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L'ONU s'inquiète d'une "escalade" de la guerre en Ukraine

- Un haut responsable de l'ONU s'est inquiété mercredi d'une "nouvelle escalade" de la guerre en Ukraine, appelant les parties à s'abstenir d'actes et discours risquant d'intensifier encore le conflit qui dure depuis près de trois ans.

- La Russie a rapporté mardi avoir été visée de nouveau ces derniers jours par deux frappes ukrainiennes réalisées à l'aide de missiles américains ATACMS dans la région de Koursk. Le ministère de la Défemse a reconnu, fait rare, que plusieurs missiles ont "atteint leurs cibles" et fait état de deux militaires russes blessés et d'un radar endommagé dans ces tirs ukrainiens.

- Le ministère russe de la Défense a précisé mardi préparer une "réponse" aux récentes frappes ukrainiennes utilisant des missiles américains ATACMS contre son territoire, le président Vladimir Poutine ayant prévenu la semaine dernière qu'il n'excluait pas de frapper l'Occident.

- L'Ukraine a annoncé mardi avoir été la cible durant la nuit d'une attaque russe avec un "nombre record" de 188 drones de combat qui ont endommagé, selon Kiev, des immeubles résidentiels et des "infrastructures essentielles".

- Une délégation ukrainienne est attendue en Corée du Sud pour discuter du soutien de Séoul à Kiev en matière d'armement, ont rapporté des médias mercredi. Une rencontre avec le président sud-coréen Yoon Suk-yeol est prévue.

Suivi assuré par RTSinfo

19h05

Donald Trump nomme un fidèle comme émissaire pour l'Ukraine et la Russie

Donald Trump a annoncé nommer l'ancien général Keith Kellogg, qui lui est très fidèle, comme émissaire pour l'Ukraine et la Russie.

"Il est avec moi depuis le début! Ensemble, nous obtiendrons la paix par la force et nous rendrons l'Amérique et le monde sûrs à nouveau!", a écrit le président élu dans une publication sur son réseau Truth Social.

Très critique des milliards de dollars débloqués par les Etats-Unis pour l'Ukraine, Donald Trump a promis de régler la guerre entre Kiev et Moscou, sans jamais expliquer comment.

L'ancien général nommé par le républicain pour piloter cette mission a brièvement présidé le Conseil de sécurité nationale, le cabinet de politique étrangère de la Maison Blanche, lors du premier mandat de Donald Trump.

17h30

L'ONU s'inquiète d'une "escalade" de la guerre

Un haut responsable de l'ONU s'est inquiété mercredi d'une "nouvelle escalade" de la guerre en Ukraine, appelant les parties à s'abstenir d'actes et discours risquant d'intensifier encore le conflit qui dure depuis près de trois ans.

Le sous-secrétaire général chargé de l'Europe Miroslav Jenca a en particulier cité l'utilisation par la Russie d'un nouveau missile balistique de portée intermédiaire (soit jusqu'à 5500 km) ayant atteint la ville ukrainienne de Dnipro.

La Russie a justifié l'utilisation de ce nouveau missile comme une "réponse" aux récentes attaques ukrainiennes contre son territoire avec des missiles américains et britanniques. Mardi, elle a promis une nouvelle "réponse" à deux nouvelles frappes ukrainiennes à l'aide de missiles américains ATACMS.

La Russie a promis une "réponse" à deux nouvelles frappes ukrainiennes à l'aide de missiles américains ATACMS. [Keystone - Russian defense ministry - EPA]
La Russie a promis une "réponse" à deux nouvelles frappes ukrainiennes à l'aide de missiles américains ATACMS. [Keystone - Russian defense ministry - EPA]

"Les Nations unies n'ont pas de détails supplémentaires sur ces événements, y compris le type d'armes utilisées. Mais l'utilisation de missiles balistiques et les menaces sont un développement dangereux vers une escalade", a commenté Miroslav Jenca devant le Conseil de sécurité de l'ONU.

