Le suivi de la guerre en Ukraine [Reuters]
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De rares frappes russes diurnes font au moins 37 morts en Ukraine, un hôpital pour enfants touché

- La Russie a mené lundi une attaque massive contre des villes d'Ukraine, qui a fait au moins 37 morts, dont certains dans des hôpitaux, à la veille d'un important sommet de l'Otan lors duquel le président américain Joe Biden a promis de "nouvelles mesures" pour renforcer la défense antiaérienne de l'Ukraine.

- Cinq civils ont été tués quand leur voiture a roulé sur une mine sur une route forestière près du village de Tsyrkouny, a annoncé le chef du district militaire de Kharkiv.

Suivi assuré par RTSinfo

22h00

Washington condamne l'attaque russe "barbare" contre un hôpital pour enfants à Kiev

Le département d'Etat américain a condamné lundi la frappe russe "barbare" contre un hôpital pour enfants à Kiev, en estimant qu'il s'agissait d'une attaque délibérée.

"La Russie a mené une nouvelle attaque barbare au missile visant des civils", a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine Matthew Miller, quelques heures après des raids massifs de Moscou contre des villes d'Ukraine qui ont fait au moins 36 morts.

Parallèle entre la France et les Etats-Unis

Les Etats-Unis ont en outre exhorté le Premier ministre indien Narendra Modi à insister sur la "souveraineté" de l'Ukraine lors de sa visite en cours à Moscou.

Narendra Modi, qui a été reçu par Vladimir Poutine, se doit de "dire clairement que toute résolution du conflit en Ukraine implique le respect de la Charte des Nations unies en ce qui concerne l'intégrité territoriale de l'Ukraine, la souveraineté de l'Ukraine", a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine Matthew Miller.

21h10

Des attaques violentes et soudaines qui ont choqué la population

"Nous avons entendu la première explosion, ce n'était pas loin. Nous avons réagi rapidement. Ma fille a commencé à crier. Moi aussi. On nous a dit de descendre au sous-sol. J'ai attrapé ma fille dans le couloir et il y a eu une deuxième explosion": après les attaques russes du jour en Ukraine, les habitantes et habitants témoignent de la dureté de ces raids et de leur soudaineté.

Et le fait qu'ils aient touché des hôpitaux frappe particulièrement. "Le plus grave, c'est que des enfants sont sous les décombres encore en vie et qu'il faut les secourir! Et ce que vous voyez ici se reproduit à Kharkiv, Dnipro, sur la ligne de front, partout! Pourquoi personne ne peut-il arrêter cela?", témoigne une autre personne dans le 19h30.

Cette indignation est partagée par les autorités ukrainiennes et leurs alliés occidentaux. Les cibles étaient choisies délibérément selon Kiev, qui promet une riposte à ces attaques.

>> Voir le sujet du 19h30 :

Attaques russes massives sur l'Ukraine: l'hôpital pour enfants de Kiev touché par un missile
Attaques russes massives sur l'Ukraine: l'hôpital pour enfants de Kiev touché par un missile / 19h30 / 1 min. / le 8 juillet 2024

19h45

"Toucher un hôpital qui soigne des enfants victimes de la guerre est d'un cynisme difficilement acceptable"

Via son association "Zurich aide l'Ukraine", Mattei Batruch, médecin suisse d'origine ukrainienne, a de nombreux contacts avec l'hôpital pédiatrique Okhmatdyt de Kiev qui a été touché par une frappe russe. Invité dans Forum, il raconte qu'il y était d'ailleurs encore tout récemment.

"J'ai eu des nouvelles des personnes avec lesquelles on a le plus souvent contact. Elles ont pu me rassurer sur le fait qu'elles étaient en sécurité", se réjouit-il.

Quoi qu'il en soit, il encore sous le choc de la nouvelle. "Ce qui s'est passé ce lundi matin est un cauchemar pour tous les Ukrainiens. C'est la première fois depuis le 24 février 2022 qu'on se sent aussi vulnérable."

