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La Corée du Sud inquiète de l'envoi de "12'000 soldats" nord-coréens sur le front ukrainien

- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé jeudi à Bruxelles que 10'000 soldats nord-coréens se préparaient à combattre en Ukraine aux côtés des forces russes. L'agence de presse sud-coréenne Yonhap, qui cite les renseignements du pays, parle elle de "12'000" hommes, y compris des forces spéciales.

- La Suisse a décidé de livrer trois machines de déminage pour l'Ukraine. La présidente de la Confédération Viola Amherd a annoncé jeudi à Lausanne le financement de ces systèmes fabriqués par l'entreprise schwytzoise Global Clearance Solutions.

- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a présenté jeudi à Bruxelles son "plan de victoire", martelant que son pays, en difficulté sur le champ de bataille, devait être en position de force avant toute négociation.

Suivi assuré par RTSinfo

21h30

Echange de prisonniers entre la Russie et l'Ukraine, dit Moscou

La Russie et l'Ukraine ont échangé 95 prisonniers de guerre chacun vendredi dans le cadre d'un accord conclu après une médiation des Emirats arabes unis, a déclaré le ministère russe de la Défense.

Dans un message publié sur l'application de messagerie Telegram, le ministère a précisé que les militaires russes de retour au pays subissaient des examens médicaux en Biélorussie, proche allié de Moscou.

Les autorités ukrainiennes n'ont pas communiqué sur cet échange de prisonniers dans l'immédiat.

21h15

La brigade formée en France sera de retour en Ukraine à la fin du mois prochain, annonce Volodymyr Zelensky

La brigade de l'armée ukrainienne en cours de formation en France sera de retour à la fin du mois de novembre, a annoncé vendredi Volodymyr Zelensky, dans un entretien accordé à la télévision au sujet de son "plan pour la paix".

"Une partie du plan consiste à renforcer nos brigades avec des réserves. La brigade sera en Ukraine à la fin du mois de novembre. La France est en avance sur les autres pays en ce qui concerne le renforcement et les effectifs des brigades", a souligné le président ukrainien.

Emmanuel Macron avait annoncé en juin qu'une brigade ukrainienne serait formée et équipée en France. Le chef de l'Etat s'est rendu le 9 octobre dans le camp militaire du Grand-Est où les 2300 soldats ukrainiens suivent cette formation, dont la localisation reste confidentielle pour des raisons de sécurité.

21h00

Joe Biden et ses alliés européens "déterminés" dans leur soutien à l'Ukraine

Joe Biden et ses trois principaux alliés européens ont réaffirmé vendredi à Berlin "leur détermination" à aider Kiev à obtenir une "paix juste et durable", à un moment où les troupes ukrainiennes sont à la peine face aux forces russes.

Le président américain, son homologue français, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Olaf Scholz, et le Premier ministre britannique, Keir Starmer, s'engagent à "continuer de soutenir l'Ukraine dans ses efforts pour garantir une paix juste et durable, fondée sur le droit international, y compris la Charte des Nations unies, ainsi que sur le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale", dans une déclaration diffusée à Berlin, où ils se sont rencontrés à l'occasion d'une visite de Joe Biden.

En parallèle, ce dernier a appelé les Etats membres de l'Otan dans la capitale allemande à "ne pas relâcher" leur soutien à Kiev.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer (à gauche), le président des Etats-Unis Joe Biden, le chancelier allemand Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron, à Berlin, le 18 octobre 2024. [REUTERS - Lisi Niesner]
Le Premier ministre britannique Keir Starmer (à gauche), le président des Etats-Unis Joe Biden, le chancelier allemand Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron, à Berlin, le 18 octobre 2024. [REUTERS - Lisi Niesner]

18h30

Kiev demande "une réaction forte" et des armements à ses alliés, après les révélations sur l'implication de la Corée du Nord

"La Corée du Nord soutient l'agression de la Russie contre l'Ukraine avec des armes et des effectifs. (…) Nous avons besoin d'une réaction immédiate et forte de la communauté euro-atlantique et du monde", écrit le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andrii Sybiha, sur X.

