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Des frappes russes en Ukraine font un mort et 23 blessés

- Des frappes russes en Ukraine ont fait un mort et vingt-trois blessés entre dimanche et lundi, selon les autorités. Trois personnes, dont un adolescent, ont par ailleurs été tuées lundi dans une frappe ukrainienne dans la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a indiqué le gouverneur régional.

- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé être arrivé dimanche soir aux Etats-Unis pour y présenter à son homologue américain Joe Biden le détail de son "plan de la victoire" visant à mettre fin à l'invasion russe, assurant que cet automne serait "décisif".

- La Russie a annoncé samedi qu'elle ne participerait pas au deuxième sommet sur l'Ukraine prévu par Kiev en novembre après une première édition en juin au Bürgenstock (NW). Le président Volodymyr Zelensky avait affirmé vouloir cette fois la présence de Moscou.

- L'Union européenne a annoncé vendredi un prêt de 35 milliards d'euros pour l'Ukraine, financé par les avoirs gelés russes, alors que la présidente de l'exécutif européen Ursula von der Leyen est à Kiev pour évoquer le soutien européen à l'approche de l'hiver.

Suivi assuré par RTSinfo

17h30

Des prisonniers ukrainiens privés de soins et torturés, selon une commission du CDH

Des prisonniers ukrainiens sont délibérément privés de soins dans des geôles russes et des médecins ont même participé aux séances de torture dans un des pénitenciers, révèle une commission d'enquête du Conseil des droits de l'homme (CDH).

La commission, créée pour enquêter sur la violation des droits humains en Ukraine depuis l'invasion par la Russie en février 2022, avait déjà conclu à l'usage "systématique" de la torture par les forces d'occupation russes.

Mais dans son rapport oral au Conseil lundi, elle souligne que la vaste aire géographique et la similitude des méthodes employées "démontrent que la torture a été utilisée comme une pratique courante et acceptable par les autorités russes, avec un sentiment d'impunité".

Au-delà de la torture systématique et des viols dans les camps de prisonniers ou les viols de femmes dans les villes et villages occupés par les troupes russes, la commission note entre autres "l'absence de toute aide médicale adéquate pour ceux qui en avaient désespérément besoin" dans de nombreux centres de détention contrôlés par les autorités russes.

17h00

Trois morts après une frappe ukrainienne dans la région de Belgorod

Trois personnes ont été tuées par une frappe ukrainienne dans la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a indiqué le gouverneur régional Viatcheslav Gladkov.

Le village d'Arkhangelskoïé, situé à 5 kilomètres de la frontière, "a été la cible d'un bombardement de l'armée ukrainienne. Les habitants, deux adultes et un adolescent, ont été tués", a déploré le responsable sur Telegram.

"Deux (autres, ndlr) civils, dont un enfant, ont été blessés" dans cette localité, a-t-il par ailleurs ajouté, précisant que "le garçon" était "actuellement transporté par une équipe d'ambulanciers à l'hôpital régional pour enfants".

16h20

Le président iranien dit vouloir des discussions avec l'Occident sur l'Ukraine

Le nouveau président iranien Massoud Pezeshkian a assuré vouloir discuter avec les Occidentaux au sujet de la guerre en Ukraine, niant fournir des armes à la Russie dont il a condamné "l'agression".

"Nous sommes prêts à nous asseoir avec les Européens et les Américains pour avoir un dialogue et des négociations. Nous n'avons jamais approuvé l'agression contre le territoire ukrainien", a-t-il déclaré lors d'une table-ronde avec des journalistes en marge de l'Assemblée générale de l'ONU.

Massoud Pezeshkian a par ailleurs assuré que l'Iran croit en la résolution du conflit en Ukraine "par le dialogue, pas par des morts". "Les frontières de chaque pays doivent être respectées", a-t-il déclaré.

15h30

Une experte de l'ONU demande un couloir humanitaire à Koursk

La rapporteuse spéciale de l'ONU sur la Russie Mariana Katzarova demande un couloir humanitaire pour les civils bloqués à Koursk entre armées ukrainienne et russe. Jusqu'à 1000 personnes seraient actuellement bloquées dans l'ouest de la Russie depuis l'incursion ukrainienne récente qui a porté la guerre sur le territoire russe.

Ces civils ont le droit "à une attention", a dit à la presse la Bulgare, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU. Selon elle, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et l'ONU doivent pouvoir accéder à ces personnes. Mais "il faut l'accord des deux gouvernements, ceux de l'Ukraine et de la Russie", a-t-elle ajouté.