"Nous appelons toutes les parties à prendre des mesures immédiates vers une désescalade et à s'abstenir de toute action ou rhétorique qui pourrait encore intensifier cette guerre" et "mettre gravement en danger la paix et la sécurité régionales et internationales", a-t-il ajouté, répétant que l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022 était une violation flagrante du droit international.

16h35

Les pays baltes, nordiques et la Pologne sont prêts à "étendre les sanctions contre la Russie"

Les pays baltes, nordiques et la Pologne sont prêts à renforcer, avec leurs alliés, les sanctions contre la Russie et les Etats qui soutiennent son invasion de l'Ukraine, ont-ils déclaré à l'occasion d'un sommet en Suède.

"Avec nos alliés, nous sommes déterminés à renforcer notre dissuasion et notre défense (...) contre les attaques conventionnelles et hybrides, et à renforcer les sanctions à l'encontre de la Russie et de ceux qui favorisent l'agression de la Russie, menaçant ainsi notre sécurité commune", écrivent-il dans un communiqué commun.

16h00

Nouveau procès pour l'opposant russe Alexeï Gorinov, déjà condamné à sept ans de prison

L'opposant russe Alexeï Gorinov, condamné en 2022 à sept ans de prison pour avoir critiqué l'assaut russe contre l'Ukraine, a comparu mercredi dans le cadre d'un nouveau procès pour "apologie du terrorisme".

Ce député municipal de Moscou avait été la première personne condamnée pour "diffusion de fausse information" concernant l'armée russe, en vertu d'un article du Code pénal entré en vigueur quelques semaines après l'attaque contre l'Ukraine de février 2022 et depuis utilisé par les autorités pour faire taire toute critique du conflit.

Alexeï Gorinov était jugé mercredi par un tribunal militaire de Vladimir, à 100 kilomètres à l'est de Moscou dans le cadre de cette nouvelle affaire. Dans le box des accusés, il a brandi une pancarte avec les mots "Arrêtez de tuer! Arrêtons la guerre!", selon les images publiées par le média indépendant Mediazona, qui couvre la répression en Russie et est classé "agent de l'étranger" par les autorités.

L'opposant est cette fois accusé d'avoir "justifié le terrorisme" lors de ses conversations avec des codétenus, dans un hôpital de prison, où il était soigné d'une pneumonie en janvier 2023. Âgé de 63 ans, il risque cinq ans de détention supplémentaires.

15h40

Berlin nie avoir fermé un bureau de la télévision russe

Le gouvernement allemand dément avoir fermé le bureau de la chaîne russe Pervy Kanal dans le pays, comme l'en accuse le Kremlin pour justifier l'expulsion de deux journalistes de la chaine de télévision publique allemande ARD à Moscou.

"Les affirmations russes sont fausses: le gouvernement fédéral n'a pas fermé le bureau de cette chaîne" et de manière générale "les journalistes russes peuvent exercer librement et sans entrave en Allemagne", a déclaré à Berlin un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Christian Wagner, lors d'un point de presse régulier.

S'il nie avoir fermé le bureau allemand de la chaîne ou retiré leur accréditation aux journalistes de cette chaîne, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères n'a pas exclu que deux journalistes russes de Pervy Kanal se soient vu refuser un permis de séjour ou une extension de titre de séjour.

Mais il a souligné que les décisions en la matière en Allemagne "relèvent toujours des autorités régionales" et non du gouvernement à Berlin. Ces autorités agissent "de manière totalement indépendante du gouvernement fédéral", a ajouté le porte-parole.

15h20

Vladimir Poutine en visite de deux jours au Kazakhstan, son "véritable allié"

Le président russe Vladimir Poutine est arrivé mercredi pour une visite de deux jours au Kazakhstan, où il doit notamment aborder la réalisation de projets énergétiques dans ce pays d'Asie centrale, ainsi que la situation internationale, lors d'un entretien avec son homologue kazakh Kassym-Jomart Tokaïev.

Jeudi, au deuxième jour de cette visite, il participera à une session de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), alliance militaire chapeautée par Moscou.

