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Nouvelle attaque de drones russes sur Kiev

- Kiev a à nouveau été la cible dans la nuit de samedi à dimanche d'une attaque de drones russes. Des bâtiments, des routes et plusieurs lignes électriques dans la ville ont été endommagés, mais personne n'a été blessé, selon les autorités.

- La Russie a revendiqué dimanche la capture d'un village situé à une dizaine de kilomètres au sud de Pokrovsk, un noeud logistique clé pour les forces ukrainiennes dans l'est du pays, dont les troupes russes se rapprochent depuis des mois.

- Les Etats-Unis ont annoncé vendredi une nouvelle aide militaire à l'Ukraine d'un montant de 425 millions de dollars. Cette nouvelle enveloppe inclut de l'équipement de défense antiaérienne, des munitions pour l'artillerie, des véhicules blindés et des armes antichar.

- La Corée du Nord restera au côté de la Russie jusqu'à sa "victoire" en Ukraine, a assuré vendredi la cheffe de la diplomatie nord-coréenne depuis Moscou. Quelque 8000 soldats nord-coréens ont atteint la région frontalière russe de Koursk et sont prêts à combattre les forces ukrainiennes "dans les jours à venir", avait déclaré jeudi le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.

Suivi assuré par RTSinfo

00h05

Antonio Guterres "très inquiet" de la présence de troupes nord-coréennes en Russie

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, est "très inquiet" de la présence de troupes nord-coréennes en Russie et de leur possible déploiement sur le front face à l'Ukraine, a indiqué dimanche son porte-parole dans un communiqué.

"Cela représenterait une escalade très dangereuse du conflit" entre Kiev et Moscou, ajoute le communiqué. Selon les pays occidentaux, des milliers de soldats de Pyongyang sont massés dans la région russe de Koursk, frontalière de l'Ukraine.

11h15

La Russie revendique la capture d'un village près de Pokrovsk

La Russie a revendiqué dimanche la capture d'un village situé à une dizaine de kilomètres au sud de Pokrovsk, un noeud logistique clé pour les forces ukrainiennes dans l'est du pays, dont les troupes russes se rapprochent depuis des mois.

La veille, l'armée russe avait déjà revendiqué la prise de deux nouveaux villages dans l'est de l'Ukraine, où ses soldats grignotent du terrain depuis le début de l'année face à des troupes ukrainiennes moins nombreuses et moins armées.

Les troupes russes se trouvent aujourd'hui à quelques kilomètres de la ville, qui abrite également une importante mine de charbon de coke, un minerai essentiel à la production d'acier pour les besoins militaires.

09h25

Un 2e combattant taïwanais tué

Un deuxième volontaire taïwanais combattant aux côtés des soldats ukrainiens contre la Russie a été tué, a annoncé dimanche le ministère taïwanais des Affaires étrangères.

L'homme était membre de la légion étrangère ukrainienne, a indiqué le ministère dans un communiqué, exprimant ses condoléances à sa famille.

Au début de l'invasion, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a ouvertement invité les étrangers à venir dans son pays pour rejoindre une "légion étrangère" qui se battrait aux côtés des Ukrainiens contre les Russes.

DIMANCHE 3 NOVEMBRE

Nouvelle attaque aérienne russe sur Kiev

Une attaque aérienne russe sur Kiev a endommagé des bâtiments, des routes et plusieurs lignes électriques dans la ville, a déclaré dimanche l'administration militaire de la capitale, après que l'armée a indiqué que les défenses aériennes tentaient de repousser une attaque de drones.

L'attaque, qui s'est déroulée par vagues et s'est approchée de la ville depuis différentes directions, n'a pas fait de blessés, a déclaré le chef de l'administration militaire de Kiev, sur l'application de messagerie Telegram.

Il s'agit de la deuxième nuit consécutive d'attaque de drones russes sur Kiev. Selon les premières informations, tous les engins ont été détruits. Le nombre de drones lancés sur la capitale n'a pas été précisé dans l'immédiat.

Nouvelle attaque de drones russes sur Kiev. [REUTERS - Gleb Garanich]
Nouvelle attaque de drones russes sur Kiev. [REUTERS - Gleb Garanich]

13h10

Kiev cible d'une vaste attaque de drones russes

Kiev a été la cible dans la nuit de vendredi à samedi d'une attaque de drones russes, alors que de nouvelles explosions ont été entendues samedi après-midi dans la capitale de l'Ukraine et que d'autres régions ont été touchées.

