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Vladimir Poutine promet encore plus de "destructions" à l'Ukraine après une attaque en Russie samedi

- Le président russe Vladimir Poutine a promis dimanche encore plus de "destructions" à l'Ukraine après une attaque de drones la veille, que Moscou attribue à Kiev, contre des immeubles de Kazan, une ville du centre de la Russie très éloignée du front.

- Six bâtiments diplomatiques de divers pays ont été endommagés par des frappes russes qui ont dévasté un quartier cossu dans le centre de Kiev vendredi matin, a indiqué la diplomatie ukrainienne.

- La Russie a tiré vendredi matin des missiles balistiques sur Kiev, tuant une personne, en blessant neuf autres et privant des centaines d'immeubles de chauffage. Cette attaque a été menée, selon Moscou, "en réponse" à une frappe ukrainienne contre une usine russe avec des missiles occidentaux.

- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé jeudi à l'unité entre l'Europe et les Etats-Unis pour parvenir à la paix et "sauver l'Ukraine".

- Vladimir Poutine a dit jeudi être prêt à rencontrer le président élu américain Donald Trump "à n'importe quel moment". Cela en pleine spéculation sur le lancement d'un éventuel processus de paix autour de l'Ukraine. Il a aussi estimé que son pays aurait dû se lancer à l'assaut de l'Ukraine "plus tôt" et s'y être mieux préparé, assurant que la Russie a été "trompée" et "contrainte" de lancer son offensive.

Suivi assuré par RTSinfo

18h20

Vladimir Poutine reçoit le Premier ministre slovaque au Kremlin

Le président russe Vladimir Poutine a reçu dimanche au Kremlin le Premier ministre slovaque Robert Fico, l'un des rares dirigeants européens dont il est resté proche, selon des images de la télévision russe.

"Poutine s'entretient en ce moment au Kremlin avec le Premier ministre slovaque Fico", a écrit sur sa chaîne Telegram un journaliste de la télévision russe et proche du Kremlin, qui a diffusé une courte vidéo montrant les deux dirigeants.

15h15

La Russie est une "menace permanente" pour l'UE, affirme Helsinki

Le Premier ministre finlandais a affirmé dimanche que la Russie représentait une "menace permanente" pour l'Union européenne. Il a souligné la nécessité d'augmenter les dépenses de défense et de poursuivre le soutien à l'Ukraine.

Petteri Orpo a accueilli un sommet sur la sécurité et l'immigration, en présence de la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas et des Premiers ministres suédois, Ulf Kristersson, italienne, Giorgia Meloni et grec, Kyriakos Mitsotakis.

S'adressant aux journalistes à l'issue de la réunion, Petteri Orpo a estimé que "la situation en matière de sécurité a changé". "La Russie constitue une menace permanente et dangereuse pour l'Union européenne et les pays européens", a-t-il déclaré.

"La défense de l'Europe doit être renforcée par tous les moyens possibles, nous devons explorer toutes les options financières", a poursuivi le Premier ministre finlandais, sans mentionner de plans concrets d'augmentation des budgets.

Kaja Kallas a elle aussi affirmé que "la Russie représente une menace directe pour la sécurité européenne", tout en notant que "la sécurité comprend différents éléments".

Afflux de migrants

"Nous constatons dans toute l'Europe différentes attaques hybrides, qu'il s'agisse d'actes de sabotage, de cyberattaques, de flotte fantôme dangereuse, de brouillage GPS et de dégâts causés aux câbles (de télécommunication en mer Baltique, ndlr), mais aussi d'une militarisation de la migration", a dit Kaja Kallas.

La Finlande a accusé Moscou d'orchestrer un afflux de migrants à sa frontière orientale avec la Russie avec l'arrivée à l'automne 2023 d'environ 1000 clandestins.

Petteri Orpo a indiqué que la sécurisation de la frontière longue de 1340 km de la Finlande avec la Russie - une frontière de l'UE et de l'Otan, a-t-il souligné - "est une question existentielle pour la Finlande et pour les autres membres de l'UE et les alliés de l'Otan".

Il a également plaidé pour la "poursuite du soutien à l'Ukraine aussi longtemps et autant que nécessaire".

12h50

Vladimir Poutine promet encore plus de "destructions" à l'Ukraine

Le président russe Vladimir Poutine a promis dimanche encore plus de "destructions" à l'Ukraine. Cela après une attaque de drones la veille, que Moscou attribue à Kiev, contre des immeubles d'une ville du centre de la Russie.

"Quiconque tente de détruire quelque chose dans notre pays, quelle qu'en soit l'ampleur, devra faire face à des destructions encore bien plus importantes dans son propre pays et regrettera ce qu'il a essayé de faire dans notre pays", a-t-il déclaré en commentant la frappe de samedi contre la ville russe de Kazan, à environ 1000 kilomètres de la frontière ukrainienne.

Celle-ci a visé des immeubles résidentiels sans faire de victimes, selon les autorités locales.

Le président russe Vladimir Poutine, photographié ici le 22 décembre à Moscou. [KEYSTONE - ALEXANDER KAZAKOV]
Le président russe Vladimir Poutine, photographié ici le 22 décembre à Moscou. [KEYSTONE - ALEXANDER KAZAKOV]

11h55

Une vague de tentatives d'incendies criminels imputés indirectement à l'Ukraine frappe la Russie

La Russie a connu une vague de tentatives d'incendies criminels visant des banques, des centres commerciaux, des bureaux de poste et des bâtiments gouvernementaux. Cela au cours des trois derniers jours, selon les médias.

Citant une source anonyme des forces de l'ordre, l'agence de presse TASS a indiqué que ces personnes avaient été recrutées par des fraudeurs en ligne qui proposaient de l'argent pour ces attaques.

La plupart des personnes arrêtées après les tentatives d'attaques étaient des retraités, selon l'agence TASS. La Sberbank a indiqué qu'ils avaient été recrutés par des personnes en Ukraine.

Les services russes de sécurité (FSB) ont déjà averti les Russes que des fraudeurs ukrainiens, se faisant passer pour des agents de sécurité, avaient appelé des personnes âgées pour leur demander de commettre des incendies criminels en échange d'argent ou pour récupérer l'accès à des comptes bloqués.