>> L'interview de Mattei Batruch dans Forum :

Le principal hôpital pour enfants de la capitale Kiev a été touché par une attaque russe. [Keystone - AP Photo/Evgeniy Maloletka]Keystone - AP Photo/Evgeniy Maloletka
Un missile sur un hôpital pédiatrique de Kiev: interview de Mattei Batruch / Forum / 3 min. / le 8 juillet 2024

>> Lire le sujet complet : "Toucher un hôpital qui soigne des enfants victimes de la guerre est d'un cynisme difficilement acceptable"

19h30

Modi à Moscou pour la première fois depuis l'offensive en l'Ukraine

Le Premier ministre indien Narendra Modi est arrivé à Moscou pour sa première visite en Russie depuis l'assaut contre l'Ukraine, l'Inde cherchant à entretenir son alliance traditionnelle avec Moscou et poursuivant sa stratégie de positionnement autonome.

Narendra Modi, qui a été reconduit en juin à la tête de son pays, a échangé avec Vladimir Poutine lors d'un tête-à-tête "informel" dans la soirée. Les deux hommes se retrouveront aussi mardi pour des entretiens élargis, avant que le dirigeant indien n'enchaîne avec un déplacement à Vienne.

Ils sont apparus à la télévision russe autour d'une tasse de thé dans la résidence de Vladimir Poutine de Novo-Ogariovo, près de Moscou. "Vous avez vos propres idées, vous êtes une personne très énergique, vous savez comment obtenir des résultats dans l'intérêt de l'Inde et du peuple indien", a déclaré le dirigeant russe.

Narendra Modi a lui indiqué dans un communiqué lundi avoir "hâte de passer en revue notre coopération bilatérale avec mon ami Vladimir Poutine et partager nos vues sur plusieurs sujets régionaux et mondiaux".

La Russie est un fournisseur clé d'armes et de pétrole bon marché à l'Inde, même si sa confrontation avec les Occidentaux et son rapprochement avec la Chine, dans le contexte du conflit en Ukraine, ont eu un impact sur ses relations avec New Delhi.

Le Premier ministre indien Narendra Modi est arrivé lundi à Moscou pour sa première visite en Russie depuis l'assaut contre l'Ukraine. [KEYSTONE - SERGEI BOBYLOV/SPUTNIK/KREMLIN /]
Le Premier ministre indien Narendra Modi est arrivé lundi à Moscou pour sa première visite en Russie depuis l'assaut contre l'Ukraine. [KEYSTONE - SERGEI BOBYLOV/SPUTNIK/KREMLIN /]

19h10

Deux artistes russes condamnées à six ans de prison pour une pièce de théâtre

Deux artistes russes de théâtre renommées, Evguénia Berkovitch et Svetlana Petriïtchouk, ont été condamnées lundi à six ans de prison, nouvelle illustration du climat de répression qui sévit en Russie.

Le juge moscovite qui a annoncé leur sentence a suivi la réquisition, jeudi dernier, de la procureure.

Très connues dans le milieu du théâtre russe, la metteuse en scène Evguénia Berkovitch, 39 ans, et la dramaturge Svetlana Petriïtchouk, 44 ans, incarcérées depuis mai 2023, étaient accusées d'"apologie du terrorisme" pour une pièce de théâtre montée en 2020.

La pièce, "Finist, le clair faucon", raconte l'histoire de Russes recrutées sur internet par des islamistes en Syrie et partant les rejoindre pour les épouser.

Les deux femmes ont toujours clamé leur innocence.

19h00

Les frappes russes en Ukraine sont "particulièrement choquantes", selon l'ONU

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a condamné les frappes russes en Ukraine contre plusieurs villes, ayant fait au moins 33 morts, dont certains dans des hôpitaux, des attaques qu'il a qualifiées de "particulièrement choquantes".

"Mener des attaques contre des civils est interdit par le droit international, et ce genre d'attaques est inacceptable et doit cesser immédiatement", a déclaré le porte-parole du chef de l'ONU, nommant les deux centres médicaux touchés, dont un important établissement pour enfants.

