Les Etats-Unis autorisent l'Ukraine à utiliser des missiles américains à longue portée contre le territoire russe
- Washington a donné l'autorisation à l'Ukraine de frapper le territoire russe avec des missiles à longue portée fournis par les Etats-Unis, a indiqué dimanche un responsable américain.
- L'Ukraine a subi dimanche "l'une des plus grandes" attaques aériennes lancées par la Russie depuis le début de la guerre, a estimé le chef de la diplomatie ukrainienne Andriï Sybiga. Le pays a été visé tôt le matin par des frappes russes massives contre ses infrastructures énergétiques, au moyen de drones et de missiles balistiques. Le bilan s'élève à au moins 18 morts et plusieurs dizaines de blessés.
- L'Ukraine doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour que la guerre avec la Russie prenne fin l'an prochain "par des moyens diplomatiques", a déclaré le président Volodymyr Zelensky dans une interview avec la radio ukrainienne diffusée samedi. Il avait auparavant estimé que "la guerre se terminera plus tôt" sous la présidence de Donald Trump.
RTSinfo
21h45
Une frappe russe fait 8 morts à Soumy
Une frappe de missile russe a fait huit morts, dont un enfant, et au moins dix blessés dimanche soir sur une zone résidentielle très peuplée de Soumy, une ville du nord-est de l'Ukraine, a annoncé le bureau du procureur régional.
Dix immeubles et des véhicules ont été endommagés, selon cette même source. Des photos montrent un immeuble aux vitres soufflées et des voitures aux fenêtres brisées.
Soumy est la ville principale d'une région du même nom, frontalière de plusieurs régions russes dont celle de Koursk, où l'Ukraine a pris le contrôle de dizaines de localités lors d'une offensive d'ampleur en août.
21h25
"Un langage que Vladimir Poutine comprend", selon Varsovie
"À l'entrée en guerre des troupes nord-coréennes et à l'attaque massive de missiles russes, le président Biden a répondu avec un langage que Poutine comprend", a estimé le chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorski sur X, en évoquant l'autorisation donnée par Washington à Kiev de frapper le territoire russe avec des missiles à longue portée.
Selon le ministre polonais, "la victime d'une agression a le droit de se défendre".
Membre de l'Union européenne et de l'Otan et voisine directe de l'Ukraine, la Pologne reste depuis l'agression russe un ferme soutien de Kiev.
21h10
Josep Borrell: "L'Ukraine a besoin de davantage de défense antiaérienne"
"L'Ukraine a besoin de davantage de défense antiaérienne - immédiatement", a souligné le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. "C'est la priorité que je présenterai aux ministres" des Affaires étrangères de l'Union européenne lors d'une réunion lundi à Bruxelles, a-t-il déclaré sur le réseau social X.
20h50
L'accès à YouTube est fortement ralenti en Russie, muselant davantage l'opposition
La liberté d’expression semble en voie de disparition en Russie, et notamment sur internet. Depuis cet été, l’accès à YouTube est fortement ralenti dans le pays. Pourtant, la plateforme est très populaire en Russie, pour ses contenus de divertissement, mais aussi pour l'accès qu'elle donne aux médias et figures de l’opposition, muselés ailleurs.
Cette politique délibérée des autorités est reconnue à demi-mots seulement par un responsable russe. Officiellement, le Kremlin rejette la faute sur la maison mère de YouTube. En face, ce ralentissement est perçu comme une stratégie de censure de l'Etat russe.
Garder une liberté de parole
"Google n’a pas les moyens de maintenir son infrastructure technique de la façon nécessaire dans les circonstances actuelles", estime le youtubeur russe Roma Svelty, interrogé dans le 19h30.
"Pour nous, c’était important de garder la possibilité de nous exprimer sans utiliser des euphémismes, de pouvoir aborder tous les sujets qu’on souhaite, d’éviter l’auto-censure. Juste de travailler normalement et en toute liberté" explique de son côté Tatiana Kovtoun, productrice de Novaya Gazeta Europe, un média d'origine russe désormais basée en Lettonie.
