Un déploiement de nos troupes en Russie serait "conforme au droit international", juge la Corée du Nord
- La Corée du Nord a assuré vendredi que tout déploiement de ses troupes en Russie serait "conforme" au droit international, selon son agence officielle KCNA, sans confirmer ou infirmer qu'elle avait déjà envoyé des soldats.
- Des soldats nord-coréens commenceront à combattre contre les troupes ukrainiennes à partir de dimanche dans la région de Koursk, a affirmé vendredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, réclamant de l'Occident une "pression tangible" sur Moscou et Pyongyang en raison de cette "escalade".
- Le président Volodymyr Zelensky a refusé de recevoir à Kiev le secrétaire général des Nations unies en raison de la visite d'Antonio Guterres à Kazan, en Russie, pour le sommet des BRICS, a indiqué vendredi un haut responsable de la présidence ukrainienne.
- De son côté, Vladimir Poutine, qui a entrepris depuis 2022 un rapprochement diplomatique et militaire accéléré avec son homologue nord-coréen Kim Jong-un, a évité de répondre directement à la question de la présence de soldats nord-coréens près du front, sans toutefois la nier.
Suivi assuré par RTSinfo
23h45
Accord du G7 sur un prêt de 50 milliards de dollars à l'Ukraine
Le G7, qui rassemble sept des économies les plus avancées au monde, a annoncé vendredi un accord en vue d'accorder un prêt d'"approximativement 50 milliards de dollars" à l'Ukraine, remboursé par les intérêts des avoirs russes gelés dans le cadre des sanctions occidentales.
"Le service et le remboursement de ces prêts seront assurés par les futurs flux de revenus extraordinaires provenant de l'immobilisation des actifs souverains russes, conformément aux systèmes juridiques respectifs des pays du G7 et au droit international", ont indiqué ces Etats dans une déclaration finale publiée vendredi en marge d'une réunion à Washington.
21h25
Au moins un mort dans une frappe de drone sur une tour résidentielle à Kiev
Un drone a frappé une tour résidentielle de Kiev, faisant au moins un mort et deux blessés et provoquant un incendie sur plusieurs étages, ont indiqué vendredi soir les services d'urgence.
"Dans le district de Solomianskyi, les étages supérieurs d'une tour résidentielle frappée par un drone ennemi sont en feu. Les services de secours sont sur place", a écrit pour sa part le maire de la ville Vitali Klitschko sur Telegram.
"Les appartements des 17e, 18e et 19e étages ont été touchés. Les services d'urgence sont sur place", a-t-il ajouté. Solomianskyi se trouve à l'ouest de la capitale ukrainienne.
Selon les services d'urgence, l'incendie s'est ensuite propagé jusqu'au 21e étage. Une centaine de personnes ont pu être évacuées sans encombres de la tour et ont été prises en charge.
Un journaliste de l'AFP présent sur les lieux a vu ce qui semblait être un drone bourdonner au-dessus du bâtiment avant de s'y écraser, provoquant une boule de feu.
19h40
Etats-Unis, Japon et Corée du Sud expriment "de graves inquiétudes"
Les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon ont exprimé vendredi "de graves inquiétudes" concernant la présence de troupes nord-coréennes en Russie.
Ils ont "exprimé leurs graves inquiétudes concernant le déploiement de troupes de la Corée du Nord en Russie, potentiellement pour les utiliser sur le champ de bataille contre l'Ukraine", a déclaré un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby.
19h20
Des militaires nord-coréens en Russie, pour quoi faire?
Interrogé dans Forum vendredi soir, le professeur assistant en Relations internationales au Campus genevois de Webster Lionel Fatton a jugé "pas surprenante" l'annonce des quelque 3000 soldats nord-coréens qui devraient rejoindre les Russes pour les aider dans leur guerre contre l'Ukraine.
Il estime le nombre de soldats annoncé "crédible", tout en prévenant qu'il faut "faire attention aux chiffres" car ils proviennent de divers services de renseignement dans le cadre d'une "guerre de l'information".
Concernant l'affectation des ces soldats, "beaucoup d'experts doutent qu'ils seront sur la ligne de front. Ils seront plutôt des appuis logistiques", indique l'invité de Forum, qui prend cette participation nord-coréenne pour un "appui symbolique plus qu'opérationnel". "C'est un signal à l'occident", dit-il aussi.