Le président russe Vladimir Poutine est arrivé au Kazakhstan, où il a rencontré son homologue kazakh Kassym-Jomart Tokaïev. [Keystone - Ramil Sitdikov - EPA - Sputnik - Kremlin pool]
Le président russe Vladimir Poutine est arrivé au Kazakhstan, où il a rencontré son homologue kazakh Kassym-Jomart Tokaïev. [Keystone - Ramil Sitdikov - EPA - Sputnik - Kremlin pool]

"Véritable allié"

Dans un discours publié mercredi au sein du journal La Pravda du Kazakhstan, le président russe a loué une "alliance éprouvée par la vie et tournée vers l'avenir" entre Moscou et cette ex-république soviétique et vanté un "véritable allié".

"Nous avons été et restons un partenaire stratégique fiable et un allié de la Russie dans cette période difficile de l'histoire, remplie de conflits et de catastrophes", a pour sa part assuré Kassym-Jomart Tokaïev, dans une lettre publiée par le média russe Izvestia.

Vladimir Poutine s'est félicité que le Kazakhstan et la Russie "adoptent des positions similaires" au niveau international, alors qu'Astana maintient une position d'équilibriste sur la guerre en Ukraine en soutenant l'intégrité territoriale ukrainienne sans condamner ouvertement l'invasion russe.

14h30

Moscou expulse deux journalistes de la TV allemande ARD

La Russie a annoncé mercredi expulser deux journalistes du groupe audiovisuel public allemand ARD, "en réponse" à la fermeture du bureau allemand de la chaîne de télévision russe d'Etat Pervy Kanal.

"En réponse à l'interdiction par les autorités allemandes du séjour et du travail des correspondants de Pervy Kanal, nous sommes contraints de prendre des mesures équivalentes en représailles à l'encontre des journalistes du bureau moscovite de l'ARD", a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, lors de son briefing hebdomadaire.

Pervy Kanal, qui signifie "Première Chaîne" en russe, est l'un des médias les plus virulent dans sa défense du conflit déclenché par le Kremlin en Ukraine. De nombreuses personnalités y martèlent un discours anti-occidental et appellent à des frappes nucléaires contre l'Occident.

12h45

Des Houthis yéménites recrutés par Moscou sur le front ukrainien

Des Houthis du Yémen se battent en Ukraine aux côtés de la Russie via une société impliquée dans du trafic d'armes, selon l'ONG suisse Inpact ("Investigations with impact"), qui confirme des contacts étroits entre les rebelles et le Kremlin.

Washington accuse depuis des mois Moscou de vouloir fournir des armes aux Houthis yéménites, rebelles alliés de l'Iran qui perturbent le commerce international depuis un an en attaquant des navires en mer Rouge.

Selon l'ONG, les contrats entre ces mercenaires souvent désargentés et l'armée russe passent par une société basée au sultanat d'Oman liée à Abdul-Wali Abdo Hassan Al-Jabri, un parlementaire yéménite qui s'est rangé du côté des Houthis. "Il est impliqué dans le commerce d'armes entre la Russie et les Houthis", a-t-elle assuré mercredi, corroborant une enquête du Financial Times ce week-end.

11h05

Le Parlement russe approuve l'explosion des dépenses militaires

La chambre haute du Parlement russe a validé mercredi le projet de loi du budget 2025-2027, qui prévoit une envolée de 30% des dépenses militaires l'an prochain, en pleine escalade entre Moscou et les Occidentaux autour de l'Ukraine.

Le budget pour 2025 prévoit que les dépenses de Défense vont atteindre en 2025 près de 13'500 milliards de roubles (environ 119 milliards d'euros au taux du jour), soit plus de 6% du PIB russe.

Au total, au moins 40% du budget fédéral 2025 seront consacrés l'an prochain à la Défense et à la sécurité nationale.

11h00

Comment évaluer les menaces russes?

Alors que la Russie a promis "une réponse" aux frappes ukrainiennes à coup de missiles américains, évoquant le recours à l'arme nucléaire, comment évaluer cette menace? Cette communication entre puissances nucléaires comme les Etats-Unis et la Russie suit des codes précis.

