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La Russie rapporte deux nouvelles frappes ukrainiennes à l'aide de missiles américains ATACMS

La Russie a rapporté mardi avoir été visée de nouveau ces derniers jours par deux frappes ukrainiennes réalisées à l'aide de missiles américains ATACMS dans la région de Koursk. Le ministère de la Défemse a reconnu, fait rare, que plusieurs missiles ont "atteint leurs cibles" et fait état de deux militaires russes blessés et d'un radar endommagé dans ces tirs ukrainiens.

- Le ministère russe de la Défense a précisé mardi préparer une "réponse" aux récentes frappes ukrainiennes utilisant des missiles américains ATACMS contre son territoire, le président Vladimir Poutine ayant prévenu la semaine dernière qu'il n'excluait pas de frapper l'Occident.

- L'Ukraine a annoncé mardi avoir été la cible durant la nuit d'une attaque russe avec un "nombre record" de 188 drones de combat qui ont endommagé, selon Kiev, des immeubles résidentiels et des "infrastructures essentielles".

- Le Conseil Otan-Ukraine se réunit mardi à Bruxelles, à la demande de Kiev, pour discuter de "la situation actuelle en Ukraine", a indiqué un responsable de l'Otan. Cette réunion s'inscrit dans un contexte tendu avec le tir d'un missile russe expérimental sur le sol ukrainien jeudi.

Suivi assuré par RTSinfo

21h10

Quatre morts et 17 blessés dans une frappe sur un bus en territoire occupé par les Russes

Au moins quatre personnes ont été tuées et 17 blessées mardi dans une frappe ukrainienne sur un bus circulant à Nova Kakhovka, dans la partie occupée par Moscou de la région méridionale de Kherson, ont annoncé les autorités installées par la Russie.

Selon Vladimir Saldo, responsable de l'occupation russe dans cette région, des employés municipaux ont également été visés par des drones ukrainiens alors qu'il étaient en route pour aider les blessés, sans qu'il y n'ait cette fois de victimes.

La ville de Nova Kakhovka, où vivaient avant le conflit quelque 45'000 habitants, se trouve le long du fleuve Dniepr, qui fait office dans cette zone de ligne de démarcation naturelle entre les positions russes et ukrainiennes.

17h30

L'Otan réaffirme son soutien à l'Ukraine après la tentative d'"intimidation" russe

Les ambassadeurs de l'Otan ont réaffirmé mardi leur soutien à Kiev après le tir d'un missile russe expérimental sur le sol ukrainien, dénoncé comme une tentative d'"intimidation", selon un communiqué de l'Alliance.

Cette attaque "est considérée comme une autre tentative par la Russie de terroriser la population civile en Ukraine et d'intimider ceux qui soutiennent l'Ukraine" dans sa guerre contre la Russie, a précisé ce communiqué. Elle "n'empêchera pas les Alliés de soutenir l'Ukraine".

Le président russe Vladimir Poutine a également menacé de frapper les pays fournissant de telles armes aux Ukrainiens, estimant que le conflit avait pris un "caractère mondial".

17h20

L'Ukraine suspend l'utilisation d'obus de mortier défectueux

Le ministère ukrainien de la Défense a annoncé mardi avoir suspendu l'utilisation d'obus de mortier défectueux utilisés par l'armée contre les forces russes sur le front et avoir lancé une enquête à ce sujet, sur fond de scandale révélé par la presse.

"Au moins 100'000 obus" de calibre 120 mm produits par une usine ukrainienne ont ainsi été retirés du front, a affirmé mardi l'influent site d'information ukrainien Dzerkalo Tyjnia. Le populaire journaliste de guerre ukrainien Iouri Boutoussov a donné le même chiffre dimanche, dénonçant une "négligence criminelle".

Cette annonce intervient au moment où les forces ukrainiennes sont en difficulté sur le front, reculant face à l'armée russe, plus nombreuse et mieux armée.

16h40

La Russie expulse un diplomate et sanctionne des ministres britanniques

La Russie a annoncé mardi expulser un diplomate britannique accusé d'espionnage, ce que Londres a vivement rejeté, et sanctionner une dizaine de ministres du gouvernement de Keir Starmer, un nouvel épisode de tensions entre les deux pays en plein conflit en Ukraine.

Le diplomate expulsé, présenté par les services secrets russes (FSB) comme étant "le deuxième secrétaire du département politique de l'ambassade britannique à Moscou", "appartenait aux services de renseignement britanniques" et "menait des activités d'espionnage et de subversion" en Russie, a affirmé le ministère russe des Affaires étrangères. Selon le FSB, cité par les agences de presse russes, ce diplomate a désormais "deux semaines" pour quitter la Russie.

Dans la foulée, la diplomatie russe a annoncé interdire d'entrée en Russie de nombreux ministres britanniques, en présentant cette décision comme une réponse aux politiques "russophobes" de Londres.