18h00
Un prêt de 50 milliards de dollars des pays du G7 en faveur de l'Ukraine via les intérêts des avoirs russes gelés
Les ministres des Finances du G7 sont réunis vendredi pour finaliser les détails d'un soutien financier exceptionnel à l'Ukraine. Un montant total de 50 milliards de dollars sera prêté à Kiev, avec un engagement de l'Union européenne à hauteur de 20 milliards de dollars. Contrairement aux craintes initiales, cette somme ne proviendra ni des budgets nationaux ni des poches des contribuables.
Pour financer ce prêt, les Etats du G7 comptent utiliser une méthode inédite: les fonds seront gagés sur les revenus générés par les 300 milliards d'euros d'avoirs russes gelés depuis le début de la guerre en Ukraine.
Les Etats-Unis contribueront à hauteur de 20 milliards, tandis que le Canada, le Japon et le Royaume-Uni injecteront chacun 3,3 milliards. Ce montage financier multilatéral marque une première mondiale, et sa légalité pourrait bien être contestée devant les tribunaux internationaux. La Belgique, pays abritant la société Euroclear - détentrice de 90% de ces fonds en Europe - exige d'ailleurs des garanties de solidarité financière de ses partenaires en cas de litige.
Décision avant la présidentielle américaine
Ce soutien massif survient à un moment charnière de la guerre en Ukraine, alors que la campagne présidentielle américaine bat son plein. Avec une possible réélection de Donald Trump, qui s'oppose fermement à toute aide envers l'Ukraine, l'Occident veut sécuriser son soutien avant un potentiel revirement à Washington.
Ce contexte diplomatique est aussi marqué par un léger recul dans les engagements européens. Les dirigeants de l'Union européenne et Joe Biden ont récemment publié une déclaration conjointe appelant à une "paix juste et durable", un pas en retrait comparé à l'engagement antérieur de soutenir Kiev "jusqu'à la victoire".
Volodymyr Zelensky semble avoir pris conscience de ce changement de ton. Lors d'une récente entrevue avec des journalistes à Kiev, le président ukrainien a même évoqué qu'un arrêt des bombardements des infrastructures énergétiques pourrait "montrer que la Russie est prête à clore la phase la plus chaude de la guerre".
17h30
Von der Leyen ne rencontrera pas le Premier ministre serbe qui s'est entretenu avec un Russe
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a refusé vendredi de rencontrer à Belgrade le Premier ministre serbe Milos Vucevic qui s'était entretenu peu auparavant avec le ministre russe du Développement économique, Maxime Rechetnikov, a dit l'ambassadeur de l'Union européenne en Serbie, Emanuele Giaufret.
"Nous avons annulé la réunion avec le Premier ministre (serbe) à la suite de (sa) réunion avec le ministre de l'Economie de la Fédération russe", a déclaré Emanuele Giaufret, en ajoutant qu'il y avait "une indication sur l'intention de la Serbie de renforcer les relations économiques dans d'autres domaines avec la Fédération de Russie".
Le chef de la délégation de l'UE en Serbie a expliqué que cette "intention" était lisible en raison d'un communiqué "publié sur le site" du gouvernement serbe, avant d'en être "retiré", en pleine visite d'Ursula Von der Leyen à Belgrade, dans le cadre de sa tournée dans les Balkans occidentaux.
Le communiqué retiré du gouvernement serbe, dont l'AFP a obtenu une copie, fait état de la rencontre à Belgrade du chef du gouvernement avec le ministre russe, qui dirige une "délégation russe" en visite dans la capitale serbe.
"Le Premier ministre serbe Milos Vucevic a discuté aujourd'hui avec le ministre du Développement économique de la Fédération de Russie, Maxime Rechetnikov, sur la poursuite du renforcement de la coopération économique, et autre, entre les deux pays", lit-on dans ce communiqué.
16h25
Pas de différenciation régionale pour l'attribution du statut S
Le statut S ne doit pas être attribué en fonction des régions d'Ukraine dont proviennent les réfugiés. La commission des institutions politiques du National est opposée à une telle différenciation.
La motion de la sénatrice Esther Friedli (UDC/SG) veut limiter le statut S aux personnes qui habitaient dans les régions ukrainiennes occupées par la Russie ou touchées par les combats. Le texte demande également de retirer le statut S aux personnes dont le dernier lieu de résidence ne se trouvait pas dans une telle région ainsi qu'aux ressortissants non ukrainiens, à l'exception des réfugiés reconnus par l'Ukraine.