Kiev n'a pas réagi à la vague de tentatives d'attentats ni aux accusations d'orchestration depuis le territoire ukrainien.

DIMANCHE 22 DECEMBRE

La Russie revendique la capture de deux villages dans l'est de l'Ukraine

Les troupes russes ont capturé deux nouveaux villages dans l'est de l'Ukraine, dernier gain territorial en date pour Moscou, a annoncé dimanche le ministère russe de la Défense.

Les troupes russes ont "libéré" les villages de Lozova, dans la région de Kharkiv, et de Krasnoye (localité nommée Sontsivka en Ukraine) près de la ville industrielle de Kourakhove, dans la région de Donetsk, que les forces de Moscou contrôlent presque entièrement, selon le ministère.

22h20

Volodymyr Zelensky dit avoir rencontré le directeur de la CIA en Ukraine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé qu'il avait vu directeur de la CIA William Burns en Ukraine, alors que ce type de rencontre est rarement dévoilé depuis l'invasion déclenchée par la Russie.

Volodymyr Zelensky a publié une photo de lui serrant la main de Bill Burns devant un blason d'État ukrainien. Il n'a pas précisé quand la rencontre avait eu lieu, mais a déclaré qu'il s'agissait de la dernière rencontre entre les deux hommes avant que Bill Burns ne quitte son poste.

"Bill Burns a effectué sa dernière visite en Ukraine en tant que directeur de la CIA", a déclaré Volodymyr Zelensky dans un message publié sur les réseaux sociaux, ajoutant que les deux hommes avaient eu "de nombreuses rencontres pendant cette guerre", dont la plupart n'ont pas été divulguées.

Bill Burns devrait quitter son poste de chef de la CIA à la suite de la passation de pouvoir au président élu américain Donald Trump.

11h00

La Russie revendique la prise d'un village dans une zone clé de l'est ukrainien

L'armée russe a revendiqué samedi la prise d'un village ukrainien près de la ville de Kourakhove, une zone de l'est de l'Ukraine dans laquelle ses soldats progressent ces derniers mois.

Le ministère russe de la Défense a affirmé dans un communiqué que ses troupes avaient "libéré" Kostiantynopolské, à quelque huit kilomètres au sud-ouest de la cité industrielle de Kourakhove, dont l'armée de Moscou semble proche de s'emparer.

SAMEDI 21 DECEMBRE

Des drones ukrainiens endommagent des immeubles d'une ville du centre de la Russie

Des drones missiles ukrainiens de type "Peklo", photographiés le 6 décembre 2024 à Kiev (image d'illustration). [AFP - GENYA SAVILOV]
Des drones missiles ukrainiens de type "Peklo", photographiés le 6 décembre 2024 à Kiev (image d'illustration). [AFP - GENYA SAVILOV]

Des drones ukrainiens ont endommagé samedi matin des immeubles et provoqué des évacuations à Kazan, ville du centre de la Russie à environ 1000 kilomètres de la frontière ukrainienne, ont indiqué des responsables locaux, indiquant qu'aucune victime n'était pour l'heure à déplorer.

"Aujourd'hui, Kazan a subi une attaque de drones massive", a indiqué sur Telegram le dirigeant de la république du Tatarstan où la ville est située, Roustam Minnikhanov.

"Si auparavant des entreprises industrielles avaient été attaquées, désormais l'ennemi attaque des civils le matin, directement dans leurs maisons", a-t-il écrit.

Des habitants ont été évacués, selon les autorités locales, mais leur nombre n'est pas connu.

22h00

Un Tatar de Crimée, ancien prisonnier en Russie, nommé ambassadeur d'Ukraine en Turquie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé la nomination comme ambassadeur en Turquie de Nariman Dzhelyal, un homme politique membre de la communauté des Tatars de Crimée, qui a été emprisonné pendant près de trois ans par la Russie.

Cet ancien journaliste de 44 ans, également dirigeant communautaire de la minorité musulmane persécutée de la péninsule de Crimée annexée par Moscou, a été libéré cette année dans le cadre d'un échange de prisonniers impliquant des civils.

Il est le chef-adjoint du Majlis, l'assemblée traditionnelle des Tatars de Crimée, que la Russie a interdite après l'annexion de la péninsule en 2014. De nombreux Tatars de Crimée se sont opposés à cette annexion et ont depuis été emprisonnés.

Nariman Dzhelyal a été arrêté en septembre 2021 et condamné en 2022 à 17 ans de prison pour terrorisme. Il a été accusé d'avoir comploté pour faire exploser un gazoduc près de Simferopol, la capitale régionale, avec plusieurs autres militants, qui ont nié leur culpabilité.

16h05

Au moins six morts dans une frappe ukrainienne sur Koursk

Au moins six personnes, dont un enfant, ont été tuées vendredi dans une frappe de missiles ukrainiens sur la ville de Rylsk, dans la région frontalière russe de Koursk, a indiqué le gouverneur par intérim Alexandre Khinchteïn. "Dix blessés ont été transportés à l'hôpital central de Rylsk, dont un mineur de 13 ans", a-t-il ajouté.

Le responsable avait indiqué un peu plus tôt que que cette attaque était "massive", accusant les forces ukrainiennes d'avoir pris pour cible des "infrastructures sociales".

Un centre culturel, un centre sportif, un collège, une école, une caserne de pompiers et des bâtiments résidentiels ont été endommagés dans cette ville de quelque 15'000 habitants, a-t-il affirmé. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux russes montrent de nombreux véhicules en feu, des débris jonchant les rues et des bâtiments aux fenêtres éventrées.

15h45

Olaf Scholz s'entretiendra à nouveau avec Vladimir Poutine

Le chancelier allemand Olaf Scholz a affirmé qu'il reparlerait à Vladimir Poutine pour l'exhorter à cesser son agression contre l'Ukraine, cinq semaines après son entretien téléphonique avec le dirigeant russe, le premier en deux ans.

