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L'Union européenne s'entend sur un nouveau paquet de sanctions contre la Russie

- Les ambassadeurs des pays de l'UE se sont mis d'accord mercredi sur un 13e paquet de sanctions contre la Russie quelques jours avant le deuxième anniversaire de l'invasion russe de l'Ukraine. Il cible en particulier trois firmes chinoises dans le cadre des efforts pour éviter le contournement des mesures en place.

- Après deux ans de guerre, on estime qu’au moins 30'000 personnes ont été amputées en Ukraine, générant d'énormes besoins, tant au niveau médical que psychologique. Les cas de dépressions et de troubles anxieux sont de plus en plus nombreux à travers le pays.

- Le ministère russe de la Défense a annoncé que la Russie avait repris la localité de Krynky, tête de pont que l'Ukraine avait bâtie à grand peine durant l'été 2023 dans le sud, sur la rive occupée du Dniepr.

- La Suède annonce une nouvelle aide militaire record à l'Ukraine sous forme d'équipements d'un montant de 7,1 milliards de couronnes, soit environ 633 millions d'euros, tandis que Kiev est à la peine face à Moscou. 

- L'ancien conseiller fédéral Alain Berset a effectué une visite surprise mardi à Kiev pour assurer l'Ukraine de son soutien, dans l'optique de sa candidature au poste de secrétaire général du Conseil de l'Europe. L'occasion pour lui de présenter ses intentions.

- La Hongrie, dernier pays à ne pas avoir ratifié l'adhésion de la Suède à l'Otan, s'apprête à procéder au vote lundi prochain, selon une requête formulée mardi par le parti au pouvoir.

Suivi assuré par RTSinfo.

18h50

Feu vert de l'UE à l'encadrement des importations d'Ukraine

Les Etats de l'UE ont approuvé mercredi la reconduction de l'exemption des droits de douane pour les importations agricoles ukrainiennes, mais assortie de "mécanismes de sauvegarde" renforcés pour limiter leur impact, au coeur des récentes manifestations d'agriculteurs à travers l'Europe.

Les ambassadeurs de Vingt-Sept ont validé la proposition de la Commission européenne visant à renouveler pour un an, à partir de juin, cette suspension de droits douaniers pour les produits d'Ukraine et de Moldavie entrant dans l'UE.

Le texte doit désormais être approuvé par les eurodéputés lors d'un vote en séance plénière en avril.

"Nous montrons notre soutien inébranlable à l'Ukraine, tout en protégeant notre marché intérieur d'une augmentation excessive d'importations de certains produits agricoles sensibles", a réagi Hadja Lahbib, ministre belge des Affaires étrangères, dont le pays occupe la présidence tournante de l'UE.

Les agriculteurs accusent l'afflux de céréales, oeufs et poulets d'Ukraine de plomber les prix locaux, notamment dans les pays riverains, et d'entretenir une concurrence "déloyale" faute de satisfaire certaines normes (volailles élevées en masse...). 

17h00

Zurich va retirer ses drapeaux ukrainiens

Zurich était l'une des premières villes suisses à avoir hissé des drapeaux ukrainiens dans l'espace public au début de l'agression russe, il y a deux ans. Ses autorités ont décidé de les retirer lundi prochain, deux jours après un rassemblement organisé samedi par la ville.

En hissant des drapeaux ukrainiens sur les deux principaux ponts du centre-ville sur la Limmat ainsi que le long d'un quai longeant la rade, la ville de Zurich a symbolisé sa culture de l'accueil à l'égard des réfugiés ukrainiens, explique-t-elle mercredi. "Cette culture est maintenue, même sans les drapeaux", ajoute-t-elle.

Avant que les drapeaux ukrainiens ne soient retirés lundi, la ville et la cathédrale de Zurich organisent samedi à 17h15 un rassemblement pour la paix, à l'occasion du deuxième anniversaire, jour pour jour, du début de la guerre. L'évènement doit avoir lieu en l'église du Fraumünster.

Une chaîne humaine est ensuite prévue entre la mairie et la cathédrale du Grossmünster, de 17h45 à 18h00, "en signe de solidarité, de liberté et de paix".

16h55

45'000 soldats russes tués en Ukraine

Le site russe Mediazona et le service russe de la BBC ont dit avoir identifié environ 45'000 soldats russes tués depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, il y a deux ans, dans une enquête conjointe publiée mercredi.

Les pertes militaires sont tenues secrètes en Russie, comme en Ukraine.

Le décompte, qui court du 24 février 2022 au 20 février 2024, ne se veut pas exhaustif, mais les deux médias disent avoir identifié 45'123 soldats russes tués en exploitant des sources libres d'accès comme des avis de décès, des communiqués d'autorités locales, des nécrologies parues dans des médias ou sur les réseaux sociaux.

Les médias soulignent que le bilan réel est certainement bien plus lourd. Il pourrait être deux fois plus élevé, avance le service russe de la BBC.

Le dernier bilan officiel russe remonte à septembre 2022, lorsque le ministre de la Défense Sergueï Choïgou avait admis la mort de 5937 militaires russes.

