Le suivi de la guerre en Ukraine [Reuters]
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Accord au G7 pour débloquer 50 milliards pour l'Ukraine grâce aux avoirs russes gelés

- Les dirigeants du G7 ont accueilli à bras ouverts Volodymyr Zelensky jeudi en Italie, annonçant un prêt de 50 milliards de dollars et un accord sur l'utilisation des actifs russes gelés pour aider Kiev à se défendre.

- La situation sur le front ukrainien est "tendue" aux abords d'Ivanivske, une localité voisine de Tchassiv Iar, ville du front Est que les deux camps jugent stratégique, a expliqué l'état-major ukrainien dans un communiqué sur les réseaux sociaux.

- En visite au Palais fédéral, le président du Parlement ukrainien Rouslan Stefantchouk a demandé de la solidarité de la part des participants à la conférence de paix du Bürgenstock. Ceux-ci doivent reconnaître clairement l'agresseur et la victime, a plaidé. Il a expliqué ainsi la non-invitation de la Russie au sommet.

- Le sommet international du Bürgenstock, dans le canton de Nidwald, a lieu ce week-end et les préparatifs se poursuivent, notamment pour assurer la sécurité de la conférence. La Russie ne sera toutefois pas là et ni Kiev, ni Berne n'ont réussi à convaincre la Chine d'y participer.

Suivi assuré par RTSinfo

21h45

L'accord du G7 montre à Poutine qu'on ne "recule pas"

L'accord obtenu jeudi au G7 sur l'utilisation des actifs russes pour aider Kiev montre au président russe Vladimir Poutine qu'on ne "recule pas", a affirmé le président américain Joe Biden.

Cette percée au G7 et l'accord bilatéral de sécurité entre Kiev et Washington le jour même en marge du sommet du G7 "démontrent à Poutine qu'il ne nous aura pas à l'usure, qu'il ne peut pas nous diviser", a-t-il encore déclaré lors d'une conférence de presse avec son homologue ukrainien.

Le président Joe Biden et le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy se serrent la main après avoir signé un accord de sécurité bilatéral en marge du G7, le jeudi 13 juin 2024 en Italie. [KEYSTONE - ALEX BRANDON]
Le président Joe Biden et le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy se serrent la main après avoir signé un accord de sécurité bilatéral en marge du G7, le jeudi 13 juin 2024 en Italie. [KEYSTONE - ALEX BRANDON]

20h00

Le G7 s'engage à exploiter les intérêts des avoirs russes gelés pour aider l'Ukraine

Les dirigeants du G7 ont accueilli à bras ouverts Volodymyr Zelensky jeudi en Italie, annonçant un prêt de 50 milliards de dollars et un accord sur l'utilisation des actifs russes gelés pour aider Kiev à se défendre.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rejoint les chefs d'Etat et de gouvernement du "Groupe des 7" (Etats-Unis, Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni, Canada, Japon) à Borgo Egnazia, près de Bari, dans le sud de l'Italie.

"Il est juste que ce soit la Russie qui paye", a réagi Volodymyr Zelensky à la table du "Groupe des 7", en réclamant la confiscation pure et simple des 300 milliards d'euros d'actifs de la banque centrale de Russie gelés par l'UE et le G7, ce à quoi ces derniers se refusent pour des questions juridiques.

>> Voir les précisions du 19h30 :

Réunis en Italie, les dirigeants du G7 ont trouvé un accord pour un prêt de 50 milliards de dollars à l’Ukraine
Réunis en Italie, les dirigeants du G7 ont trouvé un accord pour un prêt de 50 milliards de dollars à l’Ukraine / 19h30 / 1 min. / le 13 juin 2024

Les pays du G7, dont font partie les principaux soutiens militaires et financiers de l'Ukraine depuis l'invasion russe de février 2022, veulent sécuriser le financement de cette aide.

A l'initiative des Etats-Unis, ils ont donc acté le principe d'un prêt de 50 milliards de dollars pour Kiev, garanti par les futurs intérêts générés par les actifs russes immobilisés. La part assumée par chaque pays n'est pas encore connue.