La majorité de la commission considère que l’application d’une telle disposition poserait de graves problèmes de mise en œuvre, indiquent vendredi les services du Parlement.
"Pas de tourisme"
La commission soutient par contre, par 15 voix contre 8, une motion de Benedikt Würth (C/SG) demandant des adaptations du statut S. Le texte est identique à celui de Nicolò Paganini (C/SG) déjà adopté par le National.
La motion veut mettre un terme au "tourisme" du statut S, de moins en moins accepté par la population suisse. Certains ressortissants ukrainiens y renoncent, bénéficient d'une aide au retour et reviennent en Suisse après quelques semaines, obtenant à nouveau le statut de protection. Les coûts sont importants.
Le St-Gallois propose donc de retirer le statut S, ou de ne pas le renouveler, si une personne concernée quitte la Suisse durant un certain temps, si elle a bénéficié d'une aide au retour ou d'une aide similaire ou si elle a obtenu son statut de manière abusive. Par ailleurs, le statut de protection ne devrait être accordé qu'une seule fois dans l'espace Dublin.
Pour la commission, il est important de lutter de manière efficace et proactive contre tout abus du statut S. Une minorité de la commission propose le rejet du texte, estimant que ses buts sont soit déjà atteints, soit superflus.
16h00
Pour la Corée du Nord, déployer ses troupes en Russie serait "conforme" au droit international
La Corée du Nord a assuré vendredi que tout déploiement de ses troupes en Russie serait "conforme" au droit international, selon l'agence officielle KCNA, sans confirmer ou infirmer qu'elle avait déjà envoyé des soldats.
"Si ce dont les médias internationaux parlent existe, je pense que ce serait une chose faite en conformité avec les règles du droit international", a déclaré Kim Jong-gyu, vice-ministre des Affaires étrangères chargé des Affaires russes, cité par KCNA.
15h55
Séoul "inquiet" du rapprochement Russie-Corée du Nord
La Corée du Sud a exprimé vendredi sa "grave inquiétude" après la ratification la veille par les députés russes d'un traité de défense entre Moscou et Pyongyang, le président ukrainien Volodymyr Zelensky réclamant de ses alliés occidentaux une "pression intangible" sur les deux pays alliés.
D'après le dirigeant ukrainien, les soldats nord-coréens commenceront à combattre contre les troupes ukrainiennes à partir de dimanche, faisant craindre une nouvelle "escalade" dans la guerre qui oppose la Russie à l'Ukraine depuis 32 mois.
Volodymyr Zelensky a appelé les Occidentaux à "punir" le duo Russie-Corée du Nord, qui se sont fortement rapprochés depuis deux ans, les alliés de Kiev accusant Pyongyang de fournir des munitions à l'armée russe.
"Nous avons besoin d'une réaction forte et fondée sur des principes de la part des dirigeants du monde", a-t-il réclamé.
Séoul a dit "exprime(r) sa grave inquiétude après la ratification par la Russie du traité Russie-Corée du Nord alors que des troupes nord-coréennes sont actuellement déployées en Russie", selon les termes d'un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Le gouvernement sud-coréen "demande instamment le retrait immédiat des troupes nord-coréennes et la cessation de la coopération illégale", a ajouté le ministère sud-coréen.
15h00
L'envoi de soldats marque un tournant significatif dans l'histoire militaire de Pyongyang
Depuis quelques mois, la Russie et la Corée du Nord ont renforcé leurs liens diplomatiques et militaires. Ce printemps, plusieurs accords de coopération ont été signés entre les deux nations, ouvrant la voie à une collaboration stratégique sans précédent.
"Si l'on se rappelle le mois de juin, avec ces traités qui ont été signés entre la Russie et la Corée du Nord, on pourrait y voir un premier résultat, une façon de montrer que cette coopération fonctionne", a expliqué la spécialiste en géopolitique de la Russie à l'Université de Montpellier Carole Grimaud vendredi dans le 12h30 de la RTS.
Les services de renseignement ukrainiens et sud-coréens suggèrent que les soldats envoyés par Pyongyang pourraient être des forces spéciales. Pour l'heure, ils seraient stationnés à l'est de la Russie, dans des camps d'entraînement, mais leur destination finale reste floue. "Evidemment, du côté russe, on se défend d'avoir demandé à la Corée du Nord une aide pour le front", précise-t-elle. "On se doute bien que des forces spéciales ne sont peut-être pas en Russie, même à l'est de la Russie, pour y rester."