YouTube est un outil essentiel pour cette rédaction, afin d’atteindre le public russe. Bien que cela dérange le Kremlin, il n’est pas allé jusqu’à bloquer totalement la plateforme.
20h30
Le réseau énergétique ukrainien visé
L'Ukraine a été secouée dimanche par une attaque russe massive, l'une des plus importantes de ces derniers mois. Elle a surtout visé des infrastructures du réseau énergétique, mais des bâtiments civils ont aussi été touchés. Le bilan s'élève à au moins 10 morts.
Selon les autorités ukrainiennes, la Russie a lancé plus de 200 drones et missiles sur l'Ukraine. Les deux tiers auraient été abattus par la défense anti-aérienne. Mais l'attaque est d'une rare ampleur, car des explosions ont été rapportées dans de nombreuses régions, comme Kiev, jusque dans l'ouest du pays.
Des missiles et drones russes ont même atteint la Transcarpatie, région très rarement ciblée dans l'extrême ouest du pays, éloignée du front et frontalière de la Pologne et de la Hongrie.
Deux employés des chemins de fer Ukrzaliznytsia ont notamment été tués et trois blessés lors du bombardement d'un dépôt à Nikopol (sud).
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D'après un opérateur énergétique ukrainien, l'attaque a sérieusement endommagées des centrales thermiques. Des coupures de courant ont touché la région de Kiev ainsi que plusieurs zones de l'ouest, du sud et de l'est, comme Odessa ou Dnipropetrovsk. Le courant a commencé à être rétabli à la mi-journée dans certaines régions.
Moscou reconnaît l'attaque massive et dit avoir visé les installations qui alimentent le secteur militaro-industriel. Mais à travers l'Ukraine, la population, déjà régulièrement confrontée aux coupures d'électricité, craint désormais un hiver très rude.
19h55
Les Etats-Unis autorisent l'Ukraine à utiliser des missiles à longue portée en Russie
Washington a donné l'autorisation à l'Ukraine de frapper le territoire russe avec des missiles à longue portée fournis par les Etats-Unis, a indiqué un responsable américain.
Les Etats-Unis "ont donné le feu vert à l'utilisation de missiles à longue portée", a déclaré ce responsable s'exprimant sous couvert de l'anonymat, Joe Biden accédant ainsi à une demande de longue date de Kiev peu avant son départ de la Maison Blanche et le retour de Donald Trump, très critique sur l'aide américaine à l'Ukraine.
Les missiles devraient initialement être utilisés dans la région frontalière russe de Koursk, où ont été déployés des soldats nord-coréens en appui des troupes russes, selon le New York Times, qui cite des responsables américains s'exprimant sous couvert de l'anonymat.
L'Ukraine n'a eu de cesse de réclamer à ses alliés occidentaux l'autorisation de frapper le territoire russe en profondeur avec des missiles à longue portée. Mais plusieurs pays, dont les Etats-Unis, se refusaient jusque-là à donner un tel feu vert, par crainte d'une escalade avec Moscou.
Le président russe, Vladimir Poutine, avait prévenu qu'une telle décision signifierait que "les pays de l'Otan sont en guerre contre la Russie".
19h20
L'ONU et l'UE condamnent des attaques russes "inacceptables"
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a condamné les frappes russes "inacceptables" à grande échelle qui ont touché dimanche le réseau énergétique ukrainien.
"Les attaques visant des civils et des installations civiles sont prohibées par le droit humanitaire international. De telles attaques sont inacceptables et doivent cesser immédiatement", a déclaré Antonio Guterres dans un communiqué.
L'Ukraine "peut compter" sur l'Union européenne après les "horribles" attaques russes qui ont ciblé son réseau énergétique et fait dix morts, a de son côté déclaré la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.
