Le suivi de la guerre en Ukraine [Reuters]
Publié Modifié

L'Ukraine propose que les Occidentaux abattent les missiles russes depuis leur territoire

- Le chef de la diplomatie ukrainienne a proposé mardi que les alliés de l'Ukraine abattent depuis leur territoire les missiles russes visant son pays.

- Des drones russes ont pris pour cible tôt mercredi des installations énergétiques ukrainiennes, provoquant des coupures de courant dans certaines parties de la région de Soumy, dans le nord de l'Ukraine.

- Lors de la conférence sur la paix en Ukraine au Bürgenstock (NW), l'usage de l'espace aérien sera temporairement restreint. L'armée sera aussi engagée pour appuyer les autorités civiles dans les mesures de sécurité, a décidé mercredi le Conseil fédéral.

- La cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock, en visite en Ukraine, s'inquiète d'une situation qui s'est "dramatiquement aggravée" pour Kiev.

- Plus de 3000 personnes emprisonnées en Ukraine ont demandé à combattre dans les forces armées, a déclaré mardi une responsable, en vertu d'une nouvelle loi visant à mobiliser plus de combattants pour lutter contre l'invasion russe.

- Les décisions des alliés occidentaux quant au soutien militaire accordé à l'Ukraine prennent trop de temps, a déclaré lundi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il a aussi estimé qu'elle avait "un an de retard".

Suivi assuré par RTSinfo

19h55

Volodymyr Zelensky revendique des "résultats tangibles" contre l'armée russe

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé mardi que l'armée de Kiev obtenait des "résultats tangibles" dans la région de Kharkiv (nord-est), où l'armée russe mène une offensive depuis le 10 mai.

"Dans la région de Kharkiv, nos forces détruisent l'occupant, les résultats sont tangibles", a-t-il affirmé lors de son discours du soir, tout en précisant que la situation restait "extrêmement difficile" dans les secteurs de Pokrovsk, Kramatorsk et Kourakhove dans la région de Donetsk (est) où, selon lui, "la majorité des combats se déroule actuellement".

17h05

La Russie lance près de l'Ukraine des exercices impliquant des armes nucléaires tactiques

L'armée russe a annoncé mardi avoir débuté près de l'Ukraine des exercices militaires sur l'utilisation d'armes nucléaires tactiques, ordonnés début mai par le président Vladimir Poutine, en assurant qu'il s'agissait d'une réponse aux "menaces" occidentales.

"La première étape des exercices (...) sur la préparation et l'emploi d'armement nucléaire non stratégique a débuté", a indiqué dans un communiqué le ministère russe de la Défense, précisant que ces manoeuvres se déroulent dans le district militaire Sud, frontalier de l'Ukraine.

MARDI 21 MAI

L'Ukraine propose que les Occidentaux abattent les missiles russes depuis leur territoire

Le chef de la diplomatie ukrainienne a proposé mardi que les alliés de l'Ukraine abattent depuis leur territoire les missiles russes visant son pays.

"Il n'y a aucun argument légal, sécuritaire ou moral qui empêcherait nos partenaires d'abattre les missiles russes au-dessus du territoire de l'Ukraine depuis leur territoire", a dit Dmytro Kouleba lors d'une conférence de presse avec son homologue allemande Annalena Baerbock.

L'Ukraine propose que les Occidentaux abattent les missiles russes depuis leur territoire, [KEYSTONE - SERGEY DOLZHENKO]
L'Ukraine propose que les Occidentaux abattent les missiles russes depuis leur territoire. [KEYSTONE - SERGEY DOLZHENKO]

L'Ukraine avait déjà appelé au début de l'invasion les Occidentaux à l'aider à abattre les missiles russes au-dessus de son territoire mais ses alliés avaient estimé que le risque d'escalade du conflit était trop grand.

"Fournissez-nous tous les moyens nécessaires"

Dmytro Kouleba a balayé d'un revers de la main cet argument mardi, relevant qu'abattre des missiles ne met pas en danger la Russie ou les soldats russes. Ce sont "des morceaux de métal qui transportent la mort de la Russie vers l'Ukraine", a-t-il martelé

"Si vous ne voulez pas le faire, fournissez-nous tous les moyens nécessaires. Nous les déploierons sur le territoire de l'Ukraine et nous intercepterons ces missiles nous-mêmes", a-t-il conclu.

Annalena Baerbock, en visite surprise à Kiev, a quant à elle insisté sur la nécessité de livrer plus de moyens de défense antiaérienne à ce pays et cela au plus vite.

16h00

Les hésitations sur l'aide à l'Ukraine menacent la sécurité occidentale, selon Berlin

La cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock a estimé mardi, lors d'une visite à Kiev, que les hésitations sur l'aide militaire à fournir à l'Ukraine face à la Russie "menacent" la sécurité de l'Occident.

