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L'armée russe s'empare du village de Sieverné, dans l'est de l'Ukraine

- L'armée russe a pris le contrôle mardi du village de Sieverné, dans l'est de l'Ukraine. Moscou revendique plusieurs succès dans la région de Donetsk depuis la mi-février et la prise de la ville d'Avdiïvka.

- L'envoi de troupes occidentales au sol en Ukraine ne doit pas "être exclu" à l'avenir, a affirmé lundi Emmanuel Macron, estimant néanmoins qu'il n'y avait "pas de consensus" à ce stade pour cette hypothèse. Le président français a également annoncé que les alliés de l'Ukraine allaient créer une coalition pour livrer des missiles à l'Ukraine.

- Une frappe de drone imputée à Kiev a fait trois morts et trois blessés dans la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine et régulièrement soumise à des bombardements.

- La Hongrie a ratifié lundi l'adhésion de la Suède à l'Otan, levant le dernier obstacle à l'entrée du pays scandinave dans l'Alliance atlantique.

Suivi assuré par RTSinfo

02h35

Volodymyr Zelensky en Albanie pour une conférence sur la sécurité

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé mardi soir en Albanie pour participer à une conférence sur la sécurité, son premier déplacement dans ce pays des Balkans depuis l'invasion de son pays par la Russie. Le ministre albanais des Affaires étrangères Igli Hasani a fait cette annonce sur les réseaux sociaux, assurant que son pays "était solidaire de l'Ukraine dans son combat héroïque contre la Russie".

Membre de l'Otan depuis 2009, l'Albanie est un fervent supporteur de l'Ukraine, face à la guerre d'agression russe, mais ses dirigeants sont restés discrets sur le sujet de fourniture d'armes à Kiev. Lors de la visite à la mi-février en Albanie, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a salué le soutien de l'Albanie à l'Ukraine.

"L'Albanie a été un des premiers pays qui a envoyé l'aide militaire à l'Ukraine après l'agression russe, des armes, des munitions, des véhicules blindés", a déclaré Antony Blinken, en ajoutant que ce pays figurait parmi les dix plus grands soutiens de l'Ukraine, en proportion au nombre d'habitants.

22h25

Janet Yellen plaide en faveur d'une utilisation des actifs russes gelés en faveur de l'Ukraine

La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen a déclaré mardi qu'il était "urgent" que les pays du G7 se mettent d'accord pour saisir les intérêts issus d'actifs russes gelés et les destiner à l'Ukraine.

"Il est nécessaire et urgent que notre coalition trouve un moyen de débloquer ces actifs gelés pour contribuer aux efforts de résistance et de reconstruction à long terme de l'Ukraine", a-t-elle affirmé lors d'une conférence de presse à Sao Paulo, au Brésil, où elle participera mercredi et jeudi à une réunion des ministres des Finances du G20.

Les ministres des pays du G7 doivent également se retrouver en marge de cette réunion mercredi.

Janet Yellen se trouve à Sao Paulo, au Brésil, où elle doit participer à une réunion des ministres des Finances du G20. [KEYSTONE - ISAAC FONTANA]
Janet Yellen se trouve à Sao Paulo, au Brésil, où elle doit participer à une réunion des ministres des Finances du G20. [KEYSTONE - ISAAC FONTANA]

L'idée de reverser à Kiev des milliards de dollars de la banque centrale de Russie ou d'oligarques russes proches du pouvoir, gelés par l'Occident, fait son chemin, alors que le coût du soutien à l'Ukraine pèse de plus en plus lourd sur les finances des pays développés.

19h40

Les propos d'Emmanuel Macron sur un éventuel envoi de troupes sont "un bon signe"

Les propos du président français Emmanuel Macron sur l'envoi potentiel de troupes occidentales en Ukraine ont été salués par un proche du président Volodymyr Zelensky.

"C'est un bon signe", s'est félicité auprès de l'AFP le conseiller de la présidence ukrainienne Mykhaïlo Podoliak. S'il a reconnu que cette option n'était à ce stade "qu'une proposition de discussion", il a aussi affirmé que "la déclaration du président français fait clairement passer la discussion à un autre niveau".

Mykhaïlo Podoliak est un proche conseiller de Volodymyr Zelensky [NurPhoto via AFP - RUSLAN KANIUKA]
Mykhaïlo Podoliak est un proche conseiller de Volodymyr Zelensky [NurPhoto via AFP - RUSLAN KANIUKA]

Plusieurs pays européens, dont l'Allemagne et l'Italie, et les Etats-Unis ont toutefois assuré que l'envoi de troupes en Ukraine n'était pas considéré comme une éventualité.