"Les menaces nucléaires sont adressées par des Etats à des Etats, plus précisément par des chefs d'Etats à des chefs d'Etats. Ils ont leur propre langage. C'est avant tout l'emploi des mots et non pas l'emploi des armes", explique dans La Matinale de mercredi Cyrille Bret, chercheur à l'Institut Montaigne.  

Selon lui, l'escalade est dans une gestion millimétrée de l'escalade. Personne ne souhaite franchir le Rubicon atomique.

>> Les explications dans La Matinale :

Biden autorise l'Ukraine à utiliser des missiles longue portée contre la Russie. [Keystone/U.S. Army via AP - John Hamilton]Keystone/U.S. Army via AP - John Hamilton
Qu'en est-il de l'escalade des menaces dans le conflit ukrainien? / Le Journal horaire / 1 min. / le 27 novembre 2024

10h15

Mines américaines fournies à l'Ukraine: un "défi"

Le transfert de mines antipersonnel à l'Ukraine par les Etats-Unis pose un "défi" inédit à la Convention d'Ottawa qui interdit ces engins explosifs dans une majorité de pays, ont alerté les parties membres du traité.

Quelque 164 pays et territoires reconnaissent le traité d'Ottawa, dont l'Ukraine, mais pas les Etats-Unis ni la Russie. Le texte interdit aux parties membres l'acquisition, la production, le stockage et l'utilisation des mines antipersonnel.

"La réception d'une arme interdite constituerait une violation directe du traité par un Etat partie", a ajouté la Convention, en référence à l'Ukraine.

Kiev a indiqué mardi qu'il renonçait à détruire ce qu'il reste de son stock de mines héritées de la période soviétique, dans le contexte de l'invasion russe.

09h30

L'Ukraine participera à l'Expo universelle 2025 au Japon

L'Ukraine participera à l'Exposition universelle de 2025 au Japon pour promouvoir un "message de paix", malgré sa situation financière critique due à l'invasion russe, a déclaré un responsable local japonais.

Jusqu'à présent, 161 nations, dont ne fait pas partie la Russie, ont déclaré qu'elles participeraient à l'événement de six mois qui se tiendra à partir du 13 avril à Osaka (ouest du Japon), où les organisateurs espèrent accueillir plus de 28 millions de visiteurs.

L'exposition, qui se tient traditionnellement tous les cinq ans dans des lieux différents, a pour but de présenter les réalisations technologiques et culturelles des pays participants.

MERCREDI 27 NOVEMBRE

Une délégation ukrainienne attendue à Séoul pour l'armement

Une délégation ukrainienne est attendue en Corée du Sud pour discuter du soutien de Séoul à Kiev en matière d'armement, ont rapporté des médias mercredi. Une rencontre avec le président sud-coréen Yoon Suk-yeol est prévue.

Cette délégation, menée par le ministre ukrainien de la défense Roustem Oumierov, va probablement "partager des informations sur le déploiement de troupes nord-coréennes en Russie", a rapporté l'agence de presse sud-coréenne Yonhap, citant des sources anonymes.

Elle devrait par ailleurs chercher à convaincre Séoul de soutenir l'effort de guerre ukrainien contre la Russie en envoyant de l'armement à Kiev, d'après la même source.

21h10

Quatre morts et 17 blessés dans une frappe sur un bus en territoire occupé par les Russes

Au moins quatre personnes ont été tuées et 17 blessées mardi dans une frappe ukrainienne sur un bus circulant à Nova Kakhovka, dans la partie occupée par Moscou de la région méridionale de Kherson, ont annoncé les autorités installées par la Russie.

Selon Vladimir Saldo, responsable de l'occupation russe dans cette région, des employés municipaux ont également été visés par des drones ukrainiens alors qu'il étaient en route pour aider les blessés, sans qu'il y n'ait cette fois de victimes.

La ville de Nova Kakhovka, où vivaient avant le conflit quelque 45'000 habitants, se trouve le long du fleuve Dniepr, qui fait office dans cette zone de ligne de démarcation naturelle entre les positions russes et ukrainiennes.