"J'ai parlé avec le président russe et je lui parlerai à nouveau mais toujours de manière claire, pour qu'il comprenne que sa contribution est de mettre fin à la guerre, de cesser l'agression et de retirer ses troupes", a déclaré le chancelier allemand.

Le 15 novembre dernier, Olaf Scholz avait appelé Vladimir Poutine à retirer ses troupes d'Ukraine et négocier avec Kiev "en vue d'une paix juste et durable". Cet échange avait provoqué la colère de Volodymyr Zelensky qui y voyait "une tentative d'apaisement" envers Moscou.

Vendredi, le chancelier allemand a répété que rien ne doit être décidé "par-dessus la tête des Ukrainiens", "ce qui signifie que personne ne négocie pour l'Ukraine, sauf l'Ukraine elle-même".

15h35

L'Ukraine a obtenu de la Russie les corps de 503 de ses soldats

L'Ukraine a annoncé avoir reçu de la Russie les corps de 503 de ses soldats tués dans les combats, une nouvelle illustration du coût humain très élevé de la guerre entre ceux deux pays.

Selon un organisme de coordination pour les prisonniers de guerre, 403 corps ont été obtenus dans la région orientale de Donetsk, où se déroulent les pires combats, et les autres dans celle de Lougansk, de Zaporijjia et dans des morgues en Russie. Il s'agit du quatrième rapatriement de ce type annoncé officiellement depuis octobre.

L'échange de dépouilles de militaires et de prisonniers de guerre est l'un des derniers domaines de coopération entre Moscou et Kiev depuis le déclenchement de l'invasion de grande ampleur de l'Ukraine par le Kremlin en février 2022.

13h30

Ursula von der Leyen dénonce une "attaque odieuse" après des frappes russes ayant endommagé des ambassades à Kiev

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a dénoncé vendredi une "attaque odieuse" après des frappes russes ayant endommagé à Kiev six missions diplomatiques, dont celle du Portugal.

"Une autre attaque odieuse contre Kiev. Cette fois contre un bâtiment abritant l'ambassade du Portugal et d'autres services diplomatiques", a déclaré Ursula von der Leyen sur X.

Il s'agit d'une "nouvelle attaque barbare de la part de la Russie contre des cibles civiles", a dénoncé de son côté la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.

13h15

Six missions diplomatiques à Kiev "endommagées" par les frappes russes, selon l'Ukraine

Six missions diplomatiques ont été endommagées par des frappes russes, qui ont dévasté un quartier cossu dans le centre de Kiev vendredi matin, a indiqué la diplomatie ukrainienne.

Il s'agit des missions de l'Albanie, de l'Argentine, de l'autorité palestinienne, de la Macédoine du Nord, du Portugal et du Monténégro, a précisé le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un message. La plupart de ces missions sont situées dans le même bâtiment.

Un quartier de Kiev endommagé après une attaque russe. [REUTERS - Valentyn Ogirenko]
Un quartier de Kiev endommagé après une attaque russe. [REUTERS - Valentyn Ogirenko]

12h45

Le Portugal condamne l'attaque russe qui a endommagé son ambassade à Kiev

Le Portugal a condamné "avec véhémence" l'attaque russe qui a ciblé Kiev ce matin, endommageant "plusieurs missions diplomatiques", dont celle du Portugal, mais également de l'Argentine, de l'Albanie et du Monténégro.

En l'absence de l'ambassadeur russe à Lisbonne, "le chargé d'affaires de la Fédération russe a déjà été appelé au ministère des Affaires étrangères pour que lui soit présentée une protestation formelle", a précisé le gouvernement portugais dans un communiqué.

Parmi les pays dont les missions diplomatiques sont installées "dans le même bâtiment" qui a été touché par cette explosion, il a cité l'Argentine, l'Albanie et le Monténégro.

"Il est absolument inacceptable que des attaques endommagent ou visent des installations diplomatiques", a-t-il souligné. "Il s'agit pour le moment de la position que la République portugaise doit prendre auprès de la Fédération russe. D'autres démarches seront réalisées à un autre niveau un peu plus tard", a-t-il ajouté en réponse à une question concernant une éventuelle réaction européenne.

10h00

La Russie dit avoir attaqué Kiev "en réponse" à une attaque ukrainienne utilisant des missiles occidentaux

L'armée russe a dit vendredi avoir attaqué Kiev "en réponse" à une frappe ukrainienne menée mercredi contre une usine russe avec des missiles occidentaux, une ligne rouge pour Moscou.

"En réponse (...), une frappe groupée a été menée ce matin avec des armes de précision à longue portée contre le centre de contrôle (des services spéciaux ukrainiens) SBU, le bureau d'études Loutch, basé à Kiev, qui conçoit et fabrique des systèmes de missiles Neptune", a indiqué l'armée russe dans un communiqué, assurant que "toutes les cibles ont été touchées".

09h10

Deux morts et neuf blessés lors d'un bombardement à Kherson

Deux hommes, âgés de 60 et 75 ans, ont été tués, et neuf civils ont été blessés dans un bombardement à Kherson, selon un nouveau bilan établi vendredi matin par le bureau du procureur général d'Ukraine.

07h00

Cinq militaires déserteurs russes morts dans un incendie

Cinq militaires russes qui ont déserté de leurs unités et se trouvaient dans un centre de détention dans la république russe de Iakoutie (Extrême-Orient) sont morts dans un incendie, a annoncé, vendredi, le commissariat militaire local.

Sept autres détenus ont été hospitalisés, après avoir inhalé de la fumée dans cet incendie qui s'est produit dans le centre de détention dans la nuit de jeudi à vendredi, a précisé le commissariat sur Telegram. Des enquêteurs travaillent sur place pour définir les causes de l'incendie et identifier les morts, selon la même source.

VENDREDI 20 DECEMBRE

Fortes explosions entendues à Kiev après une alerte aux missiles balistiques

Une personne a été tuée vendredi dans une frappe de missile russe sur Kiev, la capitale ukrainienne, où l'AFP a vu de la fumée s'élever au-dessus de plusieurs endroits dans la ville.