Elle déplore aussi que les soldats ukrainiens détenus en Russie ne soient pas considérés par Moscou comme des prisonniers de guerre. Une attitude qui permet à la Russie d'affirmer qu'ils ne sont pas protégés par les Conventions de Genève. La présidente du CICR Mirjana Spoljaric avait rencontré la semaine dernière à Moscou plusieurs responsables dont le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

11h05

Un mort et 23 blessés en Ukraine dans des frappes russes

Les dernières frappes russes en Ukraine ont fait un mort et vingt-trois blessés, ont déclaré lundi les autorités ukrainiennes.

Dimanche dans la région méridionale de Kherson, des tirs d'artillerie et des frappes aériennes russes ont touché des immeubles résidentiels, tuant une femme de 61 ans et blessant sept personnes, a déclaré Oleksandr Prokudin, son gouverneur.

Et 16 personnes ont été blessées après sept frappes aériennes nocturnes effectuées par la Russie sur la ville de Zaporijjia, elle aussi dans le sud du pays, et ses environs, a déclaré la police nationale ukrainienne.

Parmi ces blessés, quatre femmes ont été hospitalisées, a précisé de son côté sur Telegram le gouverneur de la région de Zaporijjia, Ivan Fedorov.

Une frappe russe sur Zaporijjia a fait au moins 13 blessés. [KEYSTONE - KATERYNA KLOCHKO]
Une frappe russe sur Zaporijjia a fait au moins 13 blessés. [KEYSTONE - KATERYNA KLOCHKO]

LUNDI 23 SEPTEMBRE

Des blessés dans un bombardement sur Zapporijjia

Des frappes russes sur la ville de Zaporijjia, dans le sud-est de l'Ukraine, ont fait au moins 13 blessés, dont un adolescent de 15 ans, ont déclaré lundi des responsables ukrainiens. Plusieurs immeubles résidentiels ont été endommagés et les habitants ont été évacués par les secours.

Selon les premières informations, la Russie aurait utilisé des bombes guidées lors de l'attaque, a ajouté le ministère ukrainien de l'Intérieur. La Russie n'a fait aucun commentaire dans l'immédiat.

23h00

Volodymyr Zelensky aux Etats-Unis pour présenter son "plan de la victoire"

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé être arrivé dimanche soir aux Etats-Unis, pour y présenter à son homologue américain Joe Biden le détail de son "plan de la victoire" visant à mettre fin à l'invasion russe, assurant que cet automne serait "décisif".

"Cet automne sera décisif pour la suite" de la guerre, avait-il souligné, ajoutant que Joe Biden serait "le premier à voir dans le détail" les propositions ukrainiennes pour mettre fin à la guerre avec la Russie.

Volodymyr Zelensky compte ensuite les présenter à "tous les dirigeants de nos pays partenaires", ainsi qu'au Congrès américain et aux "deux candidats à la présidentielle"aux Etats-Unis, la vice-présidente démocrate Kamala Harris et l'ancien président républicain Donald Trump.

Volodymyr Zelensky devrait tenter de convaincre Joe Biden d'autoriser Kiev à frapper des cibles en Russie avec des armes occidentales à longue portée, ce qui selon lui serait susceptible de changer le cours de la guerre.

DIMANCHE 22 SEPTEMBRE

Une frappe russe fait une vingtaine de blessés, dont des mineurs, à Kharkiv

Une attaque russe nocturne contre des immeubles résidentiels de Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine régulièrement ciblée située au nord-est du pays, a fait 21 blessés samedi soir, dont trois mineurs âgés de 8 à 17 ans, a annoncé dimanche le gouverneur régional.

De son côté, l'armée de l'air ukrainienne a affirmé que les forces russes avaient lancé au cours de la nuit deux missiles et 80 drones, la plupart de ces derniers ayant été abattus.

Au moins 21 personnes ont été blessées dans une attaque russe contre des immeubles résidentiels de Kharkiv dans la nuit de samedi à dimanche. [REUTERS - Vyacheslav Madiyevskyy]
Au moins 21 personnes ont été blessées dans une attaque russe contre des immeubles résidentiels de Kharkiv dans la nuit de samedi à dimanche. [REUTERS - Vyacheslav Madiyevskyy]

Huit personnes ont été hospitalisées, dont deux dans un état grave, a-t-il ajouté.

Une bombe a été larguée contre un bâtiment où des dizaines de résidents "dormaient", selon le gouverneur. Deux hauts immeubles résidentiels ont été endommagés, a-t-il précisé.

L'explosion a soufflé les vitres de l'immeuble et laissé des trous béants dans certains murs. A l'extérieur, certaines voitures ont été écrasées par la chute de branches d'arbres, d'autres carbonisées.

A l'intérieur des appartements, des débris de verres, de bois et de métal, parfois tâchés de sang, reposaient au sol.

