Kiev doit tout faire pour mettre fin à la guerre en 2025 par la diplomatie, insiste Volodymyr Zelensky
- L'Ukraine doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour que la guerre avec la Russie prenne fin l'an prochain "par des moyens diplomatiques", a déclaré le président Volodymyr Zelensky dans une interview avec la radio ukrainienne diffusée samedi. Il avait auparavant estimé que "la guerre se terminera plus tôt" sous la présidence de Donald Trump.
- Moscou reste "l'unique obstacle à une paix juste et durable" pour l'Ukraine, ont estimé les pays du G7 dans une déclaration marquant 1000 jours depuis l'invasion russe du territoire ukrainien.
- Le ministère russe de la Défense a annoncé que les forces russes s'étaient emparées des villages de Makarivka et Hryhorivka, dans la région ukrainienne de Donetsk.
RTSinfo
22h15
Des opposants russes manifestent à Zurich contre le régime Poutine
Samedi, au 1000e jour de la guerre d'agression russe en Ukraine, une cinquantaine de Russes en exil ont manifesté à Zurich contre le régime du président Poutine. On pouvait lire sur des banderoles "Des Russes contre la guerre" ou "Stop Poutine".
Des membres de l'opposition biélorusse ont également participé au rassemblement, a indiqué à l'agence Keystone-ATS un membre de l'association La Russie du Futur - Suisse.
Les manifestants ont demandé le retrait immédiat des troupes russes d'Ukraine et la libération de tous les prisonniers politiques. Le président russe Vladimir Poutine doit aussi répondre de ses actes devant la justice.
La manifestation à Zurich et celle dimanche à Genève s'inscrivent dans une action mondiale pour marquer les 1000 jours depuis le déclenchement des hostilités le 24 février 2022 en Ukraine.
21h00
Seulement 29% d'Ukrainiens et d'Ukrainiennes travaillent en Suisse, loin des 40% fixés par le Conseil fédéral
Au total, 29% des Ukrainiens et Ukrainiennes qui se trouvent en Suisse ont un travail, un chiffre encore loin de l'objectif des 40% fixés pour la fin de l'année par le Conseil fédéral. Cet automne, les autorités ont décidé de plusieurs mesures pour accélérer leur insertion professionnelle.
Mais le marché du travail n'est pas facilement accessible pour ces personnes exilées. Ainsi, Yuliia Shaparieva, arrivée en Suisse il y a deux ans avec son fils, avait un objectif: travailler et devenir indépendante. Mais malgré ses efforts, elle n'a décroché aucun emploi, déplore-t-elle dans le 19h30.
Pour le député PLR Guy Gaudard, fondateur de l'entreprise d'électricité Gaudard Energie qui a l'habitude de former et d'engager des réfugiés, l'hypothèse est peut-être que "les Ukrainiens sont plutôt du domaine académique et que les professions qui leur sont proposées ne leur conviennent tout simplement pas".
C'est également l'impression de Xavier de Montmollin, responsable de la structure de réinsertion professionnelle Connexion-Ressources. Les Ukrainiens et Ukrainiennes que l'entreprise coache sont bien formés et ont un profil universitaire. Se projeter dans un emploi moins bien qualifié n'est ainsi pas facile.
20h30
Vers des négociations de paix?
Volodymyr Zelensky a martelé sa volonté de parvenir à la paix en 2025 à la radio publique d'Ukraine. "Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que cette guerre prenne fin l'année prochaine, par des moyens diplomatiques," a-t-il affirmé.
"Je pense que Poutine ne veut pas du tout la paix, mais cela ne veut pas dire qu'il ne veut pas s'asseoir à la même table que n'importe quel dirigeant. Car pour lui, il s'agit de détruire l'isolement politique qui s'est construit depuis le début de la guerre," a-t-il ajouté.
L'interview est diffusée au lendemain du premier échange téléphonique depuis deux ans entre le chancelier allemand Olaf Scholz et le président russe sur les conditions de paix en Ukraine. "Je lui ai demandé de mettre fin à la guerre d'agression russe contre l'Ukraine et de retirer ses troupes. La Russie doit se montrer disposée à négocier avec l'Ukraine, dans le but de parvenir à une paix juste et durable," a rapporté Olaf Scholz.
Le Kremlin pourrait entamer des négociations de paix mais à la seule condition d'une cession des territoires ukrainiens annexés en 2022 sans les contrôler totalement, ce qui est inenvisageable pour l'Ukraine.
19h30
L'échange téléphonique entre Olaf Scholz et Vladimir Poutine suscite l'indignation de l'Ukraine
Pour la première fois depuis le début de l’invasion russe, le chancelier allemand Olaf Scholz a eu une conversion téléphonique pendant une heure vendredi avec le président russe Vladimir Poutine. Selon le porte-parole du Kremlin, "Poutine a expliqué en détails à Scholz notre vision de la situation et les perspectives possibles d’évolution".
Du côté du gouvernement allemand, Olaf Scholz a demandé à la Russie de montrer sa "volonté d’entamer des négociations avec l’Ukraine en vue d’une paix juste et durable". L’appel semble avoir été plutôt crispé, étant donné que les positions restent de part et d’autre inchangées.
Cet appel, qui a fait bondir le président ukrainien Volodymyr Zelensky, intervient dans le contexte où Donald Trump a été réélu et dont la position est connue: il demande à l'Europe de "prendre ses responsabilités" et estime que les Etats-Unis n'ont pas à prendre la défense de l'Ukraine.
"Les conversations avec le dictateur russe n’apportent à elles seules aucune valeur ajoutée pour parvenir à une paix juste," s'est exprimé le porte-parole de la diplomatie ukrainienne, qui va dans le même sens que Volodymyr Zelensky.