Sur cette liste figurent la ministre des Finances Rachel Reeves, la vice-Première ministre Angela Rayner, la ministre de l'Intérieur Yvette Cooper et plus d'une dizaine d'autres hauts responsables politiques du gouvernement travailliste de Keir Starmer.

17h00

Le ministre russe des Finances balaie les inquiétudes en plein dévissage du rouble

Le ministre russe des Finances, Anton Silouanov, a balayé mardi les inquiétudes provoquées depuis plusieurs jours par le dévissage du rouble, au plus bas face au dollar et à l'euro depuis mars 2022.

Depuis plusieurs jours, le rouble souffre sur fond d'escalade des tensions russo-occidentales en Ukraine et dans le contexte de nouvelles sanctions américaines contre le secteur bancaire russe.

"Je ne dis pas que le taux de change est bon ou mauvais", a déclaré Anton Silouanov lors d'un forum financier, cité par les agences de presse russes. "Je dis simplement que le taux de change actuel est très, très favorable aux exportateurs", a-t-il souligné.

16h50

Le G7 dénonce l'"escalade" de Moscou avec le tir d'un missile balistique

Le tir d'un missile balistique russe sur le sol ukrainien prouve "l'escalade imprudente" à laquelle se livre Moscou, ont dénoncé mardi les chefs de la diplomatie du G7.

"Le lancement d'un missile balistique à portée intermédiaire le 21 novembre est une preuve de plus de son escalade imprudente", ont affirmé les ministres des pays du G7 dans le communiqué final publié à l'issue d'une réunion près de Rome.

15h40

L'Ukraine accuse la Russie d'avoir exécuté cinq soldats qui se sont rendus

L'Ukraine a accusé mardi les forces russes d'avoir tué par balles cinq soldats ukrainiens qui s'étaient rendus dans la région de Donetsk, sur le front Est, énième incident de ce genre ces derniers mois dénoncé par Kiev.

Les faits se sont produits le 13 novembre dans le village de Petrivka, près de Pokrovsk, une ville d'importance pour la logistique de l'armée ukrainienne, a indiqué dans un communiqué le parquet régional de Donetsk.

Les autorités ukrainiennes ont ouvert une enquête pour "crime de guerre" et "meurtre prémédité", a indiqué le parquet général.

La Russie n'a pas répondu à ces accusations dans l'immédiat.

14h45

La Russie dit préparer une "réponse" aux récentes frappes ukrainiennes de missiles ATACMS

Le ministère russe de la Défense a affirmé mardi préparer une "réponse" aux récentes frappes ukrainiennes utilisant des missiles américains ATACMS contre son territoire, le président Vladimir Poutine ayant prévenu la semaine dernière qu'il n'excluait pas de frapper l'Occident.

"Le ministère de la Défense de la Fédération de Russie surveille la situation et prépare une réponse", a-t-il indiqué dans un communiqué.

14h35

La Russie rapporte deux nouvelles frappes ukrainiennes de missiles ATACMS

La Russie a rapporté mardi avoir été visée ces derniers jours par deux nouvelles frappes ukrainiennes réalisées à l'aide de missiles américains ATACMS, une arme contre laquelle Moscou a promis une réplique sévère.

Selon le ministère russe de la Défense, les forces ukrainiennes ont frappé des "installations" dans la région russe frontalière de Koursk les 23 et 25 novembre. Il a reconnu, fait rare, que plusieurs missiles ont "atteint leurs cibles" et fait état de deux militaires russes blessés et d'un radar endommagé dans ces tirs.

12h30

Une journaliste de France24 poursuivie pour s'être introduite dans la région de Koursk

Un tribunal russe a ordonné l'arrestation d'une journaliste de la chaîne d'information France24, accusée d'avoir pénétré illégalement dans la région frontalière russe de Koursk, rapporte mardi l'agence de presse TASS.

La journaliste a pénétré dans la région avec l'armée ukrainienne afin de réaliser un reportage, ajoute TASS.

La procédure a été engagée à titre contumace et la journaliste risque une arrestation si elle se rend sur le territoire russe.

12h00

Kiev accuse la Russie de mener des "activités génocidaires" avec des mines antipersonnel

La Russie mène des "activités génocidaires" en utilisant des mines antipersonnel en Ukraine, a affirmé mardi un représentant du ministère ukrainien de la Défense, lors d'un sommet international à Siem Reap, au Cambodge.

Moscou a disséminé ces charges explosives dans "les villes, les exploitations agricoles, les stations de transport public", a accusé Oleksandr Riabtsev, affirmant que ces menaces concernaient des régions où résident quelque six millions d'Ukrainiens.

11h10

La Russie revendique la conquête d'un village dans la région de Kharkiv

L'armée russe a revendiqué la prise d'un village de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, la Russie multipliant ces dernières semaines les conquêtes face à une armée ukrainienne en difficulté.