>> Lire aussi : L'idée d'Emmanuel Macron d'envoyer des militaires occidentaux en Ukraine fait vivement réagir

19h40

Ne pas aider Kiev aura un coût "terrible", selon Joe Biden

Joe Biden a appelé mardi les responsables du Congrès américain à adopter une nouvelle aide pour l'Ukraine. Il a averti du coût "terrible" qu'il y aurait à ne pas débloquer ces fonds.

"En ce qui concerne l'Ukraine, je pense que le besoin est urgent", a déclaré le président américain depuis le bureau ovale de la Maison Blanche, où il reçoit mardi les responsables de la Chambre des représentants et du Sénat, soulignant que "les conséquences de l'inaction quotidienne en Ukraine sont terribles".

Les Etats-Unis n'enverront pas de soldats combattre en Ukraine, a fait par ailleurs savoir la Maison Blanche, alors que le président français Emmanuel Macron a agité le spectre d'un envoi de troupes au sol la veille.

18h30

Deux ministres français s'expriment après les propos d'Emmanuel Macron

La présence de troupes occidentales en Ukraine ne ferait pas franchir "le seuil de belligérance", a assuré mardi le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné, clarifiant ainsi les propos polémiques du président Emmanuel Macron sur la possibilité d'envoyer des troupes dans le pays en guerre.

Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a également commenté les propos du président Macron lors d'une audition devant la commission de la Défense de l'Assemblée nationale.

"Il est clair qu'il n'est pas question de faire la guerre à la Russie", a-t-il tenu à préciser. Mais "dire que l'on n'exclut rien, ce n'est ni être faible, ni être escalatoire (...) ou alors à considérer que la Russie doit gagner", a encore commenté Sébastien Lecornu.

Il a souligné qu'il était "naturel que différents chefs d'État et de gouvernement rassemblés à Paris puissent se poser des questions de ce qui peut être fait en plus", notamment en terme de "déminage" ou de "formation".

>> Les précisions dans l'émission Forum :

L'idée d'Emmanuel Macron d'envoyer des troupes en Ukraine a été désavouée par l'UE. [Keystone/EPA - Gonzalo Fuentes]Keystone/EPA - Gonzalo Fuentes
Malgré les déclarations d’Emmanuel Macron, aucun pays d’Europe n’enverra d’armée en Ukraine / Forum / 6 min. / le 27 février 2024

17h30

L'Ukraine accuse la Russie de "désinformation" pour diviser le camp occidental

L'Ukraine a accusé mardi la Russie de mener une campagne de "désinformation" visant à diviser les alliés de Kiev et "démoraliser" la société ukrainienne avant de lui pouvoir infliger une "défaite" décisive sur le champ de bataille.

La Russie a lancé "un plan de sabotage, d'opérations d'information et de provocations" pour "réduire le soutien" occidental de Kiev, ont accusé mardi dans un communiqué plusieurs services ukrainiens de renseignement.

"Les principaux objectifs de l'ennemi sont de perturber la mobilisation ukrainienne, de répandre la désinformation sur l'incapacité de l'Ukraine à gagner, de créer et de répandre des fausses informations sur la 'fatigue de l'Ukraine' parmi nos partenaires et nos alliés", ont accusé ces structures.

16h05

Volodymyr Zelensky en Arabie saoudite pour parler des prisonniers de guerre

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé mardi son arrivée en Arabie saoudite pour discuter de la médiation de ce pays dans les échanges de prisonniers de guerre entre Kiev et Moscou.

Volodymyr Zelensky a indiqué sur X qu'il allait s'entretenir avec le prince héritier Mohammed ben Salmane.

Les négociations porteront sur la "formule de paix" proposée par Kiev pour mettre fin à l'invasion russe et sur le "retour des prisonniers de guerre" et des civils ukrainiens détenus par Moscou, auquel Ryad avait "déjà contribué", a-t-il ajouté.

En septembre 2022, Ryad avait joué un rôle inattendu de médiateur qui avait abouti au transfert en Arabie saoudite de dix prisonniers de guerre étrangers - notamment deux Américains et cinq Britanniques ayant combattu côté ukrainien. 