En août dernier, le New York Times, citant des officiels américains, évaluait les pertes militaires russes à 120'000 morts. Le 29 janvier dernier, dans une réponse écrite à un parlementaire, le ministre britannique de la Défense James Heappey évaluait lui les pertes russes à plus de 350'000 morts et blessés.

16h45

Pourparlers entre gouvernements polonais et ukrainien pour débloquer la frontière

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé mercredi à des pourparlers entre son gouvernement et celui de la Pologne pour résoudre le blocage de leur frontière commune par des agriculteurs polonais en colère, affirmant que "seul" Moscou profite de ces tensions.

"J'ai demandé à notre gouvernement de se rendre à la frontière entre nos deux pays dès que possible, d'ici au 24 février", a-t-il déclaré dans une vidéo, demandant au Premier ministre polonais Donald Tusk de faire de même. 

16h20

La levée du statut S inquiète les milieux de l'asile

La levée du statut S, que le Conseil fédéral ne prévoit pas avant mars 2025, inquiète. Les milieux de l'asile appellent le Conseil fédéral à anticiper pour mettre fin à ce statut temporaire qui freine l'intégration, notamment au marché du travail.

Activé en mars 2022 pour les personnes fuyant la guerre en Ukraine, le statut de protection S a été prolongé jusqu'au 4 mars 2025. "Le temps ne joue pas en faveur du statut S", a expliqué mercredi Cesla Amarelle, professeure de droit à l'Université de Neuchâtel. Elle intervenait lors d'un point de presse de la plateforme asile.ch qui tirait le bilan de deux ans de ce permis avec le Pôle de recherche national consacré aux études sur la migration.

Selon elle, le Conseil fédéral serait bien inspiré de ne pas trop attendre. Dans son plan provisoire de mise en œuvre de la levée du statut S, la Confédération part de l'idée que sur les 70'000 bénéficiaires de ce permis, 14'000 devraient être renvoyées sous contrainte. Un nombre sous-évalué, selon l'ancienne conseillère d'Etat.

16h00

L'Iran a envoyé à la Russie des centaines de missiles balistiques

L'Iran a fourni à la Russie des centaines de puissants missiles balistiques sol-sol, ont déclaré six sources à Reuters, mettant en exergue le renforcement de la coopération militaire entre Téhéran et Moscou, tous deux ciblés par des sanctions imposées par les Etats-Unis.

Selon trois sources iraniennes, environ 400 missiles ont été fournis par Téhéran, dont principalement des missiles à courte portée de la famille du Fateh-110, tels que le Zolfaghar - un missile transportable par la route et capable d'atteindre des cibles à une distance comprise entre 300 et 700 kilomètres.

D'après l'une des sources iraniennes, les livraisons vers la Russie ont commencé début janvier, à la suite d'un accord finalisé en fin d'année dernière lors de réunions organisées à Téhéran et Moscou entre représentants militaires et sécuritaires des deux pays.

15h20

Adhésion de l'Ukraine à l'UE

La Commission européenne devrait présenter au "début de l'été", après les élections européennes de juin, le "cadre de négociations" pour l'adhésion de l'Ukraine à l'UE, plus tard qu'attendu initialement, a annoncé mercredi la présidente de l'institution, Ursula von der Leyen.

Lors d'un sommet mi-décembre, les dirigeants des Vingt-Sept se sont mis d'accord sur l'ouverture de négociations d'adhésion avec l'Ukraine, chargeant la Commission de leur présenter un "cadre de négociations" après avoir examiné la situation du pays et les mesures déjà adoptées par Kiev.

>> Relire : L'UE a décidé d'ouvrir les négociations d'adhésion avec l'Ukraine

En juin 2022, l'UE avait accordé à l'Ukraine le statut de candidat, dans un geste hautement symbolique quelques mois après le début de l'invasion russe, ainsi qu'à la Moldavie voisine.

Pour passer à l'étape suivante, l'ouverture de négociations d'adhésion, Bruxelles avait défini sept critères de référence pour Kiev. Il s'agit de conditions à remplir notamment en matière de lutte contre la corruption et de réformes judiciaires.

14h50

Télécoms et câbles sous-marins à protéger

Bruxelles a plaidé mercredi pour la création d'un véritable marché unique des télécommunications afin de permettre l'émergence d'opérateurs paneuropéens et de faciliter les investissements colossaux nécessaires au développement des réseaux à très hauts débits.

La Commission européenne a également invité les pays de l'UE à renforcer leur coordination pour assurer la sécurité des câbles sous-marins, une infrastructure stratégique potentiellement menacée dans le contexte de la guerre en Ukraine et des tensions avec la Russie.

13h45

Mort de Navalny: Londres sanctionne six personnes

Le Royaume-Uni a annoncé mercredi des sanctions contre six responsables de la colonie pénitentiaire de l'Arctique russe où est mort l'opposant Alexeï Navalny. Londre réclame que sa dépouille soit remise "immédiatement" à sa famille et que soit menée une enquête "transparente".

