Le suivi de la guerre en Ukraine [Reuters]
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La nouvelle aide suédoise de plus d'un milliard d'euros à l'Ukraine va "sauver des vies", selon Zelensky

- La Suède a promis mercredi une aide militaire de 13,3 milliards de couronnes (1,16 milliard d'euros) à l'Ukraine, au moment où Kiev souffre des retards de livraison de matériel occidental face à la Russie. Il s'agit d'un seizième paquet d'aide, le "plus important", a dit la vice-Première ministre suédoise, Ebba Busch.

- A trois semaines de la conférence du Bürgenstock (NW) sur la paix en Ukraine, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté son homologue américain Joe Biden à ne pas rater ce rendez-vous. "Son absence, ce serait comme applaudir Poutine", a-t-il affirmé.

- Le président ukrainien a aussi accusé Vladimir Poutine de tenter de "faire échouer" le sommet prévu en Suisse. Le Kremlin a de son côté déclaré que cette conférence sans la Russie était "absurde".

- La Russie prévoit des augmentations d'impôts pour les hauts revenus et les entreprises, a annoncé mardi le ministère des Finances, quand le pays recherche des recettes supplémentaires pour financer le conflit en Ukraine.

- Volodymyr Zelensky est en tournée européenne cette semaine. Il s'est rendu lundi à Madrid et il y a signé un accord prévoyant une aide militaire d'un montant d'un milliard d'euros avec le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez. Puis il s'est rendu en Belgique mardi pour signer un autre accord d'aide avant de se rendre au Portugal.

Suivi assuré par RTSInfo

17h00

Huit morts dans des frappes russes, selon les autorités régionales

Huit personnes ont été tuées par des frappes russes dans plusieurs régions d'Ukraine, et le bilan du bombardement ce week-end d'un hypermarché à Kharkiv a grimpé à 19 morts, ont annoncé mercredi les autorités régionales ukrainiennes.

Dans la région de Donetsk (est), trois personnes ont été tuées et au moins 12 ont été blessées dans plusieurs bombardements de l'armée russe, a indiqué dans la matinée le gouverneur Vadim Filachkine sur Telegram.

Plusieurs maisons et des bâtiments civils ont été "endommagés", a précisé le responsable.

14h55

Conférence de paix du Bürgenstock, quels sont les pays participants et les hésitants

Le week-end du 15 juin, le Bürgenstock sera l’hôte de la Conférence de paix en Ukraine. Plus de 160 délégations et chefs d’Etat y sont attendus. L’enthousiasme de la Berne fédérale contraste avec le scepticisme, les critiques, voire carrément le refus d’autres pays.

Parmi les enthousiastes, on trouve bien évidemment les initiateurs de ce sommet, la Suisse et l’Ukraine. Les gouvernements français, italiens ou encore canadiens, sont parmi les premiers à avoir répondu présents, mais dans ces pays cette conférence suscite peu de réactions politiques et pas ou peu d’articles dans la presse.

>> Ecouter l'intégralité des explications dans l'émission Tout un Monde de la RTS :

La conférence de paix qu'organise la diplomatie suisse au Bürgenstock ne rencontre pas le succès escompté. [Keystone - Gatean Bally]Keystone - Gatean Bally
Conférence de paix du Bürgenstock: les pays qui viennent, ceux qui hésitent et ceux qui ont autre chose / Tout un monde / 7 min. / le 29 mai 2024

La paix ne sera pas scellée le 16 juin

Viola Amherd, la présidente de la Confédération, ne s’attend pas à ce que la paix soit scellée au soir du 16 juin. Son objectif principal n'est rien d’autre que poser la base d’un processus de paix. Le chancelier allemand Olaf Scholz prône également la prudence, mettant en garde contre des "attentes démesurées".

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky lui espère des avancées concrètes sur différents dossiers, toutefois assez consensuels, tels que la sécurité alimentaire, la protection des infrastructures énergétiques et le retour des enfants déportés en Russie.

Le camp des sceptiques

Plusieurs ex-diplomates et analystes mettent en garde contre le risque d’un sommet en soutien à l’Ukraine, plutôt qu’un sommet de négociation. Car jusqu’ici, plus de 80 pays ont confirmé leur présence, et près de la moitié sont des pays européens.

La Suisse se démène donc pour convaincre et attirer des pays moins acquis à l’Ukraine, comme les BRICS et autres Etats du Sud global, leur participation donnerait une autre dimension à ce sommet.

