Les pertes nord-coréennes sur le front ukrainien évaluées à plus de 1100

Passer Noël loin des siens, c'est la réalité de Diana, 23 ans, originaire de Kharkiv en Ukraine. Elle a fui la guerre en mars 2022 et vit désormais dans un studio, niché au cœur du quartier des Pâquis, à Genève. Chez elle, tout est parfaitement rangé et sobre. Seul un élément détonne avec l'ensemble: un petit sapin en plastique, illuminé d'une guirlande sur un coin de meuble. "Mes parents me l'ont envoyé d'Ukraine", s'exclame-t-elle avec un grand sourire.

Sa mère, arrivée en Suisse avec Diana, est retournée à Kharkiv il y a un an. Diana est restée. Trop peu de perspectives en Ukraine. A Genève, elle étudie à l'université, s'implique dans des associations et construit une vie sociale. Avec ses amis rencontrés ici, elle fêtera Noël deux fois. Le 6 janvier, comme le veut la tradition orthodoxe ukrainienne et les 24 et 25 décembre, selon le calendrier chrétien.

En Ukraine, à cette période, elle avait pour habitude de préparer le sapin avec ses parents et son frère. Ensemble, ils dégustaient les douze plats traditionnels, douze comme les douze apôtres. C'est ce que veut la coutume. Aujourd'hui, c'est par téléphone que la famille se souhaitera Joyeux Noël.

RTS - Salomé Laurent

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé lundi le Premier ministre slovaque Robert Fico, en visite à Moscou la veille, de vouloir "aider Poutine à gagner de l'argent pour financer la guerre" avec Kiev, en pleine tension autour du transit de gaz russe vers l'UE.

"Nous pensons qu'une telle aide à Poutine est "immorale", a-t-il ajouté.

La Suisse a ajouté plusieurs dizaines de noms à sa liste de sanctions prises contre la Russie en raison de la guerre en Ukraine. Elle a ainsi repris les modifications décidées par l’Union européenne le 16 décembre dernier, a indiqué le Département fédéral de l'économie (DEFR).

Au total, 54 nouvelles personnes physiques et 30 nouvelles entreprises et entités sont soumises au gel des avoirs et à l'interdiction de mise à disposition d'avoirs ou de ressources économiques. Les personnes physiques ont en outre l'interdiction d'entrer en Suisse ou de transiter par son territoire.

Ce sont principalement des membres de l'armée, des dirigeants d'entreprises actives dans le secteur de l'énergie russe et des personnes responsables de la déportation d'enfants ou de diffusion de propagande ou de fausses informations, précise le DEFR.

Les 30 entreprises et entités visées sont quant à elles surtout des entreprises d'armement russes ainsi que des compagnies maritimes transportant du pétrole brut et des produits pétroliers russes.

Le DEFR a aussi repris les nouvelles sanctions de l'UE à l'encontre de la Biélorussie en raison de la situation dans ce pays. Il a ajouté 26 personnes physiques et deux organisations sur sa liste.

La Russie a revendiqué la prise d'un nouveau village dans l'est de l'Ukraine, à une quinzaine de kilomètres des limites des régions de Zaporijjia et Dnipropetrovsk, où ses troupes ont l'avantage face à des soldats ukrainiens en difficulté.

Le ministère russe de la Défense a affirmé dans un communiqué que ses forces avaient "libéré" le village de Storojévé, dans la région orientale de Donetsk. Il est situé tout près de la petite ville de Velyka Novossilka, que ses soldats semblent en voie d'encercler.

Plus de 1100 soldats nord-coréens ont été tués ou blessés depuis qu'ils combattent contre l'Ukraine aux côtés de la Russie, estime la Corée du Sud.

L'état-major sud-coréen a également observé des préparatifs qui lui font croire que la Corée du Nord s'apprête à envoyer de nouvelles troupes en Russie, en renfort ou pour relever celles qui combattent déjà, et livrer des armes supplémentaires.

Les renseignements recueillis par la Corée du Sud indiquent que le Nord "est en train de produire et de livrer des drones pouvant s'autodétruire" à la Russie, à qui elle fournit également "des lanceurs de roquettes de 240mm et des canons autoporteurs de 170mm", indique encore le JCS.

L'armée sud-coréenne pense que la Corée du Nord cherche à moderniser ses capacités de guerre conventionnelle avec l'assistance de la Russie, en se basant sur son expérience au combat contre les forces ukrainiennes.

A Moscou, les produits occidentaux de luxe restent bien présents à la vente dans les nombreuses boutiques du centre-ville, une réalité qui contraste avec les annonces de départ faites en 2022 en représailles à l'assaut russe contre l'Ukraine, a pu constater l'AFP dans le cadre d'une enquête.

"Je ne vois aucun changement particulier. Certaines marques sont parties, comme Chanel, Dior ou Hermès, mais d'autres sont restées. Brunello Cucinelli, par exemple", affirme une dentiste de 51 ans, déambulant à travers le prestigieux centre commercial Goum, à quelques mètres des murs du Kremlin sur la place Rouge.

Mais dans les faits, plusieurs de ces maisons de luxe étrangères ont gardé leurs locaux prestigieux — désormais fermés — à deux pas du Kremlin. Probablement dans l'espoir d'y revenir lorsque le conflit sera terminé.

Les riches russes commandent désormais leurs produits via Internet ou par des applications. Ils n'hésitent pas non plus à voyager: Dubaï, Turquie, Kazakhstan, où les liaisons aériennes sont nombreuses.

A Dubaï par exemple, "les ventes des produits de luxe ont explosé" en trois ans, affirme l'homme d'affaires français interrogé par l'AFP.

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