Le directeur de la colonie N°3 de la localité de Kharp, Vadim Kalinine, et cinq adjoints se retrouvent visés par des interdictions de séjour au Royaume-Uni et verront d'éventuels avoirs sur le sol britannique gelés, a précisé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

"Les responsables du traitement brutal infligé à Navalny ne doivent se faire aucune illusion: nous les tiendrons pour responsables", a déclaré le chef de la diplomatie David Cameron, cité dans le communiqué. "Les autorités russes voyaient clairement Navalny comme une menace et ont tenté à plusieurs reprises de le faire taire", a-t-il ajouté.

11h25

L'UE décide d'un nouveau paquet de sanctions contre la Russie

Les ambassadeurs des pays de l'UE se sont mis d'accord sur un nouveau paquet de sanctions contre la Russie. La décision sera adoptée au deuxième anniversaire de l'invasion russe de l'Ukraine.

Ce 13e paquet de sanctions prévoit en particulier de limiter le commerce des entreprises de l'UE avec trois sociétés de Chine continentale ayant approvisionné l'armée russe. Il retient aussi l'inscription sur une liste noire du ministre de la Défense nord-coréen pour avoir envoyé des missiles et des obus à Moscou.

"Ce paquet est l'un des plus vastes approuvés par l'UE", a souligné la Belgique, précisant qu'il serait formellement approuvé pour le 24 février.

>> Ecouter les explications de notre correspondant en Chine :

Le projet de mandat de négociations avec l'UE est approuvé par la commission de politique extérieure du National (image d'illustration). [Reuters - Johanna Geron]Reuters - Johanna Geron
Accusées de fournir du matériel à la Russie, des entreprises chinoises sanctionnées par l'UE / La Matinale / 1 min. / le 22 février 2024

MERCREDI 21 FEVRIER

Kiev dément avoir perdu sa tête de pont sur la rive occupée du Dniepr

L'armée ukrainienne a démenti avoir perdu le contrôle de sa tête de pont de Krynky sur la rive occupée du Dniepr, dans le sud de l'Ukraine, et dont le président russe Vladimir Poutine lui-même avait revendiqué la prise la veille.

"Les dirigeants militaires et politiques du pays agresseur ont annoncé la prise de la tête de pont sur la rive gauche du fleuve Dniepr. Nous disons officiellement que cette information est fausse", a indiqué le commandement sud des forces ukrainiennes sur les réseaux sociaux.

"Les forces de défense du sud de l'Ukraine continuent de tenir leurs positions, infligeant des pertes significatives à l'ennemi", a-t-il ajouté.

22h25

Des composants occidentaux dans un missile nord-coréen trouvé en Ukraine 

Les restes d'un missile de fabrication nord-coréenne retrouvé en Ukraine contiennent des composants visiblement fabriqués en Europe et aux Etats-Unis, malgré les sanctions sur Pyongyang, affirme dans un rapport une organisation spécialisée.

La Corée du Nord fournit de l'armement à la Russie pour sa guerre contre l'Ukraine, selon les Occidentaux, qui imposent depuis des années d'importantes sanctions contre ce pays asiatique isolé.

Mais Pyongyang semble en mesure de contourner ces sanctions pour se procurer des pièces, selon ce rapport de l'ONG Conflict Armament Research (CAR).

>> Lire plus de détails : Un missile nord-coréen découvert en Ukraine contient des pièces occidentales

Composants américains et européens

Ses enquêteurs ont "déterminé qu'un missile balistique produit en (Corée du Nord) et récupéré en Ukraine contient plus de 290 composants électroniques non-nationaux". Les trois-quarts d'entre eux sont liés à des entreprises basées aux Etats-Unis et 16% en Europe, selon l'ONG.

Elle estime que le missile étudié, retrouvé le 2 janvier à Kharkiv, a été assemblé en mars 2023 au plus tôt.

>> Les précisions de La Matinale :

Des morceaux d'un missile qui pourrait être nord-coréen utilisé dans une attaque à Kharkiv. [Reuters - Vyacheslav Madiyevskyy]Reuters - Vyacheslav Madiyevskyy
Des pièces occidentales dans un missile nord-coréen découvert en Ukraine / La Matinale / 1 min. / le 21 février 2024

22h15

Mort d'un 2e basketteur ukrainien poignardé dans une rixe en Allemagne

Un deuxième jeune basketteur ukrainien agressé lors d'une altercation le 10 février avec des jeunes dans une ville du nord-ouest de l'Allemagne a succombé à ses blessures, a indiqué le ministère ukrainien des Sports.

Dans un communiqué, le ministère indique que "le basketteur ukrainien (...), 18 ans, (...) la deuxième victime d'une attaque armée en Allemagne, est décédé à l'hôpital".

"Le 10 février, les basketteurs ukrainiens ont été attaqués par un groupe d'inconnus. Volodymyr Ermakov, 17 ans, qui se trouvait avec Artem Kozachenko, est mort sur le coup", ajoute le texte, qui exprime les "plus sincères condoléances" aux familles des victimes.

Altercation violente

Une altercation, d'abord verbale, les a opposés à un groupe de jeunes dans un bus à Oberhausen, une commune du bassin industriel de la Ruhr.

A l'arrêt de bus, "la dispute a dégénéré en affrontement physique" et quatre jeunes ont été "grièvement blessés par des coups de couteau", selon un communiqué de la police d'Essen.

Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a demandé le 12 février qu'une enquête "soit menée dans les plus brefs délais et que le criminel soit traduit en justice".

Les "jeunes basketteurs ont été attaqués au couteau dans la rue pour le simple motif qu'ils étaient Ukrainiens", a affirmé la Fédération de basketball de Kiev.

20h55

La guerre provoque des blessures physiques et psychologiques

En Ukraine, il est estimé qu’au moins 30'000 personnes ont été amputées en deux ans. C'est le cas de Denys qui a perdu ses deux jambes et une main dans l'explosion d'un obus à ses pieds dans l’est du pays, près de Bakhmout, en janvier 2023.

"J’ai vu que je n’avais plus de main quand j’ai essayé d’éteindre mon gilet en feu, j’ai perdu conscience", raconte ce secouriste de l'armée dans le 19h30.

Ils sont une centaine, dont une large majorité de militaires, à être soignés au quotidien dans le centre de réhabilitation Superhumans à Lviv, qui a ouvert en avril 2023.

"C’est une toute autre vie, j’ai perdu mon indépendance. Ma vraie vie, c’était avant cet événement. C’est très dur psychologiquement et physiquement", témoigne un autre ancien soldat qui a perdu ses deux bras et son pied.

Il avoue que maintenant, c'est à sa femme de s'occuper de lui, alors qu'avant c'était "le contraire".

>> Regarder le reportage du 19h30 :

Deux ans après l'invasion russe, la population ukrainienne est meurtrie par les blessures physiques et psychologiques
Deux ans après l'invasion russe, la population ukrainienne est meurtrie par les blessures physiques et psychologiques / 19h30 / 2 min. / le 20 février 2024

Des souffrances psychologiques

La souffrance n’est pas seulement physique, elle est aussi psychologique. Anna Barylo s’en occupe dans ce centre de réhabilitation Pitchouk’s Recovery Center à Kiev. Et elle a vu son métier changer radicalement depuis le début de la guerre.

"La différence est grande, car il y a maintenant davantage d’états dépressifs et de troubles anxieux. Davantage de gens ont besoin de soutien psychologique", relève-t-elle.

>> Les précisions de Tamara Muncanovic en Ukraine :

Deux ans de guerre en Ukraine, le témoignange de notre envoyée spéciale Tamara Muncanovic
Deux ans de guerre en Ukraine, le témoignange de notre envoyée spéciale Tamara Muncanovic / 19h30 / 1 min. / le 20 février 2024

20h20

Alain Berset à Kiev

L'ancien conseiller fédéral Alain Berset a effectué une visite surprise mardi à Kiev pour assurer l'Ukraine de son soutien, dans l'optique de sa candidature au poste de secrétaire général du Conseil de l'Europe. L'occasion pour lui de présenter ses intentions.

Alain Berset, s'il est élu au poste qu'il convoite en juin prochain, "s'efforcera de renforcer le poids politique et la visibilité du Conseil de l'Europe et de maintenir l'Ukraine au centre de l'agenda européen", a écrit sur les réseaux sociaux l'ambassade de Suisse à Kiev.

Alain Berset a effectué une visite surprise mardi à Kiev pour assurer l'Ukraine de son soutien [Swiss Embassy Kyiv]
Alain Berset a effectué une visite surprise mardi à Kiev pour assurer l'Ukraine de son soutien [Swiss Embassy Kyiv]

Son voyage a mis exergue le rôle du Conseil de l'Europe dans le soutien à l'Ukraine et dans la recherche d'une justice et des responsabilités des parties dans le conflit en cours.

"Le Conseil de l'Europe est l'une des organisations qui peuvent contribuer à faire en sorte que la gouvernance mondiale soit fondée sur l'Etat de droit et que la Russie soit tenue pour responsable des violations du droit international commises en Ukraine", a indiqué Alain Berset, cité dans un communiqué publié par le Département fédéral des affaires étrangères.

>> Plus de détails : Alain Berset se rend à Kiev pour affirmer sa candidature au Conseil de l'Europe

19h40

Rome convoque à son tour l'ambassadeur russe après la mort de Navalny

Le ministère italien des Affaires étrangères a convoqué l'ambassadeur de Russie en Italie après la mort en prison de l'opposant Alexeï Navalny, a indiqué une source diplomatique italienne à l'AFP, sans donner de détails.

L'Union européenne a également convoqué le chargé d'affaires de la Russie à Bruxelles, tandis que d'autres capitales européennes, dont Paris, Madrid, Stockholm, Berlin, La Haye et Oslo, avaient convoqué dès lundi l'ambassadeur russe en poste dans leur pays.

18h50

Ignazio Cassis au siège de l'ONU à New York jeudi et vendredi

Ignazio Cassis s’exprimera devant les Nations unies à New York jeudi et vendredi à l’occasion des deux ans de la guerre en Ukraine. Le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) participera aux débats du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale de l'ONU sur la situation dans ce pays, ainsi qu’à un événement parallèle axé sur le déminage humanitaire.

