Publié Modifié

L'Ukraine prévoit de mobiliser 160'000 personnes pour regarnir son armée

- L'Ukraine prévoit de mobiliser prochainement 160'000 personnes pour regarnir les rangs de son armée, a indiqué mardi le secrétaire du Conseil de la sécurité et de la défense nationale ukrainien devant les députés.

- L'armée russe a revendiqué la prise de la ville de Selydové, dans l'est de l'Ukraine, une conquête qui accroît encore la pression sur les forces ukrainiennes dans la zone de Pokrovsk, un carrefour logistique clef.

- Quelque 12'000 soldats nord-coréens seront "bientôt" en Russie pour s'entraîner, a affirmé le président ukrainien Volodymyr Zelensky qui s'attend à les voir ensuite sur le champ de bataille en Ukraine.

- Une école des forces spéciales russes en Tchétchénie, du nom du président Vladimir Poutine, a été visée tôt mardi matin par une attaque de drones, une première pour le pays, a déclaré le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov, qui n'a pas fait état de victimes.

Suivi assuré par RTSinfo

10h35

La Suisse dit s'engager pour la paix lors d'une conférence à Montréal

La Suisse continuera à s'engager pour une paix durable en Ukraine, a assuré Ignazio Cassis lors d'une conférence ministérielle sur ce pays à Montréal. L'échange de tous les prisonniers de guerre a notamment été demandé lors de cette rencontre, indique jeudi le DFAE.

La Suisse participera à des discussions sur la manière d'intégrer la Russie dans un processus de paix en vue d'un deuxième sommet sur ce thème, a précisé le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

L'échange de tous les prisonniers demandé

Lors de cette conférence ministérielle sur les aspects humanitaires pour une paix juste et durable en Ukraine, la Suisse a affirmé que le respect des Conventions de Genève ne devait pas seulement être exigé, mais devait aussi être renforcé par des mesures concrètes, toujours selon le DFAE. Ainsi, la Suisse apporte par exemple son expertise dans la recherche de personnes disparues en Ukraine.

Les participants ont demandé l'échange de tous les prisonniers de guerre entre la Russie et l'Ukraine ainsi que le retour en Ukraine de tous les enfants et prisonniers politiques déportés.

JEUDI 31 OCTOBRE

A l'ONU, la Russie rejette les accusations sur la mobilisation nord-coréenne en Ukraine

Les accusations de présence de soldats nord-coréens sur le front russe sont des "mensonges éhontés", a déclaré mercredi l'ambassadeur russe à l'ONU devant le Conseil de sécurité.

"Ces déclarations ne sont là que pour détourner l'attention de problèmes vraiment importants qui menacent la paix et la sécurité internationales", a ajouté Vassili Nebenzia, accusant notamment Washington et Londres d'atteindre un nouveau sommet en termes de "désinformation".

"Même si tout ce que nos collègues occidentaux disent sur la coopération entre la Russie et la Corée du Nord était vrai, comment se fait-il que les Etats-Unis et leurs alliés essaient d'imposer une logique faillible soutenant qu'ils ont le droit d'aider le régime de Zelensky, de mobiliser la défense et le renseignement de l'Otan, alors que les alliés de la Russie n'ont pas le droit d'en faire de même?", a-t-il lancé.

>> Les précisions de La Matinale :

La présence de soldats nord-coréens en Russie a été au centre des débats du Conseil de sécurité de l'ONU. [Keystone - Kena Betacur / AP]Keystone - Kena Betacur / AP
La présence de soldats nord-coréens en Russie au centre des débats du Conseil de sécurité de l'ONU / La Matinale / 1 min. / aujourd'hui à 06:21

Vassili Nebenzia a par ailleurs assuré que les "interactions de la Russie avec la Corée du Nord dans le domaine militaire et d'autres sont en accord avec le droit international", promettant qu'il n'y a "aucune raison" de présenter cette "coopération" comme "une menace pour quiconque".