Une action significative
L'envoi de soldats nord-coréens en territoire russe marque un tournant significatif dans l'histoire militaire de Pyongyang. "C'est une action significative de la part de la Russie de demander un renfort militaire de la Corée du Nord, qui n'a jamais déployé dans l'histoire son armée dans un pays étranger", souligne Carole Grimaud.
Cette situation suscite de nouvelles inquiétudes internationales, d'autant plus que le soutien nord-coréen pourrait être assorti de contreparties sensibles de la part de Moscou. "Qu'est-ce que va donner la Russie à la Corée du Nord pour l'envoi de ces hommes? Est-ce que ce seront des technologies militaires, des armes qui inquiètent la Corée du Sud, le Japon aussi?", s'interroge-t-elle.
Quel rôle pour les soldats nord-coréens?
Parallèlement, les forces russes poursuivent leur progression en Ukraine, capturant progressivement des villes et villages dans la région de Donetsk et se rapprochant de la ville stratégique de Pokrovsk. La présence de soldats nord-coréens aux côtés de l'armée russe pourrait jouer un rôle dans cette offensive. "Est-ce que les soldats coréens sont venus pour prêter main forte à cette armée russe pour conquérir cette ville de Pokrovsk?", questionne Carole Grimaud, soulignant les enjeux militaires et stratégiques de cette alliance dans un contexte géopolitique déjà tendu.
Selon des informations de Kiev, des soldats nord-coréens auraient été aperçus dans la région de Koursk, à l'ouest de la Russie, non loin de la frontière ukrainienne. La possibilité que ces troupes traversent la frontière est envisagée, bien que cela dépendra des accords passés entre le Kremlin et Pyongyang. "Quelle sera la fonction de ces soldats nord-coréens en Russie? Sont-ils là pour prêter main forte, pour repousser les soldats ukrainiens?", se demande-t-elle. Elle évoque deux scénarios potentiels: une aide défensive contre des incursions ukrainiennes à la frontière russe ou une participation active au front du Donbass.
13h30
Volodymyr Zelensky refuse de recevoir Antonio Guterres après sa visite en Russie
Le président Volodymyr Zelensky a refusé de recevoir à Kiev le secrétaire général des Nations unies en raison de la visite d'Antonio Guterres à Kazan, en Russie, pour le sommet des BRICS, a annoncé vendredi à l'AFP un haut responsable de la présidence ukrainienne.
Antonio Guterres s'est déplacé en Russie jeudi pour rencontrer le président russe Vladimir Poutine en marge du sommet de BRICS auquel ont notamment participé les dirigeants de l'Inde et de la Chine.
Le secrétaire général de l'ONU s'est entretenu avec Vladimir Poutine, lui réitérant "sa position selon laquelle l'invasion russe de l'Ukraine" était une "violation" du droit international, selon un communiqué du bureau de son porte-parole. Le Kremlin n'a, pour l'instant, pas encore fourni d'informations sur le contenu de leurs discussions en tête-à-tête.
Avant leur rencontre, Antonio Guterres avait à nouveau appelé devant les participants au sommet à "une paix juste" en Ukraine, reprenant les mots du président Zelensky à propos de son "plan de victoire". Egalement avant ces entretiens bilatéraux, Kiev avait critiqué le "mauvais choix" de Antonio Gutteres de se rendre à Kazan, ne faisant ainsi qu'"endommager la réputation de l'ONU".
13h15
Des troupes nord-coréennes en Ukraine seraient "une escalade manifeste", prévient l'Allemagne
Le "soutien" de la Corée du Nord à la Russie, "qu'il s'agisse de la livraison" de matériel militaire ou de "l'utilisation éventuelle de personnel", serait une "escalade manifeste" dans la guerre en Ukraine, a prévenu vendredi le ministère allemand des Affaires étrangères.
Pyongyang "ne doit pas contribuer" au conflit et doit "s'abstenir de faire quoi que ce soit en ce sens", a déclaré une porte-parole du ministère, lors d'une conférence de presse régulière du gouvernement allemand à Berlin.
