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"Conflit mondial": Poutine menace les Occidentaux impliqués dans la guerre en Ukraine

- Le président russe Vladimir Poutine a estimé jeudi que le conflit en Ukraine avait désormais tout d'une guerre "mondiale" et prévenu qu'il n'excluait pas de frapper les pays occidentaux.

- Ce dernier a aussi confirmé les annonces faites plus tôt par un haut responsable américain qui assurait que Moscou avait bel et bien tiré un "missile balistique" sur l'Ukraine, mais qu'il n'était pas "intercontinental" comme l'affirmait Kiev plus tôt. Vladimir Poutine a annoncé que ses forces ont frappé avec un nouveau missile balistique de moyenne portée.

- L'Ukraine a utilisé pour la première fois des missiles à longue portée Storm Shadow britanniques contre le territoire russe, après avoir obtenu l'autorisation de Londres, ont rapporté des médias, au lendemain du tir similaire de missiles américains ATACMS. Ni Kiev, ni Londres n'ont pour l'heure confirmé ces informations.

Suivi assuré par RTSinfo

23h15

Le nouveau missile russe ne changera pas le cours de la guerre, affirme l'Otan

L'utilisation par la Russie d'un nouveau missile balistique de moyenne portée contre l'Ukraine "ne changera ni le cours du conflit ni la détermination des alliés de l'Otan à soutenir l'Ukraine", a affirmé jeudi une porte-parole de l'Alliance atlantique.

"La Russie a lancé un missile balistique expérimental de moyenne portée contre l'Ukraine. C'est un nouvel exemple des attaques de la Russie contre les villes ukrainiennes. La Russie cherche à terroriser la population civile en Ukraine et à intimider ceux qui soutiennent" le pays, a déclaré la porte-parole de l'Otan Farah Dakhlallah dans un communiqué.

22h00

Washington ne "cherche pas la guerre" avec Moscou, qui "provoque l'escalade" en Ukraine

Les Etats-Unis ont assuré jeudi ne "pas chercher la guerre avec la Russie" et l'ont accusée au contraire de "provoquer l'escalade" en Ukraine, après que le président Vladimir Poutine eut jugé que le conflit avait tout d'une guerre "mondiale".

"C'est la Russie qui provoque l'escalade" en Ukraine, a lancé la porte-parole de la Maison Blanche Karine Jean-Pierre, tandis que Moscou a accusé Washington d'aggraver le conflit en autorisant l'armée de Kiev à frapper en profondeur le territoire russe avec des missiles occidentaux.

"L'escalade majeure, c'est que la Russie se tourne vers un autre pays", a martelé Karine Jean-Pierre, en référence aux militaires nord-coréens combattant désormais contre l'Ukraine en Russie.

>> Ecouter le sujet de La Matinale sur la réaction américaine :

La Maison Blanche. [Keystone - EPA/SHAWN THEW]Keystone - EPA/SHAWN THEW
La Maison Blanche accuse la Russie d’escalade du conflit en Ukraine / La Matinale / 1 min. / le 22 novembre 2024

Au Pentagone, la porte-parole adjointe Sabrina Singh a assuré que les Etats-Unis ne "cherchaient pas un conflit régional plus large" en Europe.

"Nous ne cherchons pas la guerre avec la Russie", a-t-elle encore affirmé tout en promettant que l'administration sortante du président Joe Biden continuerait à "armer et soutenir l'Ukraine".

"Nous serons toujours préoccupés par la rhétorique dangereuse" de Moscou et par "des mesures d'escalade", a-t-elle également dit.

21h50

Paris et Londres promettent de ne pas laisser Poutine "parvenir à ses fins"

Paris et Londres ne laisseront pas le président russe Vladimir Poutine "réécrire les principes des relations internationales" et l'empêcheront de "parvenir à ses fins" en Ukraine, promettent les chefs de la diplomatie française et britannique dans une tribune conjointe.

"La France et le Royaume-Uni ne le laisseront pas parvenir à ses fins. Avec nos alliés, nous déploierons tous les efforts nécessaires afin de mettre l'Ukraine dans la meilleure position possible pour obtenir une paix juste et durable", réaffirment Jean-Noël Barrot et David Lammy dans ce texte publié jeudi soir sur le site internet du quotidien français Le Figaro.

Le président russe tente de "réécrire les principes des relations internationales par le retour à la loi du plus fort et l'anéantissement de l'architecture de sécurité qui a assuré la paix pendant des générations", dénoncent-ils.

Or, "la guerre en Ukraine dépassant les frontières de l'Europe, le monde entier est frappé par cette tentative de +poutinisation+", observent les deux ministres, qui promettent de lutter "sans relâche contre cette campagne".

21h30

Volodymyr Zelensky appelle la communauté internationale à "réagir"

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé jeudi la communauté internationale à "réagir" après le tir sur l'Ukraine par la Russie d'un nouveau missile balistique hypersonique.

"Le monde doit réagir. Pour l'instant, il n'y a pas de réaction forte", a déploré Volodymyr Zelensky dans un message sur les réseaux sociaux. "Il faut réagir. Nous devons mettre la pression. Il faut pousser la Russie à une véritable paix, qui n'est possible que par la force".