Les absents du sommet

Parmi les pays qui ont choisi d’ignorer le sommet du Bürgenstock figurent l’Algérie, l’Egypte, l’Iran, Israël, le Nigeria, le Sénégal, la Syrie et le Venezuela. Ces absences pourraient avoir un impact significatif sur les discussions et les résultats du sommet.

La Russie, dirigée par le président Vladimir Poutine, a évidemment décliné l’invitation avant même qu’elle ne soit lancée. Poutine a qualifié le sommet de “cirque”.

12h35

Pour la Pologne, les Occidentaux devraient lever les restrictions à l'usage de leurs armes en Ukraine

Le vice-ministre polonais de la Défense Cezary Tomczyk a déclaré mercredi que l'Ukraine voisine était libre d'utiliser à sa guise les armes fournies par la Pologne, exhortant les autres pays occidentaux à lever les restrictions sur l'usage de leurs armements.

Le fait que Kiev puisse utiliser des armes données par un autre pays pour frapper le territoire russe fait débat parmi ses alliés. Les Etats-Unis y sont par exemple opposés.

Les Ukrainiens peuvent se battre comme ils l'entendent

Cezary Tomczyk, vice-ministre polonais de la Défense

"Il n'y a pas de telles restrictions sur les armes polonaises que nous envoyons en Ukraine. Les Ukrainiens peuvent se battre comme ils l'entendent", a déclaré Cezary Tomczyk lors d'une interview à la radio Radio Zet.

Le journaliste lui avait spécifiquement demandé si la Pologne avait stipulé que l'Ukraine ne devait pas utiliser d'armes polonaises pour attaquer le territoire russe.

"L'Ukraine a le droit de se défendre, et de se défendre comme elle le juge nécessaire. Et je pense que les pays occidentaux devraient également lever leurs restrictions", a dit le vice-ministre.

09h20

La Suède annonce une aide militaire de plus d'un milliard d'euros pour l'Ukraine

"La Suède soutient l'Ukraine avec un seizième paquet d'aide, son plus important", a dit la vice-Première ministre suédoise, Ebba Busch, lors d'une conférence de presse.

La pays scandinave a promis mercredi une aide militaire de 13,3 milliards de couronnes (1,16 milliard d'euros) à l'Ukraine, au moment où Kiev souffre des retards de livraison de matériel occidental face à la Russie.

Cette nouvelle aide militaire va "sauver des vies", s'est félicité le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur le réseau social X.

"Ces contributions sont critiques pour la défense et la résilience de l'Ukraine", a indiqué le dirigeant, ajoutant qu'elles permettent "aussi de garantir la paix et la sécurité à long terme en Europe".

MERCREDI 29 MAI

La Biélorussie suspend sa participation au traité sur la réduction des armes en Europe

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a signé un décret sur la suspension par la Biélorussie, plus proche allié de la Russie, de sa participation au Traité sur les forces armées conventionnelles en Europe (FCE).

Le décret, signé le 24 mai, a été publié mercredi sur le site officiel d'informations juridiques de cette ex-république soviétique, voisine à la fois de la Russie et de l'Ukraine.

La Biélorussie n'est pas directement engagé sur le terrain en Ukraine mais a prêté son territoire à l'armée russe pour qu'elle puisse lancer son assaut en février 2022.

La Russie avait suspendu unilatéralement en décembre 2007 sa participation au traité FCE de 1990, limitant les effectifs et les équipements - chars, avions, artillerie - de l'Atlantique à l'Oural et prévoyant échanges d'informations et inspections mutuelles.

Moscou avait alors jugé le traité anachronique et expliqué sa décision par le refus des pays occidentaux signataires, surtout les membres de l'Otan, de ratifier la nouvelle version du traité, adapté en 1999 à Istanbul.

23h05

Les Etats-Unis s'opposent à des frappes ukrainiennes "sur le sol russe"

Les Etats-Unis, premier soutien militaire de Kiev, ne veulent pas que l'Ukraine utilise des armes américaines pour frapper "sur le sol russe", a dit mardi un porte-parole de la Maison Blanche.

"Notre position n'a pas changé à ce stade. Nous n'encourageons ni ne permettons l'utilisation d'armes fournies par les Etats-Unis pour frapper sur le sol russe", a dit John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, après que le président français Emmanuel Macron a estimé qu'il fallait laisser Kiev "neutraliser" les bases militaires d'où la Russie tire ses missiles contre le territoire ukrainien.