12h00
Des soldats nord-coréens au combat en Ukraine dès dimanche, selon Volodymyr Zelensky
Des soldats nord-coréens commenceront à combattre contre les troupes ukrainiennes à partir de dimanche, a affirmé vendredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur la base d'informations des services de renseignement ukrainiens.
"Selon nos services de renseignement, les premiers soldats nord-coréens devraient être déployés par la Russie dans les zones de combat dès les 27 et 28 octobre. Il s'agit d'une escalade claire de la part de la Russie, qui contraste fortement avec toutes les fausses informations qui ont été largement diffusées à Kazan (où se tenait le sommet des BRICS, n.d.l.r.) ces derniers jours", a condamné Volodymyr Zelensky sur X.
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Le président ukrainien estime qu'une réponse forte est nécessaire. "L'implication actuelle de la Corée du Nord dans les combats ne doit pas être accueillie avec indifférence ou par des commentaires incertains, mais par une pression tangible sur Moscou et Pyongyang", a-t-il déclaré.
Le "soutien" de la Corée du Nord à la Russie, "qu'il s'agisse de la livraison" de matériel militaire ou de "l'utilisation éventuelle de personnel", serait une "escalade manifeste" dans la guerre en Ukraine, a réagi vendredi le ministère allemand des Affaires étrangères.
Pyongyang "ne doit pas contribuer" au conflit et doit "s'abstenir de faire quoi que ce soit en ce sens", a déclaré une porte-parole du ministère, Kathrin Deschauer, lors d'une conférence de presse régulière du gouvernement allemand à Berlin.
Traité de défense entre Moscou et Pyongyang
Les députés russes ont voté jeudi à l'unanimité la ratification du "traité sur le partenariat stratégique global" avec la Corée du Nord qui prévoit une assistance mutuelle en cas d'agression armée de la part d'un pays tiers. Interrogé sur le déploiement supposé de soldats nord-coréens en Russie, Vladimir Poutine n'a pas démenti ces informations.
Les renseignements sud-coréens avaient assuré la semaine dernière que la Corée du Nord avait décidé d'envoyer jusqu'à 12'000 soldats pour aider la Russie.
09h45
La Corée du Sud dénonce la ratification du traité de défense entre la Russie et la Corée du Nord
Les députés russes ont voté jeudi à l'unanimité la ratification du "traité sur le partenariat stratégique global" avec la Corée du Nord. Le texte signé le 19 juin prévoit à l'article 4 "une aide militaire immédiate" en cas d'agression armée de pays tiers.
Séoul "exprime sa grave inquiétude après la ratification par la Russie" de ce traité "alors que des troupes nord-coréennes sont actuellement déployées en Russie", a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
La Corée du Sud et les États-Unis affirment que des milliers de soldats nord-coréens s'entraînent en Russie. L'Ukraine a déclaré cette semaine que les soldats étaient arrivés dans la zone de combat de la région frontalière russe de Koursk.
Séoul étudie la possibilité de fournir des armes
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a déclaré jeudi que son pays "ne restera pas les bras croisés" face au déploiement de troupes nord-coréennes en Russie, qu'il a qualifié de "provocation qui menace la sécurité mondiale".
Séoul va étudier "avec plus de souplesse" qu'auparavant la possibilité de fournir des armes à l'Ukraine, a-t-il ajouté.
VENDREDI 25 OCTOBRE
Le Japon juge "très préoccupant" l'envoi de soldats nord-coréens en Russie
Le Japon a jugé vendredi très préoccupantes les informations selon lesquelles des soldats nord-coréens auraient été envoyés en Russie avant un éventuel déploiement en Ukraine.
"Le gouvernement japonais suit le déploiement, qu'il juge très préoccupant, de soldats nord-coréens en Russie, y compris la possibilité qu'ils participent à l'agression de la Russie contre l'Ukraine", a déclaré devant la presse le secrétaire général de l'exécutif nippon, Yoshimasa Hayashi.
23h00
L'invasion de l'Ukraine contraire au droit international, a souligné le chef de l'ONU à Poutine
"L'invasion russe de l'Ukraine" est une violation du droit international, a insisté le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres lors d'une rencontre jeudi avec le président Vladimir Poutine.
Antonio Guterres, qui a rencontré le président russe en marge du sommet des BRICS à Kazan, en Russie, "a répété sa position selon laquelle l'invasion russe de l'Ukraine était en violation de la Charte des Nations unies et du droit international", selon un communiqué du bureau du porte-parole du secrétaire général diffusé à New York.