>> Ecouter les explications de notre correspondante en Ukraine, Maurine Mercier :

Volodymyr Zelensky craint une défaite face à la Russie si l'aide américaine s'arrête. [Keystone]Keystone
Vlodymyr Zelensky appelle à résister aux menaces de Moscou et à leurs missiles intercontinentaux / La Matinale / 1 min. / le 22 novembre 2024

19h45

Moscou doit "reconsidérer" l'implication "escalatoire" de soldats nord-coréens, selon Paris

Le déploiement de soldats nord-coréens aux côtés de la Russie "change la donne", a affirmé jeudi le ministre français des Armées Sébastien Lecornu, appelant Moscou à ne pas penser que les Occidentaux "vont laisser passer cela" et à "reconsidérer sa position".

"Vladimir Poutine peut infléchir les choses en reconsidérant sa position sur la Corée du Nord. Mais c'est escalatoire et évidemment, il va falloir lutter contre cette escalade par tous les moyens", a jugé Sébastien Lecornu sur la chaîne CNews.

Pour le ministre, "l'engagement des forces nord-coréennes auprès des forces armées russes change la donne" car "le fait qu'une puissance aussi déstabilisatrice que la Corée du Nord, proliférante sur le terrain nucléaire, déploie plus de 10'000 hommes, ce qui, en grammaire militaire est un signalement absolument majeur, (...) est un énorme 'game changer'", a-t-il insisté.

"Donc il ne faut pas penser que Washington et que les différentes forces alliées vont laisser passer cela, parce que clairement, c'est escalatoire", a-t-il ajouté.

Selon lui, la décision du président russe "traduit une sous-estimation de l'impact que cela peut avoir non seulement sur les Européens, mais surtout sur les Américains".

19h05

L'ONU "inquiète" de l'utilisation d'un "nouveau" missile par la Russie sur l'Ukraine

L'utilisation par Moscou d'un nouveau missile balistique de moyenne portée pour frapper l'Ukraine est un "nouveau développement inquiétant", a estimé le porte-parole du secrétaire général de l'ONU.

"C'est un nouveau développement inquiétant et préoccupant, tout ça va dans la mauvaise direction", a déclaré Stéphane Dujarric.

Il a appelé les parties à prendre "des mesures urgentes vers une désescalade pour assurer la protection des civils et des infrastructures civiles critiques", répétant l'appel du secrétaire général, Antonio Guterres, à une fin de cette guerre dans le respect du droit international.

Interrogé d'autre part sur l'annonce de la décision des Etats-Unis de fournir des mines antipersonnel à l'Ukraine, Stéphane Dujarric a noté que "notre position contre l'utilisation des mines où que ce soit dans le monde reste inchangée".

18h50

"Conflit mondial": Poutine menace les Occidentaux impliqués dans la guerre en Ukraine

La Russie n'exclut pas de frapper les pays dont les armes sont utilisées par l'Ukraine contre le territoire russe, a mis en garde Vladimir Poutine, après de telles attaques ukrainiennes effectuées, selon Moscou, avec des missiles américains et britanniques.

"Nous considérons être dans notre droit d'utiliser nos armes contre les installations militaires des pays qui autorisent l'utilisation de leurs armes contre nos installations. Et en cas d'escalade d'actions agressives, nous répondrons de manière tout aussi forte", a-t-il déclaré dans un discours surprise à la nation.

>> Les explications de notre correspondant à Moscou, Jean-Didier Revoin :

Vladimir Poutine menace de frapper Kiev avec son puissant missile expérimental "Orechnik". [Keystone]Keystone
Vladimir Poutine affirme que le conflit en Ukraine a pris un caractère mondial / La Matinale / 1 min. / le 22 novembre 2024

Le président russe a encore estimé devant sa nation que le conflit en Ukraine avait pris un "caractère mondial", en rendant responsable les Occidentaux qui ont autorisé l'usage de missiles américains et européens sur le sol russe.

"A partir du moment où (ces missiles ont été tirés sur la Russie), et comme nous l'avions souligné à maintes reprises (au préalable), le conflit provoqué par l'Occident en Ukraine a pris les éléments d'un (conflit) à caractère mondial", a-t-il dit.

>> Voir aussi le sujet du 19h30 :

L'Ukraine accuse Moscou de l'avoir frappée avec un missile stratégique sans charge nucléaire, une première
L'Ukraine accuse Moscou de l'avoir frappée avec un missile stratégique sans charge nucléaire, une première / 19h30 / 2 min. / le 21 novembre 2024

18h35

Poutine confirme l'information américaine sur son "missile balistique de moyenne portée"

Vladimir Poutine a annoncé que ses forces ont frappé l'Ukraine avec un nouveau missile balistique de moyenne portée, après un tir sur la ville de Dnipro qui ne portait pas de charge nucléaire.

>> Les précisions dans Forum :

La Russie aurait tiré pour la première fois un missile intercontinental contre l'Ukraine, selon Kiev
La Russie aurait tiré pour la première fois un missile intercontinental contre l'Ukraine, selon Kiev / Forum / 1 min. / le 21 novembre 2024

"Nos ingénieurs l'ont appelé 'Orechnik'", a déclaré Vladimir Poutine lors d'une adresse à la nation. Selon lui, cette frappe a visé "un site du complexe militaro-industriel ukrainien".

Cette cité du centre de l'Ukraine abrite le groupe Pivdenmach, appelé en russe Ioujmach et datant de l'époque soviétique.

