Publié Modifié

La Corée du Sud inquiète de l'envoi de "12'000 soldats" nord-coréens sur le front

- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé jeudi à Bruxelles que 10'000 soldats nord-coréens se préparaient à combattre en Ukraine aux côtés des forces russes. L'agence de presse sud-coréenne Yonhap, qui cite les renseignements du pays, parle elle de "12'000" hommes, y compris des forces spéciales.

- La Suisse a décidé de livrer trois machines de déminage pour l'Ukraine. La présidente de la Confédération Viola Amherd a annoncé jeudi à Lausanne le financement de ces systèmes fabriqués par l'entreprise schwytzoise Global Clearance Solutions.

- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a présenté jeudi à Bruxelles son "plan de victoire", martelant que son pays, en difficulté sur le champ de bataille, devait être en position de force avant toute négociation.

Suivi assuré par RTSinfo

15h05

L'Ukraine annonce avoir rapatrié 501 corps de soldats

L'Ukraine a annoncé vendredi avoir rapatrié 501 corps de ses soldats tués lors des affrontements avec la Russie, principalement dans l'est du pays, où les forces russes avancent depuis des mois.

"Grâce aux mesures de rapatriement, 501 corps de défenseurs ukrainiens tombés au combat ont été rendus à l'Ukraine", a indiqué sur Telegram le centre de coordination pour le traitement des prisonniers de guerre, une officine gouvernementale.

14h55

Moscou cherche à élargir la guerre, estime un haut responsable ukrainien

Le transfert présumé de troupes nord-coréennes en Russie en vue d'un déploiement en Ukraine montre que Moscou cherche une "guerre plus grande et plus longue", a estimé vendredi un haut responsable de la présidence ukrainienne s'exprimant sous couvert d'anonymat.

"Cela prouve que l'Ukraine a tout à fait raison de parler dès maintenant à ses partenaires du renforcement de nos positions conformément au plan de la victoire", récemment dévoilé par le président Volodymyr Zelensky, a ajouté ce responsable.

13h45

L'Otan ne doit pas devenir "un belligérant" en Ukraine, prévient Olaf Scholz

"Nous soutenons l'Ukraine de toutes nos forces et nous veillons en même temps à ce que l'Otan ne devienne pas un belligérant de la guerre, afin d'éviter qu'elle ne se transforme en une catastrophe encore plus grande", a déclaré le chancelier allemand Olaf Scholz devant la presse aux côtés du président américain Joe Biden, en visite d'une journée à Berlin.

13h15

"A ce stade", l'Otan ne peut confirmer l'envoi de troupes nord-coréennes en Russie

L'Otan ne peut confirmer "à ce stade" le déploiement par la Corée du Nord de troupes en Russie, a affirmé vendredi son secrétaire général Mark Rutte, interrogé sur des informations en ce sens des renseignements sud-coréens.

"A ce stade, notre position officielle est que nous ne pouvons confirmer les informations selon lesquelles des Nord-Coréens sont activement engagés comme soldats dans l'effort de guerre (russe)", a-t-il déclaré lors d'un point de presse au siège de l'Alliance. "Mais, bien sûr, cela peut changer", a-t-il ajouté.

Mark Rutte a précisé être en "contact étroit" avec les partenaires asiatiques de l'Otan, dont la Corée du Sud qui a participé jeudi à une réunion de l'Alliance au niveau des ministres de la Défense.

12h20

Un premier contingent de 1500 soldats envoyés en Russie, affirme la Corée du Sud

La Corée du Nord a déployé un premier contingent de 1500 soldats de ses forces spéciales à Vladivostok, dans l'Extrême-orient russe, et en enverra d'autres prochainement, ont déclaré vendredi les services de renseignements sud-coréens.

Du 8 au 13 octobre "la Corée du Nord a transporté ses forces spéciales en Russie dans un navire de transport de la marine russe, confirmant le début de la participation militaire de la Corée du Nord", a indiqué ce même service dans un communiqué, en publiant des images satellites détaillées.

11h55

"Nous devons maintenir notre soutien" à Kiev, réitère Joe Biden

Le président américain a appelé vendredi à Berlin à "ne pas relâcher" le soutien à l'Ukraine, en difficulté plus de deux ans et demi après le début de l'invasion russe.

Les alliés de l'Otan doivent "maintenir leur soutien" jusqu'à ce que l'Ukraine obtienne "une paix juste et durable", a déclaré Joe Biden, alors que l'aide occidentale donne des signes de faiblesses et que les Etats-Unis, en cas de victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle de novembre, pourraient revoir radicalement leur politique.