La contamination d’un tiers du territoire ukrainien - soit quatre fois la superficie de la Suisse - par des mines et autres munitions a des conséquences dramatiques, tant pour les populations locales que pour la sécurité alimentaire mondiale, souligne le DFAE.

Leur élimination est d'ailleurs une condition préalable au processus de reconstruction de l’Ukraine et au retour des personnes déplacées.

Les visites du Tessinois au Conseil de sécurité et à l'Assemblée générale de l'ONU lui permettront d'insister sur l’intention de la Suisse d’organiser une conférence de haut niveau pour la paix en Ukraine.

18h55

Mystère autour de la mort en Espagne d'un déserteur russe rallié à l'Ukraine

La mort d'un pilote russe ayant fait défection pour l'Ukraine reste entourée de mystère, les autorités espagnoles refusant de confirmer qu'un corps criblé de balles retrouvé dans une station balnéaire du pays était bien le sien.

Opposé au conflit en Ukraine, Maxime Kouzminov avait fait parler de lui en août dernier lorsqu'il avait déserté à bord d'un hélicoptère Mi-8 de l'armée russe et rallié le territoire sous contrôle ukrainien.

Un porte-parole du renseignement militaire ukrainien (GUR) a confirmé que le pilote était mort, mais sans vouloir donner de précisions sur le lieu, la date ou les circonstances de son décès.

Identité pas confirmée

Pour leur part, plusieurs médias espagnols affirment depuis lundi, en citant des sources proches de l'enquête, qu'un corps retrouvé criblé de balles le 13 février dans la station balnéaire de Villajoyosa (sud-est), située près d'Alicante, est celui du pilote russe.

Des informations qui n'ont pas été confirmées officiellement par les autorités espagnoles.

La Russie a rejeté à de nombreuses reprises des accusations d'assassinat ou de tentatives d'assassinat d'adversaires du Kremlin ou de transfuges, à l'intérieur comme à l'extérieur de ses frontières.

En charge de l'enquête, la Garde civile espagnole a seulement indiqué "que l'identité qu'utilisait cette personne (assassinée) pouvait être fausse et qu'il pouvait s'agir d'un autre individu".

17h45

Washington prendra vendredi des "sanctions majeures" après la mort de Navalny

Les Etats-Unis adopteront vendredi un train de "sanctions majeures" contre Moscou à la suite de la mort en prison de l'opposant russe Alexeï Navalny, a annoncé la Maison Blanche.

"A l'initiative du président Biden, nous annoncerons vendredi un ensemble de sanctions majeures afin de tenir la Russie responsable de ce qui est arrivé à Alexeï Navalny", a déclaré John Kirby, le porte-parole du Conseil national de sécurité de la Maison Blanche.

John Kirby a précisé que ces nouvelles sanctions répondaient également à "tous les actes (de Moscou) s'inscrivant dans cette guerre cruelle et brutale qui fait rage depuis deux ans" en Ukraine.

Selon John Kirby, "quelle que soit l'histoire que le gouvernement russe décidera de raconter au monde, il est clair que le président Poutine et son gouvernement sont responsables".

17h25

La Russie revendique avoir repris la tête de pont ukrainienne sur la rive occupée du Dniepr

La Russie a repris la localité de Krynky, tête de pont que l'Ukraine avait bâtie à grand peine durant l'été 2023 dans le sud, sur la rive occupée du Dniepr, a annoncé le ministre russe de la Défense à Vladimir Poutine.

L'entrée de la ville ukrainienne de Krynky [Reuters - Agencja Gazeta]
L'entrée de la ville ukrainienne de Krynky [Reuters - Agencja Gazeta]

"C'est en effet le cas, Krynky a été nettoyée, nous contrôlons de facto toute la rive", a indiqué Sergueï Choïgou, après que le président russe lui a demandé, suite à des images diffusées par les médias russes, de confirmer que cette tête de pont avait été reprise.

17h15

Le reporter Gershkovich maintenu en détention, une Russo-américaine arrêtée

La justice russe a maintenu en détention jusqu'à fin mars le journaliste américain Evan Gershkovich, arrêté il y a près d'un an pour "espionnage" par les services de sécurité russes (FSB) et que Moscou espère échanger.

Plus tôt mardi, le même FSB a indiqué avoir arrêté une ressortissante russo-américaine, résidente de Los Angeles, à Ekaterinbourg en Russie, la ville où Evan Gershkovich avait également été arrêté. Elle est accusée de "trahison".

17h10

Poutine ironise sur la "fuite chaotique" de l'armée ukrainienne d'Avdiivka

Le président russe Vladimir Poutine moque la "fuite chaotique" de l'armée ukrainienne de la ville d'Avdiivka dans l'est de l'Ukraine, abandonnée la semaine dernière par les forces de Kiev après des mois de combats.

"Cette fuite chaotique a eu lieu au moment où le commandement des forces armées ukrainiennes a donné l'ordre de se retirer (...) c'était en réalité une fuite au sens propre du terme", a déclaré Vladimir Poutine lors d'une réunion avec son ministre de la Défense Sergueï Choïgou.