>> Les explications des enjeux dans le 19h30 :

Comment comprendre l'escalade militaire en Ukraine. Les explications de Laurent Burkhalter
Comment comprendre l'escalade militaire en Ukraine. Les explications de Laurent Burkhalter / 19h30 / 1 min. / le 21 novembre 2024

18h20

Le Royaume-Uni "directement impliqué" dans la guerre en Ukraine, dit l'ambassadeur russe à Londres

L'ambassadeur russe à Londres, Andreï Kelin, a affirmé que le Royaume-Uni était désormais "directement impliqué" dans la guerre entre la Russie et l'Ukraine, après l'utilisation de missiles Storm Shadow par Kiev pour viser le territoire russe, non confirmée à ce stade côté britannique.

"Absolument, le Royaume-Uni est maintenant directement impliqué dans cette guerre, parce qu'une telle frappe ne peut pas intervenir sans (le recours) à des effectifs de l'Otan, à des effectifs britanniques", a déclaré l'ambassadeur dans un entretien à la chaîne Sky News.

Des médias britanniques ont rapporté mercredi que l'armée ukrainienne avait tiré pour la première fois des missiles longue portée Storm Shadow britanniques pour atteindre la Russie.

Et le ministère russe de la Défense a annoncé jeudi avoir abattu deux missiles de ce type tirés par l'Ukraine et qui visaient son territoire, sans préciser le lieu ni le moment de cette interception.

Le gouvernement britannique n'a ni confirmé, ni démenti ces tirs.

18h05

Downing Street assure que le missile tiré par la Russie avait "une portée de plusieurs milliers de kilomètres"

La Russie a utilisé pour "la première fois" en Ukraine "un missile balistique d'une portée de plusieurs milliers de kilomètres", a indiqué le porte-parole du Premier ministre britannique Keir Starmer à des journalistes.

"Ceci est évidemment très préoccupant, et constitue un nouvel exemple du comportement irresponsable de la Russie, qui ne fait que renforcer notre détermination à soutenir l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra", a-t-il ajouté, sans préciser s'il s'agissait d'un missile "intercontinental" comme affirmé par Kiev.

17h50

L'Ukraine aurait reçu 645'000 munitions de sniper d'une entreprise thounoise via la Pologne

Des munitions de sniper de l'entreprise Swiss P Defence seraient arrivées en Ukraine en juillet 2023 via une entreprise polonaise. C'est ce qu'a rapporté SRF Investigativ, en se basant sur des informations du Seco.

Selon la télévision et radio alémanique SRF et le rapport de contrôle du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco), la livraison de l'entreprise thounoise Swiss P Defence (anciennement Ruag Ammotec) portait sur 645'000 munitions de sniper de deux calibres différents. Les munitions auraient été envoyées à l'entreprise polonaise UMO SP, qui les aurait ensuite transmises à l'Ukraine quatre jours plus tard.

>> Les explications de Forum :

Des centaines de milliers de munitions suisses livrées illégalement en Ukraine
Des centaines de milliers de munitions suisses livrées illégalement en Ukraine / Forum / 1 min. / le 21 novembre 2024

Cette réexportation contrevient à l'embargo sur les biens d’équipement militaires et au principe de la Suisse de ne pas livrer d'armes à des Etats en guerre.

Comme le précise encore le rapport du Seco, Swiss P Defence n'était pas au courant de la transmission avant la livraison. L'entreprise a donc exporté les munitions en pensant qu'elles resteraient en Pologne.

Selon le rapport de contrôle du Seco, la Pologne a au final tout de même livré à l'Ukraine, le 14 juillet 2023, 145'000 munitions de sniper de calibre 0,338 et 500'000 munitions de calibre 0,308.

>> Pour en savoir plus, lire : Plus de 640'000 munitions suisses pour sniper seraient arrivées en Ukraine

17h15

La Russie a bien tiré un missile sur l'Ukraine, mais "non "intercontinental", assure un responsable américain

La Russie a tiré un "missile balistique expérimental de moyenne portée" sur l'Ukraine, et non un missile intercontinental, a fait savoir un haut responsable américain dans une déclaration.

Moscou "cherche à intimider l'Ukraine et les pays qui la soutiennent en employant cette arme, ou à attirer l'attention, mais cela ne changera pas la donne dans ce conflit", a-t-il affirmé.

Selon ce haut responsable, qui a requis l'anonymat, la Russie "ne possède probablement qu'une poignée de ces missiles expérimentaux" et l'Ukraine "a résisté à d'innombrables attaques russes, y compris menées avec des missiles dotés de têtes nettement plus puissantes".

Les Etats-Unis avaient selon lui "informé l'Ukraine et des partenaires et alliés proches ces derniers jours" sur la possible utilisation de ce missile par les Russes, afin de les aider à s'y "préparer".

Washington "va continuer à monter en puissance dans l'aide militaire à l'Ukraine", a encore promis le haut responsable.

16h35

Washington sanctionne une cinquantaine de banques russes

Le gouvernement américain a annoncé une série de sanctions visant une cinquantaine d'établissements bancaires russes afin de limiter "l'accès au système financier international" et réduire le financement de l'effort de guerre russe en Ukraine.

"Cette décision va rendre plus difficile pour le Kremlin sa capacité à éviter les sanctions américaines pour financer et équiper son armée", a estimé dans un communiqué la secrétaire au Trésor, Janet Yellen.

"Nous continuerons à agir contre tout canal de financement que la Russie pourrait utiliser pour soutenir sa guerre illégale et non provoquée en Ukraine", a-t-elle ajouté.

