Le suivi de la guerre en Ukraine [Reuters]
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Le Royaume-Uni va envoyer "plus de 10'000 drones" à l'Ukraine

- Londres va livrer "plus de 10'000 drones" à l'Ukraine en 2024, dont des drones d'attaque, a annoncé jeudi le ministre britannique de la Défense, Grant Shapps, lors d'un déplacement à Kiev. Le pays dit avoir débloqué 125 millions de livres (près de 141 millions de francs) supplémentaires pour cette livraison.

-Le président américain Joe Biden a assuré jeudi qu'il ne plierait pas face à son homologue russe Vladimir Poutine, dans son discours sur l'état de l'union. Il a exhorté le congrès américain à voter l'aide à l'Ukraine pour arrêter le président russe dans son invasion.

- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a signé jeudi un décret autorisant la démobilisation de conscrits qui avaient rejoint l'armée avant l'invasion russe de février 2022 et ont déjà terminé leur service. Ils devraient être démobilisés "à partir d'avril", a précisé le président.

- La Russie a convoqué jeudi l'ambassadrice américaine à Moscou, Lynne Tracy, pour dénoncer ce que Moscou considère comme des "tentatives d'ingérence" d'ONG américaines dans ses affaires intérieures, à une semaine de la présidentielle.

- Les avoirs de l'État russe et d'organismes proches gelés dans le cadre des sanctions doivent pouvoir être versés comme réparations à l'Ukraine. Le Conseil des États a adopté une série de motions similaires du National.

Suivi assuré par RTSinfo

21h25

L'Ukraine va démobiliser certains conscrits de l'armée

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a signé jeudi un décret autorisant la démobilisation de conscrits qui avaient rejoint l'armée avant l'invasion russe de février 2022 et ont déjà terminé leur service, à un moment où le recrutement est une question particulièrement sensible.

Cela concerne les conscrits dont le service militaire a été prolongé alors qu'il aurait dû s'achever entre le 24 février 2022, date à laquelle la loi martiale a été proclamée en réaction à l'offensive de la Russie, et aujourd'hui, selon un décret publié par la présidence.

Les autorités n'ont pas précisé combien de personnes étaient concernées.

Les conscrits devraient être démobilisés "à partir d'avril", a dit le président ukrainien.

Les personnes concernées rejoindront la réserve mais pourront aussi, si elles le souhaitent, rester dans l'armée.

"Je sais que certaines d'entre elles ont déjà signé un contrat pour servir dans les forces armées", a déclaré Volodymyr Zelensky, là encore sans donner de chiffres.

20h50

Volodymyr Zelensky à Istanbul vendredi pour rencontrer Erdogan

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est attendu vendredi à Istanbul où il sera reçu par son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, ont annoncé jeudi la présidence turque et le ministère des Affaires étrangères.

"La situation entre l'Ukraine et la Russie et les derniers contacts concernant la relance d'un corridor sécurisé en mer Noire" seront au centre de la rencontre, selon un message de la présidence posté sur le réseau X.

Le ministère des Affaires étrangères a précisé, dans un communiqué séparé, que la rencontre se tiendrait au Palais de Dolmabahce à Istanbul, où Recep Tayyip Erdogan a déjà reçu Volodymyr Zelensky en juillet 2023.

Une conférence de presse est annoncée en fin de journée, à 19h locales (17h en Suisse) selon la même source.

20h10

Le ministre allemand de l'Economie plaide à Washington pour aider l'Ukraine

Les pays occidentaux doivent apporter à l'Ukraine le soutien promis, sans quoi "les pertes seraient vaines", a plaidé jeudi le ministre allemand de l'Economie, Robert Habeck, lors d'une rencontre à Washington avec son homologue américaine, Janet Yellen.

"Le soutien à l'Ukraine ne peut pas, ne doit pas faiblir. C'est un moment décisif", a-t-il souligné avant un entretien bilatéral.

"C'est une promesse que nous avons faite au peuple ukrainien. Si nous n'apportons pas le soutien, alors toutes les pertes seraient vaines", a encore déclaré Robert Habeck.

20h00

L'Allemagne estime que l'Otan est "plus forte" avec la Suède

L'Allemagne a estimé que l'Otan était "plus forte" après l'adhésion de la Suède, qui a mis fin à deux siècles de neutralité puis de non-alignement militaire, deux ans après l'invasion russe de l'Ukraine.