"En réponse, les alliés doivent renforcer leur soutien militaire à l'Ukraine. Levez les restrictions sur les frappes à longue portée. Commencez à intercepter les missiles et les drones russes au-dessus de l'Ukraine. Adressez une invitation à l'Otan. Augmentez les investissements dans les usines d'armement ukrainiennes. Passez à l'action! ", ajoute-t-il.

18h00

Les forces spéciales ukrainiennes disent avoir repris une localité au sud de Koupiansk

Les forces spéciales ukrainiennes ont repris au début de la semaine le village de Krouhliakivka, au sud de Koupiansk, dans l'oblast de Kharkiv, annoncent vendredi les services de renseignement militaires.

"L'opération visant à reprendre le contrôle de la localité, qui est importante pour la défense de Kupiansk, a duré du 7 au 14 octobre 2024. L'ennemi a résisté, a tenté de contre-attaquer, mais a été vaincu", écrit la direction générale du renseignement du ministère de la défense, dans un communiqué accompagné d'une vidéo.

"Au cours de l'assaut, les forces spéciales ont pu faire des prisonniers parmi les occupants russes et ont obtenu d'importants renseignements", ajoute-t-elle.

16h45

Vladimir Poutine dénonce une "dangereuse provocation", après les propos de Volodymyr Zelensky sur l'arme nucléaire

Le président russe Vladimir Poutine a dénoncé vendredi une "dangereuse provocation", au lendemain des déclarations de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a suggéré à Bruxelles que l'Ukraine pourrait chercher à acquérir l'arme nucléaire.

"Il s'agit d'une dangereuse provocation. Toute mesure dans cette direction entraînera une réaction correspondante", a averti Vladimir Poutine lors d'une rencontre avec des journalistes étrangers.

La Russie "ne permettra en aucun cas" à l'Ukraine d'acquérir des armes nucléaires, a-t-il affirmé, selon l'agence de presse TASS.

16h15

La France juge l'accroissement du soutien militaire nord-coréen à la Russie "très inquiétant"

"L'accroissement de la coopération croisée et du soutien militaire de la Corée du Nord à l'effort de guerre russe en Ukraine sont très inquiétants", a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

Dans un communiqué publié vendredi, le service de renseignement sud-coréen a annoncé que Pyongyang avait déployé un premier contingent de 1500 membres de ses forces spéciales à Vladivostok, dans l'Extrême-Orient russe, et en enverrait d'autres prochainement.

15h05

L'Ukraine annonce avoir rapatrié 501 corps de soldats

L'Ukraine a annoncé vendredi avoir rapatrié 501 corps de ses soldats tués lors des affrontements avec la Russie, principalement dans l'est du pays, où les forces russes avancent depuis des mois.

"Grâce aux mesures de rapatriement, 501 corps de défenseurs ukrainiens tombés au combat ont été rendus à l'Ukraine", a indiqué sur Telegram le centre de coordination pour le traitement des prisonniers de guerre, une officine gouvernementale.

14h55

Moscou cherche à élargir la guerre, estime un haut responsable ukrainien

Le transfert présumé de troupes nord-coréennes en Russie en vue d'un déploiement en Ukraine montre que Moscou cherche une "guerre plus grande et plus longue", a estimé vendredi un haut responsable de la présidence ukrainienne s'exprimant sous couvert d'anonymat.

"Cela prouve que l'Ukraine a tout à fait raison de parler dès maintenant à ses partenaires du renforcement de nos positions conformément au plan de la victoire", récemment dévoilé par le président Volodymyr Zelensky, a ajouté ce responsable.