Les sanctions concernent Gazprombank mais aussi l'ensemble de ses filiales à l'étranger, installées au Luxembourg, à Hong Kong, en Suisse, à Chypre et en Afrique du Sud. Elles visent également plus de cinquante établissements bancaires de petite ou moyenne envergure que Moscou est soupçonné d'utiliser pour faire transiter ses paiements pour les équipements et technologies que la Russie acquiert.

Les sanctions entraînent le gel des avoirs détenus directement ou indirectement par les entités ou personnes visées aux Etats-Unis, ainsi que l'interdiction pour toute entreprise ou citoyen américain de commercer avec les personnes ou entreprises visées, au risque d'être à son tour sanctionné.

Les personnes visées ont par ailleurs interdiction d'entrer sur le territoire américain.

15h00

Un mineur condamné à six ans de détention pour "sabotage" ferroviaire en soutien à l'Ukraine

Un mineur a été condamné à six ans de détention dans une "colonie éducative" pour le "sabotage d'une voie ferrée" du sud de la Russie, qui vaut également 15 ans de prison à un majeur, ont annoncé jeudi les services d'enquête russes.

Les preuves recueillies "ont été jugées suffisantes par le tribunal pour prononcer les condamnations", selon le Comité d'enquête, l'organisme chargé des principales investigations pour le pays.

Selon cette source, le 25 février 2024, dans la région de Briansk, frontalière de l'Ukraine, "une personne soutenant activement les forces armées ukrainiennes" aurait proposé au majeur "d'intégrer un groupe criminel pour déstabiliser les activités des autorités de la Fédération de Russie, en incendiant une armoire de relais ferroviaire".

Il aurait alors "décidé d'impliquer un mineur qu'il connaissait" et "ensemble, ils ont incendié une armoire de relais" avant de prendre la fuite. "Lors d'une tentative de sabotage ultérieure, l'homme a été arrêté", selon le communiqué.

13h15

Le "voisin fou" russe utilise l'Ukraine comme "un terrain d'essai"

Le "voisin fou" russe utilise l'Ukraine comme "un terrain d'essai", a dénoncé Volodymyr Zelensky dont l'armée de l'air a accusé Moscou d'avoir tiré jeudi, pour la première fois de l'Histoire, un missile intercontinental sur son pays.

"Toutes ses caractéristiques: vitesse, altitude sont celles d'un missile balistique intercontinental. L'expertise est en cours", a-t-il déclaré dans une vidéo publiée sur Telegram.

"Aujourd'hui, notre voisin fou a une fois de plus montré ce qu'il est vraiment et à quel point il méprise la dignité, la liberté et la vie humaine en général. Et à quel point il a peur", a asséné M. Zelensky.

"Il est évident que Poutine utilise l'Ukraine comme terrain d'essai", a-t-il poursuivi dans son discours. Avant d'ajouter: "Il a tellement peur qu'il utilise déjà de nouveaux missiles."

Volodymyr Zelensky, en conclusion de ses propos, a affirmé que, selon lui, Vladimir "Poutine est prêt à tout pour empêcher son voisin d'échapper à son emprise", après près de trois ans d'invasion russe de l'Ukraine.

12h50

Un tir de missile intercontinental russe sur l'Ukraine marquerait une escalade claire, selon l'UE

"Nous suivons bien sûr les informations selon lesquelles la Russie aurait utilisé un missile balistique intercontinental contre une ou plusieurs cibles en Ukraine. (...) Il est évident qu'une telle attaque marquerait une nouvelle escalade claire de la part de (Vladimir) Poutine", a réagi Peter Stano, porte-parole de la Commission européenne.

Un tel missile représenterait un changement "quantitatif et qualitatif" du conflit, a-t-il souligné, reprochant à la Russie de "jouer" avec la menace nucléaire.

Il est "très difficile" d'évaluer la réalité de cette menace, mais "c'est irresponsable" et "cela constitue une menace globale pour la stabilité et la sécurité de l'Europe et du monde", a-t-il insisté.

10h50

La Russie ne commente pas un éventuel tir de missile intercontinental

Le Kremlin a refusé de commenter l'accusation de l'Ukraine selon laquelle Moscou a tiré pour la première fois sur son territoire un missile intercontinental, un type d'armement conçu dans le cadre de la dissuasion nucléaire mais qui peut être armé d'une charge conventionnelle.

"Je n'ai rien à dire sur ce thème", a dit le porte-parole du Kremlin, interrogé par des médias à ce sujet lors d'un briefing quotidien.

10h35

La Russie fera "le maximum d'efforts pour éviter" une guerre nucléaire

Le Kremlin a affirmé que la Russie ferait le "maximum d'efforts" pour empêcher une guerre nucléaire après une révision de la doctrine russe qui élargit la possibilité d'utiliser l'arme atomique, en pleine tension entre Moscou et l'Occident autour du conflit en Ukraine.

"Nous avons souligné que, suivant notre doctrine, la Russie adopte une position responsable afin de faire le maximum d'efforts pour ne pas permettre un tel conflit", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, disant espérer que "d'autres pays" auront "cette posture responsable".