22h55

Kiev recevra ces jours les obus de 155 mm promis, dit Prague

L'Ukraine recevra dans les prochains jours les premiers obus de 155 millimètres achetés hors d'Europe dans le cadre d'un programme international mis en oeuvre à l'initiative de la République tchèque, a assuré mardi le Premier ministre tchèque Petr Fiala.

Ce pays membre de l'Union européenne et de l'Alliance atlantique supervise une collecte de fonds pour fournir des munitions à l'armée ukrainienne.

"Quinze pays de l'UE et de l'Otan ont déjà contribué (à ce programme) à hauteur de plus d'1,6 milliard d'euros", a déclaré Petr Fiala.

22h20

La Russie prévoit des augmentations d'impôts pour financer son offensive en Ukraine

La Russie prévoit des augmentations d'impôts pour les hauts revenus et les entreprises, a annoncé le ministère des Finances, quand le pays recherche des recettes supplémentaires pour financer le conflit en Ukraine.

Les dépenses publiques ont excédé les recettes de dizaines de milliards de dollars depuis l'entrée des troupes russes en Ukraine en février 2022, plongeant le pays dans un important déficit budgétaire.

21h20

Berne ne ferme pas la porte à la Russie

Dès le 15 juin, le monde aura les yeux tournés sur le Bürgenstock pour le "Sommet pour la paix en Ukraine". Jusqu'ici, 80 pays ont annoncé leur participation au sommet, la grande majorité au niveau des chefs d'Etat ou de gouvernement.

Parmi celles et ceux qui feront le déplacement figurent le chancelier allemand, la Première ministre italienne, son homologue canadien ou la présidente de la Commission européenne.

Mais des inconnues demeurent: qui représentera les Etats-Unis? Quels grands pays du Sud seront là?

Concernant une éventuelle participation de Moscou, Berne ne ferme pas la porte et reste en contact avec Moscou, comme l'explique dans le 19h30 Nicolas Bideau, chef de la communication du DFAE: "Depuis le début, nous voulons impliquer la Russie dans ce processus. On l'a dit à Sergueï Lavrov, on continue à le dire aux Russes. Ils ont décliné notre invitation mais on continue à faire tout ce qu'on peut avec l'appareil diplomatique pour impliquer d'une manière ou d'une autre les Russes à ce sommet au Bürgenstock."

>> Les explications dans le 19h30 :

Volodymyr Zelensky exhorte Joe Biden à participer au sommet du Bürgenstock sur l'Ukraine
Volodymyr Zelensky exhorte Joe Biden à participer au sommet du Bürgenstock sur l'Ukraine / 19h30 / 2 min. / le 28 mai 2024

20h45

"Il est très important que le monde ne se lasse pas", clame Zelensky

Volodymyr Zelensky a mis en garde la communauté internationale contre toute fatigue de la guerre en Ukraine que la Russie tente selon lui à créer avec des "désinformations".

"Il est très important pour les Ukrainiens que le monde ne se lasse pas" de cette guerre qui se poursuit depuis plus de deux ans aux portes de l'Union européenne, a déclaré le président ukrainien lors d'une conférence de presse à Lisbonne. "Sinon, il n'y aura pas de justice (...), sinon le monde sera changé par des gens comme Poutine", a-t-il ajouté.

L'Ukraine a réussi jusqu'à présent "maintenir la solidarité du monde", a estimé le chef de l'Etat. "C'est très difficile", a-t-il admis, car la Russie tente selon lui de saper le soutien international à Kiev, notamment à l'aide de campagnes de désinformation.

"Ils sont très puissants en termes de désinformation", a ajouté Volodymyr Zelensky en appelant à ne pas "croire aux mensonges que la Russie répand".

20h10

L'Ukraine doit pouvoir "neutraliser" les bases en Russie d'où sont tirés des missiles, selon Macron

Emmanuel Macron a estimé qu'on devait permettre à Kiev de "neutraliser" les bases militaires d'où la Russie tire ses missiles contre le territoire ukrainien.

"On doit leur permettre de neutraliser les sites militaires d'où sont tirés les missiles (...) les sites militaires depuis lesquels l'Ukraine est agressée", a déclaré le chef de l'Etat français lors d'une conférence de presse en Allemagne aux côtés du chancelier Olaf Scholz.