"Avec la Suède, l'alliance est plus forte et nos peuples sont en sécurité. Il est bon de savoir que vous êtes fermement à nos côtés", a écrit sur X le ministère allemand des Affaires étrangères.

19h25

Zelensky juge la Suède "mieux protégée contre le mal russe" en rejoignant l'Otan

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que la Suède était "mieux protégée contre le mal russe" maintenant qu'elle a officiellement rejoint l'Otan, ce que Kiev espère faire un jour.

"Il est important de noter aujourd'hui qu'un nouvel Etat européen est devenu mieux protégé contre le mal russe", a-t-il déclaré, réagissant à l'adhésion du pays scandinave à l'Alliance atlantique.

19h15

Le Royaume-Uni va envoyer "plus de 10'000 drones" à l'Ukraine

Londres va livrer "plus de 10'000 drones" à l'Ukraine en 2024, dont des drones d'attaque, a annoncé jeudi le ministre britannique de la Défense, Grant Shapps, lors d'un déplacement à Kiev.

Le Royaume-Uni a ainsi annoncé qu'il allait débloquer 125 millions de livres (près de 141 millions de francs) supplémentaires pour la fourniture de ces drones "de pointe", portant à 325 millions de livres (380 millions d'euros) son aide militaire pour ces équipements qu'il juge "très efficaces" dans la lutte des forces ukrainiennes contre l'invasion russe.

"Nous poursuivons notre engagement à armer l'Ukraine avec de nouveaux drones de pointe, provenant directement d'industriels britanniques de la défense, des leaders mondiaux" du secteur, a déclaré Grant Shapps, encourageant les alliés de Kiev à faire de même.

Parmi eux, des drones FPV ("First person view" en anglais, soit "pilotage en immersion"), grâce auxquels leur pilote, muni d'un casque de réalité virtuelle, peut voir les images du terrain en direct comme s'il était à bord.

Exemple d'un drone FPV [Reuters - Staff]
Exemple d'un drone FPV [Reuters - Staff]

18h55

L'Otan "plus forte que jamais" avec l'accession de la Suède, se félicite Joe Biden

Le président américain Joe Biden a assuré dans un communiqué que l'Otan était "plus forte que jamais" avec l'accession jeudi de la Suède.

Le président russe Vladimir Poutine "voulait diviser" l'alliance de défense en attaquant l'Ukraine, mais l'organisation transatlantique est au contraire "plus unie, déterminée et dynamique que jamais", a-t-il encore affirmé.

18h35

L'ex-commandant en chef ukrainien Zaloujny nommé ambassadeur au Royaume-Uni

L'ex-commandant en chef ukrainien, le général Valery Zaloujny, remplacé début février, a été nommé ambassadeur au Royaume-Uni, allié clé de Kiev dans sa guerre contre la Russie, a annoncé le ministère ukrainien des Affaires étrangères.

"Le président a approuvé la candidature de Valery Zaloujny au poste d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de l'Ukraine auprès du Royaume-Uni", a indiqué le ministère dans un communiqué, un mois après ce changement majeur à la tête de l'armée ukrainienne, décidé par le président Volodymyr Zelensky.

18h20

L'Ukraine devrait se voir livrer 800'000 obus d'ici "quelques semaines" 

Le président tchèque Petr Pavel a annoncé que l'Ukraine pourrait recevoir d'ici "quelques semaines" les 800'000 obus d'artillerie achetés à des pays tiers dans le cadre de son initiative financée par une coalition de 18 pays.

"Nous avons réuni la somme complète pour acheter l'ensemble" des munitions, a dit Petr Pavel à la presse jeudi, sans préciser le montant. "S'il n'y a pas de problèmes fondamentaux, les munitions pourraient être livrées à l'Ukraine dans quelques semaines", a-t-il ajouté.

17h50

L'adhésion de la Suède à l'Otan, une "victoire pour la liberté"

L'accession jeudi de la Suède à l'Otan, provoquée par l'invasion russe de l'Ukraine et obtenue après deux années d'intenses tractations, est "une victoire pour la liberté", a clamé lors d'une cérémonie à Washington son Premier ministre Ulf Kristersson.

"La Suède a fait le choix libre, démocratique, souverain et uni de rejoindre l'Otan", a déclaré le dirigeant aux côtés du chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.