>> Ecouter le sujet de Forum sur ces attaques :

Des frappes russes sur plusieurs villes d'Ukraine, dont Kiev ont tué au moins 31 personnes. [Keystone]Keystone
Un hôpital pédiatrique de Kiev touché lors d’une attaque massive de la Russie / Forum / 2 min. / le 8 juillet 2024

18h35

Le navire russe Shtandart interdit d'accoster aux Fêtes maritimes de Brest

Le navire russe Shtandart, réplique exacte d'une frégate du tsar Pierre Le Grand, ne pourra pas participer aux Fêtes maritimes de Brest, en raison d'un arrêté de la préfecture du Finistère, une décision regrettée par l'équipage du navire.

Le navire, dont le pavillon russe fait polémique depuis des mois, avait dû en changer au printemps pour celui des Îles Cook, à la demande des autorités françaises.

Malgré cela, le préfet du Finistère, "en lien avec les autorités gouvernementales, a pris un arrêté d'interdiction d'accès au port de Brest" à l'encontre du Shtandart, selon un communiqué diffusé dimanche soir.

Cette interdiction s'appuie sur l'extension des sanctions européennes, décidée le 24 juin, aux "navires répliques historiques". Le navire "n'est donc pas autorisé à accéder au port de Brest (...) ni à aucun autre port du département", a précisé la préfecture.

17h45

Varsovie et Kiev signent un accord sur la coopération dans le domaine de la sécurité

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre polonais Donald Tusk ont signé lundi à Varsovie un accord de coopération dans le domaine de la sécurité entre leurs deux pays.

Selon le texte de l'accord diffusé par les services du chef du gouvernement polonais, la valeur totale de l'aide de la Pologne à l'Ukraine "a dépassé quatre milliards d'euros".

Le texte précise que depuis le début de l'agression russe début 2022, "la Pologne a fait don de 44 lots d'armes et de munitions diverses", et a accordé une aide "sous la forme de formations, de logistique, de fournitures, d'entretien et de réparations ainsi que dans le domaine de l'assistance médicale".

Au total, indique l'accord, la Pologne a entraîné 22'000 membres des forces armées ukrainiennes. Et Varsovie "continuera à fournir une assistance militaire à l'Ukraine aussi longtemps que nécessaire", indique l'accord.

16h55

Nouvelle manifestation à Moscou de femmes de soldats mobilisés

Une dizaine de femmes de militaires russes mobilisés en Ukraine se sont rassemblées lundi devant le ministère de la Défense à Moscou pour réclamer le retour du front de leurs proches, comme elles l'avaient déjà fait début juin.

Accompagnées parfois de jeunes enfants, elles sont arrivées avec sacs à dos et tapis de camping, se disant prêtes à "passer la nuit" devant le bâtiment jusqu'à ce que des responsables veuillent bien les recevoir, selon des images diffusées lundi par l'une d'entre elles, Paoulina, sur Telegram.

Les manifestantes ont tenu à souligner n'avoir "rien à voir" avec la chaîne Telegram "Retour à la maison" : les participantes à cette chaîne, qui organisaient des manifestations quasi-hebdomadaires jusqu'au début de cette année, ont été labellisées fin mai "agents de l'étranger", une formule infamante qui implique de lourdes contraintes administratives.

Selon des images diffusées un peu plus tard lundi par l'une des manifestantes, une délégation a finalement été reçue par un représentant du ministère. Ce dernier leur a "proposé des aides sociales, donc rien de nouveau ni d'intéressant", a estimé l'une des femmes.

16h25

Volodymyr Zelensky demande une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU

L'Ukraine demande la convocation d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies après les frappes qu'elle attribue à la Russie sur des bâtiments civils, dont un hôpital pour enfants à Kiev, a annoncé Volodymyr Zelensky sur X.