21h00
Olaf Scholz réitère son refus d'inviter dès maintenant l'Ukraine à rejoindre l'Otan
Le chancelier allemand Olaf Scholz a refusé jeudi la requête du président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui réclame pour son pays dès maintenant une invitation à rejoindre l'Otan dans le cadre de son "plan de victoire" contre la Russie.
"Il est important de se rendre compte qu'un pays en guerre ne peut absolument pas devenir membre de l'Otan. Tout le monde le sait, il n'y a pas de désaccord à ce sujet. Or, une invitation est normalement assez rapidement liée à l'adhésion à l'Otan", a indiqué le chancelier lors d'un entretien à la télévision publique ZDF.
Eviter que l'Otan ne devienne un belligérant
"Nous avons décrit une perspective" d'adhésion de l'Ukraine à terme, lors de sommets de l'Alliance atlantique à Vilnius l'an passé, puis à Washington cet été, a rappelé le dirigeant, en référence à l'engagement d'inviter Kiev quand les alliés l'auront décidé et que les conditions seront réunies.
Olaf Scholz a réaffirmé sa ligne de conduite qui consiste à éviter que l'Otan ne devienne un belligérant dans la guerre lancée par la Russie contre l'Ukraine en février 2022. Il a également réitéré son opposition à la livraison de missiles allemands Taurus à longue portée, qui pourraient atteindre des cibles situées loin en territoire russe, que l'Ukraine lui réclame de longue date.
19h45
Des soldats nord-coréens seraient présents dans la région de Koursk
L'Ukraine a affirmé jeudi que des soldats nord-coréens avaient été déployés dans la région russe de Koursk, où les troupes ukrainiennes contrôlent des centaines de kilomètres carrés. Les Occidentaux craignent que leur participation aux combats n'entraîne une escalade majeure dans la guerre.
Ces affirmations interviennent alors que les députés russes ont voté plus tôt dans la journée, à l'unanimité, la ratification du "traité sur le partenariat stratégique global" avec la Corée du Nord qui prévoit une assistance mutuelle en cas d'agression armée de la part d'un pays tiers.
"Les premières unités de l'armée de la Corée du Nord, qui ont été formées sur des terrains d'entraînement de l'est de la Russie, sont déjà arrivées dans la zone de combat" entre l'Ukraine et la Russie, ont indiqué les services ukrainiens de renseignement militaire (GUR) dans un communiqué.
"Le 23 octobre 2024", soit mercredi, "leur apparition a été enregistrée dans la région (russe) de Koursk", ont-ils ajouté.
17h55
Vladimir Poutine ne dément pas le déploiement de soldats nord-coréens en Russie
Le président russe Vladimir Poutine, interrogé sur le déploiement supposé de soldats nord-coréens en Russie, n'a pas démenti ces informations de renseignements occidentaux, évitant de répondre directement.
"Nous n'avons jamais douté que les Nord-Coréens prennent nos accords de coopération au sérieux", a-t-il dit lors d'une conférence de presse, durant le sommet des BRICS à Kazan, ajoutant que "ce sont nos affaires".
14h30
Devant Vladimir Poutine, le secrétaire général de l'ONU appelle à une "paix juste"
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé jeudi en Russie à une "paix juste" en Ukraine lors du sommet des BRICS, sous les yeux du président russe.
"Nous avons besoin de paix en Ukraine. Une paix juste, conforme à la charte des Nations unies, au droit international et aux résolutions de l'Assemblée générale", a-t-il dit devant un Vladimir Poutine impassible.
"Le secrétaire général a dit que nous devrions tous vivre comme une grande famille", "malheureusement, dans les familles, il y a souvent des disputes, des scandales, des litiges de propriété, et parfois il y a même des bagarres", a ensuite répondu le président russe.
13h45
Les députés russes votent une hausse de 30% des dépenses militaires en 2025
Les députés russes ont approuvé jeudi en première lecture le projet de loi du budget 2025-2027 qui prévoit une envolée de 30% des dépenses militaires l'an prochain.
Les dépenses de Défense vont atteindre en 2025 près de 13'500 milliards de roubles (environ 120 milliards de francs), selon le projet de loi. En 2024, le budget militaire national avait déjà explosé sur un an de près de 70%.