"Selon des premières informations, une personne a été tuée", a déclaré sur Telegram le chef de l'administration militaire de la ville. Il a ajouté que les forces russes avaient utilisé des missiles Kinjal et Iskander lors de l'attaque survenue vers 06h00.

Des pompiers travaillent sur le site d'un bâtiment détruit par un tir de missile russe dans le centre de Kiev, en Ukraine, le 20 décembre 2024. [REUTERS - Valentyn Ogirenko]
Des pompiers travaillent sur le site d'un bâtiment détruit par un tir de missile russe dans le centre de Kiev, en Ukraine, le 20 décembre 2024. [REUTERS - Valentyn Ogirenko]

"A la suite de l'attaque ennemie, deux personnes ont été hospitalisées et des débris sont tombés dans quatre zones, incendiant des voitures et des bâtiments", a déclaré de son côté le maire de Kiev, Vitali Klitschko sur Telegram.

"Les services d'urgence fonctionnent partout", a-t-il ajouté.

Alertes aux missiles balistiques

Les explosions ont eu lieu après des alertes déclenchées par l'armée de l'air ukrainienne sur une attaque imminente de missiles balistiques.

"Missile balistique venant du nord!", a averti l'armée dans un message sur Telegram, près de trois ans après le début de l'invasion russe de l'Ukraine dans une guerre qui a déjà emporté des dizaines de milliers de vies.

Des sauveteurs marchent sur le site d'un bâtiment détruit par un tir de missile russe dans le centre de Kiev, en Ukraine, le 20 décembre 2024. [REUTERS - Valentyn Ogirenko]
Des sauveteurs marchent sur le site d'un bâtiment détruit par un tir de missile russe dans le centre de Kiev, en Ukraine, le 20 décembre 2024. [REUTERS - Valentyn Ogirenko]

20h00

Assassinat d'un général russe: le suspect placé en détention

L'auteur présumé de l'attentat à la bombe ayant tué mardi un haut gradé de l'armée russe à Moscou, qui a été revendiqué par l'Ukraine, a été inculpé et placé en détention jeudi après avoir comparu devant un tribunal.

Ce ressortissant de l'Ouzbékistan né en 1995 a été inculpé pour "acte terroriste", "détention d'explosifs" et "fabrication d'armes", a rapporté le service de presse des tribunaux de la capitale russe sur Telegram. Il encourt l'emprisonnement à perpétuité.

20h00

La guerre en Ukraine dure "depuis bien trop longtemps", selon Berlin

Le chancelier allemand Olaf Scholz et le président américain élu Donald Trump sont convenus au téléphone que la guerre russe contre l'Ukraine durait "depuis trop longtemps", a affirmé jeudi le gouvernement allemand.

"Il est essentiel de s'engager le plus rapidement possible sur la voie d'une paix juste, équitable et durable", ont également estimé les deux hommes, lors de leur entretien téléphonique, ajoute le gouvernement.

19h15

Cassis et Lavrov ont discuté de l'OSCE et du conflit ukrainien

Les chefs des diplomaties russe et suisse Sergueï Lavrov et Ignazio Cassis ont évoqué par téléphone la candidature de la Suisse à la présidence de l'OSCE en 2026, a indiqué jeudi le DFAE. Selon Moscou, ils ont aussi discuté du conflit ukrainien.

La conversation entre les deux hommes a eu lieu mercredi selon le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), interrogé par l'agence Keystone-ATS. Elle constitue un rare entretien entre un haut responsable russe et occidental depuis 2022.

Selon Moscou, Ignazio Cassis et sergueï Lavrov ont évoqué "les moyens d'empêcher une nouvelle dégradation" à l'OSCE, dont les réunions sont devenues un autre terrain d'affrontement entre Moscou et les Occidentaux.

Les relations entre la Russie et la Suisse se sont fortement dégradées depuis le début de l'offensive russe en Ukraine en 2022. La Suisse a adopté des sanctions à l'encontre de Moscou et accueilli deux sommets sur l'Ukraine voulus par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, mais où la Russie était absente.

17h10

Zelensky contre un éventuel transit de gaz russe acheté par l'Azerbaïdjan vers l'UE

Volodymyr Zelensky s'est prononcé jeudi contre un éventuel mécanisme de transit de gaz russe acheté par l'Azerbaïdjan vers l'Union européenne, une option envisagée depuis plusieurs mois pour remplacer à partir de fin décembre la fin des livraisons de gaz russe via l'Ukraine.

"Nous ne voulons pas jouer à des jeux. Si c'est un autre pays qui reçoit du gaz russe et qui transite ensuite ce gaz, cela revient à continuer à gagner de l'argent sur cette guerre et à transférer de l'argent à la Russie", a expliqué le président ukrainien lors d'une conférence de presse à Bruxelles.

L'Ukraine avait annoncé cet été qu'elle ne renouvellerait pas le contrat la liant jusqu'à la fin de l'année à Moscou pour faire transiter le gaz russe vers l'Europe via son réseau étendu de gazoducs.

Ce contrat, signé entre Kiev et Moscou en 2019, était jusque-là resté en vigueur malgré la guerre, profitant financièrement aux deux camps.

16h40

Zelensky espère que Trump sera du côté de Kiev

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit jeudi espérer convaincre le président élu Donald Trump sur la base de valeurs et d'"émotions" communes, face au président russe Vladimir Poutine qui est "fou".

"Le président (élu) Trump est un homme fort et je veux vraiment qu'il soit de notre côté, c'est très important", a-t-il déclaré en marge d'un sommet des 27 à Bruxelles auquel il a participé.

"J'espère qu'il (Donald Trump, ndlr) me comprendra car, que nous soyons des politiques ou des hommes d'affaires, nous sommes tous des êtres humains et nous avons, je pense, les mêmes émotions".

Par contraste, il a dressé le portrait de Vladimir Poutine, un homme "dangereux", pour l'Ukraine, l'Europe mais aussi pour les Etats-Unis. "Je crois qu'il est fou (...), il aime tuer", a-t-il ajouté.