De son côté, l'ONU a déclaré ne pas avoir les moyens de vérifier ces dires, mais s'est dit inquiète après avoir reçu ces informations. Selon le Royaume-Uni, elles pourraient accroître les tensions dans la péninsule coréenne, alors que la France a parlé d'un "acte hostile" qui aura des conséquences directes sur la sécurité de l'Europe.

22h55

Un enfant tué et au moins 29 blessés dans un bombardement russe à Kharkiv

Un bombardement russe sur un immeuble de Kharkiv, grande ville frontalière du nord-est de l'Ukraine régulièrement ciblée, a tué un enfant et blessé au moins 29 personnes mercredi soir, ont indiqué les autorités locales.

L'enfant tué est un garçon de 11 ans, mort des suites de "graves blessures à la tête et de fractures", a précisé le gouverneur de la région Oleg Synegoubov.

Le maire de Kharkiv, Igor Terekhov, a précisé que l'attaque aérienne avait détruit plusieurs étages.

21h55

Washington et Séoul appellent Pyongyang à retirer ses troupes de Russie

Les Etats-Unis et la Corée du Sud ont appelé mercredi la Corée du Nord à retirer ses troupes en Russie. Ils redoutent qu'elles ne servent à combattre en Ukraine.

Les Etats-Unis "continueront à travailler avec leurs alliés et partenaires pour décourager la Russie d'employer ces troupes au combat", a déclaré le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin, tout en soulignant qu'il y avait de "fortes chances" que cela soit le cas.

Si les troupes nord-coréennes "combattent aux côtés des soldats russes dans ce conflit et attaquent les soldats ukrainiens, ces derniers ont le droit de se défendre", a-t-il dit.

Selon Washington et Séoul, quelque 10'000 soldats nord-coréens se trouvent en Russie, sans que leur mission soit clairement identifiée. Selon les experts, en échange de ces forces, la Corée du Nord cherche probablement à acquérir des technologies militaires, allant de satellites de surveillance aux sous-marins, ainsi que d'éventuelles garanties de sécurité de la part de Moscou.

Cela fait aussi craindre "une escalade dans la péninsule coréenne", a affirmé le ministre sud-coréen. La Russie et la Corée du Nord ont renforcé leur alliance politique et militaire à l'occasion du conflit ukrainien. Toutes deux font l'objet de sanctions: Pyongyang pour son programme d'armement nucléaire et Moscou pour sa guerre contre Kiev.

18h00

Nouvelles sanctions de la Suisse contre le Bélarus

La Suisse étend les sanctions contre le Bélarus. Le Conseil fédéral a décidé mercredi de reprendre la plupart des mesures adoptées par l'Union européenne en juin dernier.

En raison de l'implication continue du Bélarus dans l'agression militaire de la Russie contre l'Ukraine, l'UE a adopté de nouvelles sanctions à l'encontre de Minsk le 29 juin 2024. Cette harmonisation a notamment pour but d'éviter tout contournement des sanctions en vigueur contre la Russie.

Dans le domaine financier, les nouvelles mesures comprennent l'interdiction d'investir dans des entreprises du secteur de l'énergie bélarusse. Dans le domaine commercial, les interdictions frappant les exportations et les importations ont été renforcées, notamment pour l'or, le charbon ou le pétrole originaires du Bélarus.

Certaines interdictions en vigueur, dont celle concernant les biens à double usage, ont par ailleurs été étendues au transit par le Bélarus. Comme dans le cadre des sanctions visant la Russie, les exportateurs ont désormais l'obligation d'interdire contractuellement la réexportation vers le Bélarus de certains biens à partir d'Etats tiers, notamment les biens utilisés dans des équipements servant à la guerre contre l'Ukraine.

17h15

La Commission européenne souhaite franchir une nouvelle étape en 2025 concernant l'adhésion de l'Ukraine à l'UE

La Commission européenne souhaite qu'une nouvelle étape soit franchie "dès que possible" en 2025 dans le long processus d'adhésion de l'Ukraine et de la Moldavie à l'Union européenne, a-t-elle indiqué mercredi.