13h45

L'Otan ne doit pas devenir "un belligérant" en Ukraine, prévient Olaf Scholz

"Nous soutenons l'Ukraine de toutes nos forces et nous veillons en même temps à ce que l'Otan ne devienne pas un belligérant de la guerre, afin d'éviter qu'elle ne se transforme en une catastrophe encore plus grande", a déclaré le chancelier allemand Olaf Scholz devant la presse aux côtés du président américain Joe Biden, en visite d'une journée à Berlin.

13h15

"A ce stade", l'Otan ne peut confirmer l'envoi de troupes nord-coréennes en Russie

L'Otan ne peut confirmer "à ce stade" le déploiement par la Corée du Nord de troupes en Russie, a affirmé vendredi son secrétaire général Mark Rutte, interrogé sur des informations en ce sens des renseignements sud-coréens.

"A ce stade, notre position officielle est que nous ne pouvons confirmer les informations selon lesquelles des Nord-Coréens sont activement engagés comme soldats dans l'effort de guerre (russe)", a-t-il déclaré lors d'un point de presse au siège de l'Alliance. "Mais, bien sûr, cela peut changer", a-t-il ajouté.

Mark Rutte a précisé être en "contact étroit" avec les partenaires asiatiques de l'Otan, dont la Corée du Sud qui a participé jeudi à une réunion de l'Alliance au niveau des ministres de la Défense.

12h20

Un premier contingent de 1500 soldats envoyés en Russie, affirme la Corée du Sud

La Corée du Nord a déployé un premier contingent de 1500 soldats de ses forces spéciales à Vladivostok, dans l'Extrême-orient russe, et en enverra d'autres prochainement, ont déclaré vendredi les services de renseignements sud-coréens.

Du 8 au 13 octobre "la Corée du Nord a transporté ses forces spéciales en Russie dans un navire de transport de la marine russe, confirmant le début de la participation militaire de la Corée du Nord", a indiqué ce même service dans un communiqué, en publiant des images satellites détaillées.

11h55

"Nous devons maintenir notre soutien" à Kiev, réitère Joe Biden

Le président américain a appelé vendredi à Berlin à "ne pas relâcher" le soutien à l'Ukraine, en difficulté plus de deux ans et demi après le début de l'invasion russe.

Les alliés de l'Otan doivent "maintenir leur soutien" jusqu'à ce que l'Ukraine obtienne "une paix juste et durable", a déclaré Joe Biden, alors que l'aide occidentale donne des signes de faiblesses et que les Etats-Unis, en cas de victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle de novembre, pourraient revoir radicalement leur politique.

Le chef de l'Etat américain, arrivé la veille en Allemagne pour une visite d'adieu éclair chez l'un des plus fidèles alliés des Etats-Unis en Europe, a condamné "l'attaque vicieuse" du président russe Vladimir Poutine lancée en février 2022.

11h45

La Corée du Nord va fournir "12'000 soldats" à Moscou, affirme la Corée du Sud

La Corée du Nord a décidé d'envoyer des "troupes importantes" pour soutenir la Russie dans sa guerre contre l'Ukraine, a indiqué vendredi l'agence de presse sud-coréenne Yonhap, citant les renseignements du pays.

"Quatre brigades de 12'000 soldats, y compris des forces spéciales" sont prêtes à intervenir en Ukraine, a indiqué Yonhap. Une source interne aux renseignements affirme même que "le déploiement des troupes nord-coréennes a déjà commencé".

A mesure que les relations entre Pyongyang et Séoul se sont dégradées ces derniers mois, la Corée du Nord, dotée de l'arme nucléaire, s'est rapprochée de la Russie, alliée de longue date du régime nord-coréen.

La Corée du Sud accuse depuis longtemps le Nord de fournir des armes à la Russie pour sa guerre en Ukraine, ce qui constituerait une violation des sanctions imposées par l'ONU aux deux pays.