Volodymyr Zelensky a également signé jeudi deux accords bilatéraux de sécurité sur dix ans, l'un avec Washington, l'autre avec Tokyo.

Exploiter les avoirs russes gelés

La présidente italienne Giorgia Meloni, qui préside le sommet, a décidé de pouvoir exploiter les intérêts générés par les avoirs russes gelés depuis deux ans en Europe. Cela doit permettre de dégager 50 milliards de dollars d’ici la fin de l’année, pour apporter une aide à la défense et à la reconstruction de l’Ukraine.

Ce prêt a été proposé par les Etats-Unis, pour sécuriser le financement du soutien à Kiev en cas de changement de président américain à l’avenir.

Par ailleurs, a l’occasion de rencontres bilatérales, un accord de sécurité d’une durée de dix ans a d’ailleurs été signé entre Joe Biden et le président ukrainien, qui continue de réclamer au G7 un soutien militaire pour sa défense aérienne.

>> Ecouter aussi le sujet de Forum :

Signature d’un accord au sommet du G7 pour renforcer le soutien à l’Ukraine
Signature d’un accord au sommet du G7 pour renforcer le soutien à l’Ukraine / Forum / 5 min. / le 13 juin 2024

19h30

A Kharkiv, la guerre se gagne désormais grâce à la technologie

Au nord de Kharkiv les soldats ukrainiens sont parvenus à contenir l’attaque de l’armée russe. A l’arrière de la ligne de front, le moral des troupes remonte après ces semaines de combats intensifs.

"Les armes des Américains nous aident beaucoup, car nous avons assez de munitions pour combattre", explique un artilleur dans le 19h30 de la RTS. "Nous utilisons davantage de projectiles et résultat: nous avons stabilisé le front et nous commençons même petit à petit à les perturber à Vovtchansk".

A la nuit tombée, les soldats commencent leur travail de reconnaissance grâce à leurs drones. Pour eux, les prochaines batailles se gagneront avec l'aide des Occidentaux et leurs munitions, mais aussi et surtout avec leur technologie ukrainienne.

"La guerre a tellement changé que nous ne la reconnaissons plus", affirme Noha, un soldat ukrainien. "Nous sommes assis derrière un écran pour définir les coordonnées des cibles. La guerre des tranchées n'existe plus, c'est une guerre que nous faisons avec les gadgets de la technologie".

Ces fantassins du futur quitteront leur position au petit matin, avant d'être repérés à leur tour.

>> Voir le reportage des envoyés spéciaux sur place Jon Bjorgvinsson et Annabelle Durand dans le 19h30 :

Reportage au nord de la ville de Kharkiv, où les soldats ukrainiens sont parvenus à contenir l’attaque de l’armée russe
Reportage au nord de la ville de Kharkiv, où les soldats ukrainiens sont parvenus à contenir l’attaque de l’armée russe / 19h30 / 3 min. / le 13 juin 2024

19h00

L'armée russe vise massivement les infrastructures électriques en Ukraine

La situation énergétique n'a jamais été aussi tendue. Deux tiers de la production nationale d'électricité a été anéantie par les bombardements russes. Selon des experts, les pronostics annoncent deux à quatre heures de courant électrique par jour durant l'hiver.

Maurine Mercier, correspondante en Ukraine pour la RTS, explique que, dans la rue où elle loge, des dizaines de petits générateurs posés sur le trottoir sont actifs pendant des heures. Mais ils ne peuvent pas être allumés constamment. "Nous n'avons plus d’électricité entre 6 et 8 heures par jour et en pleine journée", rapporte la journaliste.

Quelle stratégie russe?

L'Ukraine manque depuis plusieurs mois de protection anti-aérienne, en raison notamment du retard de l'aide américaine. De fait, la Russie a pu multiplier ses attaques massives de missiles et de drones sur les infrastructures du pays.