Le président ukrainien appelle à "des actions concrètes et fortes" pour contraindre la Russie à la paix. Autrement dit, l’Ukraine demande en substance à l’Europe de consolider sa défense et de lui donner les armes plutôt que de courber l’échine face à la Russie.
Sentiment d'abandon
Vladimir Poutine n’aurait aucun intérêt à signer un accord de paix, selon le président ukrainien. En l'état, l'économie de guerre de la Russie lui réussit bien et son armée avance en Ukraine plus que jamais. A l'inverse, l'Ukraine est en grande difficulté.
De fait, évoquer des négociations directement avec le président russe, sans donner de garantie en termes de sécurité sur le long terme, donne aux Ukrainiens l’impression qu’ils sont abandonnés.
14h30
L'engagement nord-coréen en Ukraine aura un impact sur l'est de l'Asie, selon Tokyo
L'engagement présumé des troupes nord-coréennes dans la guerre en Ukraine aura un impact sur l'est de l'Asie, a affirmé le ministre japonais des Affaires étrangères Takeshi Iwaya, en visite à Kiev.
"Cela n'aggravera pas seulement la situation en Ukraine, mais aura également des implications extrêmement significatives sur la situation sécuritaire" dans cette région asiatique, a-t-il déclaré. "Nous sommes très préoccupés par cette évolution et la condamnons fermement", a-t-il ajouté.
Depuis plusieurs semaines, des informations font état de l'envoi par Pyongyang de milliers de soldats en Russie, l'Occident et l'Ukraine affirmant qu'ils étaient déjà dans la région frontalière russe de Koursk.
Le ministre japonais s'est rendu à Boutcha, une ville située près de Kiev, où les forces russes sont accusées d'avoir commis des atrocités contre des civils au début de la guerre. "Notre position reste inchangée, à savoir que le Japon se tiendra aux côtés de l'Ukraine", a insisté Takeshi Iwaya.
13h00
La Russie est "l'unique obstacle à une paix juste" pour l'Ukraine, estime le G7
Moscou reste "l'unique obstacle à une paix juste et durable" pour l'Ukraine, ont estimé les pays du G7 dans une déclaration marquant 1000 jours depuis l'invasion russe du territoire ukrainien.
Les dirigeants du groupe (France, Etats-Unis, Japon, Canada, Royaume-Uni, Allemagne, Italie) ont réaffirmé leur "ferme soutien à l'Ukraine aussi longtemps que nécessaire". "Nous restons solidaires pour contribuer à la lutte pour la souveraineté, la liberté, l'indépendance, l'intégrité territoriale et la reconstruction" de l'Ukraine, indique la déclaration diffusée par l'Italie qui préside le G7 cette année.
"Le G7 confirme son engagement à imposer des coûts élevés à la Russie à travers les sanctions, le contrôle des exportations et d'autres mesures efficaces. Nous restons unis aux côtés de l'Ukraine", ont par ailleurs assuré les pays du groupe.
12h30
La Russie revendique la prise de deux villages dans l'est de l'Ukraine
Le ministère russe de la Défense a annoncé que les forces russes s'étaient emparées des villages de Makarivka et Hryhorivka, dans la région ukrainienne de Donetsk.
Makarivka est situé au sud de Velika Novosilka, tandis que Hryhorivka, que Moscou appelle par son ancien nom de Leninskoye, se trouve à l'ouest de la ville de Selidove, prise par la Russie le mois dernier.
06h00
Kiev doit tout faire pour mettre fin à la guerre par la diplomatie, dit Zelensky
L'Ukraine doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour que la guerre avec la Russie prenne fin l'an prochain "par des moyens diplomatiques", a déclaré le président Volodymyr Zelensky dans une interview à la radio ukrainienne, tout en estimant que son homologue russe Vladimir Poutine ne veut, lui, "pas du tout la paix".
Le chef d'Etat a également évoqué une situation "vraiment compliquée" sur le front est, où l'armée russe progresse rapidement face à des troupes ukrainiennes moins nombreuses et moins bien armées.
Interrogé sur les conditions nécessaires à l'ouverture de négociations, le dirigeant a estimé que ce ne serait possible que si "l'Ukraine n'est pas seule avec la Russie" et si elle est "forte", dans un appel du pied à ses partenaires occidentaux.
"Si nous ne parlons qu'avec Poutine, qu'avec un meurtrier, et que nous nous trouvons dans les conditions actuelles, non renforcées par certains éléments importants, je pense que l'Ukraine part perdante pour ces négociations", a ajouté Volodymyr Zelensky. Selon lui, cela ne mènerait pas à "une fin juste" pour la guerre.
SAMEDI 17 NOVEMBRE
La guerre se terminera "plus tôt avec Trump", selon Volodymyr Zelensky
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé vendredi que "la guerre se terminera plus tôt" sous la présidence de Donald Trump, louant ses derniers contacts avec le républicain malgré la crainte d'une baisse du soutien de Washington.
"Il est certain que la guerre se terminera plus tôt avec les politiques de l'équipe qui va maintenant diriger la Maison Blanche. C'est leur approche, leur promesse à leur société", a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'un entretien avec le média ukrainien Suspilne.
"La guerre se terminera, mais nous n'en connaissons pas la date exacte", a-t-il cependant nuancé.
Volodymyr Zelensky a assuré avoir eu une "interaction constructive" avec Donald Trump lors de leur conversation téléphonique après sa victoire à la présidentielle américaine.
Donald Trump "a entendu les bases sur lesquelles nous nous appuyons. Je n'ai rien entendu qui aille à l'encontre de notre position", a-t-il ajouté.