09h40

"L'Ukraine doit, par tous les moyens, stopper l'avancée russe"

Les Etats-Unis ont autorisé la livraison à l'Ukraine de mines anti-personnel. De nombreuses organisations internationales critiquent la livraison de ces armes, interdites par la convention d'Ottawa. Les membres du traité s'engagent à ne pas utiliser, produire ou stocker des mines anti-personnel. L'Ukraine l'a signé, contrairement à la Russie et aux Etats-Unis.

L'utilisation des mines anti-personnel va "mettre en porte-à-faux l'Ukraine vis-à-vis de ses engagements internationaux", explique dans Tout un monde Jean-Marc Rickli, directeur des risques globaux et émergents au Centre de politique de sécurité (GCSP) de Genève. "Cela pose la question de la légalité, mais les Ukrainiens sont dans une position où ils doivent, par tous les moyens, essayer de stopper cette avancée russe", ajoute-t-il.

>> Ecouter l'interview de Jean-Marc Rickli dans Tout un monde :

Un drone anti mine dans la région de Kharkiv. [Adril Marienko - AP Photo]Adril Marienko - AP Photo
Pourquoi ces mines pour l'Ukraine? / Tout un monde / 4 min. / le 21 novembre 2024

JEUDI 21 NOVEMBRE

La Russie a tiré un missile balistique intercontinental contre l'Ukraine, selon Kiev

Selon l'armée de l'air ukrainienne, la Russie a tiré un missile balistique intercontinental à partir de la région d'Astrakhan dans le cadre d'une attaque contre l'Ukraine.

L'attaque russe a visé des entreprises et des infrastructures essentielles à Dnipro, dans le centre-est de l'Ukraine, a dit l'armée de l'air ukrainienne, sans préciser quelle était la cible du missile balistique intercontinental ni s'il avait provoqué des dégâts, ni le modèle exact de ce projectile.

Un missile balistique intercontinental Topol-M lors d'une parade à Moscou (image d'illustration). [AFP - ALEXANDER NEMENOV]
Un missile balistique intercontinental Topol-M lors d'une parade à Moscou (image d'illustration). [AFP - ALEXANDER NEMENOV]

"C'est la première fois. Nous n'avons pas jamais eu ce genre de missiles avant", a précisé une source au sein de cette armée. Ce type de missiles sont conçus pour transporter des ogives nucléaires et frapper à des milliers de kilomètres de distance. 

Le recours à cette arme intervient après l'utilisation mardi et mercredi par l'Ukraine de missiles américains et britanniques à longue portée pour frapper en profondeur le territoire russe, une première là aussi dans le conflit, contre laquelle Moscou mettait en garde depuis des mois.

22h35

Lula et Xi Jinping appellent à une solution politique en Ukraine

Le président brésilien Lula a prôné le "dialogue" pour mettre fin à la guerre en Ukraine, durant une visite de son homologue chinois Xi Jinping à Brasilia, qui a montré la proximité entre ces deux leaders du Sud global.

Tapis rouge, honneurs militaires, hymnes nationaux: Luiz Inacio Lula da Silva, accompagné de son épouse Rosangela "Janja" da Silva, a reçu en grande pompe son hôte chinois dans sa résidence présidentielle de l'Alvorada.

Après un entretien avec ce dernier, Lula a vanté leurs "visions du monde proches". "Dans un monde ravagé par les conflits armés et les tensions géopolitiques, Chine et Brésil mettent au premier plan la paix, la diplomatie et le dialogue", a-t-il affirmé.

Le président chinois a appelé à "rassembler plus de voix engagées pour la paix afin d'ouvrir la voie à une solution politique" en Ukraine, a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle. A l'unisson, Lula a de son côté mis en avant la proposition de paix en Ukraine poussée ces derniers mois par Brasilia et Pékin, y voyant un "exemple de convergence de vues en matière de sécurité internationale".

Le président chinois Xi Jinping et son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva ont signé mercredi des accords bilatéraux lors de la visite du dirigeant chinois à Brasilia, au Brésil. [KEYSTONE - ERALDO PERES]
Le président chinois Xi Jinping et son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva ont signé mercredi des accords bilatéraux lors de la visite du dirigeant chinois à Brasilia, au Brésil. [KEYSTONE - ERALDO PERES]

21h50

Brésil, Chili, Colombie et Mexique appellent à éviter une "course à l'armement"

Le Brésil, le Chili, la Colombie et le Mexique ont appelé, dans un communiqué conjoint, à "éviter des actions qui débouchent sur une course à l'armement et aggravent" la guerre en Ukraine.

Les gouvernements de ces quatre pays latino-américains "pressent toutes les parties impliquées de respecter leurs engagements internationaux et de privilégier le dialogue et la recherche de la paix dans cette région", est-il écrit dans le document.

21h30

Les ONG dénoncent la décision de Washington de fournir des mines à Kiev

La décision des Etats-Unis de fournir des mines antipersonnel à l'Ukraine est "injustifiable", dénoncent des ONG. Elles pointent les conséquences à long terme pour les civils de ces armes interdites internationalement, même si elles visent à ralentir l'avancée russe sur le territoire ukrainien.

Enterrées ou dissimulées sur le sol, les mines antipersonnel explosent quand une personne s'en approche ou entre en contact avec elles, provoquant souvent des mutilations si ce n'est la mort.

Elles "ne savent pas faire la différence entre des soldats et des civils" et continuent longtemps après leur pose à exploser au contact d'agriculteurs ou encore d'enfants, déplore Alma Taslidzan, de l'ONG Handicap international.