En privant les Ukrainiens d’électricité, la Russie empêche les industries de produire des armes et des munitions. En même temps, elle détruit aussi les emplois et l'économie de manière générale.

>> Ecouter le sujet de Forum :

L'armée russe vise massivement les infrastructures électriques en Ukraine
L'armée russe vise massivement les infrastructures électriques en Ukraine / Forum / 2 min. / le 13 juin 2024

16h40

Le G7 s'accorde sur un prêt de 50 milliards garanti grâce aux intérêts des actifs russes gelés

Les pays du G7 comptent accorder un prêt de 50 milliards de dollars à Kiev d'ici fin 2024. Ce prêt sera garanti par les futurs intérêts générés par les actifs russes gelés.

"Nous avons un accord politique au plus haut niveau (...) et ce sont 50 milliards de dollars qui seront consacrés à l'Ukraine", a déclaré un haut responsable de l'administration américaine sous couvert d'anonymat.

L'accord annoncé dès mercredi soir par Paris semblait déjà scellé, le ministre des Finances allemand Christian Lindner ayant annoncé "50 milliards de dollars en plus pour l'Ukraine" sur X dans la matinée.

La part de chaque pays dans ce prêt n'est pas encore connue. Après avoir prôné une confiscation pure et simple des avoirs russes, les États-Unis se sont rangés à la position des Européens d'utiliser les seuls intérêts générés par les actifs gelés.

Le président ukrainien se trouve en Italie pour la réunion du G7. [AFP - LUDOVIC MARIN]
Le président ukrainien se trouve en Italie pour la réunion du G7. [AFP - LUDOVIC MARIN]

L'Union européenne et les pays du G7 ont gelé 300 milliards d'euros d'actifs de la banque centrale de Russie, selon l'UE. Ils ont aussi saisi des actifs privés de personnes liées au pouvoir russe.

D'après l'Institute of legislative Ideas, un centre de réflexion ukrainien qui affirme interroger des sources officielles, 397 milliards de dollars sont immobilisés.

La Banque mondiale évalue de son côté à plus de 486 milliards de dollars le coût pour reconstruire l'Ukraine.

16h25

Situation "tendue" sur le front vers Tchassiv Iar

La situation sur le front ukrainien est "tendue" aux abords d'Ivanivske, une localité voisine de Tchassiv Iar, ville du front Est que les deux camps jugent stratégique, a expliqué l'état-major ukrainien dans un communiqué sur les réseaux sociaux.

La Russie vise cette cité dans le but d'effectuer une percée dans le Donbass en direction de Kramatorsk, principale ville encore sous contrôle ukrainien dans la région.

Les soldats dans la zone confirment des affrontements très difficiles, l'Ukraine manquant d'hommes et de munitions.

Plus au nord, dans la région de Kharkiv, des évacuations sont en préparation.

Les forces russes ont lancé le 10 mai dans cette zone un important assaut terrestre, remportant leurs gains territoriaux les plus importants en 18 mois. Leur avancée semble avoir été freinée, mais l'armée ukrainienne reste à la peine face à un adversaire mieux équipé et plus nombreux.

16h20

Viola Amherd tente en vain de convaincre Lula de venir au Bürgenstock

La présidente de la Confédération Viola Amherd a tenté en vain à Genève de convaincre son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva de venir à la conférence sur l'Ukraine au Bürgenstock (NW). Le Brésil enverra son ambassadrice à Berne à la réunion.

Viola Amherd a rencontré jeudi après-midi pendant plus de 40 minutes celui qui préside actuellement le G20. Elle était notamment accompagnée du secrétaire d'Etat Alexandre Fasel.

"Non", a répondu Lula à sa demande réitérée sur la conférence, selon des sources brésiliennes. Ce pays reste sur sa ligne de ne pas participer à haut niveau tant que la Russie n'est pas conviée.