"Chaque hésitation et chaque retard dans le soutien à l'Ukraine coûte la vie d'innocents. Et chaque hésitation à soutenir l'Ukraine met également en péril notre propre sécurité", a déclaré Annalena Baerbock lors d'une conférence de presse avec son homologue Dmytro Kouleba.

Les hésitations sur l'aide à l'Ukraine menacent la sécurité occidentale, selon Berlin. [KEYSTONE - EVGENIY MALOLETKA]
Les hésitations sur l'aide à l'Ukraine menacent la sécurité occidentale, selon Berlin. [KEYSTONE - EVGENIY MALOLETKA]

15h45

Un général russe, limogé après avoir critiqué les opérations en Ukraine

Le général russe Ivan Popov, ancien commandant de la 58e armée combattant en Ukraine limogé l'été dernier après avoir, selon lui, alerté des difficultés sur le front, a été arrêté pour "fraude", ont rapporté mardi les agences de presse russes.

Cet officier "a été placé en détention le 17 mai pour des soupçons de fraude à grande échelle", a déclaré un tribunal militaire de Moscou à l'agence d'Etat TASS, précisant qu'il sera placé en détention provisoire pour au moins deux mois.

15h40

Plusieurs membres de l'UE veulent accélérer les négociations d'adhésion avec l'Ukraine

Plusieurs pays de l'Union européenne, dont la France, veulent que l'UE débute des négociations d'adhésion avec l'Ukraine et la Moldavie avant la fin du mois de juin. C'est ce qu'ils ont indiqué avant le début d'une réunion ministérielle mardi à Bruxelles.

Cette réunion sera "l'occasion d'exprimer le soutien de la France à la Moldavie et à l'Ukraine dans leur chemin vers l'adhésion à l'UE (...), et d'appeler à l'ouverture effective des négociations avant la fin de la présidence belge" de l'Union européenne, a indiqué le ministre français délégué aux Affaires européennes Jean-Noël Barrot.

La présidence belge prend fin le 30 juin et la Hongrie prendra le relais jusqu'à la fin de l'année. Or, Budapest juge que les conditions ne sont pas réunies pour lancer ces négociations et a cherché à plusieurs reprises à retarder le processus d'intégration de l'Ukraine à l'UE.

Les ministres suédois, irlandais et finlandais, entre autres, ont également exprimé leur soutien à l'ouverture de négociations avant la fin du mois de juin.

15h35

Plus de 3000 détenus ukrainiens ont demandé à rejoindre l'armée

Plus de 3000 personnes emprisonnées en Ukraine ont demandé à combattre dans les forces armées, a déclaré mardi une responsable, en vertu d'une nouvelle loi visant à mobiliser plus de combattants pour lutter contre l'invasion russe.

"Cela concerne plus de 3000 personnes. Nous avions fait cette estimation avant l'adoption de la loi", a affirmé Olena Vyssotska, vice-ministre de la Justice, à la télévision ukrainienne. "Nous ne pouvons pas dire que les 20'000 personnes potentielles que nous avions mentionnées s'engageront", a-t-elle ajouté.

Début mai, les députés ukrainiens ont adopté une loi, signée dans la foulée par le président Volodymyr Zelensky, permettant à certaines catégories de prisonniers d'aller combattre sur le front en échange d'une libération conditionnelle.

12h30

L'Ukraine a "besoin d'urgence" de plus de défense aérienne, estime Berlin

La cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, en visite surprise à Kiev, a affirmé mardi que l'Ukraine avait "besoin de toute urgence" de plus de défense aérienne face aux bombardements russes sur la région de Kharkiv, dans le nord-est du pays.

"La situation en Ukraine s'est encore une fois dramatiquement aggravée avec les frappes aériennes russes massives sur les infrastructures civiles et la brutale offensive russe dans la région de Kharkiv", a déclaré Annalena Baerbock mardi, après son arrivée en train de nuit dans la capitale ukrainienne.

MARDI 21 MAI

Plus de 14'000 personnes déplacées dans la région de Kharkiv

Plus de 14'000 personnes ont été déplacées par les combats dans la région ukrainienne de Kharkiv, où Moscou a lancé un nouvel assaut d'ampleur le 10 mai, a indiqué l'Organisation mondiale de la santé mardi.

"Comme vous le savez, au cours des deux dernières semaines, les combats dans la région de Kharkiv" dans le nord-est de l'Ukraine, "se sont fortement intensifiés", a déclaré le représentant de l'OMS en Ukraine, le Dr Jarno Habicht, lors d'un point de presse à Genève, par liaison vidéo de Kiev.