>> Ecouter l'interview de Frédéric Guerne, fondateur de Digger, une entreprise de déminage. :

Frédéric Guerne, fondateur de Digger, une entreprise de déminage. [Keystone - Gaetan Bally]Keystone - Gaetan Bally
Condamnation de l’envoi de mines antipersonnel américaines en Ukraine, interview de Frédéric Guerne / La Matinale / 1 min. / le 21 novembre 2024

>> Ecouter aussi :

Un démineur ukrainien près du village de Hrakove, en Ukraine, le 13 octobre 2022. [KEYSTONE - FRANCISCO SECO]KEYSTONE - FRANCISCO SECO
Fourniture de mine antipersonnel à Kiev critiquée par l’organisation anti-mines ICBL / La Matinale / 2 min. / le 21 novembre 2024

20h40

L'ambassade américaine à Kiev reprendra ses opérations jeudi

L'ambassade des Etats-Unis à Kiev reprendra ses "activités normales" jeudi après avoir été brièvement fermée en raison de menaces d'attaque, a annoncé le département d'Etat, se refusant à entrer dans le détail de cette menace éventuelle ou de la qualifier.

L'ambassade avait dit sur son site avoir reçu "des informations précises concernant une possible attaque aérienne significative le 20 novembre" et décidé en conséquence de cesser ses opérations temporairement.

20h10

Kiev a utilisé des missiles britanniques Storm Shadow en Russie

L'Ukraine a utilisé pour la première fois des missiles longue portée Storm Shadow britanniques contre le territoire russe, après avoir obtenu l'autorisation de Londres, ont rapporté des médias, au lendemain du tir similaire de missiles américains ATACMS.

Plusieurs de ces missiles, qui ont une portée de plus de 250 kilomètres, ont été lancés sur au moins une cible militaire russe, rapporte le Financial Times, citant trois sources anonymes, dont un responsable occidental informé de la frappe.

Le Royaume-Uni a donné son feu vert à l'utilisation de ces missiles contre le territoire russe en réponse au déploiement de troupes nord-coréennes pour aider l'armée russe, selon le quotidien The Guardian. Ni Kiev, ni Londres n'ont pour l'heure confirmé ces informations.

Kiev réclamait de longue date l'autorisation d'utiliser ces armements, mais les Occidentaux craignaient la réaction de Moscou, qui présentait cela comme une ligne rouge.

L’Ukraine tire sur la Russie avec des missiles longue portée britanniques, duplex depuis Moscou

18h00

Des mines antipersonnel fournies à Kiev en raison d'un "changement de tactique des Russes"

La décision des Etats-Unis de fournir des mines antipersonnel à l'Ukraine s'explique par un changement de tactique de la Russie sur le champ de bataille. Moscou favoriserait de plus en plus l'infanterie, selon le secrétaire à la Défense Lloyd Austin.

"Leurs forces mécanisées ne sont plus en tête. Ils avancent à pied de manière à s'approcher et faire des choses pour ouvrir la voie aux forces mécanisées", a-t-il affirmé aux journalistes lors d'une visite au Laos, pays longtemps ravagé par ce type d'armements.

Les Ukrainiens "ont besoin de choses qui peuvent aider à ralentir cet effort de la part des Russes", a-t-il ajouté au moment où l'avancée des troupes russes s'accélère dans l'est de l'Ukraine.

>> Lire aussi : Au prix de lourdes pertes, la Russie continue ses avancées en Ukraine

De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé que ces mines antipersonnel étaient "très importantes" pour stopper l'avancée de l'armée russe dans l'est de l'Ukraine.

16h35

Des solutions d'éducation "durables" demandées pour les réfugiés ukrainiens

Le Conseil de l'Europe a appelé au développement de "solutions durables" en matière d'accès à l'éducation des enfants ukrainiens réfugiés sur le sol européen.

"Alors que le funeste cap des 1000 jours de guerre en Ukraine vient d'être franchi, il est temps de passer à des solutions d'urgence à des dispositifs plus durables, s'inscrivant dans un temps long", ont affirmé dans une étude les experts du Secrétariat du groupe consultatifs sur les enfants d'Ukraine en collaboration avec le Service de l'éducation, émanations du Conseil.

Selon les données de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), environ 40% des 6,5 millions de réfugiés ukrainiens sont des enfants et adolescents "qui doivent continuer leur scolarité", pointe l'étude.

15h45

Un traité pour associer les entreprises suisses à la reconstruction de l'Ukraine

Les entreprises suisses doivent être associées à la reconstruction de l'Ukraine, estime le Conseil fédéral, qui a demandé au Département fédéral de l'économie (DEFR) d'élaborer un mandat de négociations avec Kiev en vue de conclure un traité en ce sens.

En juin, le gouvernement avait déjà décidé de mettre 500 millions de francs à disposition sur quatre ans à cet effet, rappelle-t-il dans un communiqué. Ce montant doit servir principalement à verser des aides financières à l'Ukraine pour l'acquisition de produits et de services fournis par des entreprises suisses.

Pour établir une telle collaboration systématique et durable avec des entreprises helvétiques qui ne sont actuellement pas représentées en Ukraine, le Conseil fédéral mise sur un traité de durée limitée sujet au référendum. Un tel traité crée "une solution clairement limitée dans le temps comme dans l'espace, et souligne la spécificité liée à la reconstruction de l'Ukraine", écrit-il.