"Malheureusement, l'attaque des drones russes a causé des dégâts et des victimes dans plusieurs quartiers de Kiev", a déclaré le président Volodymyr Zelensky.

Des immeubles de Kiev ont été endommagés par une attaque de drones russes dans la nuit de vendredi à samedi. [KEYSTONE - SERGEY DOLZHENKO]
Des immeubles de Kiev ont été endommagés par une attaque de drones russes dans la nuit de vendredi à samedi. [KEYSTONE - SERGEY DOLZHENKO]

Les drones visaient la région entourant la capitale, le secteur frontalier de Soumy (nord-est du pays) ainsi que les régions centrales de Kirovograd et de Poltava.

Vingt-et-un drones ont été perdus et cinq ont été renvoyés en Russie, a déclaré l'armée de l'air, ajoutant que l'attaque de drones se poursuivait.

Elle a indiqué que les débris des drones abattus avaient endommagé des maisons et des immeubles dans quatre régions, dont Kiev, Soumy et le secteur de la ville portuaire d'Odessa (sud-ouest).

SAMEDI 2 NOVEMBRE

La Russie revendique la prise de deux villages dans l'est de l'Ukraine

Le ministère russe de la Défense a revendiqué samedi la prise de deux nouveaux villages dans l'est de l'Ukraine, où ses troupes progressent rapidement, selon un communiqué.

Les forces ont "libéré" le grand village de Kourakhivka, proche de la ville industrielle de Kourakhove, dans la région orientale de Donetsk que la Russie cherche à prendre, a affirmé le ministère.

Il a également revendiqué la prise du petit village de Pershotravneve dans la région de Kharkiv, à proximité de la région orientale de Lougansk.

L'armée russe a pris 478 kilomètres carrés de territoire ukrainien en octobre, un record depuis les premières semaines du conflit en mars 2022, selon une analyse par l'AFP des données de l'Institut américain pour l'étude de la guerre (ISW).

22h45

Volodymyr Zelensky accuse ses alliés de passivité face aux soldats nord-coréens en Russie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé ses alliés de passivité face à la mobilisation de soldats nord-coréens en Russie. Il réclame à nouveau de pouvoir utiliser des armes à longue portée au lieu "d'attendre que l'armée nord-coréenne commence à frapper les Ukrainiens".

"Maintenant, nous voyons tous les sites dans lesquels la Russie rassemble ces soldats nord-coréens sur son territoire, tous leurs camps. Nous pourrions frapper préventivement, si nous avions la capacité de frapper assez loin", a déclaré Volodymyr Zelensky, dans son adresse quotidienne.

Il a accusé ses alliés de "se contenter d'attendre que l'armée nord-coréenne commence à frapper les Ukrainiens" au lieu de fournir les armes de longue portée "dont elle a grand besoin".

19h00

Un policier tué et 30 blessés dans une frappe russe sur un commissariat à Kharkiv

Une frappe de missiles russes sur un commissariat du centre de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, a tué vendredi au moins un policier et blessé 30 autres personnes, a indiqué la police ukrainienne.

Selon le ministre de l'Intérieur, trois policiers blessés sont par ailleurs dans un état grave. "Les médecins se battent pour leur vie", a-t-il indiqué sur Telegram.

Kharkiv, grande ville située à moins d'une trentaine de kilomètres de la frontière russe, est très régulièrement touchée par des frappes mortelles, notamment sur des zones résidentielles.

Un policier tué et 30 personnes blessées dans le bombardement d'un commissariat à Kharkiv, le 1er novembre 2024. [Anadolu via AFP - GEORGE IVANCHENKO]
Un policier tué et 30 personnes blessées dans le bombardement d'un commissariat à Kharkiv, le 1er novembre 2024. [Anadolu via AFP - GEORGE IVANCHENKO]

18h45

Les Etats-Unis annoncent une nouvelle aide militaire à l'Ukraine de 425 millions de dollars

Les Etats-Unis ont annoncé une nouvelle aide militaire à l'Ukraine d'un montant de 425 millions de dollars, au moment où Washington accuse la Corée du Nord d'envoyer des soldats en Russie pour combattre les troupes de Kiev.