19h00

Zelensky assistera au 80e anniversaire du Débarquement en Normandie le 6 juin

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky assistera le 6 juin en Normandie aux commémorations du 80e anniversaire du Débarquement allié en France, a annoncé son homologue français Emmanuel Macron.

"J'aurai l'occasion, lorsque le président Zelensky se rendra en France à l'occasion du D-Day la semaine prochaine, de le recevoir et à ce moment-là de m'exprimer très précisément pour annoncer ce que nous allons faire" de plus en soutien à l'Ukraine, a-t-il dit lors d'une conférence de presse en Allemagne avec le chancelier allemand Olaf Scholz. "Je ne ferai pas de commentaire sur ce qui a été des communications non coordonnées et malheureuses", a-t-il ajouté, en réponse à une question sur le possible envoi en Ukraine d'instructeurs militaires français.

17h45

Poutine met en garde contre l'usage d'armes occidentales visant le territoire russe

Vladimir Poutine a mis en garde contre l'usage d'armes occidentales visant le territoire russe, évoquant le risque de "conséquences graves", au moment où le débat ressurgit dans les chancelleries alliées de l'Ukraine.

"En Europe, en particulier dans les petits pays, ils doivent réfléchir à ce avec quoi ils jouent. Ils doivent se souvenir qu'ils sont bien souvent des États ayant un petit territoire et une population très dense", a prévenu le président russe lors d'un point presse à Tachkent en Ouzbékistan.

"Ce facteur est une chose sérieuse qu'ils doivent avoir à l'esprit avant de parler de frapper en profondeur le territoire russe", a-t-il poursuivi. "Cette escalade permanente peu avoir des conséquences graves".

L'Ukraine réclame de pouvoir utiliser les armes livrées par l'Occident contre des cibles militaires en territoire russe, mais le sujet divise profondément les soutiens de Kiev.

17h10

Tensions au sein du gouvernement espagnol sur l'aide à l'Ukraine

La cheffe de file de l'extrême gauche espagnole, qui gouverne en coalition avec le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez, a critiqué les sommes "très élevées" que Madrid s'est engagé à verser pour aider militairement Kiev.

Pedro Sánchez a signé mardi un accord de sécurité avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en visite à Madrid.

Cet accord inclut un engagement d'aide militaire pour 2024 d'un milliard d'euros. Cette somme est importante pour l'Espagne, qui avait apporté jusqu'ici un soutien militaire limité à Kiev depuis le début de l'invasion russe en février 2022.

"Ce sont des sommes très élevées", a critiqué Yolanda Diaz, la cheffe de file du parti d'extrême gauche Sumar et numéro trois du gouvernement, sur la télévision publique.

Yolanda Diaz, qui est également ministre du Travail, a accusé le parti socialiste, dont la défense et la diplomatie font partie des prérogatives au sein de l'exécutif, d'un "manque de transparence".

16h00

La Russie n'envisage pas de redémarrer la centrale nucléaire de Zaporijjia

La Russie n'envisage pas de redémarrer la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia pour le moment, a déclaré mardi le président de Rosatom, la société nationale russe d'énergie nucléaire.

Les forces russes occupent la centrale depuis le début de ce que la Russie appelle son "opération militaire spéciale en Ukraine", et les six réacteurs ne sont pas opérationnels.

Selon l'agence de presse russe TASS, Rafael Grossi, chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a eu plusieurs entretiens avec une délégation de Rosatom dans la ville russe de Kaliningrad, au cours desquels il a déclaré avoir trouvé un accord à propos de la sécurité de la centrale.

15h40

Zelensky exhorte Biden à participer au sommet du Bürgenstock

Volodymyr Zelensky a exhorté son homologue américain Joe Biden à ne pas rater ce rendez-vous. "Son absence, ce serait comme applaudir Poutine", a-t-il affirmé.

Washington n'a pas encore confirmé la venue du locataire de la Maison Blanche pour ce sommet prévu les 15 et 16 juin en Suisse centrale. Quelque 90 pays ont déjà confirmé leur participation.

Les pays qui boudent le sommet sont "satisfaits" de la guerre qui ravage l'Ukraine depuis plus de deux ans, a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'une visite en Belgique, au côté du Premier ministre Alexander De Croo. Il a également accusé le président russe Vladimir Poutine de vouloir "faire échouer" ce sommet.