"Plus de 14'000 personnes ont été déplacées en quelques jours, et près de 189'000 autres vivent toujours à moins de 25 kilomètres de la frontière avec la Fédération de Russie, confrontées à des risques importants en raison des combats en cours", a-t-il dit.

21h15

L'aide occidentale à l'Ukraine est trop lente, déplore Zelensky

Les décisions des alliés occidentaux quant au soutien militaire accordé à l'Ukraine prennent trop de temps, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky à l'occasion d'une interview accordée à Reuters à Kiev. Le chef de l'Etat a qualifié la livraison de l'aide militaire, notamment les systèmes de défense aérienne comme les systèmes Patriot sur lesquels l'Ukraine compte pour se défendre contre la Russie, de "grand pas en avant", mais a regretté avant cela "les deux pas en arrière" de ses alliés.

Volodymyr Zelensky a aussi regretté que les décisions prises avaient "un an de retard".

Cet entretien a été accordé à l'heure où les soldats ukrainiens perdent du terrain dans le nord-est et l'est du pays face aux militaires russes, plus nombreux et mieux équipés. Selon le président ukrainien, la situation sur le champ de bataille dans le nord-est du pays est sous contrôle désormais, après des incursions russes vers la ville de Kharkiv.

20h10

Les Etats-Unis continueront à travailler avec la CPI sur l'Ukraine

Les Etats-Unis continueront à collaborer avec la Cour pénale internationale (CPI) à propos de l'Ukraine, malgré leur désaccord sur la demande de mandats d'arrêts contre les dirigeants israéliens, a déclaré le chef du Pentagone.

"En ce qui concerne la question de savoir si nous continuerons ou non à apporter notre soutien à la CPI en ce qui concerne les crimes commis en Ukraine, oui, nous poursuivons ce travail", a affirmé Lloyd Austin à la presse.

>> Lire aussi : La CPI demande un mandat d'arrêt contre Benjamin Netanyahu et des dirigeants du Hamas pour crimes de guerre

18h55

Conférence de paix du Bürgenstock, vers un échec diplomatique?

Dans tout juste un mois, la Suisse accueillera le Sommet sur la paix en Ukraine. La rencontre se tiendra mi-juin à l’hôtel Bürgenstock, dans le canton de Nidwald. Sur les 160 délégations invitées, seulement 50 ont répondu présentes pour l'instant, révélait la RTS mercredi.

Or, le Conseil fédéral espère réunir le double de pays. Une question se pose donc: se dirige-t-on vers un échec diplomatique? Ou ce sommet pourrait-il, au contraire, être une chance pour la Suisse? Invités dans Forum, deux anciens diplomates, Georges Martin et François Nordmann, ont débattu de la question.

>> Ecouter le débat entre Georges Martin et François Nordmann dans Forum :

Conférence de paix du Bürgenstock, vers un échec diplomatique? Débat entre Georges Martin et François Nordmann (vidéo)
Conférence de paix du Bürgenstock, vers un échec diplomatique? Débat entre Georges Martin et François Nordmann (vidéo) / Forum / 8 min. / le 20 mai 2024

18h10

L'aide humanitaire manque de fonds, s'inquiète l'ONU

L'aide humanitaire pour l'Ukraine manque de fonds alors même que les besoins augmentent après deux ans de guerre, se désole Karolina Lindholm Billing, représentante de l'agence de l'ONU pour les réfugiés (HCR) dans ce pays.

Dans la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, visée depuis le 10 mai par une nouvelle offensive russe, "ce sont les plus vulnérables, les personnes âgées, les veuves avec des enfants, les personnes handicapées qui n'ont pas les ressources ou la capacité de refaire leur vie ailleurs dans le pays qui souffrent vraiment aujourd'hui", a-t-elle expliqué dans un entretien à l'AFP, lors de son passage à Genève.

16h30

L'Inde participera à la conférence du Bürgenstock

L'Inde participera à la conférence de paix sur l'Ukraine au Bürgenstock (NW) à la mi-juin. C'est une "excellente nouvelle", a estimé lundi sur X le chef de la communication du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) Nicolas Bideau, qui a relayé l'information donnée par des médias indiens.

L'Inde participera à la conférence du Bürgenstock, mais aussi au sommet du G7, qui se tiendra juste avant en Italie, pour "faire entendre la voix du sud global", a indiqué le Premier ministre indien Narendra Modi aux médias indiens.

Interrogé s'il se rendrait lui-même à ces deux événements, Narendra Modi a répondu que "le niveau de participation dépendra du calendrier, de la logistique et des engagements parallèles".

15h00

L'Ukraine affirme toujours contrôler 60% de Vovtchansk après les assauts russes

Les troupes ukrainiennes contrôlent toujours environ 60% de la ville frontalière de Vovtchansk, dans la région de Kharkiv, et se battent maison après maison pour la défendre des attaques russes, ont déclaré des responsables ukrainiens.