Cette nouvelle enveloppe, annoncée quelques jours avant l'élection présidentielle américaine, inclut de l'équipement de défense antiaérienne, des munitions pour l'artillerie, des véhicules blindés et des armes antichar, a détaillé le ministère américain de la Défense dans un communiqué.

Les Etats-Unis annoncent une nouvelle aide militaire à Kiev de 425 millions de dollars. [KEYSTONE - EFREM LUKATSKY]
Un volontaire américain en Ukraine. [KEYSTONE - EFREM LUKATSKY]

16h45

Un Russe poursuivi pour "haute trahison" au profit de l'Ukraine

Un Russe risque jusqu'à vingt ans de prison pour "haute trahison" au profit de l'Ukraine, a déclaré le tribunal de la région de Volgograd cité par les agences russes. Une première audience à huis clos a été fixée au 14 novembre. Il est accusé d'avoir transmis aux services de sécurité ukrainiens (SBU) une vidéo d'un train transportant des équipements militaires russes en mars 2023, selon les agences russes qui citent des enquêteurs.

Alors âgé de 19 ans, il avait déjà été arrêté en mai 2023 pour avoir brûlé un Coran à Volgograd, dans le sud-ouest de la Russie. Il avait ensuite été transféré en Tchétchénie, à la demande des autorités de cette république caucasienne russe à majorité musulmane dirigée d'une main de fer par l'impitoyable Ramzan Kadyrov.

15h30

Deux hommes suspectés d'être des agents de Kiev ont été condamnés à quatorze et seize ans de prison

Le parquet de la ville de Sébastopol, dans l'ouest de la Crimée, a communiqué qu'un homme âgé de 53 ans avait été reconnu coupable de "haute trahison" et condamné à seize ans de prison en colonie à "régime sévère".

Selon l'accusation, il avait été recruté par les services de sécurité ukrainiens (SBU), les renseignements ukrainiens, et avait notamment photographié et filmé en juillet 2022, à leur demande, des troupes et équipements de l'armée russe à Sébastopol. Les services de sécurité russes (FSB), cités par l'agence russe Interfax, affirment que l'accusé avait auparavant servi comme pilote dans les forces armées ukrainiennes.

Le Comité d'enquête russe, un puissant organe judiciaire, a, pour sa part, annoncé qu'un tribunal, également à Sébastopol, avait condamné un citoyen ukrainien de 62 ans à quatorze ans de prison à "régime sévère". D'après cette source, il était aussi un agent du SBU et avait entrepris, en vain, de tuer un militaire russe en plaçant une bombe sur son véhicule à Djankoï, une ville de Crimée, en septembre 2023.

15h00

L'Ukraine "condamne fermement" le lancement d'un nouveau missile intercontinental nord-coréen

Dans un communiqué, le ministère ukrainien des Affaires étrangères "condamne fermement" le lancement de Hwasong-19, un nouveau missile balistique intercontinental dont le test a été effectué jeudi, d'après les médias nord-coréens.

Ce missile a atteint une altitude maximale de 7687 kilomètres et a parcouru 1001 kilomètres en volant 85 minutes 56 secondes avant de s'abîmer en mer entre le Japon et la Russie, selon les médias nord-coréens.

"Nous appelons nos partenaires à prendre des mesures immédiates pour s'opposer résolument aux régimes russe et nord-coréen, depuis l'augmentation des sanctions contre Moscou et Pyongyang jusqu'au renforcement maximal des capacités de l'Ukraine dans le cadre du "plan de la victoire" présenté par le président Volodymyr Zelensky", est-il écrit dans le communiqué.

Ce vendredi, les chefs de la diplomatie russe et nord-coréenne se rencontrent à Moscou. La Corée du Nord met en scène son soutien à la Russie, dont elle est convaincue qu'elle gagnera la guerre contre l'Ukraine. Hier jeudi, Washington a déclaré que 10'000 soldats nord-coréens étaient présents en Russie, dont jusqu'à 8000 dans la région frontalière russe de Koursk.

11h00

Selon "The Times", l'Ukraine a identifié trois haut gradés nord-coréens envoyés en Russie

Dans une déclaration faite aux Nations unies, Kiev a identifié trois officiers nord-coréens envoyés en Russie. Il s'agit du colonel-général Kim Yong-bok, qui commande les forces spéciales, du colonel-général Ri Chang-ho, chef d'état-major adjoint, et du major-genéral Sin Kum-cheol, à la tête de la direction principale des opérations et pressenti pour prendre la tête des troupes nord-coréennes, selon le quotidien britannique The Times.