Rejetant par la même occasion deux motions des commissions de politique extérieure visant à élaborer une loi en ce sens, il a relevé que l'implication de l'Ukraine dans l'élaboration du traité permettra de régler toutes les modalités de façon précise. Le DEFR a jusqu'à fin février 2025 pour élaborer le mandat de négociations.

14h00

Les députés russes visent les revenus des "agents de l'étranger"

Les députés russes ont voté mercredi en première lecture un texte interdisant aux personnes désignées "agents de l'étranger" de dépenser en Russie leurs revenus tirés d'une production culturelle ou intellectuelle.

En Russie, les individus et les organisations déclarés "agents de l'étranger", généralement critiques du pouvoir, sont déjà soumis à de lourdes contraintes administratives, sous peine de sanctions, voire de prison.

Selon ce nouveau texte, qui doit être validé en deuxième et troisième lectures, avant d'être envoyé à la chambre haute du Parlement, ils auront également l'obligation d'ouvrir un compte bancaire spécial où seront transférées notamment leurs rémunérations pour des activités intellectuelles.

14h15

L'Ukraine critique les ambassades fermées à Kiev

La diplomatie ukrainienne a critiqué la fermeture de plusieurs ambassades occidentales au motif d'un risque potentiel de frappes massives russes, estimant que cette menace était la même chaque jour depuis le début de l'invasion russe en février 2022.

"La menace de frappes [...] est malheureusement une réalité quotidienne pour les Ukrainiens depuis plus de mille jours", a déclaré un porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un communiqué, appelant les Occidentaux à ne pas nourrir "la tension" avec la fermeture de leurs ambassades.

Kiev a par ailleurs accusé Moscou de mener "une attaque d'informations et psychologique massive contre l'Ukraine".

13h35

Les Etats-Unis accusés de "prolonger la guerre en Ukraine"

La Russie a accusé mercredi les Etats-Unis de tout faire pour "prolonger la guerre" en renforçant leurs fournitures d'armes à l'Ukraine, peu après l'annonce de la livraison de mines antipersonnel, en dépit des mises en garde russes, y compris nucléaires.

Sur le départ avant la prise de fonction de Donald Trump en janvier, l'administration de Joe Biden a récemment autorisé l'Ukraine à frapper en territoire russe avec des missiles longue portée de fabrication américaine, une ligne rouge pour Moscou.

Et mercredi, un haut responsable américain a annoncé à l'AFP que Washington s'apprêtait à fournir à l'Ukraine des mines antipersonnel, un type d'armement très critiqué par les ONG pour le nombre de victimes civiles qu'il provoque, y compris longtemps après la fin des conflits. Mais cette arme pourrait aider à freiner l'avancée des troupes russes, qui s'accélère dans l'est.

Les Etats-Unis "sont pleinement dévoués au prolongement de la guerre en Ukraine et font tout ce qu'ils peuvent à cette fin", a fustigé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, sans pouvoir confirmer ces livraisons de mines.

Des mines "non-persistantes"

Selon le responsable américain, les mines fournies à l'Ukraine seront "non-persistantes", c'est-à-dire équipées d'un dispositif d'autodestruction ou d'autodésactivation. Elles sont destinées à renforcer la défense ukrainienne au moment où ses troupes reculent sur le front.

Une organisation anti-mines, l'ICBL - prix Nobel de la paix en 1997 -, a condamné une "décision désastreuse des Etats-Unis" et appelé l'Ukraine à refuser de recourir à ce type d'armement.

10h05

La Chine appelle au "calme" après la révision de la doctrine nucléaire russe

La Chine a appelé mercredi au "calme" et à la "retenue" au lendemain de la signature par le président russe Vladimir Poutine du décret élargissant ses possibilités de recours à l'arme nucléaire.

"Dans les circonstances actuelles, toutes les parties devraient rester calmes et faire preuve de retenue, en travaillant ensemble par le dialogue et la consultation pour apaiser les tensions", a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Lin Jian lors d'une conférence de presse régulière.

"La position de la Chine, qui encourage toutes les parties à la désescalade (...) et à s'engager en faveur d'une résolution politique de la crise ukrainienne, reste inchangée", a ajouté le porte-parole.

09h20

A Pokrovsk, la vie continue

La vie continue malgré la guerre à Pokrovsk, dans l'est de l'Ukraine. La ville ne tient plus qu'à un fil, dans ses pourtours ont lieu les combats les plus violents.

La majorité des habitants ont dû évacuer la ville, mais comme un contre-pied à la violence, les habitants profitent de chaque parcelle de vie. Rencontre avec deux Ukrainiennes qui ont choisi de rester sur place.

>> Ecouter la note vocale de Maurine Mercier

Un bâtiment détruit à Pokrovsk. [Keystone/AP Photo - George Ivanchenko]Keystone/AP Photo - George Ivanchenko
La vie, malgré la guerre à Pokrovsk. Note vocale de Maurine Mercier / Tout un monde / 8 min. / le 20 novembre 2024

08h25

L'ambassade américaine à Kiev met en garde contre une "possible attaque aérienne significative"

L'ambassade des Etats-Unis à Kiev a mis en garde mercredi contre une "possible attaque aérienne significative", au lendemain de la promesse de la Russie de réagir au tir de missiles américains à longue portée par l'Ukraine sur son territoire.