20h30

La Russie ne participera pas au deuxième sommet sur l'Ukraine

La Russie a annoncé samedi qu'elle ne participerait pas au deuxième sommet sur l'Ukraine prévu par Kiev en novembre après une première édition en juin au Bürgenstock (NW). Le président Volodymyr Zelensky avait affirmé vouloir cette fois la présence de Moscou.

>> Relire : La déclaration finale du sommet du Bürgenstock a reçu de nouveaux soutiens et Ignazio Cassis a rencontré son homologue russe Sergueï Lavrov à New York

La Russie a rejeté cette perspective - sur laquelle elle avait déjà émis les plus grandes réserves - à la veille d'un voyage de Volodymyr Zelensky à Washington la semaine prochaine. Durant ce déplacement, le président ukrainien a l'intention de présenter ses propositions pour la paix au président Joe Biden, à la vice-présidente et candidate démocrate à la présidentielle Kamala Harris, ainsi qu'à l'ex-président et candidat républicain Donald Trump.

"Le sommet aura les mêmes objectifs: promouvoir l'illusoire 'formule Zelensky' pour toute base de règlement du conflit, obtenir le soutien de la majorité du monde et s'en servir pour présenter à la Russie un ultimatum de capitulation", a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, dans un communiqué.

"Nous ne participerons pas à de tels 'sommets'", a-t-elle ajouté.

Positions inconciliables

Kiev maintient son exigence d'une paix "juste" qui verrait les troupes russes quitter les frontières internationalement reconnues du pays, péninsule de Crimée comprise. Pour sa part, Moscou ne s'est dite prête à envisager que des "propositions sérieuses" qui prendraient en compte "la situation sur le terrain reflétant les réalités géopolitiques".

Le président russe Vladimir Poutine a expliqué en juin que Moscou n'accepterait de pourparlers de paix qu'à condition que l'Ukraine renonce à sa souveraineté sur cinq de ses régions, occupées en partie ou totalement par la Russie et dont celle-ci revendique l'annexion.

La présidence ukrainienne avait affirmé fin août qu'elle trouverait "juste" que le deuxième sommet pour la paix en Ukraine se tienne dans les mois suivants dans un pays du "Sud global", mentionnant l'Inde. Le premier sommet destiné à voir émerger des propositions pour résoudre le conflit russo-ukrainien s'était tenu en Suisse centrale avec quelque 90 pays, mais sans la Russie ni la Chine.

La conférence pour la paix en Ukraine s’est ouverte samedi après-midi au Bürgenstock
La première conférence pour la paix en Ukraine s'était tenue en juin 2024 en Suisse.

15h15

Bilan de 80'000 soldats ukrainiens tués démenti

Les combats qui se concentrent dans l'est de l'Ukraine entraînent pour les deux camps des pertes importantes, dont l'étendue reste toutefois secrète.

Volodymyr Zelensky a néanmoins rejeté vendredi le chiffre de 80'000 soldats ukrainiens morts depuis le début de la guerre, publié par le quotidien américain Wall Street Journal.

"Le vrai chiffre est bien plus bas que celui publié", a-t-il assuré.

Le site russe indépendant Mediazona et le service russe de la BBC ont indiqué vendredi avoir identifié quelque 70'000 soldats russes tués depuis le début de l'invasion russe en Ukraine en février 2022. "Le nombre réel est probablement beaucoup plus élevé", écrit toutefois la BBC.

La Russie s'est emparée en février de la ville-forteresse d'Avdiïvka, dans l'est. Depuis, les soldats russes continuent leur poussée et revendiquent presque quotidiennement la prise de nouveaux villages, principalement dans la région de Donetsk. Ils menacent désormais Pokrovsk, un important centre logistique.

Longtemps considérée comme relativement sûre, la ville est désormais à une dizaine de kilomètres des positions russes.

15h10

Kiev n'a pas encore le droit d'utiliser des armes à longue portée en Russie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé qu'il n'avait pas encore reçu la "permission" de Washington et de Londres d'utiliser des missiles à longue portée contre la Russie, les Occidentaux craignant certainement la réaction de Moscou.

"Ni l'Amérique ni le Royaume-Uni ne nous ont donné la permission d'utiliser ces armes sur le territoire de la Russie, sur n'importe quelle cible et à n'importe quelle distance", et Kiev ne l'a donc pas fait, a-t-il dit vendredi soir à des médias, dont l'AFP. Ses déclarations étaient placées sous embargo jusqu'à samedi.

"Je pense qu'ils ont peur de l'escalade", a-t-il ajouté.

L'Ukraine réclame l'autorisation de frapper le territoire russe avec des missiles à plus longue portée mais les Occidentaux, notamment le président américain Joe Biden, redoutent la réaction de la Russie.