Dans le contexte de la guerre en Ukraine, Bruxelles a officiellement lancé le 25 juin des négociations censées permettre à ces deux pays de devenir un jour membres de l'UE.

Les négociateurs passent d'abord en revue les législations de l'Ukraine et de la Moldavie pour vérifier si elles sont compatibles avec celle de l'UE. Cette étape préparatoire, le "screening" en jargon bruxellois, se déroule "sans problème", a estimé la Commission.

Bruxelles voudrait ensuite rentrer dans le dur des pourparlers en 2025, en ouvrant les 35 chapitres de négociations, allant de l'Etat de droit à la protection de l'environnement.

Le processus d'adhésion s'annonce long et ardu. Une éventuelle entrée dans l'UE de l'Ukraine, pays de plus de 40 millions d'habitants et puissance agricole, pose de nombreuses difficultés, à commencer par celle des aides financières dont elle devrait bénéficier. L'exécutif européen attend notamment de Kiev des mesures pour lutter contre la corruption et l'emprise des oligarques.

17h05

Nouvelle salve de sanctions américaines contre la "machine de guerre" russe

Les Etats-Unis ont dévoilé mercredi de nouvelles sanctions à l'encontre de près de 400 personnes et entreprises dans plus d'une douzaine de pays qu'ils accusent de fournir à la Russie des technologies de pointe qui lui ont permis "de mener une guerre illégale contre l'Ukraine".

Séparément, le département du Trésor américain a annoncé des sanctions contre 275 personnes et entités dans des pays tels que l'Inde, la Chine, la Suisse et la Turquie, dans le but de "perturber les réseaux mondiaux de contournement" des sanctions déjà imposées contre la Russie.

"Nous sommes déterminés à réduire et à dégrader la capacité de la Russie à équiper sa machine de guerre, et à stopper ceux qui cherchent à soutenir ces efforts en contournant ou en évitant nos sanctions et nos contrôles à l'exportation", a affirmé le secrétaire adjoint au Trésor, Wally Adeyemo, cité dans un communiqué.

Parallèlement, le département du Commerce a annoncé des restrictions commerciales à l'encontre de 40 entités étrangères en raison de "leur soutien à la guerre illégale du Kremlin en Ukraine", et renforcé les restrictions existantes à l'encontre de 49 autres entités étrangères issues de pays tels que la Chine, la Grande-Bretagne et les Emirats arabes unis "afin de s'attaquer à leurs achats de produits microélectroniques de marque américaine et d'autres articles pour le compte de la Russie".

16h05

L'Ukraine dit avoir arrêté un scientifique ayant aidé la Russie à "améliorer" ses drones

Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont annoncé mercredi avoir arrêté un scientifique soupçonné d'avoir aidé la Russie à "améliorer" ses drones explosifs Shahed, appareils de conception iranienne qui font des ravages en Ukraine depuis le début de l'invasion de 2022.

Ce "scientifique mécanique" âgé de 72 ans et originaire de Kharkiv a "développé des dessins destinés à l'amélioration" de ces appareils "sur les ordres de la Russie", a affirmé le SBU dans un communiqué. Il cherchait notamment à en "améliorer" le moteur ou le dispositif de lancement, d'après les services de sécurité.

Le suspect risque jusqu'à 12 ans de prison, selon cette même source.

Technologies transférées à la Russie

Ce scientifique, dont l'identité n'est pas mentionnée, est notamment accusé d'avoir transféré des technologies à l'un de ses amis, patron d'une entreprise russe liée à la production de drones. L'accusé aurait communiqué avec "ses complices russes" par voie électronique, sous couvert de recherche scientifique dans le domaine des drones, d'après les services ukrainiens.

Il aurait aussi impliqué un de ses anciens étudiants dans le projet, selon le SBU, qui ajoute que ce dernier se trouve en Russie et travaille désormais dans le développement de drones pour l'armée russe.