"Nous avons vu les attaques horribles, horribles, menées cette nuit par la Russie contre l'Ukraine", a-t-elle déclaré lors d'une interview à la chaîne brésilienne Globo News. "Nous nous tiendrons aux côtés de l'Ukraine aussi longtemps que nécessaire", a-t-elle dit à Rio de Janeiro, à la veille d'y participer au sommet du G20. "L'Ukraine peut compter sur nous."
19h00
Dominique Trinquand: "L'appel d'Olaf Scholz à Vladimir Poutine est un peu pitoyable"
L'attaque aérienne russe massive qui a frappé l'Ukraine dans la nuit de samedi à dimanche a frappé des sites énergétiques. Un schéma qui se répète pour la troisième fois en trois ans, mais qui s'inscrit dans un moment diplomatique particulier, rappelle le général français Dominique Trinquand dans Forum.
"Cela fait trois hivers que la Russie frappe systématiquement les sites énergétiques ukrainiens de façon à toucher la production, mais aussi la vie et le moral des citoyens", souligne l'ancien chef de mission française auprès de l'ONU. "Ceci va de pair avec les offensives sur le terrain et correspond à une chronologie bien particulière: nous sommes dans un entre-deux aux États-Unis, entre l'élection de Donald Trump et son arrivée le 20 janvier à la Maison Blanche."
"Il faut se préparer à des négociations extrêmement difficiles"
Interrogé sur l'appel vendredi du chancelier allemand Olaf Scholz à Vladimir Poutine, l'ancien militaire estime qu'il ne faut pas "associer le chancelier allemand à la position européenne". "Il vient de perdre sa coalition, il doit préparer des élections et il a toujours été reconnu par l'ensemble des pays européens comme étant plutôt mou, à titre personnel, sur les actions envers la Russie. Donc c'est un peu pitoyable. Qu'il prépare ses élections et qu'il ne cherche pas à trouver une corde de rappel du côté de la politique internationale, en particulier dans ce conflit", assène-t-il.
Pour Dominique Trinquand, il n'y a donc pas de "brèche" dans le soutien occidental à l'Ukraine, mais des inquiétudes en marge du retour de Donald Trump et de la situation sur le terrain. "On dit depuis le début de la guerre qu'il faut reconquérir le territoire jusqu'aux frontières internationalement reconnues. Mais on sait que militairement, aujourd'hui, c'est quasiment impossible. Donc il va falloir trouver une autre solution", souligne-t-il.
"Je pense qu'il faut se préparer à des négociations, et ces négociations vont être extrêmement difficiles", prévient-il, soulignant que les intentions et les objectifs de Vladimir Poutine demeurent incertains.
18h30
Macron reparlera à Poutine "quand le contexte s'y prêtera"
Le président russe Vladimir Poutine "ne veut pas la paix" avec Kiev et n'est pas prêt à la négocier", a estimé le président français Emmanuel Macron, après une attaque massive russe contre le réseau énergétique ukrainien.
Après cette offensive, "je crois qu'il est clair que les intentions du président Poutine sont d'intensifier ses combats", a estimé Emmanuel Macron à Buenos Aires. "Quelles que soient ses déclarations, il ne veut pas la paix et n'est pas prêt à la négocier", a ajouté le président français, qui n'a pas exclu de reparler à son homologue russe, mais seulement quand le "contexte" s'y prêtera.
16h55
Manifestation de l'opposition russe à Genève
Pour marquer les 1000 jours de la guerre d'agression russe en Ukraine, près d'une cinquantaine de Russes de l'étranger ont manifesté à Genève sur la Place des Nations contre le régime du président Poutine. Ils ont exigé la fin immédiate du conflit.
"Dites non à la guerre", "Les manuscrits ne brûlent pas", "Stop Poutine" pouvait-on lire sur les banderoles brandies par les manifestants. Une cinquantaine d'opposants au régime du maître du Kremlin étaient déjà descendus dans la rue samedi à Zurich.