16h30

Trois morts dans une frappe russe près de Koupiansk

Une frappe russe a tué jeudi trois personnes dans un village ukrainien près de la ville de Koupiansk, située dans la région de Kharkiv dans le nord-est du pays, ont indiqué les autorités ukrainiennes.

"Les Russes ont pris les vies de deux femmes âgées de 67 et 65 ans et d'un homme de 33 ans", a déclaré sur Telegram le gouverneur de la région, Oleg Synegoubov.

16h25

La Russie promet une "réponse" après une frappe ukrainienne de missiles occidentaux

Le ministère russe de la Défense a accusé jeudi l'Ukraine d'avoir mené une frappe la veille contre une usine russe à l'aide de missiles occidentaux, promettant que cela ne resterait "pas sans réponse".

"Ces actions du régime de Kiev, soutenues par ses superviseurs occidentaux, ne resteront pas sans réponse", a menacé le ministère dans un communiqué. Selon cette source, six missiles américains ATACMS et quatre missiles britanniques Storm Shadow ont été utilisés mercredi par l'armée ukrainienne contre une usine située dans la région russe de Rostov (sud-ouest)

14h30

La Russie aurait dû se lancer à l'assaut de l'Ukraine "plus tôt"

Le président russe Vladimir Poutine a estimé jeudi que son pays aurait dû se lancer à l'assaut de l'Ukraine "plus tôt" et s'y être mieux préparé, assurant que la Russie a été "trompée" et "contrainte" de lancer son offensive.

"S'il était possible de revenir en arrière, en sachant ce qui se passe aujourd'hui, j'aurais envisagé de décider de lancer une opération spéciale (en Ukraine) plus tôt", a déclaré Vladimir Poutine lors de sa grande conférence de presse annuelle.

>> Plus de détails dans notre article : Vladimir Poutine dit que la Russie aurait dû se lancer à l'assaut de l'Ukraine "plus tôt"

Un panneau d'affichage électronique sur un bâtiment montre le président russe Vladimir Poutine donnant sa conférence de presse annuelle à Moscou, le 19 décembre 2024. [KEYSTONE - DMITRY SEREBRYAKOV]
Un panneau d'affichage électronique sur un bâtiment montre le président russe Vladimir Poutine donnant sa conférence de presse annuelle à Moscou, le 19 décembre 2024. [KEYSTONE - DMITRY SEREBRYAKOV]

>> Les explications dans Forum jeudi soir :

Vladimir Poutine lors de sa séance annuelle de questions-réponses à la télévision le 19 décembre 2024. [Reuters - Maxim Shemetov]Reuters - Maxim Shemetov
Syrie, Ukraine, inflation: Vladimir Poutine se prête à sa traditionnelle séance de questions-réponses / Forum / 2 min. / le 19 décembre 2024

>> Ecouter aussi l'analyse de l'émission Tout un monde vendredi :

Le président russe Vladimir Poutine a tenu son annuelle conférence de presse le jeudi 19 décembre à Moscou. [AP Photo / Keystone - Alexander Zemlianichenko]AP Photo / Keystone - Alexander Zemlianichenko
Vladimir Poutine fixe l'agenda et défie l'Occident: interview d'Elsa Vidal / Tout un monde / 6 min. / le 20 décembre 2024

13h40

L'assassinat du général Kirillov; un "échec" pour Moscou

Le président russe Vladimir Poutine a reconnu jeudi que ses services spéciaux avaient failli à empêcher l'assassinat mardi du général russe Igor Kirillov, tué dans une explosion à Moscou revendiquée par Kiev.

"Cela signifie que nos services de renseignement laissent passer ces attaques. Ils ont laissé passer ces attaques", a admis le dirigeant lors de sa grande conférence de presse annuelle.

Le général Igor Kirillov a été tué mardi dans le sud-est de Moscou, dans une explosion revendiquée par les services secrets ukrainiens (SBU), un modus operandi décrit jeudi par Vladimir Poutine comme étant "terroriste".

Le général Kirillov, sanctionné en octobre par Londres pour le déploiement présumé d'armes chimiques en Ukraine, est le plus haut responsable militaire russe connu à avoir été tué depuis le début de l'offensive russe contre son voisin ukrainien en février 2022.

Un suspect – un citoyen ouzbek né en 1995 – a été arrêté, avait annoncé mercredi le Comité d'enquête russe.

L'Ukraine a revendiqué ou s'est vu attribuer plusieurs assassinats en Russie et dans les territoires occupés depuis 2022, qui ont notamment visé des responsables militaires ou politiques et des soutiens idéologiques de l'assaut russe.

13h50

Vladimir Poutine se dit prêt à rencontrer Trump "à n'importe quel moment"

Vladimir Poutine s'est dit jeudi lors de sa séance annuelle de questions-réponses télévisée prêt à rencontrer "à n'importe quel moment" le président élu américain Donald Trump, qui a récemment appelé à un cessez-le-feu et des négociations entre l'Ukraine et la Russie.

"Je suis prêt à le faire, bien sûr. A n'importe quel moment", a-t-il affirmé en disant ne pas avoir parlé avec Donald Trump "depuis plus de quatre ans". "Si nous rencontrons un jour le président élu Trump, je suis sûr que nous aurons beaucoup de choses à nous dire", a-t-il ajouté.

Vladimir Poutine a aussi estimé que la Russie était devenue "bien plus forte au cours des deux-trois dernières années", l'assaut en Ukraine ayant été lancé en février 2022.

Le dirigeant russe a également assuré que la Russie était prête à un "dialogue" avec l'Ukraine, mais uniquement sur la base des "réalités du terrain", une façon de dire notamment que la Russie ne rendra pas les territoires qu'elle a conquis.

11h05

Pas de date pour chasser l'armée ukrainienne de la région de Koursk

Vladimir Poutine a reconnu jeudi qu'il ne savait pas quand son armée parviendrait à repousser les forces ukrainiennes de la région russe de Koursk, dont elles contrôlent une petite partie depuis une offensive surprise en août.

"Nous allons absolument les mettre en échec", a assuré le président russe lors de sa grande conférence de presse annuelle, en répondant à la question d'une habitante de cette région. "Mais pour ce qui est de la question d'une date précise, je suis désolé, je ne peux pas le dire maintenant", a-t-il admis.