"Nous devons tenir la Russie pour comptable de ses actes de terreur", a déclaré le président ukrainien, quelques heures après une série de bombardements russes sur des villes ukrainiennes qui ont fait plus de 30 morts.

15h55

Une chaîne humaine à la recherche de survivants à l'hôpital de Kiev

A l'extérieur de l'hôpital pour enfants touché à Kiev lors d'une attaque russe massive, une chaîne humaine de plusieurs centaines de personnes s'est spontanément mise en place pour aider les secours à déblayer les décombres. Ils recherchent d'éventuels survivants.

Habitants du quartier, ambulanciers, militaires et médecins, dont les blouses sont pour certains recouvertes de sang, ils sont tous là après cette attaque qui a fait au moins deux morts sur le territoire de l'hôpital Okhmatdyt, l'un des plus grands d'Europe.

"Les locaux sont détruits. A ce stade, il est probablement impossible de travailler", déplore un médecin de l'établissement.

15h20

Plus de 30 morts, selon un nouveau bilan

Un nouveau bilan des autorités ukrainiennes fait état de 30 morts après les frappes russes de forte intensité sur plusieurs villes du pays.

"Les terroristes russes ont de nouveau lourdement attaqué l'Ukraine avec des missiles. Différentes villes: Kiev, Dnipro, Kryvyï Rig, Sloviansk, Kramatorsk", a réagi Volodymyr Zelensky sur Telegram, selon lequel "des immeubles d'habitation, des infrastructures et un hôpital pour enfants ont été endommagés".

Des débris dans une rue de Kiev touchée par un missile russe. [KEYSTONE - VLADYSLAV MUSIIENKO]
Des débris dans une rue de Kiev touchée par un missile russe. [KEYSTONE - VLADYSLAV MUSIIENKO]

Le bilan de ces tirs dans la profondeur du territoire ukrainien est l'un des plus élevés depuis des mois, traduisant l'usure de la défense antiaérienne ukrainienne, qui manque de systèmes occidentaux.

A Kiev, où deux centres médicaux ont été atteints, dont un important établissement pour enfants, on comptabilisait au moins 17 morts à la mi-journée. Onze personnes ont aussi été tuées dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est), dont 10 dans la seule ville de Kryvyï Rig. Trois morts sont aussi à déplorer près de la ligne de front dans l'est, à Pokrovsk, d'après les différentes autorités. Plus de 100 personnes ont été blessées.

15h00

Varsovie et Kiev signent un accord sur la coopération dans la sécurité

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre polonais Donald Tusk ont signé à Varsovie un accord de coopération dans le domaine de la sécurité entre leurs deux pays.

"Vous pourrez toujours compter sur nous", a assuré Donald Tusk au chef d'Etat ukrainien, juste après la signature de ce traité, la veille du sommet de l'Otan à Washington.

14h40

De vives condamnations de l'ONU et de l'UE

La coordinatrice humanitaire de l'ONU pour l'Ukraine Denise Brown a "fermement condamné" les attaques russes sur plusieurs villes ukrainiennes, dont la capitale, qui ont "fait des dizaines de morts et de blessés", selon un communiqué.

"Il est insensé que des enfants soient tués et blessés dans cette guerre", a dénoncé Denise Brown, au sujet de l'hôpital pour enfants de Kiev touché par un missile de croisière russe.

Paris dénonce des "actes barbares"

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a pour sa part accusé la Russie de "cibler sans pitié les civils ukrainiens" après ces frappes massives.

La France et le Royaume-Uni ont également condamné les frappes imputées à la Russie. "Ces actes barbares visant directement et volontairement un hôpital pour enfants sont à ajouter à la liste des crimes de guerre dont la Russie devra rendre compte", a estimé le ministère français des Affaires étrangères. Ces frappes viennent "tragiquement nous rappeler les raisons pour lesquelles notre soutien à l'Ukraine doit se poursuivre et s'amplifier".

"Nous devons demander des comptes aux responsables de la guerre illégale de Poutine", a souligné le nouveau ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy.