17h10

Première procédure à l'encontre d'une entreprise suisse pour violation des sanctions contre la Russie

Le Ministère public de la Confédération (MPC) a ouvert une procédure à l'encontre d'une entreprise suisse pour violation de sanctions à l'encontre de la Russie. Une porte-parole du MPC a confirmé cette information sur les ondes de la radio alémanique SRF.

C'est la première fois que le MPC annonce prendre en charge une procédure concernant la violation de sanctions édictées par la Suisse contre Moscou. L'entreprise fait partie des nombreuses entités qui sont depuis des mois dans le collimateur du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO). C'est ce dernier qui a décidé de transmettre le dossier au MPC.

Contournement des sanctions commerciales

Concrètement, il est reproché à une entreprise helvétique d'avoir contourné via une filiale à l'étranger les sanctions commerciales prises par la Suisse à la suite de l'invasion russe de l'Ukraine. Le MPC n'a pas précisé comment et dans quelle mesure le groupe a violé les sanctions commerciales.

La radio SRF, qui connaît le nom de la firme incriminée, indique qu'il s'agit d'une entreprise active dans le commerce de matières premières. Le MPC n'a, lui, pas donné de nom, invoquant la procédure en cours.

D'autres entreprises dans le viseur

Le MPC a indiqué que le SECO lui avait demandé d'ouvrir une procédure pour deux cas sur lesquels il avait enquêté.

La chaîne alémanique précise que contourner les sanctions n'est pas en soi illégal: il n'y a infraction qu'à partir du moment où le commerce de matières premières a un lien avec la Suisse. Cela est par exemple le cas si le négoce est coordonné depuis la Suisse ou quand les bénéfices provenant des activités russes finissent en Suisse dans les coffres de la société mère.

17h00

Feu vert de l'UE à la prolongation de certaines mesures d'exemption pour les denrées alimentaires ukrainiennes

Les députés européens ont approuvé la prolongation pour une année supplémentaire de l'accès sans droits de douane ni quota des denrées alimentaires ukrainiennes au marché intérieur des Vingt-Sept, après avoir rejeté des amendements qui visaient à limiter cette mesure de solidarité adoptée en raison de l'invasion russe de l'Ukraine.

La commission du commerce international du Parlement européen a approuvé par 26 voix contre 10 et une abstention la proposition de la Commission européenne de prolonger jusqu'en juin 2025 la suspension des droits de douane et quotas qui s'appliquent normalement aux produits agricoles ukrainiens.

Contestations des agriculteurs pas oubliées

En réponse aux manifestations des agriculteurs européens dont l'activité est impactée par cette exemption, un système de "frein d'urgence" a toutefois été mis en place, permettant le rétablissement des droits de douane sur la volaille, les oeufs et le sucre si le niveau des importations dépasse les moyennes de 2022 et 2023.

16h15

 Ukraine et Europe au menu de la visite de Viola Amherd en Roumanie

La présidente de la Confédération Viola Amherd a rencontré le Premier ministre roumain Marcel Ciolacu à Bucarest. Elle a également profité de sa visite de deux jours pour mener des entretiens bilatéraux avec d'autres Etats en marge du congrès du Parti populaire européen (PPE, droite) qui se tenait dans la capitale roumaine.

Autant avec la Roumanie que dans le cadre de ces entretiens bilatéraux, Viola Amherd a notamment évoqué l'Ukraine, indique le Département fédéral de la défense (DDPS) dans un communiqué. Elle a présenté à ses homologues l'état des travaux préparatoires et les objectifs de la conférence de haut niveau que la Suisse prévoit d'organiser à ce sujet.

Sur ce dernier point, elle leur a expliqué que le but de la démarche est d'"initier un processus destiné à ouvrir la voie à une paix juste et durable en Ukraine", indique encore le communiqué.

Elargissement de l'espace Schengen discuté

Parmi les sujets discutés figure aussi l'élargissement de l'espace Schengen à la Roumanie et à la Bulgarie, dont une première étape sera la suppression des contrôles aux frontières aériennes et maritimes à compter du 31 mars. S'alignant sur la décision européenne, le Conseil fédéral avait donné son feu vert en janvier à la suppression des contrôles aux aéroports helvétiques des personnes en provenance de Bulgarie et de Roumanie.

16h00

La Suède rejoint officiellement l'Otan

Après deux années de tractations, la Suède devient officiellement le 32e membre de l'Otan, une étape majeure pour un pays qui met ainsi fin à deux siècles de neutralité puis de non-alignement militaire.

Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson est en déplacement à Washington, où le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken doit recevoir officiellement les documents de ratification. Cette dernière avait été obtenue de haute lutte après de longues négociations avec certains membres de l'Alliance.

"Le Secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, vient de m'informer que tous les États membres de l'Otan ont accepté notre protocole d'adhésion et a invité la Suède à adhérer au traité de l'Atlantique Nord. La Suède sera bientôt le 32e membre de l'Otan", a écrit Ulf Kristersson sur X.

Programme détaillé

Vers 16h00 en Suisse, le gouvernement suédois rendra sa décision officielle autorisant le pays à rejoindre l'Alliance.

Ensuite, le Premier ministre suédois "déposera l'instrument d'adhésion de la Suède auprès du gouvernement des États-Unis", selon Stockholm.

Et lundi, le drapeau bleu et jaune doit être hissé devant le siège bruxellois de l'Otan.

15h45

Macron accroît "l'implication" de la France dans le conflit en Ukraine, estime le Kremlin

Le Kremlin estime qu'Emmanuel Macron augmente "l'implication" de la France dans le conflit en Ukraine depuis ses propos n'excluant pas d'envoyer des troupes occidentales sur place, une éventualité rejetée par la plupart de ses alliés.

"Emmanuel Macron est convaincu de sa politique consistant à vouloir infliger une défaite stratégique à notre pays et il continue d'augmenter le niveau d'implication directe de la France" dans le conflit en Ukraine, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, dans une vidéo diffusée sur Telegram par un journaliste russe.

Dmitri Peskov a néanmoins souligné le caractère "contradictoire" des déclarations faites à Paris à ce sujet depuis les premiers propos d'Emmanuel Macron le 26 février, lorsque le président français avait dit "ne pas exclure" l'envoi de troupes occidentales en Ukraine à l'avenir.

14h50

Signature d'un accord de coopération de défense entre Paris et Chisinau

La France et la Moldavie ont signé jeudi un accord de coopération de défense et une feuille de route économique bilatérale visant à stimuler les échanges commerciaux, à diversifier les coopérations et à accroître les investissements privés français en République de Moldavie, a déclaré l'Elysée dans un communiqué.

Emmanuel Macron et son homologue moldave ont ainsi réaffirmé leur "ferme détermination à soutenir l’Ukraine face à la guerre d’agression de la Russie".

"Si on n'arrête pas l'agresseur, il poursuivra son agression et la ligne de front continuera à se rapprocher. A se rapprocher de nous. A se rapprocher de vous", a déclaré Maia Sandu au côté d'Emmanuel Macron.

"L'Europe doit par conséquent présenter un front uni. L'agression doit être repoussée avec force", a ajouté la présidente moldave.

Voisine de l'Ukraine, la Moldavie ne dispose que d'un petit budget de défense et entretient depuis longtemps des relations tendues avec Moscou.

"Soutien indéfectible"

La France a aussi affirmé son "soutien indéfectible" à "l'indépendance, la souveraineté et l'intégrité territoriale" de la Moldavie.

Une semaine après l'appel des séparatistes de Transnistrie à la "protection" de Moscou, qui maintient 1500 militaires dans cette région frontalière de l'Ukraine, Emmanuel Macron et son homologue Maia Sandu ont appelé dans un communiqué commun la Russie à "retirer ses forces illégalement stationnées sur le territoire moldave".

13h40

"Aucune limite" au soutien français à l'Ukraine, déclare Emmanuel Macron

Le président français Emmanuel Macron a expliqué jeudi aux chefs de partis qu'il n'y avait "aucune limite", "aucune ligne rouge" au soutien de la France à l'Ukraine, en guerre contre la Russie, ont rapporté les responsables du PCF et du RN Fabien Roussel et Jordan Bardella en sortant de l'Élysée.

Le président du parti d'extrême droite a assuré avoir plaidé lors de cette réunion de près de trois heures pour que "la France n'entre pas elle-même en guerre avec la Russie", critiquant par ailleurs les propos du Premier ministre Gabriel Attal qui a, selon lui, comparé le RN à "une armée d'occupation étrangère".

12h30

La Russie affirme avoir tué un saboteur biélorusse

Les services russes de sécurité (FSB) ont indiqué jeudi avoir tué un ressortissant biélorusse accusé d'avoir planifié un attentat dans un bâtiment administratif en Russie, au profit de l'Ukraine.