10h55

Vladimir Poutine assure que l'économie russe est "stable", malgré des "menaces extérieures"

Le président russe Vladimir Poutine a reconnu jeudi lors de sa grande conférence de presse annuelle que l'inflation galopante en Russie, qui a accéléré en novembre à 8,9%, était un "signal préoccupant", s'attachant malgré tout à vanter une situation "stable".

L'inflation en Russie est notamment alimentée par l'explosion des dépenses militaires pour l'assaut en Ukraine, les effets des sanctions et des salaires en hausse, conséquence directe des pénuries de main-d'oeuvre sur le marché de l'emploi, les entreprises étant obligées de proposer des rémunérations attractives pour recruter.

"La situation de l'économie dans son ensemble en Russie est stable, malgré les menaces extérieures et les tentatives d'influence", a toutefois tenté de convaincre Vladimir Poutine face aux journalistes dans ce show télévisé regardé par des millions de Russes.

L'économie russe, après avoir résisté ces trois dernières années aux sanctions occidentales, donne depuis plusieurs semaines des signes d'essoufflement, avec l'inflation tenace qui ronge le pouvoir d'achat, mais aussi une envolée des taux d'intérêt qui handicape les entreprises, la chute du rouble et des perspectives maussades pour 2025.

10h30

Des frappes ukrainiennes provoquent un incendie dans une raffinerie russe

Une attaque nocturne de drones et de missiles ukrainiens a provoqué un incendie dans une raffinerie de pétrole située dans le sud de la Russie, ont indiqué les autorités russes et ukrainiennes jeudi.

L'Etat-major des forces armées ukrainiennes a indiqué jeudi avoir "frappé" la raffinerie de pétrole de Novochakhtinsk, située près de ses frontières dans la région russe méridionale de Rostov. Le site "est utilisé pour répondre aux besoins de l'armée russe", selon les forces ukrainiennes.

Le gouverneur de la région de Rostov, Iouri Slioussar, avait affirmé plus tôt qu'un incendie s'était déclaré dans la raffinerie après une "attaque massive" ukrainienne utilisant une trentaine de drones et trois missiles. Le feu a duré pendant six heures, selon lui.

Une source au sein des services de sécurité ukrainiens (SBU) a déclaré à l'AFP que l'attaque avait causé des "dégâts significatifs". Les drones envoyés en masse ont d'abord "surchargé les défenses antiaériennes russes qui protégeaient l'usine", ce qui a créé une "opportunité" pour les missiles envoyés par la suite, a expliqué cette source.

10h00

Volodymyr Zelensky appelle à l'unité entre l'Europe et les Etats-Unis pour "sauver l'Ukraine"

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé jeudi à l'unité entre l'Europe et les Etats-Unis pour parvenir à la paix et "sauver l'Ukraine".

Un soutien fort à l'Ukraine, dont l'armée recule depuis des semaines face aux forces russes, est "très difficile" sans les Etats-Unis, a-t-il souligné. "C'est de cela dont nous discuterons avec Donald Trump lorsqu'il sera à la Maison Blanche", a-t-il ajouté.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté jeudi l'Europe et les États-Unis à faire front commun pour parvenir à la paix en Ukraine. [KEYSTONE - OLIVIER MATTHYS]
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté jeudi l'Europe et les États-Unis à faire front commun pour parvenir à la paix en Ukraine. [KEYSTONE - OLIVIER MATTHYS]

Volodymyr Zelensky est arrivé mercredi à Bruxelles, où il a participé à une réunion avec le secrétaire général de l'Otan et plusieurs dirigeants européens, sur la façon d'aider l'Ukraine, à un mois de la prise de fonctions à Washington du milliardaire américain.

L'Ukraine réclame notamment de solides garanties de sécurité en cas de cessez-le-feu, et l'une d'entre elles pourrait être l'envoi de troupes sur le sol ukrainien.

09h50

La Russie revendique la prise de deux nouveaux villages dans l'est de l'Ukraine

La Russie a revendiqué jeudi la prise de deux villages de la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, où elle progresse ces derniers mois face à des troupes ukrainiennes en difficulté, ont rapporté les agences d'Etat russes.

Le ministère russe de la Défense a indiqué que ses troupes avaient "libéré" Zelenivka, petite localité située à l'ouest de la ville industrielle de Kourakhové, qui semble proche de tomber. Les soldats russes s'étaient déjà emparés de villages au nord, à l'est et au sud de Kourakhové, l'encerclant presque.

Le ministère russe a aussi revendiqué la prise du village de Noviï Komar, selon l'agence Ria Novosti. Cette localité ne comptait que quelques centaines d'habitants avant le conflit, mais elle se trouve à une vingtaine de kilomètres des limites des régions de Zaporijjia et Dnipropetrovsk.

L'Ukraine soupçonne la Russie de préparer une offensive dans la région méridionale de Zaporijjia. Les troupes de Moscou en occupent déjà une partie mais le front sud est resté relativement stable depuis le début de l'année, par rapport au front Est.

04h00

"Au moins 100 Nord-Coréens tués" dans la guerre Russie-Ukraine, selon un député sud-coréen

Au moins 100 soldats nord-coréens envoyés combattre aux côtés des forces russes contre l'Ukraine ont été tués sur le champ de bataille en décembre, a affirmé jeudi un député sud-coréen, Lee Sung-kwon.

"En décembre, ils ont participé à des combats réels, au cours desquels au moins cent décès sont survenus", a déclaré M. Lee, citant les services de renseignement sud-coréens.

JEUDI 19 DECEMBRE

Londres va fournir 225 millions de livres d'équipements militaires à Kiev

Le Royaume-Uni va débloquer 225 millions de livres sterling (255 millions de francs) d'équipements militaires pour l'Ukraine, dont des drones, des systèmes de défense aérienne et des munitions, a annoncé jeudi le ministère de la Défense britannique dans un communiqué.