Le chef de l'Etat américain, arrivé la veille en Allemagne pour une visite d'adieu éclair chez l'un des plus fidèles alliés des Etats-Unis en Europe, a condamné "l'attaque vicieuse" du président russe Vladimir Poutine lancée en février 2022.

11h45

La Corée du Nord va fournir "12'000 soldats" à Moscou, affirme la Corée du Sud

La Corée du Nord a décidé d'envoyer des "troupes importantes" pour soutenir la Russie dans sa guerre contre l'Ukraine, a indiqué vendredi l'agence de presse sud-coréenne Yonhap, citant les renseignements du pays.

"Quatre brigades de 12'000 soldats, y compris des forces spéciales" sont prêtes à intervenir en Ukraine, a indiqué Yonhap. Une source interne aux renseignements affirme même que "le déploiement des troupes nord-coréennes a déjà commencé".

A mesure que les relations entre Pyongyang et Séoul se sont dégradées ces derniers mois, la Corée du Nord, dotée de l'arme nucléaire, s'est rapprochée de la Russie, alliée de longue date du régime nord-coréen.

La Corée du Sud accuse depuis longtemps le Nord de fournir des armes à la Russie pour sa guerre en Ukraine, ce qui constituerait une violation des sanctions imposées par l'ONU aux deux pays.

11h10

L'Ukraine évacue une ville du nord-est en raison d'attaques russes

Les autorités ukrainiennes ont ordonné l'évacuation des civils de la ville de Koupiansk et trois communes voisines, en raison de l'intensification de frappes russes sur cette zone reprise il y a deux ans aux forces de Moscou, a indiqué vendredi le gouverneur régional. 

Depuis mardi, presque 350 personnes dont une trentaine d'enfants ont été évacuées de ces localités du nord-est de l'Ukraine, a expliqué le gouverneur Oleg Synegoubov sur Telegram. 

Au total, "environ 10'000 personnes doivent être évacuées", a-t-il ajouté, en appelant les habitants à partir au plus vite.

Koupiansk, un noeud ferroviaire de la région de Kharkiv, frontalière de la Russie, comptait plus de 26'000 habitants avant l'invasion russe lancée en février 2022.

VENDREDI 18 OCTOBRE

L'envoi de soldats nord-coréens en Russie est une "grave menace sécuritaire", selon Séoul

La Corée du Sud a qualifié vendredi de grave menace sécuritaire le déploiement de soldats nord-coréens en Russie et a annoncé qu'elle prendrait les mesures à sa disposition pour y répondre, selon la présidence sud-coréenne.

"Selon les participants (...) la situation actuelle de rapprochement entre la Russie et la Corée du Nord va au-delà de la livraison de fournitures militaires et constitue une grave menace sécuritaire non seulement pour notre pays mais aussi pour la communauté internationale", a déclaré le président sud-coréen Yoon Suk Yeol .

20h15

Au moins 10'000 Nord-Coréens se préparent à combattre avec Moscou

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé jeudi à Bruxelles que 10'000 soldats nord-coréens se préparaient à combattre en Ukraine aux côtés des forces russes.

Selon le chef de l'Etat ukrainien, Vladimir Poutine "tente d'impliquer" d'autres parties "dans cette guerre" en raison des "lourdes pertes" subies par l'armée russe et parce qu'il a "peur d'une mobilisation" qui serait très impopulaire. "C'est la première étape vers une guerre mondiale", a-t-il averti.

Le président ukrainien avait déjà affirmé le 13 octobre que la Corée du Nord fournissait à la Russie des soldats pour son offensive en Ukraine, en plus de lui livrer des munitions. Mais il n'avait pas donné de chiffres.

19h15

Zelensky "n'aurait jamais dû" laisser éclater la guerre en Ukraine, dit Trump

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dont le pays a été envahi par la Russie le 24 février 2022, "n'aurait jamais dû laisser cette guerre débuter", a déclaré jeudi Donald Trump, à 19 jours d'une élection qui pourrait le renvoyer à la Maison Blanche.

Joe Biden est "l'instigateur de cette guerre", a également affirmé le candidat républicain, alors que les Ukrainiens et de nombreux Européens redoutent qu'une éventuelle victoire du septuagénaire débouche sur un abandon de l'aide militaire américaine à Kiev.