"Grâce à des actions décisives, les unités du groupement militaire Ouest ont libéré le village de Kopanky dans la région de Kharkiv" dans le nord-est de l'Ukraine, a indiqué le ministère russe de la Défense. Cette localité se trouve dans une zone qui avait été occupée par les Russes au début du conflit, mais que Kiev avait réussi à reprendre à l'automne 2022.

10h40

Kiev dit ne pas pouvoir respecter son engagement à détruire les mines antipersonnel

L'Ukraine ne pourra pas respecter l'engagement de détruire le stock de près de six millions de mines antipersonnel hérité de l'époque soviétique, qu'elle avait pris dans le cadre de la Convention d'Ottawa, a déclaré un responsable du ministère de la Défense.

"Malheureusement, la mise en oeuvre de cette obligation n'est pas possible à l'heure actuelle", a affirmé Yevhenii Kivshyk, lors d'un sommet sur les mines terrestres à Siem Reap au Cambodge.

"L'agression massive, non provoquée et injustifiée de la Fédération de Russie contre l'Ukraine a entraîné des ajustements aux plans de destruction des stocks", a-t-il poursuivi.

10h25

Manifestation contre la livraison de mines américaines à l'Ukraine

Plus d'une centaine de personnes ont manifesté au Cambodge devant la 5e conférence d'examen de la convention d'Ottawa sur l'interdiction des mines antipersonnel, pour protester contre la décision des Etats-Unis de livrer ce type de munition à l'Ukraine.

Les manifestants, parmi lesquels des victimes équipées de prothèses, ont tenu des pancartes le long du chemin emprunté par les délégations pour se rendre au sommet qui s'est ouvert lundi à Siem Reap, dans le nord-ouest du Cambodge, un des pays les plus minés au monde.

La Convention d'Ottawa est reconnue par 164 pays ou territoires, dont l'Ukraine, mais pas les Etats-Unis ni la Russie. 

09h45

La Russie confirme la détention d'un Britannique accusé d'avoir combattu pour Kiev

Un tribunal russe a confirmé avoir placé en détention provisoire un Britannique accusé d'avoir combattu pour l'armée ukrainienne dans la région russe de Koursk, où Kiev a lancé une offensive transfrontalière en août.

Un tribunal de la région de Koursk a examiné l'affaire à huis clos lundi et décidé d'incarcérer cet homme qui a "franchi illégalement" la frontière russe afin de prendre part "aux hostilités" dans la zone, selon un communiqué de son service de presse.

Londres avait promis lundi d'apporter tout son "soutien" à ce ressortissant, après la publication d'une vidéo présentée comme montrant sa capture et diffusée sur les réseaux sociaux par des comptes pro-Kremlin.

08h50

La Russie a lancé une attaque nocturne "record" avec 188 drones, selon Kiev

L'Ukraine a annoncé avoir été la cible durant la nuit d'une attaque russe avec un nombre record de 188 drones de combat qui ont endommagé, selon Kiev, des immeubles résidentiels et des "infrastructures essentielles".

"Pendant l'attaque nocturne, l'ennemi a lancé un nombre record de drones de combat de type Shahed et non identifiés", ainsi que quatre missiles balistiques Iskander-M, a indiqué l'armée de l'air ukrainienne. "Malheureusement, des sites d'infrastructures essentielles ont été touchés", a-t-elle ajouté.

Une attaque de drones russes (image d'illustration). [REUTERS - Gleb Garanich]
Une attaque de drones russes (image d'illustration). [REUTERS - Gleb Garanich]

MARDI 26 NOVEMBRE

Réunion du conseil Otan-Ukraine à Bruxelles après le tir d'un missile russe expérimental jeudi

Les ambassadeurs de l'Otan et de l'Ukraine se retrouvent mardi à Bruxelles, après le tir d'un missile russe expérimental sur le sol ukrainien, qui a provoqué un regain de tension entre les Alliés et la Russie.

La Russie a frappé jeudi l'Ukraine avec un missile balistique de portée intermédiaire de dernière génération sans charge nucléaire, et promis de multiplier ce type d'attaques si Kiev continuait d'utiliser des missiles occidentaux pour viser son territoire.

Cette réunion de mardi, à la demande de Kiev, sera l'occasion pour le Conseil Otan-Ukraine, instance créée en 2023 pour faciliter le dialogue entre Kiev et l'Alliance atlantique, de discuter de "la situation actuelle en Ukraine et elle inclura des briefings de la part de responsables ukrainiens par liaison vidéo", a indiqué un responsable de l'Otan.

Les diplomates de l'Alliance se sont toutefois montrés prudents sur les résultats à attendre de cette rencontre. Les ambassadeurs devraient réaffirmer que cette nouvelle arme russe ne les empêchera pas de "continuer à soutenir l'Ukraine", selon l'un d'entre eux.

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