Les services de sécurité ont indiqué avoir arrêté le scientifique à son domicile, où ils ont notamment trouvé de l'équipement informatique, un téléphone et des disques durs contenant des "preuves" de ses activités "en faveur de la Russie".

15h50

Il n'y a pas de répression en Russie, mais des "mesures sanitaires", affirme un conseiller du Kremlin

Il n'y pas de répression politique en Russie, mais "des mesures sanitaires" visant ceux qui se sont rangés "du côté de l'ennemi", a déclaré le conseiller du Kremlin pour les droits de l'Homme, Valéri Fadeïev. "Actuellement, nous sommes effectivement devant une situation difficile et dure, nous sommes en guerre contre l'Occident", a ajouté cet ancien journaliste.

Depuis que le président Vladimir Poutine a déclenché l'assaut en Ukraine en février 2022, la Russie a lancé une campagne de répression des voix dissidentes ainsi que de l'opposition politique et a multiplié les arrestations pour espionnage, trahison, sabotage, extrémisme ou pour de simples critiques de l'armée russe.

En janvier, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait estimé que l'offensive en Ukraine avait permis de "purger" la Russie de personnes "ne ressentant pas d'appartenance à l'Histoire et la culture" du pays. Et dès mars 2022, au tout début du conflit, Vladimir Poutine avait salué une "auto-purification réelle et nécessaire de la société" qui aurait pour effet de "renforcer notre pays".

La quasi totalité des opposants sont en prison, ou en exil à l'étranger, du fait d'une répression tous azimuts en Russie. Certains, comme Alexeï Navalny au début de l'année, sont morts. Interrogé pour savoir si le Conseil pour les droits de l'Homme, qu'il dirige, plaiderait pour des amnisties comme il a pu le faire par le passé, Valéri Fadeïev a répondu: "Ce n'est pas à l'ordre du jour".

15h25

Volodymyr Zelensky ironise sur la victoire de la Russie aux législatives contestées en Géorgie

Volodymyr Zelensky a ironisé sur la victoire de la Russie aux législatives contestées en Géorgie, remportées par le parti au pouvoir accusé par ses opposants de dérive autoritaire prorusse.

Les élections qui se sont déroulées samedi dans cette ancienne petite république soviétique du Caucase ont été entachées d'"irrégularités", selon l'opposition pro-européenne, la cheffe de l'État en rupture avec le gouvernement Salomé Zourabichvili et plusieurs chancelleries européennes.

La Russie "a d'abord pris une partie de la Géorgie (pendant une courte guerre en 2008, ndlr). Ensuite, elle a changé sa politique, changé son gouvernement et, maintenant, mis un gouvernement prorusse", a dénoncé le président ukrainien dans une interview publiée mercredi, évoquant le sort de deux régions séparatistes géorgiennes dont le Kremlin a reconnu l'indépendance: l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud.

La Russie y maintient depuis plus de 15 ans des bases militaires et les aide massivement financièrement. "La Russie a gagné en Géorgie pour le moment. Elle lui a enlevé sa liberté", a insisté le président devant des journalistes.

12h30

Discussions Pékin-Moscou en pleine polémique autour des soldats nord-coréens

Le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, a discuté mercredi à Pékin de la guerre en Ukraine avec un vice-ministre russe des Affaires étrangères, Andreï Roudenko, en pleine polémique sur les liens militaires Moscou-Pyongyang.

Cette rencontre s'est déroulée au moment où l'Occident dénonce l'envoi supposé de milliers de soldats nord-coréens en Russie, y voyant une escalade dangereuse du conflit. La Chine est une proche partenaire de la Russie et de la Corée du Nord.

Le développement des relations sino-russes "répond à une inévitable logique historique", a indiqué mercredi Wang Yi à Andreï Roudenko, selon un communiqué du ministère chinois des Affaires étrangères.

11h20

La cheffe de la diplomatie nord-coréenne à Moscou pour des discussions "stratégiques"

La diplomatie russe a annoncé mercredi la venue à Moscou de la ministre nord-coréenne des Affaires étrangères, Choe Son Hui, pour des discussions "stratégiques" avec son homologue russe, au moment où l'Occident dénonce l'envoi de soldats nord-coréens près de l'Ukraine.