17h30

L'Otan réaffirme son soutien à l'Ukraine après la tentative d'"intimidation" russe

Les ambassadeurs de l'Otan ont réaffirmé mardi leur soutien à Kiev après le tir d'un missile russe expérimental sur le sol ukrainien, dénoncé comme une tentative d'"intimidation", selon un communiqué de l'Alliance.

Cette attaque "est considérée comme une autre tentative par la Russie de terroriser la population civile en Ukraine et d'intimider ceux qui soutiennent l'Ukraine" dans sa guerre contre la Russie, a précisé ce communiqué. Elle "n'empêchera pas les Alliés de soutenir l'Ukraine".

Le président russe Vladimir Poutine a également menacé de frapper les pays fournissant de telles armes aux Ukrainiens, estimant que le conflit avait pris un "caractère mondial".

17h20

L'Ukraine suspend l'utilisation d'obus de mortier défectueux

Le ministère ukrainien de la Défense a annoncé mardi avoir suspendu l'utilisation d'obus de mortier défectueux utilisés par l'armée contre les forces russes sur le front et avoir lancé une enquête à ce sujet, sur fond de scandale révélé par la presse.

"Au moins 100'000 obus" de calibre 120 mm produits par une usine ukrainienne ont ainsi été retirés du front, a affirmé mardi l'influent site d'information ukrainien Dzerkalo Tyjnia. Le populaire journaliste de guerre ukrainien Iouri Boutoussov a donné le même chiffre dimanche, dénonçant une "négligence criminelle".

Cette annonce intervient au moment où les forces ukrainiennes sont en difficulté sur le front, reculant face à l'armée russe, plus nombreuse et mieux armée.

16h40

La Russie expulse un diplomate et sanctionne des ministres britanniques

La Russie a annoncé mardi expulser un diplomate britannique accusé d'espionnage, ce que Londres a vivement rejeté, et sanctionner une dizaine de ministres du gouvernement de Keir Starmer, un nouvel épisode de tensions entre les deux pays en plein conflit en Ukraine.

Le diplomate expulsé, présenté par les services secrets russes (FSB) comme étant "le deuxième secrétaire du département politique de l'ambassade britannique à Moscou", "appartenait aux services de renseignement britanniques" et "menait des activités d'espionnage et de subversion" en Russie, a affirmé le ministère russe des Affaires étrangères. Selon le FSB, cité par les agences de presse russes, ce diplomate a désormais "deux semaines" pour quitter la Russie.

Dans la foulée, la diplomatie russe a annoncé interdire d'entrée en Russie de nombreux ministres britanniques, en présentant cette décision comme une réponse aux politiques "russophobes" de Londres.

Sur cette liste figurent la ministre des Finances Rachel Reeves, la vice-Première ministre Angela Rayner, la ministre de l'Intérieur Yvette Cooper et plus d'une dizaine d'autres hauts responsables politiques du gouvernement travailliste de Keir Starmer.

17h00

Le ministre russe des Finances balaie les inquiétudes en plein dévissage du rouble

Le ministre russe des Finances, Anton Silouanov, a balayé mardi les inquiétudes provoquées depuis plusieurs jours par le dévissage du rouble, au plus bas face au dollar et à l'euro depuis mars 2022.

Depuis plusieurs jours, le rouble souffre sur fond d'escalade des tensions russo-occidentales en Ukraine et dans le contexte de nouvelles sanctions américaines contre le secteur bancaire russe.

"Je ne dis pas que le taux de change est bon ou mauvais", a déclaré Anton Silouanov lors d'un forum financier, cité par les agences de presse russes. "Je dis simplement que le taux de change actuel est très, très favorable aux exportateurs", a-t-il souligné.

16h50

Le G7 dénonce l'"escalade" de Moscou avec le tir d'un missile balistique

Le tir d'un missile balistique russe sur le sol ukrainien prouve "l'escalade imprudente" à laquelle se livre Moscou, ont dénoncé mardi les chefs de la diplomatie du G7.

"Le lancement d'un missile balistique à portée intermédiaire le 21 novembre est une preuve de plus de son escalade imprudente", ont affirmé les ministres des pays du G7 dans le communiqué final publié à l'issue d'une réunion près de Rome.