Discours en russe, performance dansante ont accompagné l'événement. Parmi les revendications de la cinquantaine de participants figuraient a démission de Poutine et son jugement pour crimes de guerre, le retrait des troupes russes d'Ukraine, le paiement de réparations à l'Ukraine et la libération des prisonniers politiques en Russie.
16h25
L'opposition russe réunie à Berlin pour une grande manifestation anti-guerre
Au moins un millier de partisans de l'opposition russe en exil, menés notamment par Ioulia Navalnaïa, ont commencé à défiler à Berlin contre la guerre en Ukraine et contre Vladimir Poutine, une manifestation destinée à relancer leur mouvement affaibli.
Cette marche protestataire, qui a valeur de test pour les opposants russes, s'est élancée aux cris de "Non à la guerre", "la Russie sans Poutine" ou "la Russie sera libre".
La marche de Berlin, ville qui accueille foule d'exilés et d'opposants russes, prévoit de finir devant l'ambassade russe. Les organisateurs ont estimé jusqu'à 2000 le nombre de participants qui défilent sous un ciel menaçant.
L'opposition, qui a perdu en février sa figure de proue, Alexeï Navalny, mort dans des circonstances troubles en prison, est privée de moyens d'agir en Russie et donc forcée de relancer le mouvement depuis l'étranger.
Ioulia Navalnaïa, le veuve de Navalny, et des alliés de ce dernier mènent le cortège avec les autres initiateurs de la mobilisation : Ilia Iachine, ex-député municipal moscovite récemment libéré de prison, et Vladimir Kara-Murza, critique de longue date du Kremlin qui a survécu à la prison et à deux tentatives d'empoisonnement.
Donald Tusk dénonce l'échec de "la diplomatie par téléphone"
Aucun appel téléphonique n'est en mesure d'arrêter l'agression russe en Ukraine, a déclaré le Premier ministre polonais, deux jours après un appel controversé du chancelier allemand au président russe Vladimir Poutine.
"L'attaque (russe, ndlr) de la nuit dernière, l'une des plus importantes de cette guerre, a prouvé que la diplomatie par téléphone ne peut remplacer un véritable soutien de l'ensemble de l'Occident à l'Ukraine", a-t-il souligné sur X.
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15h00
Au moins dix morts en Ukraine
Les frappes russes de dimanche, qui constitue l'une des plus importantes attaques russes de ces derniers mois, ont fait au moins dix morts et une vingtaine de blessés à travers le pays, selon un premier bilan communiqué par les autorités ukrainiennes.
"Une attaque combinée massive a visé toutes les régions de l'Ukraine" et ciblé "notre infrastructure énergétique", a déclaré le président Volodymyr Zelensky, confirmant que 120 missiles et 90 drones avaient été lancés.
C'était une "nuit infernale", a estimé le porte-parole de l'armée de l'air ukrainienne, selon lequel la défense antiaérienne a abattu 144 de ces cibles.
Le ministère russe de la Défense a affirmé de son côté avoir atteint "toutes" ses cibles lors d'une attaque massive contre des "infrastructures énergétiques essentielles".
14h25
Rien ne sera décidé sans Kiev, tente de rassurer Olaf Scholz
Le chancelier Olaf Scholz, critiqué pour son entretien téléphonique avec Vladimir Poutine, a réaffirmé le soutien sans faille de l'Allemagne à l'Ukraine, assurant qu'"aucune décision ne sera prise par-dessus la tête de l'Ukraine".
Il a également défendu l'échange téléphonique qu'il a eu vendredi avec le président russe, le premier en près de deux ans. "C'était important de lui dire qu'il ne doit pas compter sur le fait que le soutien de l'Allemagne, de l'Europe et de beaucoup d'autres dans le monde pour l'Ukraine va s'affaiblir", a expliqué le dirigeant allemand.