11h10

L'Ukraine évacue une ville du nord-est en raison d'attaques russes

Les autorités ukrainiennes ont ordonné l'évacuation des civils de la ville de Koupiansk et trois communes voisines, en raison de l'intensification de frappes russes sur cette zone reprise il y a deux ans aux forces de Moscou, a indiqué vendredi le gouverneur régional. 

Depuis mardi, presque 350 personnes dont une trentaine d'enfants ont été évacuées de ces localités du nord-est de l'Ukraine, a expliqué le gouverneur Oleg Synegoubov sur Telegram. 

Au total, "environ 10'000 personnes doivent être évacuées", a-t-il ajouté, en appelant les habitants à partir au plus vite.

Koupiansk, un noeud ferroviaire de la région de Kharkiv, frontalière de la Russie, comptait plus de 26'000 habitants avant l'invasion russe lancée en février 2022.

VENDREDI 18 OCTOBRE

L'envoi de soldats nord-coréens en Russie est une "grave menace sécuritaire", selon Séoul

La Corée du Sud a qualifié vendredi de grave menace sécuritaire le déploiement de soldats nord-coréens en Russie et a annoncé qu'elle prendrait les mesures à sa disposition pour y répondre, selon la présidence sud-coréenne.

"Selon les participants (...) la situation actuelle de rapprochement entre la Russie et la Corée du Nord va au-delà de la livraison de fournitures militaires et constitue une grave menace sécuritaire non seulement pour notre pays mais aussi pour la communauté internationale", a déclaré le président sud-coréen Yoon Suk Yeol .

20h15

Au moins 10'000 Nord-Coréens se préparent à combattre avec Moscou

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé jeudi à Bruxelles que 10'000 soldats nord-coréens se préparaient à combattre en Ukraine aux côtés des forces russes.

Selon le chef de l'Etat ukrainien, Vladimir Poutine "tente d'impliquer" d'autres parties "dans cette guerre" en raison des "lourdes pertes" subies par l'armée russe et parce qu'il a "peur d'une mobilisation" qui serait très impopulaire. "C'est la première étape vers une guerre mondiale", a-t-il averti.

Le président ukrainien avait déjà affirmé le 13 octobre que la Corée du Nord fournissait à la Russie des soldats pour son offensive en Ukraine, en plus de lui livrer des munitions. Mais il n'avait pas donné de chiffres.

19h15

Zelensky "n'aurait jamais dû" laisser éclater la guerre en Ukraine, dit Trump

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dont le pays a été envahi par la Russie le 24 février 2022, "n'aurait jamais dû laisser cette guerre débuter", a déclaré jeudi Donald Trump, à 19 jours d'une élection qui pourrait le renvoyer à la Maison Blanche.

Joe Biden est "l'instigateur de cette guerre", a également affirmé le candidat républicain, alors que les Ukrainiens et de nombreux Européens redoutent qu'une éventuelle victoire du septuagénaire débouche sur un abandon de l'aide militaire américaine à Kiev.

"L'Ukraine, notez-le bien, n'est plus l'Ukraine", a ajouté l'ancien président, dans une discussion avec Patrick Bet-David, un homme d'affaires qui diffuse une émission en ligne baptisée "PBD Podcast". "Chaque ville est pratiquement rasée. Tous ces magnifiques dômes dorés sont à terre, réduits en miettes", a poursuivi Donald Trump.

19h15

Une quarantaine de pays s'engagent à soutenir le déminage en Ukraine

Plus de 40 pays ont fait part jeudi de leur soutien en faveur du déminage en Ukraine, pays le plus miné au monde depuis l'invasion russe en 2022, lors d'une conférence diplomatique en Suisse.

"Nous sommes confrontés à une tâche énorme. Aucun effort de déminage de ce type n'a été nécessaire au 21ème siècle, l'Ukraine étant devenue le pays le plus miné au monde", a déclaré le Premier ministre ukrainien Denys Chmyhal, lors de la journée d'ouverture de la conférence internationale contre les mines en Ukraine qui se tient à Lausanne pendant deux jours.

