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Kiev doit tout faire pour mettre fin à la guerre en 2025 par la diplomatie, insiste Volodymyr Zelensky

- L'Ukraine doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour que la guerre avec la Russie prenne fin l'an prochain "par des moyens diplomatiques", a déclaré le président Volodymyr Zelensky dans une interview avec la radio ukrainienne diffusée samedi. Il avait auparavant estimé que "la guerre se terminera plus tôt" sous la présidence de Donald Trump.

- Moscou reste "l'unique obstacle à une paix juste et durable" pour l'Ukraine, ont estimé les pays du G7 dans une déclaration marquant 1000 jours depuis l'invasion russe du territoire ukrainien.

- Le ministère russe de la Défense a annoncé que les forces russes s'étaient emparées des villages de Makarivka et Hryhorivka, dans la région ukrainienne de Donetsk.

RTSinfo

14h30

L'engagement nord-coréen en Ukraine aura un impact sur l'est de l'Asie, selon Tokyo

L'engagement présumé des troupes nord-coréennes dans la guerre en Ukraine aura un impact sur l'est de l'Asie, a affirmé le ministre japonais des Affaires étrangères Takeshi Iwaya, en visite à Kiev.

"Cela n'aggravera pas seulement la situation en Ukraine, mais aura également des implications extrêmement significatives sur la situation sécuritaire" dans cette région asiatique, a-t-il déclaré. "Nous sommes très préoccupés par cette évolution et la condamnons fermement", a-t-il ajouté.

Depuis plusieurs semaines, des informations font état de l'envoi par Pyongyang de milliers de soldats en Russie, l'Occident et l'Ukraine affirmant qu'ils étaient déjà dans la région frontalière russe de Koursk.

Le ministre japonais s'est rendu à Boutcha, une ville située près de Kiev, où les forces russes sont accusées d'avoir commis des atrocités contre des civils au début de la guerre. "Notre position reste inchangée, à savoir que le Japon se tiendra aux côtés de l'Ukraine", a insisté Takeshi Iwaya.

Le ministre japonais des Affaires étrangères Takeshi Iwaya et son homologue ukrainien Andriy Sybiga visitent le mur érigé à la mémoire des défenseurs de l'Ukraine tués au combat, à Kiev. [KEYSTONE - SERGEY DOLZHENKO]
Le ministre japonais des Affaires étrangères Takeshi Iwaya et son homologue ukrainien Andriy Sybiga visitent le mur érigé à la mémoire des défenseurs de l'Ukraine tués au combat, à Kiev. [KEYSTONE - SERGEY DOLZHENKO]

13h00

La Russie est "l'unique obstacle à une paix juste" pour l'Ukraine, estime le G7

Moscou reste "l'unique obstacle à une paix juste et durable" pour l'Ukraine, ont estimé les pays du G7 dans une déclaration marquant 1000 jours depuis l'invasion russe du territoire ukrainien.

Les dirigeants du groupe (France, Etats-Unis, Japon, Canada, Royaume-Uni, Allemagne, Italie) ont réaffirmé leur "ferme soutien à l'Ukraine aussi longtemps que nécessaire". "Nous restons solidaires pour contribuer à la lutte pour la souveraineté, la liberté, l'indépendance, l'intégrité territoriale et la reconstruction" de l'Ukraine, indique la déclaration diffusée par l'Italie qui préside le G7 cette année.

"Le G7 confirme son engagement à imposer des coûts élevés à la Russie à travers les sanctions, le contrôle des exportations et d'autres mesures efficaces. Nous restons unis aux côtés de l'Ukraine", ont par ailleurs assuré les pays du groupe.

12h30

La Russie revendique la prise de deux villages dans l'est de l'Ukraine

Le ministère russe de la Défense a annoncé que les forces russes s'étaient emparées des villages de Makarivka et Hryhorivka, dans la région ukrainienne de Donetsk.

Makarivka est situé au sud de Velika Novosilka, tandis que Hryhorivka, que Moscou appelle par son ancien nom de Leninskoye, se trouve à l'ouest de la ville de Selidove, prise par la Russie le mois dernier.

06h00

Kiev doit tout faire pour mettre fin à la guerre par la diplomatie, dit Zelensky

L'Ukraine doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour que la guerre avec la Russie prenne fin l'an prochain "par des moyens diplomatiques", a déclaré le président Volodymyr Zelensky dans une interview à la radio ukrainienne, tout en estimant que son homologue russe Vladimir Poutine ne veut, lui, "pas du tout la paix".

Le chef d'Etat a également évoqué une situation "vraiment compliquée" sur le front est, où l'armée russe progresse rapidement face à des troupes ukrainiennes moins nombreuses et moins bien armées.

Interrogé sur les conditions nécessaires à l'ouverture de négociations, le dirigeant a estimé que ce ne serait possible que si "l'Ukraine n'est pas seule avec la Russie" et si elle est "forte", dans un appel du pied à ses partenaires occidentaux.

"Si nous ne parlons qu'avec Poutine, qu'avec un meurtrier, et que nous nous trouvons dans les conditions actuelles, non renforcées par certains éléments importants, je pense que l'Ukraine part perdante pour ces négociations", a ajouté Volodymyr Zelensky. Selon lui, cela ne mènerait pas à "une fin juste" pour la guerre.

L'Ukraine doit tout faire pour mettre fin à la guerre l'année prochaine par la diplomatie, insiste Volodymyr Zelensky (image d'illustration). [AFP - ATTILA KISBENEDEK]
L'Ukraine doit tout faire pour mettre fin à la guerre l'année prochaine par la diplomatie, a insisté Volodymyr Zelensky. [AFP - ATTILA KISBENEDEK]

00h10

La guerre se terminera "plus tôt avec Trump", selon Volodymyr Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé vendredi que "la guerre se terminera plus tôt" sous la présidence de Donald Trump, louant ses derniers contacts avec le républicain malgré la crainte d'une baisse du soutien de Washington.

"Il est certain que la guerre se terminera plus tôt avec les politiques de l'équipe qui va maintenant diriger la Maison Blanche. C'est leur approche, leur promesse à leur société", a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'un entretien avec le média ukrainien Suspilne.

"La guerre se terminera, mais nous n'en connaissons pas la date exacte", a-t-il cependant nuancé.

Volodymyr Zelensky a assuré avoir eu une "interaction constructive" avec Donald Trump lors de leur conversation téléphonique après sa victoire à la présidentielle américaine.

Donald Trump "a entendu les bases sur lesquelles nous nous appuyons. Je n'ai rien entendu qui aille à l'encontre de notre position", a-t-il ajouté.

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