17h00

Salvini recadré à Rome et Bruxelles après des déclarations sur Nalvany

Le vice-Premier ministre italien, Matteo Salvini, critiqué depuis l'invasion russe de l'Ukraine pour ses liens avec le parti de Vladimir Poutine, a été sèchement recadré après des déclarations controversées sur la mort d'Alexeï Navalny.

Coutumier des propos polémiques, le dirigeant souverainiste et anti-immigration de La Ligue a estimé à la radio que s'il est légitime de vouloir "faire la lumière" sur la mort de l'opposant russe dans une prison de l'Arctique, "cela revient aux médecins et aux juges" russes.

Rappel à l'ordre

Interrogé à Bruxelles lors d'un point presse sur les propos de Salvini, le porte-parole du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a rappelé que les Etats membres de l'Union européenne avaient adopté une déclaration commune imputant la responsabilité de la mort de Navalny "au président Poutine et aux autorités russes".

"C'est une déclaration approuvée par l'Italie", a rappelé Peter Stano, conseillant aux "membres des gouvernements de simplement lire ce que leurs gouvernements approuvent et adoptent".

En Italie aussi, les réactions ont été vives. Le patron du parti centriste Azione, Carlo Calenda, a par exemple annoncé qu'il demanderait à ses juristes d'étudier "les liens de la Ligue avec la Russie".

16h50

La Russie interdit RFE/RL, un média financé par les Etats-Unis

La Russie a déclaré Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL) "indésirable", une mesure qui interdit les activités de ce média multilingue financé par Washington depuis la Guerre froide, en pleine répression de toute voix critique depuis l'offensive du Kremlin en Ukraine.

Des dizaines d'organisations en Russie ont subi le même sort, ce qui expose leurs employés à des poursuites judiciaires.

16h40

Une "attaque délibérée" est la cause de la mort des deux humanitaires français de l'EPER, affirme l'ONG

Les deux humanitaires français tués début février dans le sud-est de l'Ukraine ont été victimes d'une "attaque délibérée" menée par des drones, a déclaré mardi l'ONG suisse pour laquelle ils travaillaient, l'Entraide protestante suisse (EPER).

Une enquête interne de l'ONG, se basant sur les déclarations des personnes directement impliquées et touchées et sur celles d'autres témoins, montre qu'il s'agissait d'une "attaque délibérée" menée par des drones.

En France, le parquet antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête après la mort des deux humanitaires français.

Cette enquête est ouverte pour crimes de guerre et atteinte volontaire à la vie d'une personne protégée par le droit international humanitaire notamment.

16h00

La mère de l'opposant Navalny veut son corps "sans délai"

La mère d'Alexeï Navalny a appelé le président russe Vladimir Poutine à lui remettre "sans délai" le corps de son fils, l'équipe de l'opposant accusant les autorités de cacher sa dépouille pour couvrir un "meurtre".

Depuis sa mort dans une prison de l'Arctique annoncée le 16 février, la mère et un avocat d'Alexeï Navalny cherchent en vain à accéder à sa dépouille. Mais, selon l'équipe de l'opposant, les enquêteurs russes ont affirmé qu'ils ne rendraient pas son corps avant au moins 14 jours afin de mener une "expertise". Un délai, qui, selon des juristes, pourrait être prolongé pendant des semaines.

Dans une vidéo publiée mardi, sa mère Lioudmila Navalnaïa s'est donc adressée directement au président russe pour obtenir gain de cause, alors que Vladimir Poutine n'a pas commenté publiquement la mort de son principal opposant après trois années de prison.

Poutine n'a pas fait tuer le mari en prison, assure le Kremlin

Le Kremlin n'avait pas réagi dans l'immédiat. En revanche, il a rejeté mardi les accusations de la veuve d'Alexeï Navalny, qui a affirmé la veille que le président russe avait fait tuer en prison son mari.

"Il s'agit d'accusations grossières et totalement infondées contre le chef de l'Etat russe, mais étant donné que Ioulia Navalnaïa est devenue veuve il y a quelques jours, je ne ferai pas de commentaire", a dit le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

15h00

Une attaque de drones en cause dans la mort de deux collaborateurs de l'EPER

Le décès de deux collaborateurs français de l'Entraide protestante suisse (EPER) en Ukraine le 1er février était dû à une attaque de drones, a démontré l'enquête ouverte par les gouvernements français et ukrainien.

L'EPER a temporairement suspendu ses activités dans les zones difficiles d'accès, mais poursuit son travail humanitaire dans d'autres régions d'Ukraine, indique l'organisation dans un communiqué.

Le jour de l'attaque, l'équipe de six collaborateurs de l'EPER était en mission pour évaluer la situation humanitaire dans la région entourant la ville de Beryslav, sur la rive nord du fleuve Dniepr. Ils devaient évaluer les zones où l'aide humanitaire pouvait être fournie, explique l'EPER.

Les administrations civiles et militaires de l'oblast de Kherson avaient donné la permission à l'EPER d'accéder à cette zone. Les collaborateurs voyageaient dans deux 4x4. Ils ont soudainement été attaqués par des drones alors qu'ils sortaient de Beryslav, détaille l'EPER.