La prise de Vovtchansk, située à environ 5 kilomètres de la frontière russe, serait le gain le plus important de Moscou depuis que la Russie a lancé début mai une nouvelle offensive dans le nord de la région de Kharkiv.

"L'ennemi continue d'essayer, surtout à l'intérieur de Vovtchansk, de pousser les forces armées ukrainiennes hors de la ville", a déclaré à la télévision publique le vice-gouverneur de la région de Kharkiv.

"Environ 60% de la ville est contrôlée par les forces armées ukrainiennes, ce qui signifie que les assauts ne cessent pas", a-t-il ajouté.

"Nos soldats tentent de défendre la ville maison après maison, rue après rue", déclaré le gouverneur de la région, ajoutant que le plan russe visant à s'emparer rapidement du nord de la région avait échoué.

13h45

Deux morts dans un bombardement russe à Kherson

Deux hommes ont été tués dans des bombardements dans le sud de l'Ukraine, ont indiqué les autorités régionales.

"Un habitant de Kherson a été tué par les bombardements russes" et un autre blessé lundi matin, a indiqué le gouverneur régional Oleksandre Prokoudi sur Telegram.

Dans la région de Zaporijjia, un homme est mort après une frappe sur un village près du front, selon le gouverneur régional.

12h25

La Russie revendique la conquête du village de Bilogorivka dans l'est de l'Ukraine

La Russie a annoncé la conquête du village de Bilogorivka, l'un des derniers lui échappant dans la région ukrainienne de Lougansk (est) dont Moscou revendique l'annexion.

"A la suite d'opérations de combat, les unités du groupement de troupes Sud ont totalement libéré la localité de Belogorivka dans la République populaire de Lougansk et occupé des positions plus favorables", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

10h55

L'Ukraine dit avoir abattu 29 drones russes d'attaque dans la nuit

L'armée de l'air ukrainienne a indiqué lundi avoir abattu 29 drones lancés par la Russie lors d'une nouvelle attaque nocturne dont la chute a provoqué un incendie dans la région de Mykolaïv (sud). Les débris ont blessé une femme, selon le gouverneur régional sur Telegram.

L'armée a également évoqué un tir de missile balistique Iskander sur la région de Kharkiv, sans préciser s'il a été abattu.

La défense aérienne ukrainienne a détruit "tous les 29 drones Shahed 131/136", de conception iranienne, lancés depuis la région russe de Koursk et le sud de la Russie, a précisé l'armée de l'air sur Telegram.

Ils ont été abattus dans les régions ukrainiennes d'Odessa et Mykolaïv, Poltava (centre) et Lviv (nord-ouest), selon l'armée de l'air.

Le ministère ukrainien de l'énergie a indiqué sur Telegram que ce lundi "des restrictions peuvent être imposées pour les abonnés industriels et résidentiels dans toutes les régions" d'Ukraine, en raison "du manque d'électricité dans le système énergétique après les attaques russes".

LUNDI 20 MAI

Un Russe condamné à 25 ans de prison pour l'incendie prévu d'un centre de recrutement militaire

Un tribunal militaire russe a condamné lundi à 25 ans de prison un homme accusé d'avoir été recruté par l'Ukraine pour commettre une attaque incendiaire contre un bureau de recrutement militaire en Sibérie.

Dans un communiqué, la cour indique que l'homme a été reconnu coupable d'avoir été en contact avec l'organisation nationaliste ukrainienne Azov, désignée "terroriste" en Russie et d'avoir incendié sur leur ordre une école à Novossibirsk (en Sibérie occidentale) et planifié une attaque contre un bureau de recrutement militaire dans la même ville.

Selon le tribunal, il avait trouvé un complice pour incendier ce centre de recrutement militaire et lui avait remis un cocktail Molotov et un téléphone portable, mais ce dernier n'est pas passé à l'action et l'a dénoncé aux services de sécurité russes (FSB).

21h40

Au moins onze morts dans la région de Kharkiv sous le feu des Russes

Des bombardements dimanche ont fait au moins onze morts dans la région de Kharkiv dans le nord-est de l'Ukraine, visée depuis le 10 mai par une nouvelle offensive russe, ont annoncé les autorités locales.

L'assaut terrestre déclenché par l'armée russe dans cette zone frontalière, après une intensification des attaques aériennes, lui a permis d'enregistrer ses gains territoriaux les plus importants depuis fin 2022. La progression russe a désormais été stoppée, affirme Kiev, ce que Moscou réfute.

15h45

Pour Kiev, le boxeur Usyk a démontré que l'Ukraine pouvait gagner

"Une victoire très importante" pour l'Ukraine en guerre: du président Zelensky aux soldats sur le front en passant par les artistes, l'Ukraine a salué avec enthousiasme son boxeur Oleksandr Usyk, devenu champion incontesté des lourds.

