La Russie revendique la prise d'un nouveau village près de Pokrovsk

Le président russe Vladimir Poutine s'entretiendra vendredi avec son homologue iranien et allié Massoud Pezeshkian au cours d'un déplacement au Turkménistan, à l'invitation des autorités de ce pays reclus d'Asie centrale pour un forum régional.

"Cette rencontre est d'une grande importance, à la fois pour discuter des questions bilatérales et, bien sûr, de l'aggravation dramatique de la situation au Proche-Orient", a déclaré le conseiller présidentiel Iouri Ouchakov.

Le Premier minsitre russe Mikhaïl Michoustine s'était quant à lui entretenu fin septembre avec le président iranien à Téhéran de la coopération russo-iranienne dans divers domaines.

Le tribunal militaire russe Rostov-sur-le-Don a annoncé lundi avoir condamné à 8 ans de prison une Ukrainienne accusée d'avoir projeté un attentat contre un bureau de vote à Marioupol, ville du sud-est de l'Ukraine occupée par les forces russes.

Selon l'accusation, elle était chargée de déposer un engin explosif dans un bureau de vote de cette cité portuaire conquise par les forces russes après un siège dévastateur, le jour d'un référendum au cours duquel les habitants restants étaient censés se prononcer sur l'annexion de leur région par la Russie, fin septembre 2022. Elle avait été stoppée avant de pouvoir passer à l'acte, selon la même source.

Selon le média russe Mediazona, spécialisé dans les affaires judiciaires liées à la répression, cette jeune femme de 26 ans a déclaré devant le tribunal avoir été frappée et menacée en détention. Elle a également affirmé avoir accepté de "s'incriminer pour sauver sa vie et celle de ses proches", selon ce média.

La Russie a revendiqué lundi la capture d'un nouveau village près de Pokrovsk, ville qui sert de nœud logistique dans l'est de l'Ukraine et dont les forces russes se rapprochent progressivement depuis des semaines.

"Grâce à l'action résolue des unités du groupe Centre, le village de Grodivka a été libéré", a indiqué le ministère russe de la Défense. Cette localité est située à une dizaine de kilomètres à l'est de Pokrovsk.

Les services de sécurité russes (FSB) ont annoncé lundi l'ouverture d'une nouvelle enquête contre des journalistes étrangers, dont un Alémanique de CH Média, pour avoir franchi "illégalement" la frontière russe depuis l'Ukraine afin de réaliser des reportages dans la partie occupée par l'Ukraine de la région de Koursk.

Les poursuites visent le journaliste bâlois Kurt Pelda, reporter de guerre pour CH Media et la journaliste britannique Catherine Norris Trent, qui travaille pour la chaîne de télévision française France 24, selon un communiqué du FSB.

Les deux journalistes sont accusés par les autorités russes d'avoir "franchi illégalement la frontière de la Fédération de Russie dans la région de Koursk", précise le communiqué.

La Russie annonce régulièrement l'ouverture d'enquêtes contre les journalistes étrangers s'étant rendus dans la zone occupée. Ils risquent jusqu'à cinq ans de prison, selon le Code pénal russe.

Un Américain de 72 ans accusé d'avoir été un "mercenaire" au service de l'Ukraine, détenu en secret pendant plus de deux ans, a été condamné lundi à près de sept ans de prison à l'issue d'un procès express qui s'est terminé à huis clos.

La juge Alexandra Kovalevskaïa a prononcé une "peine de 6 ans et dix mois, à purger en colonie (pénitentiaire) en régime normal", ont constaté les journalistes de l'AFP présents à l'audience au tribunal de Moscou.

Cet Américain, identifié par des médias comme Stefan ou Stephen Hubbard, avait été fait prisonnier le 2 avril 2022, selon la Russie, mais ce n'est que le 27 septembre 2024 que Moscou a rendu public le fait qu'il était détenu, à l'occasion du premier jour de son procès.

Cet homme, âgé de 72 ans selon la cour, était apparu vieilli, marchant lentement en traînant des pieds lors d'une audience jeudi qui a duré moins de trois heures. Le tribunal avait ordonné lors de cette audience que la suite des échanges se déroulent à huis clos, ce qui avait été accepté par la défense.

Le tribunal a rendu son verdict alors que Washington accuse Moscou de cibler spécifiquement les ressortissants américains en Russie pour pouvoir ensuite les échanger contre des Russes détenus en Occident.

L'armée ukrainienne a affirmé lundi avoir frappé pendant la nuit "le plus gros" terminal pétrolier de Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou en 2014. Les autorités russes ont fait état d'un important incendie.

"Les forces de la défense ont effectué cette nuit une frappe réussie sur un terminal pétrolier maritime de l'ennemi" qui desservait notamment l'armée russe à Féodossia, ville dans l'est de la Crimée, entraînant un incendie, a affirmé l'état-major de l'armée ukrainienne sur les réseaux sociaux.

L'attaque contre ce site, "le plus gros en Crimée selon le volume de produits pétroliers traités", a été effectuée à l'aide "de missiles", a ajouté l'armée.

Les autorités d'occupation russes en Crimée ont elles fait état d'un incendie sur un dépôt pétrolier à Féodossia, sans mentionner l'attaque ukrainienne et tout en assurant que l'incident n'avait pas fait de victimes.

Les autorités d'occupation ont par ailleurs indiqué qu'"une partie" de la ville était privée d'électricité et que la circulation de trains de banlieue y était suspendue.

L'armée russe a annoncé lundi avoir abattu dans la nuit 21 drones ukrainiens, dont 12 au-dessus du territoire de la Crimée, péninsule annexée par la Russie.

"Pendant la nuit, des tentatives du régime de Kiev de commettre des attaques terroristes avec des drones aériens contre des sites sur le territoire russe ont été empêchées", a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué.

"Les systèmes de défense antiaérienne ont détruit 21 drones ukrainiens", a-t-il précisé. Douze appareils ont été abattus au-dessus de la Crimée et six autres au-dessus de la région de Koursk, théâtre d'une offensive ukrainienne d'ampleur depuis début août, selon la même source.

Les drones restants ont été neutralisés dans les régions de Belgorod (1), Briansk (1) et Voronej (1), frontalières de l'Ukraine, ajoute le communiqué. Aucune victime, ni dégâts n'ont été rapportés dans l'immédiat.

La justice russe doit se prononcer lundi sur le sort d'un Américain de 72 ans, accusé d'avoir été un "mercenaire" au service de l'Ukraine, détenu en secret pendant plus de deux ans et jugé à huis clos.

Le tribunal doit rendre son verdict alors que Washington accuse Moscou de cibler spécifiquement les ressortissants américains en Russie pour pouvoir ensuite les échanger contre des Russes détenus en Occident.

Cet Américain, identifié par des médias comme Stefan ou Stephen Hubbard, avait été fait prisonnier le 2 avril 2022, selon la Russie, mais ce n'est que le 27 septembre 2024 que Moscou a rendu public le fait qu'il était détenu, à l'occasion du premier jour de son procès.

Cet homme, âgé de 72 ans selon la cour, était apparu vieilli, marchant lentement en traînant des pieds lors d'une audience jeudi, lors de laquelle le tribunal a ordonné que la suite des échanges se déroulent à huis clos, ce qui avait été accepté par la défense.

Cette audience a duré moins de trois heures, avant que la cour n'annonce son verdict pour lundi.

>> A Lire : La Russie a lancé des attaques aériennes nocturnes sur Kiev et Odessa