15h40

L'Ukraine accuse la Russie d'avoir exécuté cinq soldats qui se sont rendus

L'Ukraine a accusé mardi les forces russes d'avoir tué par balles cinq soldats ukrainiens qui s'étaient rendus dans la région de Donetsk, sur le front Est, énième incident de ce genre ces derniers mois dénoncé par Kiev.

Les faits se sont produits le 13 novembre dans le village de Petrivka, près de Pokrovsk, une ville d'importance pour la logistique de l'armée ukrainienne, a indiqué dans un communiqué le parquet régional de Donetsk.

Les autorités ukrainiennes ont ouvert une enquête pour "crime de guerre" et "meurtre prémédité", a indiqué le parquet général.

La Russie n'a pas répondu à ces accusations dans l'immédiat.

14h45

La Russie dit préparer une "réponse" aux récentes frappes ukrainiennes de missiles ATACMS

Le ministère russe de la Défense a affirmé mardi préparer une "réponse" aux récentes frappes ukrainiennes utilisant des missiles américains ATACMS contre son territoire, le président Vladimir Poutine ayant prévenu la semaine dernière qu'il n'excluait pas de frapper l'Occident.

"Le ministère de la Défense de la Fédération de Russie surveille la situation et prépare une réponse", a-t-il indiqué dans un communiqué.

14h35

La Russie rapporte deux nouvelles frappes ukrainiennes de missiles ATACMS

La Russie a rapporté mardi avoir été visée ces derniers jours par deux nouvelles frappes ukrainiennes réalisées à l'aide de missiles américains ATACMS, une arme contre laquelle Moscou a promis une réplique sévère.

Selon le ministère russe de la Défense, les forces ukrainiennes ont frappé des "installations" dans la région russe frontalière de Koursk les 23 et 25 novembre. Il a reconnu, fait rare, que plusieurs missiles ont "atteint leurs cibles" et fait état de deux militaires russes blessés et d'un radar endommagé dans ces tirs.

12h30

Une journaliste de France24 poursuivie pour s'être introduite dans la région de Koursk

Un tribunal russe a ordonné l'arrestation d'une journaliste de la chaîne d'information France24, accusée d'avoir pénétré illégalement dans la région frontalière russe de Koursk, rapporte mardi l'agence de presse TASS.

La journaliste a pénétré dans la région avec l'armée ukrainienne afin de réaliser un reportage, ajoute TASS.

La procédure a été engagée à titre contumace et la journaliste risque une arrestation si elle se rend sur le territoire russe.

12h00

Kiev accuse la Russie de mener des "activités génocidaires" avec des mines antipersonnel

La Russie mène des "activités génocidaires" en utilisant des mines antipersonnel en Ukraine, a affirmé mardi un représentant du ministère ukrainien de la Défense, lors d'un sommet international à Siem Reap, au Cambodge.

Moscou a disséminé ces charges explosives dans "les villes, les exploitations agricoles, les stations de transport public", a accusé Oleksandr Riabtsev, affirmant que ces menaces concernaient des régions où résident quelque six millions d'Ukrainiens.

11h10

La Russie revendique la conquête d'un village dans la région de Kharkiv

L'armée russe a revendiqué la prise d'un village de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, la Russie multipliant ces dernières semaines les conquêtes face à une armée ukrainienne en difficulté.

"Grâce à des actions décisives, les unités du groupement militaire Ouest ont libéré le village de Kopanky dans la région de Kharkiv" dans le nord-est de l'Ukraine, a indiqué le ministère russe de la Défense. Cette localité se trouve dans une zone qui avait été occupée par les Russes au début du conflit, mais que Kiev avait réussi à reprendre à l'automne 2022.

10h40

Kiev dit ne pas pouvoir respecter son engagement à détruire les mines antipersonnel

L'Ukraine ne pourra pas respecter l'engagement de détruire le stock de près de six millions de mines antipersonnel hérité de l'époque soviétique, qu'elle avait pris dans le cadre de la Convention d'Ottawa, a déclaré un responsable du ministère de la Défense.