Cette annonce intervient au lendemain d'une visite du ministre britannique de la Défense John Healey à Kiev, durant laquelle il a rencontré son homologue Roustem Oumerov et où il s'est engagé à "intensifier" le soutien du Royaume-Uni à l'Ukraine en 2025.

Trois ans après la décision du président russe Vladimir Poutine d'envahir l'Ukraine, "l'ampleur de son erreur de calcul est plus claire que jamais, alors que le courageux peuple ukrainien continue de défier toutes les prévisions avec son énergie indestructible", a déclaré John Healey, cité dans le communiqué.

Des secouristes ukrainiens sur le site d'une attaque à la roquette contre un immeuble résidentiel à Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine. [KEYSTONE - SERGEY KOZLOV]
Des secouristes ukrainiens travaillent sur le site d'une attaque à la roquette contre un immeuble résidentiel à Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine. [KEYSTONE - SERGEY KOZLOV]

21h20

L'Otan accueille Zelensky à Bruxelles avant le retour de Donald Trump à Washington

Le chef de l'Otan Mark Rutte a accueilli mercredi soir à Bruxelles le président ukrainien Volodymyr Zelensky, pour évoquer, avec d'autres dirigeants européens, la guerre en Ukraine, à quelques semaines du retour de Donald Trump à la Maison Blanche.

Cette réunion est "une très bonne opportunité pour parler des garanties de sécurité pour l'Ukraine, pour aujourd'hui et pour demain", a lancé Volodymyr Zelensky aux côtés de Mark Rutte, depuis le perron de la résidence bruxelloise du secrétaire général de l'Otan.

Cette rencontre à la veille d'un sommet de l'UE vise à réunir les alliés européens "les plus résolus" dans leur soutien à Kiev afin de consolider la réflexion sur deux sujets : comment aborder la nouvelle administration Trump et que peut-on faire de plus pour l'Ukraine ?, résume un diplomate à Bruxelles.

21h00

Le National vote le droit pour les Russes sanctionnés à certaines prestations d'avocats

Les personnes et entreprises russes sanctionnées en Suisse doivent pouvoir bénéficier de certaines prestations fournies par des avocates et avocats. Le National a validé mercredi, par 110 voix contre 71, une motion modifiée du Conseil des Etats. Le Conseil fédéral et la gauche y étaient opposés.

La motion du sénateur Beat Rieder (Centre/VS) demande que ces personnes et entreprises russes puissent bénéficier d'un conseil juridique, pourtant interdit dans le train de sanctions de l'UE reprises par Berne. Le centriste déplore le fait que cette interdiction, qui s'attaque à un droit fondamental, ne repose sur aucune base légale.

L'interdiction actuelle n'est pas claire et peut représenter un risque pour les avocates et avocats suisses qui fournissent des prestations de conseil juridique, a estimé Philipp Bregy (Centre/VS) pour la commission.

19h30

La Russie tente de manipuler des influenceurs, estime Paris

La Russie tente de manipuler des influenceurs dans des pays européens dont la France, a dénoncé mercredi le ministre français des Affaires étrangères démissionnaire Jean-Noël Barrot, appelant "les créateurs de contenus comme leurs abonnés, à la plus grande vigilance sur ces menaces qui pèsent sur notre débat public".

"La France est visée par plusieurs types d'ingérences numériques étrangères", a déclaré Jean-Noël Barrot. "Nous disposons d'éléments qui confirment que la Russie tente également de manipuler des influenceurs dans d'autres pays européens, dont la France. Les investigations sont en cours", a-t-il ajouté alors que le quotidien Le Monde a fait état de milliers d'influenceurs, dont des Français, approchés par des personnes proches du Kremlin pour diffuser de la propagande prorusse.

18h00

Emmanuel Macron va voir Volodymyr Zelensky à Bruxelles mais ratera une réunion sur l'Ukraine

Emmanuel Macron va rencontrer son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky en tête-à-tête mercredi à Bruxelles, mais va rater une importante réunion au sommet sur l'Ukraine organisée par le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte, en raison de son départ pour Mayotte.

Le président français va assister en fin de journée à un sommet entre l'Union européenne et les Balkans occidentaux à Bruxelles, d'où il partira ensuite directement dans la soirée pour se rendre jeudi dans l'archipel français de l'océan Indien dévasté par le cyclone Chido.

Il devait initialement participer, mercredi soir dans la foulée de ce sommet, à une réunion informelle organisée par le chef de l'Alliance atlantique autour du président ukrainien avec les dirigeants des principales puissances européennes, pour évoquer la guerre en Ukraine à un mois du retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Les chefs des gouvernements italien, allemand et polonais, Giorgia Meloni, Olaf Scholz et Donald Tusk, y sont notamment annoncés

14h40

L'Ukraine appelle l'Australie à renforcer son soutien militaire

Le chef de la diplomatie ukrainienne Andriï Sybiga a appelé l'Australie à renforcer son soutien militaire pour pallier une situation "compliquée" sur le front, à l'occasion d'une rencontre à Kiev avec son homologue australienne Penny Wong.

L'Ukraine, qui lutte depuis presque trois ans contre une armée russe mieux équipée et plus nombreuse, ne cesse de demander une augmentation de l'aide militaire à ses alliés occidentaux.

"La situation sur le champ de bataille reste très difficile et la nécessité de renforcer nos troupes est extrêmement urgente [...]. J'ai demandé aujourd'hui un soutien militaire supplémentaire, notamment les célèbres [véhicules blindés] Bushmaster", a précisé Andriï Sybiga lors d'une conférence de presse.

12h45

Près de 45 millions de francs pour aider l'Ukraine à passer l'hiver

La Suisse débloque une enveloppe de près de 45 millions de francs pour venir en aide à l'Ukraine cet hiver. A la suite de l'intensification des attaques russes, une grande partie de la population ukrainienne est affectée par des coupures d'électricité et de chauffage.

Les fonds serviront à remettre en état les infrastructures énergétiques, à réhabiliter les logements endommagés et à répondre aux besoins humanitaires urgents, détaille le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) dans un communiqué.