Le boxeur de 37 ans, qui a brièvement servi comme soldat dans l'armée ukrainienne après l'invasion russe de février 2022, a évoqué un "grand moment" à la fois "pour moi, pour ma famille, pour mon pays" après sa victoire aux points face au Britannique Tyson Fury.

"Les Ukrainiens frappent fort ! Et à la fin, tous nos adversaires seront vaincus", a rapidement réagi le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur Telegram. Le succès du champion unifié des quatre ceintures des poids lourds montre que "l'endurance et la force ukrainiennes donnent naissance à la victoire ukrainienne", a ajouté le chef d'Etat du pays en guerre.

Le maire de Kiev Vitali Klitschko, ancien boxeur champion du monde des poids lourds, a aussi estimé qu'Usyk avait "montré au monde que les Ukrainiens sont capables de vaincre un adversaire de taille", une "victoire très importante pour l'Ukraine aujourd'hui".

>> Lire aussi : Le nouveau roi s'appelle Oleksandr Usyk

14h45

Des frappes russes sur la région de Kharkiv font au moins 10 morts et des blessés

Des frappes russes ont tué au moins 10 personnes, dont une femme enceinte, et en ont blessé 25 autres lors de deux attaques distinctes dans la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, ont indiqué des responsables locaux.

Une première frappe a fait cinq morts et seize blessés dans une zone de loisirs située juste à l'extérieur de Kharkiv, tandis que cinq autres personnes ont été tuées et neuf blessées plus tard dans la journée dans deux villages du district de Kupiansk.

Le gouverneur local a déclaré que les forces russes avaient frappé deux villages du district avec un lance-roquettes.

A Kharkiv, le bilan a été annoncé par le maire de la ville: "Les explosions entendues à Kharkiv vers midi se sont produites dans une banlieue proche. Deux missiles russes ont frappé un centre de loisirs où les gens se détendaient, tuant cinq personnes et en blessant seize autres", a-t-il déclaré sur Telegram.

Plus tôt, le gouverneur avait fait part d'un bilan de quatre morts et huit blessés et avait précisé que les forces russes avaient "attaqué la zone où les habitants se reposaient".

13h50

Un mort dans une attaque de drone contre un minibus dans la région de Kherson

Une personne a été tuée et plusieurs autres ont été blessées dans une attaque de drone ukrainien contre un minibus dans la région ukrainienne de Kherson (sud), partiellement contrôlée par la Russie, ont affirmé les autorités russes d'occupation.

Dans la matinée, "un drone a frappé un minibus avec des civils qui sont venus pour les travaux de récolte des fraises" dans le village de Radensk, a écrit sur Telegram le responsable local d'occupation russe dans la région de Kherson.

L'attaque, qui a provoqué une explosion, "a fait un mort. Beaucoup de personnes ont été blessées", a-t-il précisé, en rejetant la responsabilité sur les forces armées ukrainiennes.

Dans la région ukrainienne de Donetsk (est), également contrôlée partiellement par la Russie, une femme a été blessée dimanche dans une frappe ukrainienne, selon le maire prorusse de Donetsk.

DIMANCHE 19 MAI

Une raffinerie russe à l'arrêt après une attaque de drones

Une raffinerie de pétrole située dans la région russe de Krasnodar a dû suspendre ses activités après une attaque de six drones durant la nuit, ont indiqué la direction et les autorités locales. L'installation de Slaviansk-sur-Kouban est l'une des plus grandes raffineries du sud de la Russie.

Au total, 57 drones ukrainiens ont été interceptés ou abattus dans la nuit de samedi à dimanche dans la région de Krasnodar, selon le ministère russe de la Défense.

Plusieurs attaques de drones et des frappes ukrainiennes ont également visé la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine. Un "drone kamikaze" est notamment tombé sur une église orthodoxe dans un village, en provoquant un incendie, a indiqué un responsable local.

Enfin, neuf missiles tactiques ATACMS et un drone ont été abattus dans la nuit au-dessus de Crimée, péninsule annexée par la Russie en 2014, a ajouté le ministère russe de la Défense.

20h35

Des milliers d'habitants de Kharkiv abandonnent la ville

Des milliers de civils ukrainiens ont été évacués d'urgence par les forces armées dans l'oblast de Kharkiv pour échapper aux bombardements et à la progression fulgurante des troupes russes.

L'armée russe, qui a lancé son offensive dans la région le 10 mai dernier, a ouvert deux nouveaux fronts au nord du verrou stratégique de Kharkiv. Elle revendique la conquête de 12 villages.