14h25

L'hôpital pour enfants à Kiev a été touché par un missile de croisière russe

Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont affirmé qu'un missile de croisière russe avait frappé l'hôpital pour enfants Okhmatdyt de Kiev.

"Des preuves pertinentes ont déjà été trouvées sur les lieux de la tragédie, en particulier des fragments de la partie arrière d'un missile X-101 avec un numéro de série et une partie du gouvernail du même missile", a affirmé le SBU.

Plus tôt, l'armée russe avait nié sa responsabilité en assurant que l'hôpital avait été touché par des débris de missiles antiaériens ukrainiens, sans présenter de preuves étayant ces affirmations.

14h00

Zelensky et Tusk observent une minute de silence pour les victimes des frappes russes

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre polonais Donald Tusk ont observé une minute de silence pour les victimes des frappes russes, au début d'une conférence de presse commune.

Volodymyr Zelensky est en visite à Varsovie, l'un des principaux soutiens de l'Ukraine, avant de se rendre au sommet de l'Otan à Washington.

13h20

Un deuxième hôpital à Kiev a également été ciblé

Une frappe russe a fait au moins quatre morts dans un centre médical de Kiev, ont indiqué les autorités ukrainiennes, quelques heures après une précédente frappe contre un hôpital pour enfants dans un autre quartier.

"Des chutes de débris ont été signalés dans le district de Dniprovskiï. Un centre médical a été en partie endommagé. Quatre morts et trois blessés sont à signaler", ont indiqué les secours ukrainiens sur Telegram, tandis que le chef de l'administration présidentielle ukrainienne a affirmé sur Telegram qu'il s'agissait d'une "nouvelle frappe russe" sur un établissement médical.

11h40

Un hôpital pour enfants touché à Kiev, une dizaine de morts et quarante blessés

La présence de nombreuses victimes est redoutée dans l'hôpital pour enfants Ohmatdyt de Kiev, endommagé par les frappes russes de lundi, a annoncé le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"Un des plus importants hôpitaux pour enfants d''Europe" a été endommagé, "il y a des gens sous les décombres et le nombre exact de victimes est pour l'heure inconnu", a-t-il écrit sur X, en publiant une vidéo du bâtiment endommagé. "La Russie ne peut soutenir qu'elle ignore où tombent ses missiles et doit être tenue pleinement responsable de tous ses crimes", a-t-il ajouté.

Stéphane Siohan, correspondant à Kiev pour la RTS, rapporte que "le pavillon central a été sévèrement touché. Les secouristes sont actifs autour de ce dernier, à la recherche des victimes dans les décombres”, explique-t-il dans le 12h30.

>> Ecouter les explications de Stéphane Siohan dans le 12h30 :

Plusieurs explosions ont secoué Kiev, ce matin 8 juillet, dont un hôpital pour enfants. [AP Photo/Keystone - Evgeniy Maloletka]AP Photo/Keystone - Evgeniy Maloletka
En Ukraine, un hôpital pour enfants a été atteint par des explosions / Le 12h30 / 1 min. / le 8 juillet 2024

Le bilan est de 10 morts et 35 blessés, a indiqué sur Telegram l'administration militaire de la capitale ukrainienne. Selon cette source, une nouvelle sirène antiaérienne a été par ailleurs déclenchée en début d'après-midi.

Des sauveteurs cherchent des victimes dans les décombres de l'hôpital Ohmatdyt à Kiev après une frappe russe. [REUTERS - Gleb Garanich]
Des sauveteurs cherchent des victimes dans les décombres de l'hôpital Ohmatdyt à Kiev après une frappe russe. [REUTERS - Gleb Garanich]

11h30

De rares frappes diurnes font de nombreux morts en Ukraine

Des frappes russes massives lundi matin sur l'Ukraine ont fait des dizaines de morts au total, notamment sur la capitale Kiev et dans la ville de Kryvyï Rig, selon des informations diffusées par les autorités. Les forces russes ont tiré "plus de 40 missiles", a dénoncé le président Volodymyr Zelensky.