12h30

Poutine tenterait de "faire échouer" le sommet au Bürgenstock, dit Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé son homologue russe Vladimir Poutine de tenter de "faire échouer" le sommet pour la paix prévu au Bürgenstock, dans le canton de Nidwald, mi-juin.

"Poutine a très peur du sommet de la paix", a déclaré le dirigeant ukrainien lors d'un déplacement à Bruxelles en Belgique. "Il a essayé de faire échouer ce sommet et continue de le faire", a-t-il dénoncé face à la presse.

La conférence sur l'Ukraine aura lieu au Bürgenstock, dans le canton de Nidwald. [KEYSTONE - MICHAEL BUHOLZER]
La conférence sur l'Ukraine aura lieu au Bürgenstock, dans le canton de Nidwald. [KEYSTONE - MICHAEL BUHOLZER]

Le Kremlin a tancé le même jour la tenue de ce sommet sans participation russe. "Cette conférence est, de notre point de vue, absolument futile en termes de recherche d'une solution au conflit concernant l'Ukraine", a affirmé Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, dans une interview à la chaîne publique russe RT. "Il est en effet absurde de se réunir et de discuter sérieusement de ces questions sans la participation de notre pays", a-t-il souligné. Pour rappel, Moscou n'a pas été conviée.

12h00

Josep Borrell favorable à un usage sur le sol russe des armes européennes

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a jugé que Kiev devait pouvoir frapper le sol russe avec des armes occidentales.

"Selon les lois de la guerre, c'est parfaitement possible, et il n'y a pas de contradiction, je peux riposter ou me battre contre celui qui m'attaque depuis son territoire", a-t-il affirmé avant une réunion des ministres de la Défense de l'UE à Bruxelles.

"Il faut un équilibre entre le risque d'escalade et le besoin des Ukrainiens de se défendre", a ajouté Josep Borrell.

Le débat sur l'usage ou non sur le sol russe des armes occidentales fournies à l'Ukraine agite Washington et les capitales européennes.

11h20

La Suède présente un plan de soutien énergétique à l'Ukraine

La Suède a dévoilé mardi un nouveau plan d'aide pour "garantir l'approvisionnement énergétique" de l'Ukraine afin de lui permettre de résister aux forces russes qui continuent de progresser dans le pays.

Les fonds, à hauteur de 650 millions de couronnes (57 millions d'euros), seront notamment investis dans des générateurs électriques, transformateurs et cellules photovoltaïques, annonce le gouvernement suédois. Mais aussi dans des pièces détachées telles que des interrupteurs, câbles, pompes, tuyaux..

11h20

La Pologne ne devrait pas exclure la possibilité d'envoyer des troupes en Ukraine, selon un ministre

La Pologne ne devrait pas exclure la possibilité d'envoyer des troupes en Ukraine, a déclaré mardi le ministre des Affaires étrangères polonais.

Interrogé sur la possibilité d'envoyer des soldats polonais en Ukraine, Radoslaw Sikorski a déclaré que "nous ne devrions exclure aucune option".

"Que (le président russe Vladimir) Poutine devine ce que nous allons faire", a-t-il ajouté dans un entretien accordé à trois quotidiens européens, dont le polonais Gazeta wyborcza.

Le ministre polonais a déjà par le passé évoqué la possibilité d'envoyer des soldats de l'Otan en Ukraine. En mars, il a déclaré que "la présence de forces de l'Otan en Ukraine n'est pas impensable".

09h00

La Belgique va livrer 30 avions de combat

La Belgique, qui accueille en visite mardi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, va s'engager à lui fournir d'ici 2028 trente avions de combat F-16 pour soutenir Kiev dans la guerre avec la Russie, a annoncé la ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib.

"Nous allons signer tout à l'heure un accord qui engage la Belgique à livrer 30 F-16 d'ici 2028", a déclaré la ministre libérale belge au micro de Bel-RTL. Elle a dit espérer qu'une première livraison à Kiev puisse avoir lieu avant la fin de l'année 2024.

>> Ecouter le sujet du 12h30 :

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est attendu mardi matin à Bruxelles. [Keystone]Keystone
Volodymyr Zelensky en escale à Bruxelles pour un accord militaire de livraison d’avions de combat / Le 12h30 / 1 min. / le 28 mai 2024

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