Depuis deux jours, la Suisse a intensifié encore son offensive pour tenter de faire participer le Brésil au moins à un niveau ministériel, selon des sources convergentes. Le conseiller brésilien à la sécurité nationale Celso Amorim a lui-même discuté mercredi avec des représentants suisses.

Le président brésilien refuse de participer à la conférence en Suisse tant que la Russie n'y est pas invitée. [KEYSTONE - ANDRE BORGES]
Le président brésilien refuse de participer à la conférence en Suisse tant que la Russie n'y est pas invitée. [KEYSTONE - ANDRE BORGES]

14h55

Volodymyr Zelensky est arrivé au sommet du G7 en Italie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé jeudi en Italie pour assister au sommet du G7, dont les dirigeants doivent conclure un accord sur l'utilisation au profit de Kiev des actifs russes gelés par les Occidentaux.

Le président ukrainien a été accueilli à 14h45 à Borgo Egnazia, près de Bari dans les Pouilles (sud), par la cheffe du gouvernement Giorgia Meloni, dont le pays assure cette année la présidence tournante du G7, ont constaté des journalistes de l'AFP.

14h20

Au G7, des dirigeants espèrent conclure un accord sur l'aide à l’Ukraine

Le sommet du G7 a démarré jeudi dans la région des Pouilles, en Italie. Les alliés de Kiev doivent y aborder la manière d’employer les actifs russes gelés en Europe pour alimenter le budget et l’armée de l’Ukraine. 

L'accord, annoncé dès mercredi soir par Paris, semble d'ores et déjà scellé. D'après Paris, un accord de principe a d'ores et déjà été conclu "sur le décaissement de 50 milliards" de dollars "avant la fin de 2024".

>> Voir les précisions du 12h45 :

Le sommet du G7 commence aujourd'hui en Italie. Les dirigeants espèrent conclure un accord sur l'aide à l’Ukraine
Le sommet du G7 commence aujourd'hui en Italie. Les dirigeants espèrent conclure un accord sur l'aide à l’Ukraine / 12h45 / 1 min. / le 13 juin 2024

Ce prêt "est essentiellement américain" mais "peut être complété avec de l'argent européen ou des contributions nationales", a indiqué la présidence française.

Parmi les questions à clarifier restent toutefois les garanties de cet emprunt et la répartition de la charge si "les avoirs russes sont dégelés" ou si leurs "revenus ne produisent plus ce qui est nécessaire pour financer le prêt", a expliqué l'Elysée.

Après avoir prôné une confiscation pure et simple des avoirs russes, les États-Unis se sont désormais rangés à la position des Européens d'utiliser les seuls intérêts générés par les actifs gelés.

>> Ecouter les précisions du 12h30 :

Le G7 à la conférence ''Afrique, changement climatique et développement'', Borgo Egnazia.
Le sommet des puissances mondiales du G7 débute dans le sud de l’Italie / Le 12h30 / 2 min. / le 13 juin 2024

14h00

L'Otan envisage de durcir sa réponse aux attaques hybrides russes

Les pays de l'Otan veulent prendre des mesures pour durcir leur réponse après une vague sans précédent d'attaques hybrides en Europe menées par la Russie, a indiqué jeudi le secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg.

Les ministres de la Défense, réunis jeudi et vendredi à Bruxelles, vont discuter de mesures spécifiques pour faire face à "la campagne d'activités hostiles contre les Alliés de l'Otan menée par la Russie", a-t-il déclaré devant la presse.

"Nous avons eu plusieurs exemples de sabotage, d'incendies criminels, de cyberattaques et de désinformation", a-t-il précisé avant le début d'une réunion des ministres de la Défense de l'Otan.

13h30

Deux journalistes russes de la télé d'Etat blessés sur le front ukrainien

La chaîne de télévision russe NTV a annoncé jeudi que deux de ses journalistes qui accompagnaient une unité de l'armée russe ont été blessés dans l'Est occupé de l'Ukraine.