"L'Ukraine, notez-le bien, n'est plus l'Ukraine", a ajouté l'ancien président, dans une discussion avec Patrick Bet-David, un homme d'affaires qui diffuse une émission en ligne baptisée "PBD Podcast". "Chaque ville est pratiquement rasée. Tous ces magnifiques dômes dorés sont à terre, réduits en miettes", a poursuivi Donald Trump.

19h15

Une quarantaine de pays s'engagent à soutenir le déminage en Ukraine

Plus de 40 pays ont fait part jeudi de leur soutien en faveur du déminage en Ukraine, pays le plus miné au monde depuis l'invasion russe en 2022, lors d'une conférence diplomatique en Suisse.

"Nous sommes confrontés à une tâche énorme. Aucun effort de déminage de ce type n'a été nécessaire au 21ème siècle, l'Ukraine étant devenue le pays le plus miné au monde", a déclaré le Premier ministre ukrainien Denys Chmyhal, lors de la journée d'ouverture de la conférence internationale contre les mines en Ukraine qui se tient à Lausanne pendant deux jours.

"L'invasion russe a fait qu'environ un quart de notre pays est potentiellement recouvert de mines et de bombes non explosées", a-t-il ajouté.

>> Pour davantage de détails, lire : A Lausanne, une quarantaine de pays s'engagent à soutenir le déminage en Ukraine

15h45

Une Ukraine "forte" pour négocier: Volodymyr Zelensky décline son "plan de victoire" devant l'UE

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a présenté jeudi à Bruxelles son "plan de victoire", martelant que son pays, en difficulté sur le champ de bataille, devait être en position de force avant toute négociation.

"L'Ukraine est prête à faire une vraie place à la diplomatie mais, pour cela, nous devons être forts", a-t-il lancé devant les dirigeants des 27 Etats membres avant de retrouver plus tard dans la journée les 32 ministres de la Défense de l'Otan.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors du sommet du Conseil européen à Bruxelles, en Belgique, le 17 octobre 2024. [KEYSTONE - OLIVIER HOSLET]
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors du sommet du Conseil européen à Bruxelles, en Belgique, le 17 octobre 2024. [KEYSTONE - OLIVIER HOSLET]

Plus de deux ans et demi après le début de l'invasion russe, l'Ukraine recule, notamment sur le front oriental du Donbass, où l'armée russe revendique presque chaque jour la conquête d'un nouveau village, comme elle l'a encore fait jeudi matin.

Après avoir déjà défendu son plan à Washington, Londres, Paris, Berlin et Rome, le président ukrainien en a révélé mercredi les grandes lignes devant le Parlement à Kiev.

12h30

"L'Ukraine souhaite que nos machines de déminage soient construites directement sur place"

Invité dans le 12h30 de la RTS, le fondateur et directeur de la Fondation Digger Frédéric Guerne a fait le point sur les machines de déminage suisses pour l'Ukraine.

"Les autorités ukrainiennes souhaiteraient qu'on puisse produire des machines telles que les nôtres sur place en Ukraine", a-t-il annoncé. Frédéric Guerne avait déjà proposé ce projet à la Confédération il y a deux ans. Le cadre légal n'était pas complet à ce moment-là, mais aujourd'hui, il l'est, explique-t-il. "Nous aurons des aides du Seco et je compte sur une bonne collaboration avec le gouvernement ukrainien", rajoute l'ingénieur en déminage.

>> Ecouter son interview en intégralité dans le 12h30 :

Frédéric Guerne, fondateur de Digger, une entreprise de déminage. [Keystone - Gaetan Bally]Keystone - Gaetan Bally
Conférence internationale à Lausanne pour le déminage humanitaire de l’Ukraine: interview de Frédéric Guerne / Le 12h30 / 6 min. / hier à 12:33

11h30

L'armée russe revendique la prise d'un nouveau village dans l'est de l'Ukraine

L'armée russe a revendiqué jeudi la conquête d'un village dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, où elle poursuit sa progression face à des forces ukrainiennes moins nombreuses et disposant d'une puissance de feu moindre.

Selon le ministère russe de la Défense, les troupes du Kremlin ont pris la localité de Maksymilianivka, près de la ville Kourakhove située au sud de celle de Pokrovsk, un important centre logistique pour l'armée de Kiev.

Pokrovsk, qui comptait 60'000 habitants avant l'offensive russe, abrite aussi la seule mine sous contrôle ukrainien produisant du coke, un charbon nécessaire à la fabrication de l'acier. 