Les promesses de Donald Trump de mettre fin à la guerre en Ukraine, sans expliquer comment, justifient aussi ce geste diplomatique: selon lui, "ce ne serait pas une bonne idée que, dans un futur proche, il y ait des discussions entre le président américain et le président russe sans que le chef d'un important pays européen ne mène également des discussions lui-même", s'est défendu le chancelier.
Le début de journée a été brutal en Ukraine. Dans plusieurs régions, les explosions ont réveillé les habitants un peu après 5h du matin. Quelque 120 missiles et 90 drones russes ont visé son territoire, selon le décompte des autorités ukrainiennes. Un tiers environ n’a pas pu être repoussé par la défense anti-aérienne ukrainienne.
La liste des dégâts sur les infrastructures électriques s’allonge au fil des heures: Kryvyi Rih, Odessa, Zaporijjia, Lviv, Vinnytsia… Partout, on signale des dégâts sur les installations électriques, d’eau et de chauffage du pays. Les habitants de plusieurs régions sont d'ailleurs privés de chauffage et d’électricité.
"Ma petite de 5 ans dort dans l’armoire à habits du couloir… Moi, j’ai réussi à me rendormir, mais j’ai fait des cauchemars", a raconté une jeune mère ukrainienne dans le 12h30 de la RTS.
09h35
Des coupures d'électricité dans plusieurs régions d'Ukraine
L'opérateur énergétique ukrainien DTEK a annoncé des "coupures de courant d'urgence" dans la région de Kiev et dans deux régions de l'est du pays. Les autorités ont dénoncé plus tôt une attaque russe contre le réseau énergétique national déjà fragile.
La Russie, en multipliant ses attaques de drones et de missiles, a déjà détruit la moitié de la capacité énergétique de l'Ukraine, selon le président Volodymyr Zelensky.
Kiev exhorte ses partenaires occidentaux à l'aider à reconstruire son réseau électrique, un projet qui requiert d'importants investissements, et à lui fournir plus d'équipements de défense antiaérienne pour contrer les bombardements russes.
09h25
Kiev visée, les habitants se réfugient dans le métro
Selon un journaliste du Kyiv Independent, de nombreuses explosions ont été signalées dans la ville de Kiev. Conséquence, de nombreux habitants et habitantes se sont réfugiés dans les couloirs du métro.
07h45
La Pologne fait décoller préventivement des avions de chasse pendant une attaque russe
L'armée polonaise a annoncé dimanche avoir fait décoller des avions de chasse et mobilisé "toutes les forces et ressources disponibles" pour protéger son territoire pendant une "attaque massive" de missiles et de drones russe contre l'Ukraine. Ces mesures "sont destinées à assurer la sécurité dans les secteurs jouxtant les zones menacées", a-t-elle ajouté.
Selon la Pologne, l'attaque en cours vise des installations situées, entre autres, dans l'ouest de l'Ukraine.
Attaque massive sur le système électrique
En Ukraine, le ministre de l'Energie German Galouchtchenko a indiqué sur Telegram qu'une "attaque massive sur le système électrique" était en cours et que les forces russes attaquaient "les installations de génération et de transmission d'électricité dans toute l'Ukraine".
Le maire de Kiev Vitali Klitchko a fait état d'un blessé par la chute d'un fragment de drone sur un immeuble d'habitation.
Les autorités locales et les médias ukrainiens ont rapporté de nombreuses explosions à travers le pays, notamment dans le sud à Zaporijjia, Odessa et Mykolaïv, ainsi qu'à Tcherniguiv (nord).
07h00
L'Ukraine touchée par "l'une des plus grandes" attaques aériennes lancées par la Russie
L'Ukraine subit "l'une des plus grandes" attaques aériennes lancées par la Russie depuis le début de la guerre, a estimé le chef de la diplomatie ukrainienne Andriï Sybiga.
Le pays a été visé tôt dimanche matin par des frappes russes massives contre ses infrastructures énergétiques, au moyen de drones et de missiles balistiques.