La Direction du développement et de la coopération (DDC) et le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) aident les autorités ukrainiennes, les organisations partenaires locales et les organisations de l'ONU à subvenir aux besoins de la population ukrainienne durant la période hivernale. Des spécialistes du Corps suisse d'aide humanitaire (CSA) sont également stationnés à Kiev.

11h00

L'armée russe revendique la prise de deux localités dans l'est de l'Ukraine

Moscou a revendiqué la prise de deux nouvelles localités dans l'est de l'Ukraine, où les forces de Kiev perdent du terrain chaque jour face à des troupes russes plus nombreuses et mieux armées.

Le ministère russe de la Défense a affirmé dans un communiqué cité par les agences de presse que ses hommes ont pris le contrôle de Stari Terny et Troudové, tout proche de Kourakhové, ville minière cible des assauts russes depuis plusieurs semaines.

10h30

Le Kremlin accuse l'Ukraine "d'acte de terrorisme" après l'assassinat d'Igor Kirillov

Le Kremlin a accusé Kiev d'un "acte de terrorisme" après l'assassinat en pleine rue à Moscou du général russe Igor Kirillov, une réaction de la présidence russe qui survient plus de 24 heures après l'attentat revendiqué par l'Ukraine.

"Cela démontre une fois de plus que le régime de Kiev ne recule pas devant les méthodes terroristes", a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

09h15

Volodymyr Zelensky et les dirigeants européens se réunissent à Bruxelles avant le retour de Donald Trump

Le chef de l'Otan Mark Rutte réunit mercredi soir à Bruxelles le président ukrainien Volodymyr Zelensky et les dirigeants des principales puissances européennes pour évoquer la guerre en Ukraine, à quelques semaines du retour de Donald Trump à la Maison Blanche.

Ce mini-sommet informel, qui aura lieu à la résidence de Mark Rutte, sera l'occasion de discuter, au plus haut niveau, des "prochaines étapes", après plus de mille jours de guerre en Ukraine, a indiqué mardi la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni.

Outre la dirigeante italienne, sont attendus le chef du gouvernement polonais Donald Tusk et le chancelier allemand Olaf Scholz. Le président français Emmanuel Macron devait initialement être présent, mais son départ pour Mayotte, archipel français de l'océan Indien dévasté par le cyclone Chido, pourrait remettre en cause sa participation.

La Grande-Bretagne sera représentée par son ministre des Affaires étrangères David Lammy et l'Union européenne par la présidente de la Commission Ursula von der Leyen et par le président du Conseil européen Antonio Costa.

08h15

Un suspect ouzbek arrêté après l'assassinat du général russe Igor Kirillov

Le Comité d'enquête russe a annoncé l'arrestation d'un ressortissant ouzbek âgé de 29 ans soupçonné d'être impliqué dans l'assassinat du général russe Igor Kirillov, tué mardi à Moscou avec son assistant dans un attentat à la bombe revendiqué par Kiev.

>> Les précisions du 12h30 :

Un haut responsable de l'armée russe a été tué mardi matin dans une explosion. [Keystone]Keystone
Moscou annonce avoir arrêté l’assassin présumé du général Kirillov qui a agi sur ordre de l’Ukraine / Le 12h30 / 1 min. / le 18 décembre 2024

Lors d'un interrogatoire, le suspect a affirmé avoir été "recruté par les services spéciaux ukrainiens", selon cette source. A leur demande, il est arrivé à Moscou et s'est vu remettre un engin explosif qu'il a déposé sur une trottinette électrique garée près de l'immeuble où résidait le général, affirme le comité dans un communiqué.

Le suspect a également loué une voiture qui a été garée, elle aussi, près de l'immeuble et où une caméra de surveillance a été installée, expliquent les enquêteurs. La vidéo filmée par cette caméra était retransmise "en temps réel aux organisateurs de l'attentat, vers la ville de Dnipro", en Ukraine, selon le Comité d'enquête russe.

>> Ecouter aussi le sujet de Tout un monde sur les réactions dans la presse internationale concernant l'assassinat d'Igor Kirillov :

Un haut responsable de l'armée russe, tué dans une explosion à Moscou. [Keystone - EPA/Yuri Kochetkov]Keystone - EPA/Yuri Kochetkov
L'Ukraine frappe à Moscou / Tout un monde / 3 min. / le 18 décembre 2024

07h30

En Russie, les nuages s'amoncellent au-dessus de l'économie

Inflation tenace, prêts bancaires exorbitants, risques de faillites et perspectives maussades: les mauvaises nouvelles s'empilent pour l'économie russe, sous l'effet de trois ans de sanctions occidentales, du coût de l'invasion de l'Ukraine et malgré l'optimisme proclamé par le président russe Vladimir Poutine.

Dernier revers en date, la semaine dernière, l'inflation a accéléré à 8,9% en novembre, restant sourde aux efforts de la Banque centrale de Russie (BCR) qui avait relevé en octobre son taux directeur à 21% - du jamais vu depuis 2003 - pour tenter de l'infléchir.

La presse russe, d'ordinaire prompte à vanter la résistance de l'économie nationale, se fait désormais l'écho de problèmes croissants, illustrés par exemple par l'augmentation du prix du beurre (+34% depuis janvier).

MERCREDI 18 DECEMBRE

Des "centaines" de soldats nord-coréens morts ou blessés en Russie

Des "centaines" de soldats nord-coréens ont été tués ou blessés dans les combats qui les opposent à l'armée ukrainienne dans la région russe de Koursk, a affirmé mardi un haut responsable militaire américain. "C'est notre dernière estimation", a-t-il ajouté.

Plus tôt mardi, le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Oleksandre Syrsky, a déclaré que, "depuis trois jours, l'ennemi mène des opérations offensives intenses dans la région de Koursk, en utilisant activement des unités de l'armée nord-coréenne", ajoutant que celle-ci avait déjà "subi de lourdes pertes".

Confrontée depuis bientôt trois ans à l'invasion de Moscou, l'Ukraine a lancé début août une offensive surprise dans la région russe de Koursk, la plus importante en territoire russe depuis la seconde guerre mondiale, et y contrôle toujours une petite partie.

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