16h00

Des "combats violents" près d'une ville clé de l'est ukrainien

Des "combats violents" se déroulent près de la ville de Tchassiv Iar, ville clé près de Bakhmout, dans l'est de l'Ukraine vers laquelle l'armée russe "tente activement d'avancer", a indiqué mardi l'armée ukrainienne.

Une éventuelle prise de cette localité quasiment désertée pourrait permettre aux forces russes d'intensifier d'un cran leurs attaques contre Kramatorsk, dernière grande ville du Donbass contrôlée par Kiev et visée de plus en plus souvent par des bombardements russes.

15h25

L'armée russe s'empare de Sieverné, un village des environs d'Avdiïvka

L'armée russe a pris le contrôle mardi de Sieverné, un village de l'est de l'Ukraine tout proche de la ville d'Avdiïvka qu'elle a récemment conquise, sur fond de poursuite de son offensive dans cette zone où elle a revendiqué plusieurs succès.

Le ministère russe de la Défense a également annoncé la destruction d'un char Abrams des forces ukrainiennes dans ce secteur, la première revendication de ce genre faite par Moscou depuis la livraison de ces blindés lourds par Washington à Kiev.

L'Ukraine confirme

Un porte-parole de l'armée ukrainienne a confirmé que les troupes ukrainiennes s'étaient "retirées des petits villages de Sieverné et de Stepové".

Il a affirmé que des "combats acharnés pour Sieverné" s'étaient poursuivis dans la soirée et pendant la nuit, faisant état de "lourdes pertes" dans les rangs russes.

Lundi, l'Ukraine avait déjà admis avoir retiré ses soldats d'un autre village situé à quelques kilomètres de Sieverné, Lastotchkyné, "afin d'organiser la défense".

14h50

L'Elysée annonce un débat au Parlement après la polémique sur l'envoi de troupes

L'Elysée a annoncé qu'un débat et un vote auraient lieu au Parlement sur la question du soutien à Kiev. Dans un communiqué, la présidence a indiqué qu'Emmanuel Macron avait demandé au gouvernement de faire devant le Parlement une déclaration "relative à l'accord bilatéral de sécurité conclu avec l'Ukraine" le 16 février.

Cet accord de sécurité "inscrit notre soutien à l'Ukraine dans la durée pour faire échec à la guerre d'agression de la Russie", rappelle l'Élysée qui ne précise pas la date du débat parlementaire.

>> Lire aussi : L'idée d'Emmanuel Macron d'envoyer des militaires occidentaux en Ukraine fait vivement réagir

14h40

Deux policiers tués et quatre blessés dans une frappe russe

Deux policiers ont été tués et quatre autres blessés dans une frappe d'artillerie russe sur une ferme de la région de Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine, a indiqué le ministre de l'Intérieur Igor Klymenko.

Selon lui, la frappe a touché un groupe d'enquêteurs venu "documenter les conséquences" d'un bombardement précédent de cette ferme mais a été visé par une "nouvelle frappe", a affirmé le ministre sur Telegram.

12h40

L'Otan n'enverra pas de troupes au sol en Ukraine, assure Olaf Scholz

Le chancelier allemand Olaf Scholz a affirmé qu'"aucun soldat" ne serait envoyé en Ukraine par des pays d'Europe ou de l'Otan. Le dirigeant social-démocrate a jugé lors d'une conférence de presse que "ce qui a été décidé entre nous dès le début continue à être valide pour l'avenir".

Les Premiers ministres polonais Donald Tusk et tchèque Petr Fiala ont eux aussi déclaré ne pas envisager d'envoyer de soldats en Ukraine. Mais ils ont insisté sur la nécessité que tous les pays européens soutiennent "au maximum" Kiev dans son effort de guerre.

Les deux chefs de gouvernement ont évoqué leur "point de vue parfaitement commun" sur l'agression russe et se sont entendus sur l'initiative tchèque d'achats communs dans des pays tiers de munitions destinées à Kiev, que Donlad Tusk a promis de soutenir.

"Il est de notre devoir moral, politique, mais aussi de notre intérêt évident de soutenir l'Ukraine dans sa défense contre l'agression russe", a insisté le Premier ministre polonais.