D'autres frappes de drones ont suivi, blessant les six collaborateurs et collaboratrices. Deux Français ont succombé à leurs blessures. Les blessés - trois Français et un Ukrainien - se sont réfugiés dans deux maisons, emmenant avec eux les corps de leurs collègues.

14h45

La présidence italienne du G7 annonce une réunion virtuelle samedi avec Zelensky

La présidence italienne du G7 a annoncé une réunion par vidéoconférence de ses dirigeants samedi consacrée à l'Ukraine, avec la participation prévue du président Volodymyr Zelensky.

Cette réunion, la première des chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres du G7 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Canada) sous présidence italienne, a été convoquée "à l'occasion du deuxième anniversaire de l'agression russe contre l'Ukraine", précise un communiqué du gouvernement à Rome.

14h00

L'Ukraine "indignée" par de nouvelles actions d'agriculteurs polonais

La compagnie publique ukrainienne des chemins de fer s'est déclarée "indignée" par de nouvelles actions des agriculteurs polonais qui ont ouvert deux wagons ukrainiens et déversé des céréales sur le sol pour protester contre ce qu'ils considèrent comme une concurrence déloyale.

"Ukrzaliznytsia est indignée par ces actions des manifestants polonais et appelle à la fin de ces actions illégales", a déclaré la société sur Facebook, ajoutant avoir envoyé une demande en ce sens aux "forces de l'ordre polonaises".

12h35

Un total de 38 journalistes tués en deux ans

Trente-huit travailleurs des médias ont été tués en deux ans de conflit en Ukraine, selon l'ONG genevoise Presse Emblème Campagne. Parmi eux, quatre sont décédés l'année dernière, un recul salué par l'organisation.

Des dizaines de journalistes ont aussi été blessés. Parmi les victimes, la plupart ont été tués sur le champ de bataille ou dans des frappes russes et deux par des tirs ukrainiens.

L'ONG salue une meilleure approche de l'armée ukrainienne avec les travailleurs des médias. Elle ajoute aussi que la nouvelle législation ukrainienne n'a pas provoqué les effets négatifs pour les journalistes qu'elle redoutait.

12h20

Les attaques russes se multiplient sur les fronts Est et Sud

L'Ukraine a fait état mardi de dizaines d'attaques russes sur le front Est et Sud, au lendemain de l'aveu du président ukrainien d'une situation "extrêmement difficile" pour ses forces, privées de munitions et d'aide américaine, après bientôt deux ans de guerre.

Ces offensives surviennent au moment où l'Ukraine célèbre le 10e anniversaire de la mort de dizaines de manifestants à Kiev, lors de la révolution de la dignité, ou révolution de Maïdan, qui a conduit à la chute des dirigeants du pays soutenus par Moscou.

Ce soulèvement a également marqué le début de l'annexion de la Crimée par la Russie dans le sud de l'Ukraine et d'un mouvement séparatiste pro-russe dans l'est du pays.

12h00

Moins de réfugiés ukrainiens souhaitent rentrer chez eux

Le nombre de réfugiés et de déplacés ukrainiens qui souhaitent rentrer chez eux est en baisse. Désormais, les chiffres atteignent moins de deux tiers des premiers et un peu plus de 70% des seconds, selon un sondage mentionné mardi à Genève par l'ONU.

Au total, environ 6,5 millions de personnes sont réfugiées et 3,7 millions sont déplacées, a précisé à la presse un responsable du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR). Le recul montre l'incertitude sur la guerre, estime-t-il après une discussion de l'agence onusienne avec près de 10'000 d'entre elles en janvier et février.

11h40

Cinq civils tués par une frappe russe sur une région frontalière de la Russie

Cinq civils ont été tués par une frappe russe dans la région de Soumy, située dans le nord-est de l'Ukraine et frontalière de la Russie, a annoncé mardi le commandement Nord de l'armée ukrainienne.

La drame s'est produit au moment où la Russie a intensifié ses attaques dans plusieurs zones de l'est et du sud de la ligne de front en Ukraine et vient de prendre le contrôle de la ville industrielle d'Avdiïvka, après quatre mois de rudes combats.

"Selon des informations préliminaires, cinq civils ont été tués" dans le village de Nova Sloboda, a écrit l'armée ukrainienne sur Telegram, évoquant des tirs d'artillerie et une attaque de drones sur cette localité située à une dizaine de kilomètres de la frontière russe.

11h05

La Russie mobilise la main-d'oeuvre du Caucase pour la reconstruction dans le Dombass

Dans les territoires occupés en Ukraine, après les combats destructeurs, la Russie s'attèle désormais à la reconstruction.

C’est l’une des priorités du président Vladimir Poutine. Mais la main-d’œuvre manque. La Russie est donc contrainte de se tourner vers les pays voisins, principalement les pays du Caucase, notamment l'Ouzbékistan et le Tadjikistan. Et elle n’hésite pas à proposer des conditions salariales en or, quitte à ne pas tenir ses promesses.