09h25

Viola Amherd annonce trois systèmes de déminage pour l'Ukraine

La Suisse a décidé de livrer trois machines de déminage pour l'Ukraine. La présidente de la Confédération Viola Amherd a annoncé jeudi à Lausanne le financement de ces systèmes fabriqués par l'entreprise schwytzoise Global Clearance Solutions.

"Nous sommes résolus à continuer à faire notre part", a-t-elle affirmé au début d'une réunion ministérielle de deux jours sur cette question. "Cela permettra des opérations de déminage efficaces et sûres, de manière indépendante, à l'avenir", a-t-elle insisté devant le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal et les représentants de dizaines de pays.

Outre l'infrastructure, un encadrement des acteurs ukrainiens fait partie du partenariat. GCS est le numéro un du marché pour les machines de déminage en Ukraine.

L'entreprise travaille avec l'ONU et plusieurs ONG, comme la Fondation suisse de déminage (FSD). Elle s'attend à ce que 100 de ses machines soient utilisées d'ici 2025 en Ukraine. La Suisse a prévu 100 millions de francs jusqu'en 2027 pour le déminage dans ce pays.

La présidente de la Confédération Viola Amherd lors de la Conférence sur le déminage en Ukraine. [KEYSTONE - JEAN-CHRISTOPHE BOTT]
La présidente de la Confédération Viola Amherd lors de la Conférence sur le déminage en Ukraine. [KEYSTONE - JEAN-CHRISTOPHE BOTT]

09h05

La Conférence sur le déminage en Ukraine débute à Lausanne

Organisée conjointement par la Suisse et l’Ukraine, elle veut mettre en avant le caractère fondamental du déminage humanitaire dans le cadre de la reconstruction économique et sociale du pays. 

On estime que dix millions d’Ukrainiens vivent avec le danger de l’explosion de mines, soit près d’un tiers de la population actuelle du pays. Depuis 2014, plus de 1200 Ukrainiens ont été tués par des détonations de mine.

>> Ecouter les précisions dans la Matinale : La Conférence sur le déminage en Ukraine débute aujourd'hui à Lausanne

05h00

Une frappe russe dans le nord-ouest de la Syrie fait 10 morts et au moins 30 blessés

Des frappes russes à proximité de la ville d'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, ont tué dix personnes et en ont blessé 30 autres, a déclaré l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Parmi les blessés figurent 14 enfants, a ajouté l'Observatoire, qui a également précisé que la Russie a frappé "une scierie, un atelier de meubles et un pressoir à olives" à la périphérie de la ville d'Idleb.

La Défense civile syrienne a de son côté déclaré que les frappes "ont visé un atelier de fabrication de meubles alors que des ouvriers se trouvaient à l'intérieur, tuant dix civils et en blessant gravement 32 autres".

L'armée russe n'a pas commenté les bombardements. Moscou, principal soutien du régime du président Bachar al-Assad, intervient militairement depuis 2015 et mène régulièrement des frappes contre les rebelles dans le nord-ouest.

04h10

Joe Biden en visite à Berlin

Le président américain Joe Biden s'entretiendra vendredi à Berlin avec son homologue français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Keir Starmer à l'occasion d'une visite centrée sur l'Ukraine, a annoncé mercredi la Maison Blanche.

Lors de ce voyage transatlantique d'une journée, en pleine campagne électorale aux Etats-Unis, Joe Biden se réunira également avec Olaf Scholz de façon séparée, selon le programme de cette visite présidentielle transmis par la Maison Blanche.

JEUDI 17 OCTOBRE

Le plan de Volodymyr Zelensky examiné à l'Otan dans l'ombre de la présidentielle américaine

Le "plan de victoire" du président ukrainien Volodymyr Zelensky sera jeudi sur la table des ministres de la Défense de l'Otan réunis à Bruxelles, au moment où l'Alliance est plongée dans l'expectative à moins de trois semaines de l'élection présidentielle américaine.

Plus de deux ans et demi après le début de l'invasion russe, l'Ukraine recule sur le champ de bataille, notamment sur le front oriental du Donbass où chaque jour ou presque Moscou annonce la prise d'un village.

Volodymyr Zelensky est attendu jeudi à Bruxelles. Pas au siège de l'Alliance mais à quelques kilomètres de là, dans le centre-ville, où il est invité à un sommet avec les dirigeants des 27 Etats membres de l'Union Européenne.

En savoir plus

Le suivi des événements précédents