A Kryvyï Rig, ville natale du président ukrainien, une "attaque massive de missiles" a notamment frappé une entreprise industrielle. A Kiev, plusieurs explosions ont retenti et un panache de fumée s'élevait au-dessus du centre-ville, ont constaté des témoins de cette rare attaque diurne sur la capitale ukrainienne.

Outre Kiev et Kryvyï Rih, Dnipro, Sloviansk et Kramatorsk ont été touchés, a listé Volodymyr Zelensky, ajoutant que des immeubles d'habitation, des infrastructures et un hôpital pour enfants avaient été touchés. "Tous les services sont mobilisés pour sauver le plus de monde possible", a-t-il ajouté.

Plusieurs missiles russes ont touché Kiev lundi matin. [KEYSTONE - EVGENIY MALOLETKA]
Plusieurs missiles russes ont touché Kiev lundi matin. [KEYSTONE - EVGENIY MALOLETKA]

10h20

Des explosions entendues à Kiev

Plusieurs explosions ont secoué lundi matin Kiev et un panache de fumée s'élevait au-dessus du centre-ville, ont constaté des journalistes de l'AFP, témoins d'une rare attaque diurne sur la ville.

Le maire de la capitale Vitali Klitschko a déclaré que des fragments de missiles abattus par les défenses anti-aériennes étaient tombés sur deux quartiers du centre-ville et que les services de secours étaient en chemin.

10h10

La Chine et la Hongrie appellent à un "dialogue direct" entre Russie et Ukraine en vue d'une paix

Le président chinois Xi Jinping a appelé lundi à "créer les conditions" pour un "dialogue direct" entre l'Ukraine et la Russie en guerre lors d'une rencontre à Pékin avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban. "Ce n'est que lorsque les grandes puissances feront montre d'énergie positive, au lieu d'énergie négative, que ce conflit pourra voir apparaître, au plus vite, la lueur d'espoir d'un cessez-le-feu", a souligné Xi Jinping.

La Chine et la Hongrie "partagent" fondamentalement les mêmes idées, a ajouté le dirigeant chinois. Pékin et Budapest plaident pour un règlement pacifique du conflit et maintiennent des échanges avec le Kremlin. Viktor Orban appelle à un "cessez-le-feu", à rebours des positions des Ukrainiens et de leurs alliés européens. Volodymyr Zelensky a notamment rejeté cette idée, estimant que Moscou l'utiliserait pour se renforcer.

Séjour surprise

Le séjour surprise de Viktor Orban dans la capitale chinoise intervient après une visite controversée vendredi à Moscou, où le dirigeant hongrois s'était entretenu avec le président russe Vladimir Poutine à propos de la guerre en Ukraine.

Seul dirigeant dans l'UE resté proche du Kremlin, Viktor Orban, dont le pays exerce pour six mois la présidence tournante de l'Union européenne, a hérissé ses partenaires européens de Budapest, qui affichent un soutien sans faille à Kiev et ont coupé les ponts avec la Russie depuis son invasion de l'Ukraine en février 2022.

Viktor Orban a rencontré Jinping Xi à Pékin. [KEYSTONE - XINHUA / LI XUEREN]
Viktor Orban a rencontré Jinping Xi à Pékin. [KEYSTONE - XINHUA / LI XUEREN]

LUNDI 8 JUILLET

Cinq civils tués par une mine près de Kharkiv

Cinq civils ont été tués quand leur voiture a roulé sur une mine posée par l'armée russe sur une route forestière, a annoncé lundi le chef du district militaire de Kharkiv Oleg Synegoubov.

L'explosion a eu lieu "près du cimetière numéro 17 sur une route forestière non goudronnée en direction du village de Tsyrkouny", a-t-il détaillé, précisant que les victimes étaient un homme de 53 ans, deux femmes de 64 et 25 ans, un petit garçon de cinq ans et un bébé de trois mois.

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