Né en 1974, le suspect, accusé d'avoir été recruté par les services spéciaux ukrainiens, était membre d'un régiment nationaliste de volontaires biélorusses qui combattent aux côtés des forces de Kiev, selon un communiqué du FSB.

Un engin artisanal prêt à servir et un pistolet

Il s'apprêtait à faire exploser un engin artisanal dans un bâtiment administratif de la ville d'Olonets, dans la région russe de Carélie (nord), affirme le communiqué.

"Lors de son interpellation, l'assaillant a ouvert le feu sur les agents des services spéciaux et a été éliminé dans cet affrontement", selon la même source.

"Un engin artisanal prêt à être utilisé", ainsi qu'un pistolet et des munitions ont été saisis sur les lieux, ajoute le communiqué.

12h20

La Russie convoque l'ambassadrice américaine après de supposées "tentatives d'ingérence"

La Russie a convoqué jeudi l'ambassadrice américaine à Moscou, Lynne Tracy, pour dénoncer ce que Moscou considère comme des "tentatives d'ingérence" d'ONG américaines dans ses affaires intérieures, à une semaine de la présidentielle.

Lors de cette convocation, "il a été particulièrement souligné que les tentatives d'ingérence dans les affaires intérieures de la Russie (...) seront fermement et résolument réprimées", a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

"Programmes et projets d'orientation anti-russes"

Moscou reproche à trois ONG américaines spécialisées dans l'éducation de "mettre en oeuvre des programmes et des projets d'orientation anti-russe avec le soutien de l'ambassade" et de chercher à "recruter des agents d'influence sous couvert d'échanges éducatifs et culturels".

Ces trois ONG, dont l'American Councils for International Education et l'Institute of International Education, ont été déclarées "indésirables" en Russie, a encore indiqué le ministère.

11h55

Près de trente pays à une réunion de soutien à Kiev organisée par Paris

Vingt-huit pays participent ce jeudi après-midi à une réunion de suivi consacrée au soutien à l'Ukraine, organisée par la France, a-t-on appris auprès de l'entourage du ministre français des Affaires étrangères. Elle fait suite à la réunion internationale de soutien à l'Ukraine, qui s'est tenue à Paris le 26 février.

Les participants vont plancher sur huit chantiers: munitions, principes de déstockage, cyber, protection de la frontière, protection des États vulnérables, déminage, production industrielle sur place en Ukraine et la "9e coalition" sur les missiles, a-t-on également précisé.

La France martèle la nécessité de redoubler d'efforts sur le soutien à l'Ukraine pour mettre en échec la Russie. Elle souligne aussi le besoin d'aider les pays voisins de l'Ukraine.

11h25

L'Inde confirme la mort d'un de ses citoyens combattant pour l'armée russe

L'ambassade d'Inde à Moscou a annoncé la mort d'un de ses citoyens qui avait été recruté par l'armée russe, quelques jours après qu'un de ses proches eut déclaré à l'AFP qu'il avait été envoyé combattre en Ukraine.

Ce décès est le premier à être confirmé par les autorités indiennes parmi les citoyens indiens enrôlés par Moscou pour les besoins de l'armée russe. Le ministère indien des Affaires étrangères avait affirmé fin février qu'il cherchait à obtenir qu'une vingtaine de ses citoyens, "coincés" dans l'armée russe, soient libérés de leurs obligations.

Des soldats indiens ont expliqué à l'AFP en février avoir accepté de s'enrôler en échange de salaires alléchants et d'un passeport russe. Ils ont également affirmé qu'on leur avait promis qu'ils ne combattraient pas mais qu'ils ont été formés au maniement de kalachnikov et d'autres types d'armes avant d'être envoyés en Ukraine.

09h40

Le Conseil des États adopte des mesures pour le paiement de réparations de l'Ukraine

Les avoirs de l'État russe et d'organismes proches gelés dans le cadre des sanctions doivent pouvoir être versés comme réparations à l'Ukraine. Le Conseil des États a adopté, par 21 voix contre 19 et 3 abstentions, une série de motions similaires du National.

Le Conseil fédéral, qui est favorable à ces cinq motions issues de tous les groupes politiques, sauf l'UDC, doit prendre des mesures en vue de l'élaboration des bases légales nécessaires au niveau international.