Jeudi, Washington a déclaré que 10'000 militaires nord-coréens étaient en Russie, dont jusqu'à 8000 "déployés dans la région [russe frontalière] de Koursk".

La Russie a formé les troupes nord-coréennes "à l'artillerie, aux drones, aux opérations d'infanterie de base, y compris au nettoyage des tranchées, ce qui indique qu'elle a bien l'intention d'utiliser ces forces dans des opérations de première ligne", a précisé Antony Blinken, secrétaire d'Etat américain.

10h30

La Corée du Nord au côté de la Russie jusqu'à sa "victoire"

Pyongyang restera au côté de la Russie jusqu'à sa "victoire" en Ukraine, a assuré la cheffe de la diplomatie nord-coréenne depuis Moscou, au moment où son pays est suspecté de déployer des soldats en soutien à l'armée russe.

"Il n'y a pas de doute que sous la direction avisée de l'éminent président russe, Vladimir Poutine, l'armée et le peuple russes remporteront une grande victoire (...) Nous réaffirmons que nous resterons toujours fermement au côté de nos camarades russes jusqu'au jour de la victoire", a déclaré, selon une traduction en russe de ses propos, Choe Son Hui lors d'une rencontre avec son homologue russe Sergueï Lavrov.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et son homologue nord-coréenne Choe Son Hui se sont rencontrés à Moscou, le 1er novembre 2024. [AFP - -]
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et son homologue nord-coréenne Choe Son Hui se sont rencontrés à Moscou, le 1er novembre 2024. [AFP - -]

"Nous réaffirmons que nous resterons toujours fermement aux côtés de nos camarades russes jusqu'au jour de la victoire", a ajouté la ministre nord-coréenne, selon une traduction en russe de ses propos.

La Russie et la Corée du Nord, qui considèrent les Etats-Unis comme un ennemi existentiel, se sont considérablement rapprochées depuis que Vladimir Poutine s'est lancé à l'assaut de l'Ukraine en février 2022. Les deux pays ont conclu notamment un accord de défense mutuelle lors de la visite en juin du président russe à Pyongyang.

Jeudi, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken avait fait savoir que quelque 8000 soldats nord-coréens avaient atteint la région frontalière russe de Koursk et étaient prêts à combattre les forces ukrainiennes "dans les jours à venir".

10h00

Les Etats-Unis et la Russie "au bord d'un conflit direct", selon Sergueï Lavrov

Les Etats-Unis et la Russie sont "au bord d'un conflit militaire direct", a affirmé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans un entretien publié par le quotidien turc Hürriyet.

"Sous le président actuel, qui a poussé jusqu'au bout la spirale de la russophobie aux Etats-Unis, nos pays sont au bord d'un conflit militaire direct", a-t-il déclaré en réponse à une question sur les élections américaines.

"Nous n'avons aucune préférence. À l'époque, l'administration Trump avait adopté le plus grand nombre de sanctions anti-russes par rapport à ses prédécesseurs", a-t-il ajouté. Pour le ministre russe, "peu importe qui remportera les élections, nous ne pensons pas que la ligne anti-russe des États-Unis puisse changer".

00h30

L'Ukraine réclame encore de pouvoir utiliser des missiles longue portée en Russie

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères a appelé les Occidentaux à autoriser son pays à frapper le territoire russe avec des missiles à longue portée, pour répondre à l'envoi en Russie de soldats nord-coréens prêts à combattre en Ukraine.

Andriï Sybiga, qui s'exprimait lors d'une conférence de paix à Montréal, a estimé que le déploiement des troupes nord-coréennes à la frontière avec l'Ukraine constituait une "véritable escalade" dans la guerre.

"Nous avons besoin d'une réaction forte", a-t-il plaidé. "Nous avons besoin d'une décision forte de nos alliés, qu'ils lèvent toutes les restrictions sur l'usage de missiles de longue portée vers le territoire russe".

Plusieurs pays, dont les Etats-Unis, se refusent à donner un tel feu vert, par crainte d'une escalade avec Moscou.

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