"Le correspondant de NTV Alexeï Ivliev, le caméraman Valéri Kojine et l'officier qui les accompagnait ont été blessés lors d'un bombardement des forces armées de l'Ukraine du village de Golmivsky", a indiqué la chaîne, propriété du groupe gazier de l'Etat russe, Gazprom.

Selon la même source, ils ont été évacués vers la ville de Gorlivka pour y être opérés.

Les journalistes des médias d'Etat russes vont au plus proche du front au sein d'unités de l'armée, et leurs reportages sont diffusés en soutien de la ligne officielle, présentant la Russie comme le sauveur des populations de l'Est occupé de l'Ukraine.

13h15

Huit pays appellent à restreindre les déplacements des diplomates russes

Les ministres des Affaires étrangères de huit pays de l'Union européenne demandent dans une lettre adressée à Josep Borrell, responsable de la politique étrangère communautaire, de limiter les déplacements des diplomates russes au sein de l'UE et de les restreindre aux seuls pays où ils sont accrédités.

"La libre circulation des détenteurs de passeports diplomatiques et de service russes, accrédités dans un État hôte, dans l'ensemble de l'espace Schengen facilite les activités malveillantes", peut-on lire dans cette lettre datée du 11 juin et consultée par Reuters.

Les ministres soulignent que le renseignement, la propagande "ou même la préparation d'actes de sabotage constituent la principale mission d'un grand nombre de 'diplomates' russes dans l'UE", et que cette menace demeure malgré de nombreuses expulsions.

"Nous pensons que l'UE devrait suivre strictement le principe de réciprocité et restreindre les déplacements des membres des missions diplomatiques russes et des membres de leur famille au seul territoire de l'État où ils sont accrédités", précisent-ils.

12h15

La "zone rouge" entre en vigueur au Bürgenstock

Une zone interdite, appelée "zone rouge", est entrée en vigueur à midi au Bürgenstock (NW) en raison de la conférence pour la paix en Ukraine qui a lieu ce week-end. Seules les personnes disposant d'une autorisation peuvent séjourner et se déplacer dans cette zone.

Environ 430 riverains sont concernés. Ils ont dû s'accréditer auprès de la police et ont reçu une carte d'identité spéciale qu'ils doivent présenter au poste de contrôle. Tous les véhicules ont également dû être enregistrés.

Ce contrôle strict de l'accès et de l'entrée vise à garantir la sécurité des participants à la conférence. Environ 90 délégations sont attendues samedi et dimanche au Bürgenstock.

Malgré les badges, les activités des riverains sont limitées. Les autorités recommandent de n'utiliser que les routes et les chemins asphaltés de la "zone rouge". Il est aussi recommandé de reporter les rendez-vous qui ne sont pas urgents. Le vélo, le jogging et la randonnée sont interdits.

11h50

De premières cyberattaques constatées en Suisse en lien avec la conférence du Bürgenstock

Les autorités suisses ont constaté jeudi "comme prévu" les premières cyberattaques liées à l'organisation de la Conférence sur la paix du Bürgenstock ce week-end. "Ces attaques sont du domaine de l'attendu et il n'y a actuellement pas de danger aigu", selon l'Office fédéral de la cybersécurité.

Ces manoeuvres de surcharge "par déni de service distribué" ont entraîné de petites pannes, mais sont demeurées "dans la plage de tolérance définie".

Il n'y a pas de danger imminent, assure l'office, qui précise que la sécurité des données et des systèmes n'a pas été menacée. Des problèmes informatiques ont notamment été signalés aux services de la douane.

La Confédération s'attend à une recrudescence des cyberattaques à l'approche de la conférence de paix sur l'Ukraine ce week-end au Bürgenstock. Elle anticipe des manœuvres visant à perturber le sommet.

11h20

Zelensky dit attendre des "décisions importantes" au G7

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé attendre des "décisions importantes" lors du sommet du G7 en Italie, y compris la signature d'accords de sécurité avec les Etats-Unis et le Japon.

