Le suivi de la guerre en Ukraine [Reuters]
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Donald Trump promet à Volodymyr Zelensky de "mettre fin à la guerre" en Ukraine

- L'ex-président américain Donald Trump, qui a parlé au téléphone avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a promis de "mettre fin à la guerre" entre l'Ukraine et la Russie en cas de retour à la présidence. "Je vais apporter la paix dans le monde", a-t-il assuré.

- Volodymyr Zelensky a été convié vendredi à un conseil des ministres exceptionnel à Londres par le nouveau dirigeant britannique Keir Starmer. Le président ukrainien en a profité pour de nouveau appeler ses alliés à lever les "restrictions" imposées à Kiev sur l'usage des armes occidentales contre la Russie.

- La Russie a revendiqué la prise d'un nouveau village dans l'est de l'Ukraine, poursuivant sa poussée en direction de la localité de New York, cible d'intenses bombardements de la part des forces russes qui cherchent à progresser.

Suivi assuré par RTSinfo

SAMEDI 20 JUILLET

Donald Trump promet la paix en Ukraine

Donald Trump et Volodymyr Zelensky se sont parlé au téléphone vendredi, l'ex-président américain affirmant avoir promis au président ukrainien de "mettre fin à la guerre" entre l'Ukraine et la Russie en cas de retour à la Maison Blanche.

"En tant que votre prochain président des Etats-Unis, je vais apporter la paix dans le monde et mettre fin à la guerre qui a coûté tant de vies", a déclaré le candidat républicain à la présidentielle de novembre sur sa plateforme Truth Social, décrivant un "très bon appel".

Donald Trump affirme fréquemment qu'il serait capable de mettre un terme au conflit en Ukraine très rapidement à son retour au pouvoir, mais sans jamais fournir de détails sur la façon d'y parvenir.

Volodymyr Zelensky a confirmé l'appel téléphonique, au cours duquel il a félicité le milliardaire pour son investiture officielle la veille en tant que candidat du Parti républicain à la présidentielle. "J'ai souligné le soutien vital des deux partis et des deux chambres du Congrès américains pour protéger la liberté et l'indépendance de notre nation", a-t-il déclaré sur son compte X.

Inquiétude parmi les alliés occidentaux

Les fréquents éloges appuyés de Donald Trump au président russe Vladimir Poutine, de même que ses critiques des autres pays membres de l'Otan, suscitent l'inquiétude parmi les alliés occidentaux de l'Ukraine.

En février, il avait menacé, en cas de retour à la Maison Blanche, de ne plus garantir la protection des pays de l'Alliance atlantique face à la Russie si ceux-ci ne payaient pas leur part, affirmant même qu'il "encouragerait" Moscou à s'en prendre à eux.

L'ex-président américain a également usé de son emprise sur les républicains pour bloquer pendant des mois au Congrès une enveloppe de 61 milliards de dollars d'aide militaire pour Kiev, finalement adoptée fin avril.

18h05

Deux tiers des athlètes russes autorisés à participer aux JO violent les principes de participation

Deux tiers des athlètes russes autorisés à participer sous bannière neutre aux JO de Paris ont exprimé leur soutien à l'invasion russe de l'Ukraine ou ont des liens avec l'armée russe, affirme un rapport de la fondation internationale de justice Global Rights Compliance.

Quinze Russes et 16 Bélarusses ont accepté des invitations pour concourir sous bannière neutre aux JO, du 26 juillet au 11 août, selon le Comité international olympique (CIO).

Pour être invités aux Jeux, les "athlètes individuels neutres" ont dû à la fois franchir l'obstacle des qualifications et un double contrôle, par les fédérations internationales puis le CIO, de leur absence de soutien actif à la guerre en Ukraine et de lien avec l'armée de leur pays.

Selon un rapport publié jeudi de Global Rights Compliance, basée à la Haye, 10 des 15 Russes sont coupables de violation des "principes de participation" des athlètes sous bannière neutre.

Parmi les 16 athlètes bélarusses, plusieurs sont également accusés par le rapport d'avoir violé les principes de participation.

17h45

Un citoyen allemand condamné à mort au Bélarus pour "acte de terrorisme", selon une ONG

Un citoyen allemand a été condamné à mort au Bélarus, le seul pays d'Europe appliquant encore la peine capitale, après avoir été accusé notamment d'"acte de terrorisme" et de mercenariat, a indiqué l'ONG Viasna.

Dans un communiqué, elle dit avoir eu "la confirmation" du fait que Rico Krieger, qui serait médecin militaire et âgé de 30 ans, avait été condamné à mort le 24 juin par un tribunal de Minsk.

Selon cette source, l'affaire a un lien avec le régiment Kastus Kalinouski, composé de Bélarusses combattant l'armée russe aux côtés de l'Ukraine.

L'ONG, interdite au Bélarus et dont le fondateur et prix Nobel de la Paix 2022 Ales Bialiatski est emprisonné, affirme que Rico Krieger était visé par six chefs d'inculpation, notamment "mercenariat", "acte de terrorisme" et "création d'une organisation extrémiste". Il est également accusé d'avoir orchestré des "explosions" au Bélarus, toujours selon Viasna, qui dit n'avoir pas plus d'éléments à ce sujet.