"L'invasion russe a fait qu'environ un quart de notre pays est potentiellement recouvert de mines et de bombes non explosées", a-t-il ajouté.

>> Pour davantage de détails, lire : A Lausanne, une quarantaine de pays s'engagent à soutenir le déminage en Ukraine

15h45

Une Ukraine "forte" pour négocier: Volodymyr Zelensky décline son "plan de victoire" devant l'UE

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a présenté jeudi à Bruxelles son "plan de victoire", martelant que son pays, en difficulté sur le champ de bataille, devait être en position de force avant toute négociation.

"L'Ukraine est prête à faire une vraie place à la diplomatie mais, pour cela, nous devons être forts", a-t-il lancé devant les dirigeants des 27 Etats membres avant de retrouver plus tard dans la journée les 32 ministres de la Défense de l'Otan.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors du sommet du Conseil européen à Bruxelles, en Belgique, le 17 octobre 2024. [KEYSTONE - OLIVIER HOSLET]
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors du sommet du Conseil européen à Bruxelles, en Belgique, le 17 octobre 2024. [KEYSTONE - OLIVIER HOSLET]

Plus de deux ans et demi après le début de l'invasion russe, l'Ukraine recule, notamment sur le front oriental du Donbass, où l'armée russe revendique presque chaque jour la conquête d'un nouveau village, comme elle l'a encore fait jeudi matin.

Après avoir déjà défendu son plan à Washington, Londres, Paris, Berlin et Rome, le président ukrainien en a révélé mercredi les grandes lignes devant le Parlement à Kiev.

12h30

"L'Ukraine souhaite que nos machines de déminage soient construites directement sur place"

Invité dans le 12h30 de la RTS, le fondateur et directeur de la Fondation Digger Frédéric Guerne a fait le point sur les machines de déminage suisses pour l'Ukraine.

"Les autorités ukrainiennes souhaiteraient qu'on puisse produire des machines telles que les nôtres sur place en Ukraine", a-t-il annoncé. Frédéric Guerne avait déjà proposé ce projet à la Confédération il y a deux ans. Le cadre légal n'était pas complet à ce moment-là, mais aujourd'hui, il l'est, explique-t-il. "Nous aurons des aides du Seco et je compte sur une bonne collaboration avec le gouvernement ukrainien", rajoute l'ingénieur en déminage.

>> Ecouter son interview en intégralité dans le 12h30 :

Frédéric Guerne, fondateur de Digger, une entreprise de déminage. [Keystone - Gaetan Bally]Keystone - Gaetan Bally
Conférence internationale à Lausanne pour le déminage humanitaire de l’Ukraine: interview de Frédéric Guerne / Le 12h30 / 6 min. / le 17 octobre 2024

11h30

L'armée russe revendique la prise d'un nouveau village dans l'est de l'Ukraine

L'armée russe a revendiqué jeudi la conquête d'un village dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, où elle poursuit sa progression face à des forces ukrainiennes moins nombreuses et disposant d'une puissance de feu moindre.

Selon le ministère russe de la Défense, les troupes du Kremlin ont pris la localité de Maksymilianivka, près de la ville Kourakhove située au sud de celle de Pokrovsk, un important centre logistique pour l'armée de Kiev.

Pokrovsk, qui comptait 60'000 habitants avant l'offensive russe, abrite aussi la seule mine sous contrôle ukrainien produisant du coke, un charbon nécessaire à la fabrication de l'acier. 

09h25

Viola Amherd annonce trois systèmes de déminage pour l'Ukraine

La Suisse a décidé de livrer trois machines de déminage pour l'Ukraine. La présidente de la Confédération Viola Amherd a annoncé jeudi à Lausanne le financement de ces systèmes fabriqués par l'entreprise schwytzoise Global Clearance Solutions.

