Banner 21 janvier 2024 [RTS]
Publié Modifié

Environ 200 prisonniers de guerre dans chaque camp échangés entre la Russie et l'Ukraine

- La Russie et l'Ukraine ont annoncé mercredi avoir procédé à un échange d'environ 200 prisonniers de guerre de chaque camp. Le ministère russe de la Défense a déclaré que "195 soldats russes" avaient été échangés contre le même nombre de militaires ukrainiens. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est lui réjoui du retour de "207" de ses concitoyens qui étaient détenus par les Russes.

- Deux civils ont été tués et un a été blessé dans une attaque de drone dans la région ukrainienne de Donetsk, contrôlée par les forces russes, a affirmé mercredi le maire prorusse de Horlivka.

- Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a réitéré mardi, à deux jours d'un sommet extraordinaire à Bruxelles, son refus d'une aide pour l'Ukraine sur quatre ans, estimant qu'au-delà du conflit, l'Ukraine posait un "défi important" pour l'Europe. Son pays avait fait savoir lundi qu'il était prêt à un compromis permettant d'allouer une partie du budget de l'Union européenne à l'aide à l'Ukraine, faisant ainsi évoluer sa position en amont du Conseil européen prévu jeudi.

Suivi assuré par RTSinfo

18h30

Moscou dit avoir détruit 20 missiles ukrainiens au-dessus de la mer Noire et en Crimée

Le ministère russe de la Défense a affirmé mercredi avoir détruit vingt missiles lancés par l'Ukraine au-dessus de la mer Noire et en Crimée, péninsule annexée où des "débris" sont tombés.

La défense aérienne a "détruit 17 missiles ukrainiens au-dessus des eaux de la mer Noire et trois autres au-dessus de la péninsule de Crimée", a indiqué le ministère sur Telegram.

Des "débris" sont tombés sur le territoire d'une "unité militaire" à Lioubimovka, près de la ville de Sébastopol, a-t-il précisé.

La Crimée, annexée par la Russie en 2014, est une cible privilégiée de l'Ukraine car elle est très importante pour la logistique de l'armée russe.

17h00

La CIJ rejette des accusations de Kiev contre Moscou

La plus haute juridiction de l'ONU a rejeté mercredi les allégations de Kiev selon lesquelles la Russie avait "financé le terrorisme" depuis 2014 dans l'est de l'Ukraine. Elle a conclu que la fourniture d'armes ou de camps d'entraînement n'entrait pas dans le cadre de la législation.

Kiev a qualifié Moscou d'"Etat terroriste" et affirmé que le soutien russe aux rebelles séparatistes avait été un signe avant-coureur de l'invasion de février 2022.

Cette affaire est antérieure à l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022. La CIJ dira vendredi si elle est compétente pour statuer dans une procédure distincte concernant cette guerre.

16h35

L'avion militaire russe a été abattu par un missile Patriot, selon Moscou

Le président Vladimir Poutine a affirmé mercredi que l'armée ukrainienne avait abattu la semaine dernière à l'aide d'un missile Patriot américain l'avion militaire russe Il-76 transportant, selon Moscou, des prisonniers ukrainiens. Le missile a été tiré depuis "le territoire contrôlé par les forces ukrainiennes", a encore déclaré Vladimir Poutine.

"Le fait qu'ils aient abattu un avion où se trouvaient leurs militaires nous permet de supposer qu'ils l'ont fait accidentellement. Mais c'est tout de même un crime", a-t-il poursuivi, estimant que Kiev voulait "provoquer" la Russie "à répondre".

Nombreuses interrogations

Les interrogations restent nombreuses une semaine après le crash d'un avion militaire russe près de la frontière avec l'Ukraine. La Russie assure que l'armée ukrainienne a abattu l'appareil transportant 74 personnes, dont, selon Moscou, 65 prisonniers de guerre ukrainiens qui allaient être échangés.

Mais à ce stade, les autorités russes n'ont pas apporté de preuves établissant avec certitude que des prisonniers de guerre ukrainiens s'y trouvaient et que Kiev le savait, comme Moscou l'affirme.

16h25

L'UE ne livrera que la moitié des obus promis à l'Ukraine d'ici mars

L'Union européenne ne fournira que la moitié du million d'obus qu'elle s'était engagée l'an dernier à livrer à l'Ukraine d'ici la fin du mois de mars, a indiqué mercredi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

"Nous avons déjà livré 330'000 obus", a expliqué Josep Borrell devant la presse, à l'issue d'une réunion des ministres de la Défense de l'UE à Bruxelles. "Je m'attends à ce que ce chiffre augmente de 200'000 obus" d'ici fin mars, soit "un peu plus de 52% de l'objectif" fixé l'an dernier, a-t-il ajouté.

15h45

Vladimir Poutine dit que les Russes "tiennent" des positions vers Avdiïvka

Vladimir Poutine a affirmé mercredi que les forces russes tenaient des positions "aux abords" de la ville ukrainienne d'Avdiïvka (est), un des points les plus chauds du front. Le président russe a assuré que des soldats russes "ont pris 19 maisons et les tiennent".

La semaine dernière, le maire ukrainien d'Avdiïvka avait affirmé que l'armée russe avait réussi à entrer dans la localité pour la première fois mais avait été repoussée par les troupes de Kiev.

15h20

L'Ukraine revendique une attaque sur une raffinerie en Russie

Le renseignement militaire ukrainien (GUR) a organisé une attaque de drone sur une raffinerie à Saint-Pétersbourg, deuxième plus grande ville russe, a affirmé mercredi à l'AFP une source au sein de cette structure.

"C'était une opération du GUR. C'est un site utilisé à des fins militaires", a déclaré cette source après l'attaque qui a eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi, sans faire de victimes selon le gouverneur de la ville.

14h40

Tensions entre Zelensky et son commandant des armées, Moscou évoque la discorde à Kiev

Le Kremlin a pointé des "problèmes" et "contradictions croissantes" au sein du pouvoir ukrainien après des rumeurs sur le renvoi imminent du très populaire commandant en chef des armées ukrainiennes Valery Zaloujny.

"Une chose reste évidente: le régime de Kiev a beaucoup de problèmes, les choses ne vont pas bien là-bas", a déclaré aux journalistes le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov.

"Il est évident que l'échec de la contre-offensive (ukrainienne de 2023) et des problèmes sur le front entraînent des contradictions croissantes entre les représentants du régime de Kiev, tant militaires que civils", a-t-il ajouté.

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