>> Voir l'analyse d'Isabelle Ory, correspondante auprès de l'Union européenne, dans le 12h45 :

Les précisions d’Isabelle Ory, correspondante auprès de l’UE, sur les propos tenus par Emmanuel Macron concernant l'envoi de troupes occidentales au sol en Ukraine
Les précisions d’Isabelle Ory, correspondante auprès de l’UE, sur les propos tenus par Emmanuel Macron concernant l'envoi de troupes occidentales au sol en Ukraine / 12h45 / 1 min. / le 27 février 2024

12h20

La Russie recrute des combattants étrangers pour venir en aide à l'armée

Deux ans après le début de l'invasion, Moscou recrute des combattants dans le monde, parfois avec l'aide d'intermédiaires. La Russie a ainsi enrôlé plusieurs hommes venant d'Inde pour des emplois de "soutien de l'armée". Un traducteur indien, employé dans un centre de recrutement militaire russe à Moscou, affirme à l'AFP avoir supervisé l'enrôlement de "70 à 100" Indiens, précisant que les Népalais étaient nettement plus nombreux.

"Chaque grande ville dispose d'un centre de recrutement où sont traités les ressortissants étrangers", explique cet homme ayant requis l'anonymat par crainte de représailles. Des recrues indiennes ont déclaré à l'AFP qu'on leur avait promis qu'ils ne combattraient pas. Pourtant, ils ont été entraînés à manier des armes, avant leur déploiement sur le front en Ukraine.

Selon des analystes, le recrutement en Inde - vieille alliée de Moscou, qui a refusé de condamner explicitement l'invasion de l'Ukraine - entre dans le cadre de la campagne russe de recrutement mondial.

12h05

L'envoi de troupes n'est "pas dans l'intérêt" des Occidentaux, avertit le Kremlin

Le porte-parole du Kremlin a prévenu qu'envoyer des troupes en Ukraine ne serait "pas dans l'intérêt" des Occidentaux et conduirait à un conflit "inéluctable".

Répondant aux propos du président français Emmanuel Macron, qui a affirmé que l'envoi de troupes ne pouvait pas "être exclu", Dmitri Peskov juge que le simple fait d'évoquer cette possibilité constituait "un nouvel élément très important" dans le conflit.

>> Les précisions dans le 12h45 :

L’envoi de troupes occidentales au sol en Ukraine ne doit pas "être exclu" affirme Emmanuel Macron
L’envoi de troupes occidentales au sol en Ukraine ne doit pas "être exclu" affirme Emmanuel Macron / 12h45 / 1 min. / le 27 février 2024

11h20

Vives réactions en France après les propos d'Emmanuel Macron

Le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon juge "irresponsables" les déclarations d'Emmanuel Macron qui n'a pas exclu d'envoyer des troupes occidentales en Ukraine à l'avenir.

"L'envoi de troupes en Ukraine ferait de nous des belligérants (...) Cette escalade verbale belliqueuse d'une puissance nucléaire contre une autre puissance nucléaire majeure est déjà un acte irresponsable", s'est insurgé l'ex-candidat à l'élection présidentielle sur X.

Marine Le Pen fustige un président qui "joue au chef de guerre". "Mais c’est la vie de nos enfants dont il parle avec autant d’insouciance", ajoute la cheffe de file du Rassemblement national. Olivier Faure, du Parti socialiste, dénonce "l’inquiétante légèreté" d’Emmanuel Macron, tandis que le communiste Fabien Roussel évoque une escalade guerrière terriblement dangereuse".

>> Ecouter les précisions du 12h30 :

L'envoi de troupes occidentales ne peut "être exclu", dit Emmanuel Macron. [Keystone]Keystone
Les réactions fusent après la déclaration d’Emmanuel Macron sur l’envoi de troupes occidentales en Ukraine / Le 12h30 / 1 min. / le 27 février 2024

10h45

Le dissident russe Oleg Orlov condamné à deux ans et demi de prison

Le dissident Oleg Orlov, figure de la défense des droits humains en Russie, a été condamné à deux ans et demi de prison par un tribunal de Moscou pour des dénonciations répétées de l'offensive militaire russe en Ukraine.

"Le tribunal a décidé de déclarer Orlov coupable et de lui infliger une peine de deux ans et six mois dans (...) une colonie pénitentiaire", a énoncé le juge dans son verdict, selon une journaliste de l'AFP présente à l'audience.

Lundi, le Parquet russe avait requis deux ans et onze mois de prison à son encontre, lors d'un procès en appel.

09h35

La Suède assure que l'envoi des troupes en Ukraine "n'est pas d'actualité"

L'envoi de troupes en Ukraine n'est "pas d'actualité" pour le moment, a déclaré mardi sans l'exclure le Premier ministre suédois Ulf Kristersson.

