablissement de ce pays. Les représentants de dizaines d'Etats et d'autres acteurs sont attendus jeudi et vendredi à Lausanne pour une ministérielle sur cette question.

Parmi les participants, la présidente de la Confédération Viola Amherd et le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal ouvriront la réunion. Outre ces dirigeants, plusieurs chefs de la diplomatie, dont le conseiller fédéral Ignazio Cassis, seront également de la partie. Les Etats-Unis, principal soutien de l'Ukraine depuis le début du conflit, seront représentés par un sous-secrétaire d'Etat.

Dès jeudi après-midi, le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) et la vice-Première ministre ukrainienne Yulia Svyrydenko dévoileront une feuille de route de Lausanne pour le déminage en Ukraine. Selon les estimations, un quart du territoire ukrainien pourrait être contaminé, soit 3,5 fois celui de la Suisse. Cette situation affecte plus de 6 millions de personnes, mais aussi la production agricole, importante pour de nombreuses régions du monde.

En janvier dernier lors d'une réunion à l'ONU à New York, Ignazio Cassis avait relevé l'"énormité" du défi du déminage en Ukraine. Les effets de la contamination de ce pays après deux ans de conflit "vont bien au-delà de ses frontières", avait-il estimé. Et une augmentation des prix du pain de 10% à New York ou à Genève ne provoque pas le même impact que dans un pays où le revenu médian atteint 1 à 2 dollars, ajoutait-il.

MARDI 15 OCTOBRE

La solidarité malgré l'enlisement

Au 965e jour de guerre en Ukraine, les combats se poursuivent tant dans le Donbass où l'armée russe poursuit son lent grignotage territorial que dans la région de Koursk où les forces ukrainiennes affirment repousser les tentatives russes pour reprendre le contrôle.

De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky poursuit ses démarches auprès des dirigeants occidentaux pour obtenir davantage de soutien.

>> Ecouter l'interview d'Alexandra Goujon, Maîtresse de conférences à l'Université de Bourgogne et enseignante à Sciences Po Paris, dans Tout un monde :

Le secrétaire général de l'OTAN,Mark Rutte, et le Président ukrainien Volodymyr Zelensky. [Keystone - AP Photo/Evgeniy Maloletka]Keystone - AP Photo/Evgeniy Maloletka
Guerre en Ukraine: la solidarité malgré l'enlisement. Interview d'Alexandra Goujon / Tout un monde / 9 min. / le 15 octobre 2024

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