>> Les explications dans La Matinale :

Dans les territoires occupés du Dombass, la Russie s'attèle désormais à la reconstruction. [KEYSTONE - SERGEY DOLZHENKO]KEYSTONE - SERGEY DOLZHENKO
La Russie mobilise la main-d'oeuvre du Caucase pour la reconstruction dans le Dombass / La Matinale / 2 min. / le 20 février 2024

09h45

La Suède annonce un soutien militaire record à l'Ukraine

La Suède a annoncé mardi une nouvelle aide militaire record à l'Ukraine sous forme d'équipements d'un montant de 7,1 milliards de couronnes, soit environ 633 millions d'euros, tandis que Kiev est à la peine face à Moscou.

"La raison pour laquelle nous continuons à soutenir l'Ukraine est une question d'humanité et de décence. La Russie a déclenché une guerre illégale, non provoquée et indéfendable", a déclaré en conférence de presse le ministre de la Défense, Pål Jonson.

>> Les précisions dans le 12h30 :

La Suède annonce une aide militaire de près de 600 millions d'euros pour l’Ukraine. [Keystone - EPA/Johan Nilsson/TT]Keystone - EPA/Johan Nilsson/TT
La Suède annonce une aide militaire de près de 600 millions d'euros pour l’Ukraine / Le 12h30 / 1 min. / le 20 février 2024

La majeure partie de cette aide consiste en des munitions d'artillerie, navires de guerre, armes sous-marines (mines et torpilles), des missiles antichars, grenades et systèmes antiaériens réclamés par Kiev.

Ce paquet d'aide, le quinzième accordé par Stockholm depuis le début de la guerre, intervient à quelques jours de la date symbolique du 24 février, deuxième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

09h40

L'opposant russe emprisonné Ilia Iachine jure de "combattre la tyrannie" après la mort de Navalny

L'opposant russe Ilia Iachine, condamné à huit ans et demi de prison pour avoir dénoncé l'attaque en Ukraine, a juré de poursuivre son combat contre Vladimir Poutine après la mort en prison de son ami de longue date, Alexeï Navalny.

"Tant que mon coeur battra dans ma poitrine, je lutterai contre la tyrannie. Tant que je vivrai, je n'aurai pas peur du mal. Et tant que je respirerai, je serai avec mon peuple. Je le jure", a écrit Ilia Iachine dans une lettre diffusée mardi.

09h00

La Hongrie devrait voter sur l'adhésion de la Suède à l'Otan

La Hongrie, dernier pays de l'Otan à ne pas avoir ratifié l'adhésion de la Suède dans l'Otan, s'apprête à procéder au vote lundi prochain, selon une requête formulée mardi par le parti au pouvoir.

"Je demande au président du Parlement d'inscrire à l'agenda de la session du 26 février le vote final sur le protocole d'adhésion de la Suède au traité de l'Alliance atlantique, que nous comptons soutenir", a déclaré sur Facebook le président du groupe parlementaire du Fidesz, Mate Kocsis.

08h10

Une ressortissante russo-américaine arrêtée pour "trahison" en Russie

Une ressortissante russo-américaine, résidente de Los Angeles, a été arrêtée à Ekaterinbourg en Russie pour "trahison" par les services de sécurité (FSB), qui l'accusent d'avoir récolté des fonds pour l'armée ukrainienne, ont indiqué mardi les agences russes.

La jeune femme, résidente de Los Angeles âgée de 33 ans, qui n'a pas été identifiée, a été arrêtée dans le cadre d'une enquête pour "trahison" car elle aurait collecté, depuis le début de l'assaut russe contre l'Ukraine le 24 février 2022, des "fonds au profit d'une organisation ukrainienne, qui les utilisait ensuite pour acheter des moyens médicaux tactiques, des équipements, des armes et des munitions pour les forces armées de l'Ukraine".

Une vidéo, diffusée par l'agence d'Etat Ria Novosti, montre une jeune femme, en doudoune blanche et un bonnet blanc abaissé sur les yeux, être menottée par un agent encagoulé du FSB.

Plusieurs Américains détenus

Plusieurs ressortissants américains sont détenus en Russie, notamment le journaliste Evan Gershkovich, arrêté il y a près d'un an pour espionnage, à Ekaterinbourg lui-aussi. Il rejette ces accusations, comme ses proches, son employeur, le Wall Street Journal, et le gouvernement américain.

Vladimir Poutine a dit vouloir négocier un échange de prisonniers, évoquant le cas d'un homme, condamné pour un assassinat commandité attribué à la Russie, qui est en prison en Allemagne.

07h50

Alain Berset en visite à Kiev ce mardi

L'ex-conseiller fédéral, candidat au poste de secrétaire général du Conseil de l'Europe, discutera notamment du rôle de l'institution dans le soutien à l'Ukraine, ainsi que pour une garantie de responsabilité et de justice.

Le Fribourgeois présentera notamment sa candidature au poste de secrétaire général du Conseil de l'Europe, indique mardi l'ambassade de Suisse à Kiev sur les réseaux sociaux. Il doit rencontrer le bureau du Conseil de l'Europe en Ukraine, des représentants du parlement ukrainien et d'autres parties prenantes dans le pays.

L'ancien président de la Confédération avait manifesté son intérêt début janvier pour le poste de secrétaire général du Conseil de l’Europe. Il serait le premier Suisse à occuper cette fonction.

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