"Ce n'est pas du tout d'actualité pour l'instant", a-t-il affirmé sur la chaîne publique suédoise SVT en réaction aux propos du président français Emmanuel Macron, qui a affirmé que l'envoi de troupes occidentales au sol en Ukraine ne devait pas "être exclu" à l'avenir.

"Pour l'instant, nous sommes occupés à envoyer du matériel avancé à l'Ukraine (et ce) de différentes manières", a souligné le chef du gouvernement suédois.

"Il n'y a pas de demande" côté ukrainien pour des troupes au sol, a fait valoir Ulf Kristersson. Donc "la question n'est pas d'actualité", a-t-il insisté, sans toutefois exclure cette possibilité à l'avenir.

08h40

La Russie affirme avoir déjoué une attaque au gaz toxique dans la région de Zaporijjia

La Russie affirme avoir déjoué une attaque au gaz toxique, préparée selon Moscou par des services spéciaux ukrainiens, dans la région ukrainienne de Zaporijjia, partiellement contrôlée par les forces russes.

Les agents toxiques saisis lors de cette opération "sont utilisés pour la fabrication des armes chimiques de destruction massive et ont été conçus aux États-Unis", affirme un communiqué des services russes de sécurité (FSB).

Une enquête pour attentat et fabrication des armes de destruction massive a été ouverte et trois ressortissants ukrainiens ont été arrêtés, selon la même source.

La région de Zaporijjia est l'un des quatre territoires ukrainiens dont la Russie a revendiqué l'annexion en 2022, avec Kherson, Donetsk et Lougansk, même si son armée ne les contrôle pas entièrement.

MARDI 27 FEVRIER

Plusieurs pays de l'UE prêts à acheter des munitions hors d'Europe

Plusieurs pays européens, dont la France et les Pays-Bas, sont favorables à ce que l'UE achète des munitions produites hors d'Europe pour davantage soutenir l'effort de guerre ukrainien, ont déclaré des participants à une réunion sur l'Ukraine lundi à Paris.

Cette proposition, initiée par la République tchèque, "jouit d'un grand soutien de la part de plusieurs pays", a déclaré le Premier ministre tchèque Petr Fiala à la sortie de cette réunion.

Le président français Emmanuel Macron a estimé que cette proposition tchèque était "cohérente" avec la politique passée de l'Union européenne et annoncé que Paris s'y joindrait.

Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a, lui, affirmé que son pays contribuerait au plan tchèque à hauteur de "plus de 100 millions d'euros" et que "d'autres pays allaient suivre" cette voie.

"Plan concret" dans les dix jours

Egalement présent à Paris, le Premier ministre portugais Antonio Costa a lui assuré que les ministres de la Défense de l'UE présenteraient "dans les dix jours à venir un plan concret pour renforcer la capacité de commande des munitions pour soutenir l'effort de guerre du peuple ukrainien".

23h35

Troupes occidentales sur le terrain pas exclues

L'envoi de troupes occidentales au sol en Ukraine ne doit pas "être exclu" à l'avenir, a affirmé lundi Emmanuel Macron, estimant néanmoins qu'il n'y avait "pas de consensus" à ce stade pour cette hypothèse.

"Il n'y a pas de consensus aujourd'hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu'il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre", a expliqué le président français à l'issue d'une conférence internationale de soutien à l'Ukraine.

Le chef de l'Etat n'a pas souhaité en dire plus sur la position de la France sur cette question, évoquant une "ambigüité stratégique que j'assume".

Le président français a néanmoins rappelé que les alliés de l'Ukraine n'étaient "pas en guerre avec le peuple russe", mais qu'ils ne voulaient "simplement pas les laisser gagner en Ukraine".

>> Les précisions dans La Matinale :

L'envoi de troupes occidentales au sol en Ukraine ne doit pas "être exclu", a affirmé lundi Emmanuel Macron. [Keystone - Gonzalo Fuentes/Pool via AP]Keystone - Gonzalo Fuentes/Pool via AP
Des troupes occidentales en Ukraine ne sont "pas exclues", affirme E.Macron / La Matinale / 1 min. / le 27 février 2024

Nouvelle coalition pour la livraison de missiles

Emmanuel Macron a par ailleurs annoncé la création d'une nouvelle coalition dédiée à la livraison de missiles de moyenne et longue portée, sur fond d'inquiétudes ukrainiennes sur le volume comme le calendrier de livraison des munitions déjà prévues.