>> Les précisions du 19h30 sur l'offensive russe :

Face à l’offensive russe, des milliers d’habitants de Kharkiv abandonnent la ville
Face à l’offensive russe, des milliers d’habitants de Kharkiv abandonnent la ville / 19h30 / 2 min. / le 18 mai 2024

"Les frappes interviennent sans prévenir à Kharkiv en pleine journée, au centre-ville, sur des immeubles résidentiels et visent directement des civils", témoigne Maurine Mercier, correspondante en Ukraine, samedi dans le 19h30.

Et d'ajouter: "Les alertes anti-aériennes retentissent souvent après les frappes et les gens n'ont pas le temps de s'abriter, et ce parce que la Russie se trouve à moins de 50 kilomètres."

>> Les précisions de Maurine Mercier dans le 19h30 :

Le récit du quotidien des habitants de la ville de Kharkiv avec Maurine Mercier, correspondante de la RTS en Ukraine
Le récit du quotidien des habitants de la ville de Kharkiv avec Maurine Mercier, correspondante de la RTS en Ukraine / 19h30 / 1 min. / le 18 mai 2024

19h50

Deux adolescents racontent leur quotidien près de Kharkiv, entre habitudes et survie

Les colonnes de fumée sont à une dizaine de kilomètres mais à Kharkiv, la vie continue presque comme si de rien n'était. Pourtant le quotidien de Vlad et Nika n'a rien à voir avec celui d'adolescents de 17 ans.

Cela fait longtemps qu'ils ne sont plus insouciants. Depuis un an, Vlad ne quitte jamais son kit de survie. Formé aux premiers secours, il n'en a encore eu jamais besoin, mais il se dit prêt à l'utiliser à tout moment.

"C'est juste au cas où une explosion se produirait près de moi. Si j'en ai besoin pour moi ou pour aider ma petite amie, aider mes amis ou quelqu'un qui est blessé. Il ne s'agit pas d'une trousse de secours complète, mais je pense qu'elle est suffisante pour les situations civiles", témoigne-t-il samedi dans le 19h30.

>> Le récit des deux adolescents dans le 19h30 :

Deux adolescents ukrainiens racontent leur quotidien près de Kharkiv, entre habitudes et survie
Deux adolescents ukrainiens racontent leur quotidien près de Kharkiv, entre habitudes et survie / 19h30 / 2 min. / le 18 mai 2024

15h30

La Russie accuse Kiev de l'avoir attaquée avec des bombes guidées françaises

La Russie a accusé le régime de Kiev de l'avoir attaquée avec des bombes guidées françaises Hammer et avec des missiles anti-radar américains HARM dans la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine.

Entre 9h20 et 9h30, "les systèmes de défense anti-aérienne russes ont détruit quatre bombes guidées et deux missiles anti-radar au-dessus de la région de Belgorod", a précisé le ministère de la Défense.

L'Ukraine, confrontée à l'offensive russe depuis deux ans, réplique régulièrement en attaquant des régions russes et en visant notamment des sites énergétiques. Kiev avait promis de porter les combats sur le sol russe en représailles aux nombreux bombardements sur son territoire.

13h40

Volodymyr Zelensky se prépare à une offensive plus large

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit s'attendre, dans un entretien à l'AFP, à une offensive russe plus large dans le Nord et dans l'Est qui viserait à prendre Kharkiv, régions où Moscou poursuit son assaut d'ampleur lancé le 10 mai.

"Ils ont lancé leur opération, elle peut être constituée de plusieurs vagues. Et ça c'est leur première vague", a assuré le chef de l'Etat alors que la Russie vient d'engranger ses plus grands gains territoriaux depuis fin 2022.

Il a néanmoins assuré que, malgré les avancées russes des derniers jours dans la région de Kharkiv, la situation était meilleure pour ses forces qu'il y a une semaine, lorsque les troupes du Kremlin ont franchi par surprise la frontière.

>> Le point de situation du 12h45 :

L’armée ukrainienne a évacué près de 10'000 civils dans la région de Kharkiv, à la suite d’une offensive terrestre des forces russes
L’armée ukrainienne a évacué près de 10'000 civils dans la région de Kharkiv, à la suite d’une offensive terrestre des forces russes / 12h45 / 2 min. / le 18 mai 2024

Pour lui, la Russie veut attaquer la ville de Kharkiv, deuxième ville du pays, à seulement quelques dizaines de kilomètres du front. Moscou avait déjà échoué à la prendre en 2022 et Vladimir Poutine a affirmé vendredi ne pas avoir l'intention de l'attaquer "pour l'instant".

L'offensive russe vise officiellement, selon le Kremlin, à répliquer aux frappes ukrainiennes des derniers mois en territoire russe et créer une zone tampon censée empêcher ces frappes.