"Nous sommes résolus à continuer à faire notre part", a-t-elle affirmé au début d'une réunion ministérielle de deux jours sur cette question. "Cela permettra des opérations de déminage efficaces et sûres, de manière indépendante, à l'avenir", a-t-elle insisté devant le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal et les représentants de dizaines de pays.

Outre l'infrastructure, un encadrement des acteurs ukrainiens fait partie du partenariat. GCS est le numéro un du marché pour les machines de déminage en Ukraine.

L'entreprise travaille avec l'ONU et plusieurs ONG, comme la Fondation suisse de déminage (FSD). Elle s'attend à ce que 100 de ses machines soient utilisées d'ici 2025 en Ukraine. La Suisse a prévu 100 millions de francs jusqu'en 2027 pour le déminage dans ce pays.

La présidente de la Confédération Viola Amherd lors de la Conférence sur le déminage en Ukraine. [KEYSTONE - JEAN-CHRISTOPHE BOTT]
La présidente de la Confédération Viola Amherd lors de la Conférence sur le déminage en Ukraine. [KEYSTONE - JEAN-CHRISTOPHE BOTT]

09h05

La Conférence sur le déminage en Ukraine débute à Lausanne

Organisée conjointement par la Suisse et l’Ukraine, elle veut mettre en avant le caractère fondamental du déminage humanitaire dans le cadre de la reconstruction économique et sociale du pays. 

On estime que dix millions d’Ukrainiens vivent avec le danger de l’explosion de mines, soit près d’un tiers de la population actuelle du pays. Depuis 2014, plus de 1200 Ukrainiens ont été tués par des détonations de mine.

>> Ecouter les précisions dans la Matinale : La Conférence sur le déminage en Ukraine débute aujourd'hui à Lausanne

05h00

Une frappe russe dans le nord-ouest de la Syrie fait 10 morts et au moins 30 blessés

Des frappes russes à proximité de la ville d'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, ont tué dix personnes et en ont blessé 30 autres, a déclaré l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Parmi les blessés figurent 14 enfants, a ajouté l'Observatoire, qui a également précisé que la Russie a frappé "une scierie, un atelier de meubles et un pressoir à olives" à la périphérie de la ville d'Idleb.

La Défense civile syrienne a de son côté déclaré que les frappes "ont visé un atelier de fabrication de meubles alors que des ouvriers se trouvaient à l'intérieur, tuant dix civils et en blessant gravement 32 autres".

L'armée russe n'a pas commenté les bombardements. Moscou, principal soutien du régime du président Bachar al-Assad, intervient militairement depuis 2015 et mène régulièrement des frappes contre les rebelles dans le nord-ouest.

04h10

Joe Biden en visite à Berlin

Le président américain Joe Biden s'entretiendra vendredi à Berlin avec son homologue français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Keir Starmer à l'occasion d'une visite centrée sur l'Ukraine, a annoncé mercredi la Maison Blanche.

Lors de ce voyage transatlantique d'une journée, en pleine campagne électorale aux Etats-Unis, Joe Biden se réunira également avec Olaf Scholz de façon séparée, selon le programme de cette visite présidentielle transmis par la Maison Blanche.

JEUDI 17 OCTOBRE

Le plan de Volodymyr Zelensky examiné à l'Otan dans l'ombre de la présidentielle américaine

Le "plan de victoire" du président ukrainien Volodymyr Zelensky sera jeudi sur la table des ministres de la Défense de l'Otan réunis à Bruxelles, au moment où l'Alliance est plongée dans l'expectative à moins de trois semaines de l'élection présidentielle américaine.

Plus de deux ans et demi après le début de l'invasion russe, l'Ukraine recule sur le champ de bataille, notamment sur le front oriental du Donbass où chaque jour ou presque Moscou annonce la prise d'un village.

Volodymyr Zelensky est attendu jeudi à Bruxelles. Pas au siège de l'Alliance mais à quelques kilomètres de là, dans le centre-ville, où il est invité à un sommet avec les dirigeants des 27 Etats membres de l'Union Européenne.

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