Le président russe Vladimir Poutine a prévenu qu'une telle décision signifierait que "les pays de l'Otan sont en guerre contre la Russie".

Cette utilisation de missiles à longue portée fait partie du plan pour mettre fin à la guerre que Volodymyr Zelensky compte présenter à son homologue américain Joe Biden lors d'un déplacement aux Etats-Unis la semaine prochaine.

13h20

Plus d'un millier d'habitants évacués après l'attaque de drones ukrainiens

L'attaque nocturne de drones ukrainiens a déclenché un incendie dans la région de Krasnodar, dans le sud-ouest de la Russie, forçant les autorités à évacuer "temporairement" plus d'un millier d'habitants même si aucun blessé n'est pour l'heure à déplorer, a indiqué samedi le gouverneur local. La région de Krasnodar est proche de l'Ukraine, dont elle est séparée par la mer d'Azov.

De son côté, l'armée de Kiev a annoncé avoir visé deux entrepôts militaires en Russie, utilisés notamment pour stocker des munitions. L'attaque a visé le site de Tikhoretsk, et un deuxième entrepôt situé dans la région de Tver (ouest), a précisé la même source.

Des images publiées sur les réseaux sociaux et par des médias russes indépendants montrent de très importantes explosions, et des nuages de fumées massifs. L'AFP n'a pas été en mesure de vérifier l'authenticité de ces images dans l'immédiat.

Deux drones ont été abattus par la défense antiaérienne et la chute de débris "a déclenché" un incendie dans le district de Tikhoretski, a indiqué sur Telegram Veniamine Kondratiev.

L'attaque de drones "n'a pas fait de victimes", a indiqué le gouverneur Kondratiev.

Mais les autorités ont décidé l'évacuation "temporaire" des personnes résidant dans le village de Koubane, près des lieux de l'incendie, a-t-il ajouté.

Quelque 1200 habitants ont été évacués, a ensuite précisé Veniamine Kondratiev. Il n'a pas indiqué la cible précise de cette frappe ukrainienne.

10h20

Le plan pour la paix proposé par la Chine et le Brésil n'est "pas concret", critique Volodymyr Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a critiqué vendredi soir l'initiative de paix pour son pays, proposée au printemps par la Chine et le Brésil, estimant qu'il ne s'agissait pas d'un "plan concret".

"Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un plan concret, car je ne vois pas d'actions ou d'étapes spécifiques, mais seulement une certaine généralisation des procédés. Une généralisation cache toujours quelque chose", a-t-il dit dans une déclaration rendue publique samedi matin.

Le 23 mai dernier, le ministre des Affaires étrangères de la Chine et le conseiller en chef du président du Brésil ont présenté leur plan pour la paix dans le conflit entre l'Ukraine et la Russie. Ils ont notamment estimé que le dialogue et la négociation sont la seule solution viable, ont appelé à une désescalade immédiate des hostilités et ont également soutenu la tenue d'une conférence internationale de paix à un "moment opportun", reconnu par les deux parties.

Volodymyr Zelensky estime que le plan pour la paix proposé au printemps par le Brésil et la Chine n'est "pas concret" (image d'illustration). [REUTERS - Valentyn Ogirenko]
Volodymyr Zelensky estime que le plan pour la paix proposé au printemps par le Brésil et la Chine n'est "pas concret" (image d'illustration). [REUTERS - Valentyn Ogirenko]

SAMEDI 21 SEPTEMBRE

La Russie dit avoir abattu plus d'une centaine de drones ukrainiens, pas de victimes recensées

La Russie a annoncé samedi avoir abattu plus d'une centaine de drones ukrainiens au-dessus de son territoire au cours de la nuit, des attaques qui ont, selon elle, fait des dégâts limités et pas de victimes, selon les premières informations.

"Cent un drones ukrainiens à voilure fixe ont été interceptés et détruits par les systèmes de défense aérienne en service", a déclaré le ministère russe de la Défense sur Telegram.

Cinquante-trois drones ont été abattus au-dessus de la région de Briansk (ouest), frontalière de la Russie et où le gouverneur a déclaré qu'il n'y avait ni dégâts ni victimes.

Dix-huit ont été abattus au-dessus de Krasnodar (sud-ouest), dans la région voisine de la Crimée, péninsule ukrainienne sur la mer Noire annexée par la Russie en 2014.

Selon le gouverneur de Krasnodar, Veniamin Kondratyev, la chute de débris d'un drone a "provoqué un incendie qui s'est propagé à des objets explosifs" dans le district de Tikhoretsky. Des habitants ont été évacués mais aucune victime n'a été signalée, a-t-il ajouté sur Telegram.

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