11h50
La Corée du Sud va étudier la possibilité de fournir des armes à l'Ukraine
La Corée du Sud va étudier "avec plus de souplesse" qu'auparavant la possibilité de fournir des armes à l'Ukraine à la suite des informations faisant état de déploiement de troupes nord-coréennes en Russie, a annoncé jeudi le président Yoon Suk Yeol.
"Bien que nous ayons suivi le principe consistant à ne pas fournir directement d'armes létales, nous pourrions revoir cette question avec plus de souplesse en fonction des actions des forces nord-coréennes", a déclaré Yoon Suk Yeol lors d'une conférence de presse avec le président polonais, Andrzej Duda, à Séoul.
10h40
Vladimir Poutine juge "illusoire" de vouloir vaincre la Russie sur le champ de bataille
Le président russe Vladimir Poutine a jugé jeudi "illusoire" de vouloir vaincre la Russie sur le champ de bataille en Ukraine, où les troupes russes gagnent du terrain dans l'est du pays.
"Ils ne cachent pas leur objectif d'infliger une défaite stratégique à notre pays", a lancé Vladimir Poutine, en référence aux pays occidentaux qui soutiennent militairement l'Ukraine. "Ce sont des calculs illusoires que seuls ceux qui ne connaissent pas l'histoire de la Russie et ne tiennent pas compte de son unité forgée pendant des siècles, peuvent faire", a-t-il affirmé dans un discours au sommet des BRICS qui se tient à Kazan en Russie.
10h00
Les députés russes votent la ratification du traité stratégique avec la Corée du Nord
Les députés russes ont voté jeudi à l'unanimité la ratification du "traité sur le partenariat stratégique global" avec la Corée du Nord, au moment où les Occidentaux disent disposer de preuves sur l'envoi de milliers de soldats nord-coréens en Russie.
Au total, 397 députés de la Douma, la chambre basse du Parlement russe, ont voté en faveur du texte. Il doit désormais être envoyé à la chambre haute du Parlement, le Conseil de la Fédération, pour un vote avant d'être signé par le président Vladimir Poutine.
Ce traité entre la Russie et la Corée du Nord avait été signé le 19 juin durant une rare visite du président Valdimir Poutine à Pyongyang, illustration du rapprochement accéléré entre les deux pays.
Le traité prévoit notamment en son article 4 "une aide militaire immédiate" en cas d'agression armée de pays tiers.
09h20
Séoul "ne restera pas les bras croisés" face au déploiement de troupes nord-coréennes en Russie
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a déclaré jeudi que son pays "ne restera pas les bras croisés" face au déploiement de troupes nord-coréennes en Russie, qu'il a aussi qualifié de "provocation".
Yoon Suk Yeol s'est entretenu avec son homologue polonais Andrzej Duda en visite en Corée du Sud- Les deux dirigeants estiment que ce déploiement est "une provocation qui menace la sécurité mondiale au-delà de la péninsule coréenne et de l'Europe", a ajouté le président sud-coréen.
JEUDI 24 OCTOBRE
Sommet des BRICS: entretien très attendu entre Vladimir Poutine et Antonio Guterres
Le président russe Vladimir Poutine et le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, doivent mener jeudi un entretien très attendu sur l'Ukraine, en marge du sommet des BRICS à Kazan en Russie. Annoncée par le Kremlin, la rencontre doit se tenir dans la soirée, après ce sommet qui réunit neuf pays pesant.
Les deux hommes ne se sont plus parlé sur le sol russe depuis avril 2022. A l'époque, deux mois après le déclenchement de l'assaut sur l'Ukraine par les troupes de Moscou, le président russe avait affirmé à Antonio Guterres croire en une issue "positive" de pourparlers.
Depuis, Moscou et Kiev ont cessé toute négociation officielle et leurs positions semblent en l'état irréconciliables. Les combats font rage et la perspective de négociations reste très hypothétique.
Sans confirmer formellement ces entretiens, l'ONU a fait savoir que le secrétaire général "avait l'intention" de rencontrer le président russe.
A Kazan, "le secrétaire général réaffirmera ses positions bien connues sur la guerre en Ukraine et les conditions d'une paix juste fondée sur la charte et les résolutions des Nations unies et le droit international", a souligné l'un de ses porte-parole, Farhan Haq.
Antonio Guterres, qui doit également s'exprimer devant les participants au sommet, a régulièrement souligné que l'annexion de territoires n'avait "pas de place dans le monde moderne".