Viasna indique aussi savoir que le condamné à mort est détenu depuis novembre 2023.

17h40

Au moins trois morts dans une frappe russe sur la ville méridionale de Mykolaïv

Au moins trois personnes, dont un enfant, ont péri dans une frappe russe sur la ville méridionale de Mykolaïv, a annoncé son maire, Oleksandre Senkevitch.

"Nous avons déjà connaissance de trois morts, dont un enfant", a déploré le responsable sur Telegram, après avoir initialement annoncé le décès "d'un civil" dans ce bombardement russe qui a touché "une zone résidentielle".

14h35

Le journaliste américain Evan Gershkovich condamné à 16 ans de prison

Un tribunal russe a condamné le journaliste américain Evan Gershkovich à 16 ans de prison, marquant la fin d'un procès expéditif à huis clos pour "espionnage", une accusation jamais étayée par la Russie.

Sa condamnation était une condition préalable à un possible échange de prisonniers avec Washington, Moscou n'échangeant des détenus que s'ils sont condamnés.

"Gershkovich Evan est reconnu coupable et condamné à 16 ans d'emprisonnement", a déclaré le juge du tribunal régional Sverdlosvki d'Ekaterinbourg Andreï Mineïev.

Le reporter du Wall Street Journal, âgé de 32 ans, devra purger sa peine dans une colonie pénitentiaire à "régime sévère", ce qui signifie des conditions de détention très strictes, comparées au "régime normal".

>> Pour en savoir plus, lire : Le journaliste du Wall Street Journal Evan Gershkovich condamné à 16 ans de prison en Russie

14h10

La Russie revendique la prise d'un nouveau village dans l'est de l'Ukraine

La Russie a revendiqué la prise d'un nouveau village dans l'est de l'Ukraine, poursuivant sa poussée en direction de la localité de New York, cible d'intenses bombardements de la part des forces russes qui cherchent à progresser.

"Le village de Iourivka dans la République populaire de Donetsk a été libéré" par les troupes russes, a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

Iourivka, un tout petit village du Donbass, se trouve à 2 km au sud de New York, et non loin de Toretsk, deux localités qui subissent depuis la mi-juin de nombreuses frappes de la part des Russes qui cherchent à s'en emparer et progresser dans la région de Donetsk.

13h00

Deux morts dans des frappes russes dans le sud

Des bombardements russes ont tué au moins deux civils et fait sept blessés dans la région ukrainienne de Kherson (sud), ont indiqué les autorités locales, qui recensent des tirs quasi-quotidiens.

Ces "frappes d'artillerie russes massives" ont coûté la vie à deux personnes dans la localité de Bilozerka, a indiqué le gouverneur local.

Ces tirs ont également fait cinq blessés, dont une secouriste de 26 ans touchée par l'explosion d'un drone russe alors qu'elle intervenait pour aider les autres victimes, toujours selon le gouverneur.

12h20

Zelensky redemande une levée des restrictions sur les armes occidentales

Volodymyr Zelensky a de nouveau appele ses alliés à lever les "restrictions" imposées à Kiev sur l'usage des armes occidentales contre la Russie, dans un discours devant un conseil des ministres exceptionnel du gouvernement britannique.

Le président ukrainien est le premier dirigeant étranger à s'adresser en personne aux ministres britanniques depuis 1997, quand le Premier ministre travailliste Tony Blair avait convié le président américain Bill Clinton.

Volodmyr Zelensky ovationné par les ministres britanniques à Downing Street. [KEYSTONE - RICHARD POHLE]
Volodmyr Zelensky ovationné par les ministres britanniques à Downing Street. [KEYSTONE - RICHARD POHLE]

Accueilli par une ovation debout des ministres britanniques, Volodymyr Zelensky a appelé Keir Starmer a "faire preuve de leadership" pour que le Royaume-Uni et les autres alliés de Kiev "lèvent les restrictions" aux frappes sur le sol russe.

Plusieurs pays de l'Otan imposent des restrictions à l'usage des armes qu'ils fournissent à l'Ukraine, en particulier les missiles à longue portée. Certains s'opposent à ce qu'elles servent à frapper le sol russe, ou autorisent seulement de viser certains objectifs précis en périphérie du territoire russe.

"Nous avons besoin de cette étape, une étape qui contraindra la Russie à chercher la paix", a affirmé Volodymyr Zelensky.

06h00

Donald Trump dit qu'il mettrait fin à la guerre

Investi par son camp pour la présidentielle américaine, Donald Trump s'est longuement exprimé à la convention républicaine de Milwaukee, estimant notamment qu'il pourrait rétablir la paix dans le monde s'il était élu.

L'ancien président a notamment évoqué la situation en Ukraine. "Je mettrai fin à toutes les crises internationales que l'administration actuelle a créées, y compris l'horrible guerre avec la Russie et l'Ukraine, qui n'aurait jamais eu lieu si j'étais président", a lancé le candidat républicain, citant également la guerre dans la bande de Gaza, provoquée par l'attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre.

>> Lire aussi : Donald Trump promet les "quatre plus belles années de l'histoire" des Etats-Unis en cas d'élection

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