Les forces de Moscou essaient de profiter du manque d'hommes et d'armes auquel est confrontée l'Ukraine après deux ans de guerre. Volodymyr Zelensky a reconnu un manque d'effectifs. "Il y a un nombre important de brigades qui sont vides", a-t-il dit.

Face à ses carences, Kiev a voté une législation controversée, entrée en vigueur samedi, pour accélérer la mobilisation militaire avec l'abaissement de l'âge de 27 ans à 25 ans. Le président a aussi signé une loi permettant de recruter des détenus en échange d'une libération conditionnelle.

Tourné vers les Occidentaux, il a déploré n'avoir qu'un quart des systèmes de défense antiaérienne dont Kiev a besoin, ajoutant avoir également besoin de 120 à 130 avions de combat F-16.

13h10

La Pologne investit pour fortifier sa frontière orientale

La Pologne va investir plus de 2 milliards d'euros dans la sécurité et la fortification de sa frontière avec la Russie et le Biélorussie, qui constitue également la limite orientale de l'Union européenne, a déclaré le Premier ministre Donald Tusk.

"Ce système de fortifications, de renforcement de 400 kilomètres de la frontière avec la Russie et la Biélorussie, sera un élément de dissuasion, une stratégie pour repousser la guerre à nos frontières", a-t-il ajouté, en précisant que les travaux de ce projet appelé "Bouclier oriental" avaient déjà commencé.

La Pologne, dont le territoire est limitrophe avec l'enclave russe de Kaliningrad et la Biélorussie ainsi qu'avec l'Ukraine, craint d'être une prochaine cible de Moscou. Depuis le début de la guerre en Ukraine en février 2022, Varsovie est un soutien inconditionnel de Kiev et le principal pays de transit des armements occidentaux qui lui sont livrés.

Face à la menace russe, Varsovie a entrepris une modernisation rapide de son armée avec un budget de défense d'environ 4% du PIB, le plus élevé parmi les pays de l'Otan. Varsovie a également lancé, à coup de milliards de dollars, une série d'achats d'équipement militaire, principalement aux Etats-Unis et en Corée du Sud.

11h50

La Russie affirme avoir saisi un village dans la région de Kharkiv

La Russie a affirmé avoir saisi un village près de Vovtchansk, dans la région ukrainienne de Kharkiv, où l'armée russe a lancé une nouvelle offensive la semaine dernière.

"Les unités du groupement du nord ont libéré le village de Staritsa et poursuivent leur avancée en profondeur des positions défensives de l'ennemi", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

09h10

L'Ukraine a évacué près de 10'000 personnes dans la région de Kharkiv

Près de dix mille personnes ont été contraintes de quitter leur habitation dans la région de Kharkiv, au nord-est de l'Ukraine, à la suite d'une attaque terrestre des forces russes.

"Au total, 9907 personnes ont été évacuées", a déclaré le gouverneur Oleg Synegoubov, plus d'une semaine après le lancement de l'assaut russe, dont le président ukrainien Volodymyr Zelensky a prévenu qu'il pourrait n'être que la première vague d'une offensive plus vaste.

03h45

L'Ukraine rejette l'idée d'une trêve olympique pendant les JO de Paris

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué, dans un entretien vendredi à l'AFP, avoir rejeté l'idée de "trêve" dans la guerre avec la Russie pendant la durée des Jeux olympiques de Paris que souhaitait le président français Emmanuel Macron.

"J'ai dit: Emmanuel, nous n'y croyons pas. Imaginons une seconde qu'il y ait un cessez-le-feu. D'abord, on ne fait pas confiance à (Vladimir) Poutine. Deuxièmement, il ne va pas retirer ses troupes. Troisièmement, (...) dis-moi Emmanuel, ai-je dit, qui garantit que la Russie ne va pas en profiter pour faire venir ses troupes sur notre territoire", a raconté Volodymyr Zelensky.

Nous sommes contre une trêve qui ferait le jeu de l'ennemi

Volodymyr Zelensky

"Nous ne sommes pas contre une trêve, nous ne sommes pas contre la fin de la guerre. Mais nous voulons une fin juste à cette guerre. Et nous sommes contre une trêve qui ferait le jeu de l'ennemi", a-t-il ajouté.

Opposition de Moscou

Quelques heures plus tôt, le président russe, en déplacement en Chine, avait sous-entendu qu'il était opposé à une trêve olympique, car son pays était interdit de JO à cause de son invasion de l'Ukraine.

"Les fonctionnaires sportifs internationaux violent aujourd'hui les principes de la Charte olympique (...) à l'égard de la Russie en empêchant nos sportifs de participer aux JO sous leur drapeau, avec leur hymne national, mais ils veulent que nous nous pliions aux règles qu'ils nous imposent", a-t-il déclaré.