L'ambassade "a reçu des informations précises concernant une possible attaque aérienne significative le 20 novembre", indique-t-elle sur son site internet.

"Par mesure de précaution, l'ambassade sera fermée et les employés de l'ambassade sont invités à se mettre à l'abri sur place", précise le texte de la représentation américaine qui recommande à ses ressortissants "de se préparer à s'abriter immédiatement en cas d'alerte aérienne annoncée".

Des bougies allumées à Kiev pour marquer les 1000 jours de l'invasion russe en Ukraine. [KEYSTONE - SERGEY DOLZHENKO]
Des bougies allumées à Kiev pour marquer les 1000 jours de l'invasion russe en Ukraine. [KEYSTONE - SERGEY DOLZHENKO]

08h15

Arrestation en Russie d'un citoyen allemand accusé de sabotage 

Un citoyen allemand, accusé de sabotage sur des sites d'infrastructure énergétique en Russie, a été arrêté dans la région de Kaliningrad (nord-ouest), a indiqué le Service russe de sécurité (FSB) cité par les agences de presse nationales.

Ce citoyen allemand, né en 1967, "est impliqué dans l'explosion en mars 2024 dans une station de distribution de gaz" à Kaliningrad, a déclaré le FSB dans un communiqué, en affirmant qu'il était revenu en Russie, en provenance de Pologne, "pour organiser des actes de sabotage sur des infrastructures énergétiques locales".

08h10

La Russie dit avoir abattu 50 drones ukrainiens

La Russie a annoncé mercredi avoir abattu dans la nuit et la matinée 50 drones ukrainiens, notamment au-dessus de ses régions frontalières de l'Ukraine.

Les systèmes de défense antiaérienne russe "ont détruit ou intercepté 44 drones aériens ukrainiens", selon un communiqué du ministère russe de la Défense.

La majorité des appareils (20) ont été neutralisés au-dessus de la région de Novgorod (nord-ouest), située à environ 1000 km de la frontière ukrainienne, selon la même source.

Les autres drones ont été abattus notamment au-dessus des régions de Koursk (5), de Belgorod (3), de Briansk (2), frontalières de l'Ukraine, ainsi qu'au-dessus de la région de Moscou (2), précise le communiqué. Par ailleurs, six drones ukrainiens ont été abattus mercredi matin au-dessus de la région de Samara (Volga), selon le gouverneur régional, Viatcheslav Fédorichtchev.

08h05

La Corée du Nord a envoyé de nouvelles armes à la Russie, selon un parlementaire sud-coréen

La Corée du Nord a envoyé à la Russie de nouvelles cargaisons de systèmes d'artillerie et de lance-roquettes pour soutenir son effort de guerre en Ukraine, a affirmé mercredi un parlementaire sud-coréen.

Le Service national de renseignement de la Corée du Sud (SNR) "a confirmé que le Nord avait envoyé des pièces d'artillerie automotrices de 170 mm et des lance-roquettes de 240 mm à longue portée", a déclaré après un briefing du SNR Lee Seong-kweun, membre d'une commission parlementaire dédiée au renseignement.

La Corée du Nord a également déployé du personnel pour s'occuper de la maintenance de ces armes qui ne font pas partie de l'arsenal conventionnel russe, a-t-il ajouté, sans donner plus de détails.

08h00

Les Etats-Unis vont fournir des mines antipersonnel à l'Ukraine 

Les Etats-Unis vont fournir à l'Ukraine des "mines antipersonnel non-persistantes" (équipées d'un dispositif d'autodestruction ou d'autodésactivation) pour renforcer ses défenses face à l'invasion russe, a déclaré à l'AFP un haut responsable américain.

Cette décision intervient après le feu vert donné dimanche par le président Joe Biden à l'Ukraine pour l'utilisation contre le territoire russe de missiles à longue portée fournis par les Etats-Unis.

07h40

Un musée virtuel dédié aux traumatismes des Ukrainiens

Plus de 1000 jours après le début de l'invasion russe, des dizaines de villes rasées et des centaines de milliers de morts, de nombreux Ukrainiens peinent toujours à exprimer leur souffrance.

Pour cette raison, Natalia Yamchenka, femme d'affaires, a créé un site internet qui fait office de musée virtuel et qui laisse la place aux témoignages de milliers d'Ukrainiens et d'Ukrainiennes victimes de la guerre.

>> Le reportage de Maurine Mercier, correspondante de la RTS en Ukraine :

Un homme pleure après avoir déposé une fleur près du bâtiment incendié à Odessa le vendredi 2 mai et dans lequel une trentaine de militants pro-russes ont péri. [EPA/ALEXEY FURMAN]EPA/ALEXEY FURMAN
En Ukraine, un musée virtuel veut permettre à la population d’exprimer sa souffrance / La Matinale / 5 min. / le 20 novembre 2024

MERCREDI 20 NOVEMBRE

"Nous perdrons" si les Etats-Unis arrêtent d'aider l'Ukraine, avertit Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé mardi que l'Ukraine perdrait contre la Russie si les Etats-Unis arrêtaient d'aider le pays, alors que Kiev et ses alliés européens craignent un désengagement américain sous la future présidence de Donald Trump.

"S'ils coupent (l'aide), je pense que nous perdrons. Bien sûr, nous resterons, nous nous battrons (...), mais je pense que ce n'est pas assez pour survivre", a déclaré le dirigeant ukrainien lors d'une interview sur la chaîne américaine Fox News.