"Une grande partie (de ce sommet) sera consacrée à l'Ukraine, à notre défense et à notre résilience économique. Nous nous attendons à ce que des décisions importantes soient prises aujourd'hui", a indiqué le chef de l'Etat sur Telegram.

10h40

La Bourse de Moscou suspend les transactions en euros et dollars

La Bourse de Moscou a suspendu les transactions en euros et en dollars après les nouvelles sanctions américaines la visant, a fait savoir la Banque centrale russe.

Cette décision ne concerne que la Bourse de Moscou - les Russes pourront toujours effectuer des transactions en dollars et en euros dans les banques du pays - mais elle pourrait entraîner une plus grande volatilité des taux de change.

Marqués par plusieurs dévaluations depuis la chute de l'Union soviétique, de nombreux Russes préfèrent épargner dans des monnaies occidentales et vendre des roubles en période de crise économique.

À l'époque soviétique, le marché noir des devises était florissant, avec des prix très éloignés du taux de change officiel fixé par l'Etat.

"Les entreprises et les particuliers peuvent continuer à acheter et à vendre des dollars américains et des euros par l'intermédiaire des banques russes. Tous les fonds détenus sur des comptes en dollars américains restent en sécurité", a précisé la banque centrale, se voulant rassurante.

09h55

Berne doit appliquer "strictement" les sanctions contre Moscou, exige Public Eye

L'ONG Public Eye appelle la Confédération à mener une politique de sanctions "cohérente et stricte" contre la Russie, alors que les questions de la sécurité alimentaire mondiale et du transport maritime en mer Noire seront abordées ce week-end lors de la conférence du Bürgenstock.

La Confédération, plaque tournante du négoce de matières premières russes, a appliqué les sanctions contre Moscou de matière lacunaire jusqu'ici, affirme l'organisation dans un communiqué. Les territoires occupés en Ukraine font l'objet d'un pillage systématique des céréales par la Russie, en violation du droit international humanitaire, souligne l'ONG.

Ces produits sont ensuite vendus sur le marché mondial comme des marchandises russes, selon Public Eye, qui rappelle qu'une part considérable du commerce de céréales en provenance de la mer Noire est assurée par des négociants suisses. Et ceux-ci ne font pas preuve de la "diligence raisonnable requise dans ce commerce à haut risque", affirme encore l'organisation.

Le dispositif suisse en matière de sanctions ne permet pas de lutter contre ce commerce de céréales pillées. Les règles interdisent uniquement l'importation de biens en provenance des territoires occupés, mais pas le commerce de transit.

Pour l'ONG, l'incertitude règne aussi sur le respect des sanctions sur le commerce du charbon, alors que les négociants basés en Suisse géraient 75% des exportations russes avant la guerre. Ces sociétés sont toujours présentes dans la Confédération, mais ont changé de nom, pointe l'organisation.

09h30

Les dirigeants du G7 "espèrent" conclure un accord sur l'aide à Kiev

Le G7 a fait de "très bons" progrès en vue d'un accord sur l'utilisation des avoirs russes gelés pour aider l'Ukraine et les dirigeants "espèrent" arriver à un accord dès jeudi dans le cadre de leur sommet en Italie, a indiqué la Maison Blanche.

"Il y a eu de très bons progrès dans les discussions entre les délégations pour parvenir à un accord", a déclaré à la presse le conseiller à la Sécurité nationale Jake Sullivan, qui accompagne le président Joe Biden. "Nous espérons que d'ici la rencontre des dirigeants aujourd'hui nous aurons une vision commune".

08h00

L'Ukraine au centre des discussions du G7 dans les Pouilles

Le sommet du G7 débute ce jeudi dans les Pouilles. Joe Biden, Emmanuel Macron ou encore Olaf Scholz, les chefs d’Etat des pays les plus riches de la planète, sont arrivés successivement dans le sud de l'Italie. C'est la présidente du Conseil Giorgia Meloni qui préside cette réunion sur fond de tensions mondiales.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est également attendu dans la journée pour ce sommet qui met Kiev au centre des discussions. Une session spéciale y est même consacrée dans l'après-midi avec le dirigeant ukrainien.