"Malheureusement, la mise en oeuvre de cette obligation n'est pas possible à l'heure actuelle", a affirmé Yevhenii Kivshyk, lors d'un sommet sur les mines terrestres à Siem Reap au Cambodge.

"L'agression massive, non provoquée et injustifiée de la Fédération de Russie contre l'Ukraine a entraîné des ajustements aux plans de destruction des stocks", a-t-il poursuivi.

10h25

Manifestation contre la livraison de mines américaines à l'Ukraine

Plus d'une centaine de personnes ont manifesté au Cambodge devant la 5e conférence d'examen de la convention d'Ottawa sur l'interdiction des mines antipersonnel, pour protester contre la décision des Etats-Unis de livrer ce type de munition à l'Ukraine.

Les manifestants, parmi lesquels des victimes équipées de prothèses, ont tenu des pancartes le long du chemin emprunté par les délégations pour se rendre au sommet qui s'est ouvert lundi à Siem Reap, dans le nord-ouest du Cambodge, un des pays les plus minés au monde.

La Convention d'Ottawa est reconnue par 164 pays ou territoires, dont l'Ukraine, mais pas les Etats-Unis ni la Russie. 

09h45

La Russie confirme la détention d'un Britannique accusé d'avoir combattu pour Kiev

Un tribunal russe a confirmé avoir placé en détention provisoire un Britannique accusé d'avoir combattu pour l'armée ukrainienne dans la région russe de Koursk, où Kiev a lancé une offensive transfrontalière en août.

Un tribunal de la région de Koursk a examiné l'affaire à huis clos lundi et décidé d'incarcérer cet homme qui a "franchi illégalement" la frontière russe afin de prendre part "aux hostilités" dans la zone, selon un communiqué de son service de presse.

Londres avait promis lundi d'apporter tout son "soutien" à ce ressortissant, après la publication d'une vidéo présentée comme montrant sa capture et diffusée sur les réseaux sociaux par des comptes pro-Kremlin.

08h50

La Russie a lancé une attaque nocturne "record" avec 188 drones, selon Kiev

L'Ukraine a annoncé avoir été la cible durant la nuit d'une attaque russe avec un nombre record de 188 drones de combat qui ont endommagé, selon Kiev, des immeubles résidentiels et des "infrastructures essentielles".

"Pendant l'attaque nocturne, l'ennemi a lancé un nombre record de drones de combat de type Shahed et non identifiés", ainsi que quatre missiles balistiques Iskander-M, a indiqué l'armée de l'air ukrainienne. "Malheureusement, des sites d'infrastructures essentielles ont été touchés", a-t-elle ajouté.

Une attaque de drones russes (image d'illustration). [REUTERS - Gleb Garanich]
Une attaque de drones russes (image d'illustration). [REUTERS - Gleb Garanich]

MARDI 26 NOVEMBRE

Réunion du conseil Otan-Ukraine à Bruxelles après le tir d'un missile russe expérimental jeudi

Les ambassadeurs de l'Otan et de l'Ukraine se retrouvent mardi à Bruxelles, après le tir d'un missile russe expérimental sur le sol ukrainien, qui a provoqué un regain de tension entre les Alliés et la Russie.

La Russie a frappé jeudi l'Ukraine avec un missile balistique de portée intermédiaire de dernière génération sans charge nucléaire, et promis de multiplier ce type d'attaques si Kiev continuait d'utiliser des missiles occidentaux pour viser son territoire.

Cette réunion de mardi, à la demande de Kiev, sera l'occasion pour le Conseil Otan-Ukraine, instance créée en 2023 pour faciliter le dialogue entre Kiev et l'Alliance atlantique, de discuter de "la situation actuelle en Ukraine et elle inclura des briefings de la part de responsables ukrainiens par liaison vidéo", a indiqué un responsable de l'Otan.

Les diplomates de l'Alliance se sont toutefois montrés prudents sur les résultats à attendre de cette rencontre. Les ambassadeurs devraient réaffirmer que cette nouvelle arme russe ne les empêchera pas de "continuer à soutenir l'Ukraine", selon l'un d'entre eux.

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