"Pour exiger quelque chose des autres, il faut soi-même respecter les règles", a-t-il conclu.

Emmanuel Macron a assuré lui vouloir "tout faire" pour avoir une trêve olympique à travers le monde durant les JO. Il a affirmé que le président Xi Jinping lui avait apporté début mai son soutien.

Xi Jinping et Vladimir Poutine, qui se sont vus longuement à Pékin jeudi, n'ont pas évoqué publiquement le sujet.

02h00

Volodymyr Zelensky souhaite que la Chine participe au sommet sur la paix en Suisse

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky souhaite voir la Chine "impliquée" dans la conférence sur la paix en Ukraine, que la Suisse organise en juin au Bürgenstock (NW). "Des acteurs mondiaux" comme la Chine "ont une influence sur la Russie. Et plus nous aurons de pays de ce type de notre côté, du côté de la fin de la guerre, je dirais, plus la Russie devra compter avec cela", a ajouté Volodymyr Zelensky.

>> Lire aussi : Conférence sur la paix en Ukraine: 50 pays présents, la Confédération espère le double

Les dirigeants chinois "vivent un peu avec le sentiment que si la Russie perd la guerre, ce n'est pas une perte pour la Russie, c'est une victoire pour les Etats-Unis. Pour eux, ce n'est donc ni une victoire pour l'Ukraine ni une perte pour la Russie [...] C'est une victoire de l'Occident. Et ils veulent trouver un équilibre entre les deux", a-t-il dit.

Selon Volodymyr Zelensky, d'un côté "la Chine a une influence sur la Russie, parce qu'il existe une économie entre ces pays", et, de l'autre, "la Chine est très intéressée par le marché de l'Union européenne. Le marché européen est pour elle une priorité. Mais elle ne veut pas perdre la Russie", a-t-il dit.

Appel aux pays du Sud

La Chine avait jugé à la mi-avril qu'il restait encore "beaucoup de travail à faire" avant la tenue potentielle de cette conférence que la Suisse veut organiser les 15 et 16 juin, sans la présence de la Russie. Cette dernière a estimé l'événement dénué d'intérêt sans sa participation.

S'il n'y a pas de représentant de votre pays, cela veut dire que vous répondez à ceux qui disent: 'nous voulons la paix', que vous voulez que la Russie gagne

Volodymyr Zelensky

Volodymyr Zelensky en a aussi appelé tous les pays du monde, notamment ceux du sud, à envoyer des délégations en Suisse. "S'il n'y a pas de représentant de votre pays, cela veut dire que vous répondez à ceux qui disent: 'nous voulons la paix', que vous voulez que la Russie gagne", a-t-il dit.

Trois dossiers doivent être traités

Le président ukrainien a évoqué trois dossiers qui seront négociés en Suisse et que les Etats présents pourraient soutenir. Le premier concerne la libre navigation en mer Noire, pour protéger la sécurité alimentaire mondiale en permettant les exportations de céréales ukrainiennes.

Le deuxième vise un accord sur un appel à faire cesser les frappes sur les infrastructures énergétiques et le troisième est le retour en Ukraine de milliers d'enfants déportés en Russie, un crime, selon la Cour pénale internationale, qui a émis un mandat d'arrêt contre le président russe Vladimir Poutine.

"Si nous arrivons à la fin du sommet à ces trois mesures avec une majorité de pays, cela voudra dire que la Russie ne pourra plus les bloquer", a-t-il estimé.

SAMEDI 18 MAI

L'attaque contre Kharkiv pourrait être la première d'une offensive, selon Volodymyr Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a jugé vendredi, dans un entretien à l'AFP, que l'assaut lancé par la Russie contre la région de Kharkiv, pourrait n'être que la première vague d'une offensive plus large. Selon lui, Moscou veut "attaquer" la ville de Kharkiv.

Les Russes "ont lancé leur opération. Elle peut être constituée de plusieurs vagues et ça, c'est leur première vague. Mais la situation est sous contrôle après cette première vague", a assuré le président ukrainien, alors que la Russie vient d'engranger ses plus grands gains territoriaux depuis fin 2022.

Le président ukrainien avertit que l'Ukraine n'a qu'un quart des systèmes de défense antiaérienne dont elle a besoin. Il ajoute que son pays a besoin de "120 à 130" avions de combat F-16 ou autres appareils modernes, "pour que la Russie n'ait pas la supériorité dans les airs".

Volodymyr Zelensky reconnaît que son pays manque de soldats. "Il y a un nombre important de brigades qui sont vides. On doit le faire pour que les gars [qui sont sur le front] puissent avoir des rotations normales".

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le 17 mai 2024. [AFP - ROMAN PILIPEY]
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le 17 mai 2024. [AFP - ROMAN PILIPEY]

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