Les membres du G7 (Italie, France, Royaume-Uni, Allemagne, Japon, Canada et Etats-Unis) ont déjà promis des annonces fortes en faveur de Kiev, en particulier de nouvelles sanctions contre Moscou et l’utilisation des intérêts tirés des actifs russes gelés pour aider les Ukrainiens.

>> Le décryptage des enjeux dans La Matinale :

Une vue aérienne du Borgo Egnazia Resort, entre Brindisi et Bari, qui accueille le sommet du G7. [Keystone - EPA/Giuseppe Lami]Keystone - EPA/Giuseppe Lami
Le G7 débute en Italie sur fond de tensions géopolitiques mondiales / La Matinale / 1 min. / le 13 juin 2024

05h50

Plus de 3,7 millions de personnes déplacées en Ukraine

Le monde comptait un nombre record de 120 millions de déplacés de force à la fin avril, un nombre qui ne cesse d'augmenter et "un terrible réquisitoire sur l'état du monde", dénonce l'ONU jeudi.

Les guerres à Gaza, au Soudan et en Birmanie ont fortement contribué à augmenter le cortège de gens forcés de fuir leur lieu de résidence depuis plus d'un an, a souligné le Haut-Commissariat pour les réfugiés dans son rapport annuel.

Quant à l'Ukraine, qui se bat contre l'invasion russe, environ 750'000 personnes ont été nouvellement déplacées à l'intérieur du pays l'année dernière, avec un total de 3,7 millions de personnes déplacées internes enregistrées à la fin de 2023.

Et le nombre de réfugiés et de demandeurs d'asile ukrainiens a augmenté de plus de 275'000 pour atteindre six millions, selon le communiqué.

>> Lire aussi : Nombre record de 117 millions de déplacés dans le monde

04h50

Les dirigeants du G7 visent un accord sur les actifs russes

Réunis en Italie, les dirigeants du G7 vont tenter de s'accorder sur un mécanisme permettant l'utilisation des actifs russes gelés pour aider l'Ukraine à se défendre.

Sous présidence italienne, le "Groupe des 7" (Etats-Unis, Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni, Canada, Japon) se retrouve dans la luxueuse station balnéaire de Borgo Egnazia, dans les Pouilles (sud).

Face au spectre d'un retour à la Maison Blanche de Donald Trump et l'incertitude autour des conséquences de son élection pour l'Ukraine, le G7 veut sécuriser le financement de son aide militaire à Kiev.

Le G7 espère parvenir à un consensus sur l'utilisation des actifs russes gelés par les Occidentaux pour fournir à l'Ukraine un soutien budgétaire et l'aider à reconstruire le pays.

Les pays de l'Union européenne ont adopté début mai un accord pour saisir les revenus provenant des avoirs de la Russie gelés afin d'armer l'Ukraine, une manne représentant entre 2,5 et 3 milliards d'euros par an.

02h30

La Grande-Bretagne va annoncer une nouvelle aide financière à l'Ukraine

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak va annoncer lors du sommet du G7 en Italie une nouvelle aide bilatérale allant "jusqu'à 242 millions de livres" (277 millions de francs) pour soutenir l'Ukraine, a indiqué Downing Street.

Cette aide doit permettre de "répondre aux besoins humanitaires, énergétiques et de stabilisation immédiats (de l'Ukraine), et jeter les bases d'une reprise et d'une reconstruction économiques et sociales à plus long terme", est-il indiqué dans un communiqué.

"Nous devons faire preuve de détermination et de créativité dans nos efforts pour soutenir l'Ukraine et mettre fin à la guerre illégale de Poutine en ce moment critique", a défendu Rishi Sunak.

Selon Downing Street, Londres a octroyé 695 millions de livres d'aide bilatérale (795 millions de francs) à l'Ukraine, destinée notamment au déminage ou à des projets humanitaires, depuis l'invasion de la Russie en février 2022.

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