La ministre "arrive à Moscou en visite officielle pour des discussions stratégiques" avec Sergueï Lavrov, a annoncé la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, lors d'un point presse, ajoutant que "les détails, les dates" seront annoncés ultérieurement. Les médias russe d'Etat avaient précédemment annoncé qu'elle était arrivée en Russie mardi et serait mercredi dans la capitale russe.

10h30

La Russie revendique la prise du village ukrainien de Krougliakivka, au nord-est

L'armée russe, qui multiplie les avancées en Ukraine en octobre, a revendiqué mercredi la prise d'une nouvelle localité.

"Les unités du groupement militaire ouest ont libéré la localité de Krougliakivka", dans la région frontalière de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, a annoncé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

MERCREDI 30 OCTOBRE

Neuf blessés dans une attaque de drone russe à Kiev

Neuf personnes ont été blessées dans la nuit de mardi à mercredi à Kiev, en Ukraine, dans une attaque de drone russe, ont annoncé les autorités ukrainiennes. Il s'agit de la 19e attaque aérienne russe contre Kiev ce mois-ci.

Un incendie s'est déclaré dans le bâtiment de neuf étages touché. Le feu, "sur une surface de 40 m2", a été rapidement "éteint", tout comme dans un autre bâtiment endommagé, ont indiqué les secours ukrainiens dans un communiqué publié sur le réseau social Telegram. Des personnes ont dû être évacuées.

Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a précisé sur Telegram qu'une fille de 11 ans avait été blessée dans cette attaque, lors de la chute "des débris du drone".

Le ministère russe de la défense a fait par ailleurs état de 23 drones ukrainiens interceptés au-dessus du territoire russe dans la nuit de mardi à mercredi.

17h45

L'Ukraine prévoit de mobiliser 160'000 personnes pour regarnir son armée

L'Ukraine prévoit de mobiliser prochainement 160'000 personnes pour regarnir les rangs de son armée, a indiqué le secrétaire du Conseil de la sécurité et de la défense nationale ukrainien devant les députés, selon une vidéo de son discours publié par un parlementaire.

Depuis le début de l'invasion russe en février 2022, "un total de 1,050 million de citoyens ont été enrôlés", a indiqué Oleksandre Lytvynenko en s'exprimant devant les élus, précisant qu'"il est prévu de mobiliser encore plus de 160'000 personnes". Cette dernière vague de mobilisation sera organisée pendant trois mois, a précisé une source au sein du secteur de sécurité.

16h35

La Russie dit avoir effectué de nouveaux exercices militaires nucléaires

La Russie a dit avoir procédé à de nouveaux exercices militaires nucléaires, sous la supervision du président Vladimir Poutine, qui avait évoqué récemment encore la possibilité de recourir à ces armes dans le cadre du conflit en Ukraine et avec les Occidentaux.

Le ministère russe de la Défense a affirmé avoir "pleinement rempli" les objectifs fixés au cours de ces manoeuvres qui incluaient "des tirs de missiles balistiques et de croisière" et rassemblait les forces "terrestres, navales et aériennes de dissuasion stratégique". "Tous les missiles ont atteint leurs cibles", a-t-il ajouté.

12h00

L'armée russe revendique la prise de la ville de Selydové

L'armée russe a revendiqué la prise de la ville de Selydové, dans l'est de l'Ukraine, une conquête qui accroît encore la pression sur les forces ukrainiennes dans la zone de Pokrovsk, un carrefour logistique clef.

Selydové, qui comptait quelque 20'000 habitants avant-guerre, "a été libérée grâce aux actions réussies des formations et des unités militaires du groupement Centre", a affirmé le ministère russe de la Défense.