Il a listé cinq "catégories d'actions" faisant consensus: le cyber-défensif; la coproduction d'armements, de capacités militaires et de munitions en Ukraine; la défense de pays menacés directement par l'offensive en Ukraine, comme la Moldavie; la "capacité de soutenir l'Ukraine à sa frontière avec la Biélorussie avec des forces non militaires" et les opérations de déminage.

23h20

Le chef de la diplomatie polonaise exhorte le Congrès à voter l'aide à l'Ukraine

Le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski a exhorté lundi le "speaker" (président) de la Chambre des représentants américaine à soumettre au vote l'aide militaire à l'Ukraine, à défaut de quoi il porterait la responsabilité en cas de victoire de la Russie.

"Je m'adresse à nouveau personnellement au président de la Chambre des représentants, Mike Johnson. S'il vous plaît, laissez la démocratie suivre son cours. S'il vous plaît, soumettez cette question au vote", a-t-il déclaré lors d'une visite à Washington.

"J'aimerais qu'il sache que le monde entier observe ce qu'il fera. Et si cette enveloppe budgétaire ne devait pas être adoptée et que l'Ukraine devait subir des revers sur le champ de bataille, ce sera sa responsabilité", a ajouté le ministre devant l'Atlantic Council, peu avant un entretien avec le secrétaire d'Etat Antony Blinken.

21h00

Trois morts dans une frappe dans la région russe de Belgorod

Une frappe de drone imputée à Kiev a fait trois morts et trois blessés dans la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine et régulièrement soumise à des bombardements, a déclaré lundi le gouverneur local.

"L'armée ukrainienne a attaqué une voiture à l'aide d'un drone-kamikaze (...). Trois civils sont morts", a affirmé sur Telegram Viatcheslav Gladkov, précisant que trois autres personnes avaient été hospitalisées après avoir été blessées dans l'explosion.

Il a ajouté que l'attaque avait eu lieu dans le village de Potchaevo, situé dans l'ouest de la région de Belgorod et tout proche de la frontière ukrainienne. Selon le gouverneur, le véhicule visé transportait des employés de l'industrie du bâtiment.

18h40

Emmanuel Macron appelle les alliés de l'Ukraine à un "sursaut"

Le président français Emmanuel Macron a réuni lundi à Paris plus de 25 pays alliés de Kiev qu'il a appelés à un "sursaut" face à un "durcissement manifeste" de Moscou, à un moment critique pour l'Ukraine en attente des armes occidentales nécessaires à sa survie.

Juste avant cette conférence au palais présidentiel de l'Elysée, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky a posé le décor à distance, déplorant n'avoir "malheureusement" reçu que 30% du "million d'obus que l'Union européenne" a "promis" à l'Ukraine.

"Ensemble nous devons faire en sorte que Poutine ne puisse pas détruire ce que nous avons réalisé et ne puisse pas étendre son agression à d'autres pays, a également lancé Volodymyr Zelensky, dans une vidéo pré-enregistrée diffusée devant les 21 chefs d'Etat et de gouvernement réunis autour d'Emmanuel Macron.

"Nous sommes à coup sûr au moment d'un sursaut qui est nécessaire de notre part à tous", a exhorté le chef de l'Etat français au début de ce sommet qui devait se poursuivre à huis clos, avant sa conférence de presse finale dans la soirée.

Il a expliqué que la réunion organisée à la hâte, juste après le deuxième anniversaire de l'invasion russe de l'Ukraine déclenchée le 24 février 2022, visait à "voir sur le plan national et collectif comment nous pouvons faire plus", en "soutien budgétaire" comme "militaire".

16h50

La Hongrie ratifie l'adhésion de la Suède à l'Otan

La Hongrie a ratifié lundi l'adhésion de la Suède à l'Otan, levant le dernier obstacle à l'entrée de ce pays nordique dans l'Alliance atlantique.

La Suède, qui avait rompu avec une neutralité historique en demandant en 2022 à intégrer l'Otan à la suite de l'invasion russe en Ukraine, devient ainsi le 32e membre de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord après son voisin finlandais l'an dernier.

Le Parlement hongrois a voté en faveur de l'adhésion de la Suède après des mois d'atermoiements.

La Hongrie, qui est restée proche de la Russie, s'opposait principalement aux critiques suédoises sur la politique du Premier ministre nationaliste Viktor Orban.

>> Lire aussi:  : La Hongrie ratifie l'adhésion de la Suède à l'Otan

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