Une rue de Selydové, dans l'est de l'Ukraine (image d'illustration). [via REUTERS - RFE/RL/Serhii Nuzhnenko]
Une rue de Selydové, dans l'est de l'Ukraine (image d'illustration). [via REUTERS - RFE/RL/Serhii Nuzhnenko]

Trois autres localités prises dans la région

Juste avant, le ministère avait annoncé la prise de trois localités de la même région: Guirnyk, Katerynivka et Bogoyavlenka.

La cité de Selydové est située à une quinzaine de kilomètres au sud-est de Pokrovsk, une ville qui comptait 60'000 habitants avant la guerre. Elle abrite la seule mine sous contrôle ukrainien produisant du coke, un charbon nécessaire à la fabrication de l'acier.

11h35

Une école des forces spéciales russes en Tchétchénie visée par des drones

Une école des forces spéciales russes en Tchétchénie, du nom du président Vladimir Poutine, a été visée par une attaque de drones, a déclaré le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov, qui n'a pas fait état de victimes.

"A 06h30 à Goudermes, le toit d'un bâtiment vide situé sur le territoire de l'Université russe des forces spéciales a pris feu à la suite d'une attaque de drones", a écrit sur Telegram Ramzan Kadyrov, un proche de Vladimir Poutine.

Première attaque de drones sur le sol tchétchène

La chaîne Telegram d'actualité Baza, considérée comme étant proche des forces de sécurité russes, a diffusé une photo montrant un épais panache de fumée s'élever au-dessus d'un bâtiment d'où jaillissent des flammes.

Selon des médias russes, c'est le premier incident recensé officiellement d'attaque de drones sur le sol de la Tchétchénie depuis le début de l'offensive russe en Ukraine en février 2022.

Cette république caucasienne russe, qui se trouve à plusieurs centaines de kilomètres de la ligne de front en Ukraine, est dirigée depuis 2007 par Ramzan Kadyrov, dont les forces sont régulièrement accusées de multiples violations des droits humains en Tchétchénie.

10h00

Selon Volodymyr Zelensky, 12'000 soldats nord-coréens pourraient arriver en Russie

Quelque 12'000 soldats nord-coréens seront "bientôt" en Russie pour s'entraîner, a affirmé le président ukrainien Volodymyr Zelensky qui s'attend à les voir ensuite sur le champ de bataille en Ukraine.

"Il y a déjà 3000 soldats nord-coréens sur le territoire de la Russie. Selon nos services de renseignement ils seront bientôt 12'000", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à l'occasion d'un sommet en Islande avec les dirigeants des pays nordiques, dénonçant à nouveau une "escalade" dans le conflit.

La Russie "va les utiliser sur notre territoire", a-t-il affirmé. Le Pentagone a affirmé de son côté que 10'000 soldats nord-coréens s'entraînaient déjà sur le sol russe.

Selon le président ukrainien, la Corée du Nord a déjà fourni "des millions d'obus d'artillerie ainsi que des missiles" à la Russie pour le conflit en Ukraine.

Entretien avec le président sud-coréen

Volodymyr Zelensky a également annoncé s'être entretenu avec son homologue sud-coréen Yoon Suk Yeol au sujet de l'envoi de troupes nord-coréennes en Russie pour l'aider dans sa guerre contre l'Ukraine.

"Nous avons discuté de l'implication de l'armée nord-coréenne dans l'invasion russe de l'Ukraine" et "sommes arrivés à la même conclusion: cette guerre s'internationalise", a-t-il déclaré.

MARDI 29 OCTOBRE

La coopération militaire Russie-Corée du Nord est une "menace importante pour la sécurité mondiale"

La coopération militaire entre Moscou et Pyongyang représente une "menace importante pour la sécurité mondiale", a estimé le président sud-coréen Yoon Suk Yeol, après que le Pentagone a affirmé la veille que la Corée du Nord avait envoyé 10'000 soldats en Russie.

"Cette coopération militaire illégale entre la Russie et la Corée du Nord est une menace importante pour la sécurité de la communauté internationale et pourrait représenter un risque sérieux pour notre sécurité nationale", a déclaré Yoon Suk Yeol.

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