Les fronts étaient divisés et le respect du droit international a été mis en avant par les deux camps. La guerre d'agression russe viole ce droit, a argué le PLR Andrea Caroni. Les biens des États sont protégés par l'immunité de l'État, a opposé l'UDC Pirmin Schwander.

JEUDI 07h00

Chine et Russie ont créé un nouveau modèle de relations sur fond de guerre en Ukraine

La Chine et la Russie, qui ont renforcé leurs liens ces dernières années, ont créé un "nouveau modèle" de relations entre grandes puissances, estime Wang Yi, le chef de la diplomatie chinoise.

La Chine est critiquée par les Occidentaux sur le dossier ukrainien. Si Pékin appelle au respect de l'intégrité territoriale de tous les pays - sous-entendu Ukraine comprise - il n'a jamais condamné publiquement Moscou.

"Sur la base du non-alignement, de la non-confrontation et du non-ciblage de pays tiers, nous poursuivrons sur la voie d'une amitié de bon voisinage permanente et d'un approfondissement de notre coopération stratégique globale" avec Moscou, a-t-il souligné.

Pékin cherche à se positionner comme médiateur et partie neutre dans la guerre, mais sa relation avec Moscou s'est approfondie depuis le début du conflit. Les relations sino-américaines se sont en revanche détériorées ces dernières années en raison de plusieurs dossiers: liens avec Taïwan, commerce, rivalité dans les nouvelles technologies et lutte d'influence.

22h35

Les frappes sur Odessa soulignent "le besoin urgent" d'aide militaire pour Kiev, selon Washington

Les frappes russes sur Odessa mercredi rappellent "le besoin urgent" d'aide militaire pour l'Ukraine et, en particulier, "de systèmes de défense anti-aérienne", a commenté mercredi un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.

L'exécutif américain juge qu'il est trop tôt pour dire si ces frappes visaient le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en déplacement dans la ville portuaire du sud de l'Ukraine avec le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis.

La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni a de son côté fermement condamné mercredi soir les frappes russes sur la ville portuaire, jugeant qu'elles représentaient "l'énième acte d'intimidation russe" mais seraient sans effet.

19h05

Le bombardement russe sur Odessa a fait cinq morts

La frappe russe sur Odessa mercredi, lors de la visite dans cette ville portuaire du sud de l'Ukraine du président Volodymyr Zelensky et du Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, a fait cinq morts, a annoncé la marine ukrainienne.

"Nous confirmons l'attaque contre l'infrastructure portuaire de la ville d'Odessa. Nous confirmons la mort de cinq personnes. Il y a également des blessés", a déclaré à l'AFP le porte-parole Dmytro Pletenchuk, confirmant également que l'attaque avait eu lieu alors que la délégation grecque visitait le port avec le chef d'Etat ukrainien (lire aussi le traitement de 16h10).

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis étaient en déplacement à Odessa, quand une frappe russe a touché ce port du sud de l'Ukraine. [KEYSTONE]
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis (au premier rang, 2e depuis la gauche) étaient en déplacement à Odessa, quand un bombardement russe a touché ce port du sud de l'Ukraine. [KEYSTONE]

17h10

Berlin soutient l'initiative tchèque d'achat de munitions pour l'Ukraine

Berlin soutient l'initiative tchèque d'acheter des munitions produites en dehors de l'Europe pour l'Ukraine et contribuera financièrement, a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Hebestreit.

Questionné lors d'un point presse régulier, Steffen Hebestreit n'a pas chiffré précisément la somme que compte apporter l'Allemagne, parlant d'un "montant en millions à trois chiffres" se situant donc entre une centaine et quelques centaines de millions d'euros.

L'idée est d'acheter les munitions à des pays tiers pour les réexpédier vers Kiev. Les achats vont concerner des obus d'artillerie de calibre 155 mm, utilisés dans les équipements militaires occidentaux fournis aux Ukrainiens.

Selon le président tchèque Petr Pavel, quelque 800'000 munitions pourraient être envoyées en Ukraine "en quelques semaines" si les financements nécessaires (1,5 milliard de dollars, selon le Financial Times) étaient réunis.

16h30

Sept civils tués en zone occupée par la Russie

Sept civils ont été tués mercredi dans deux incidents séparés dans l'est de l'Ukraine occupé par la Russie, cinq sautant sur une mine et deux périssant dans un bombardement, ont annoncé les autorités d'occupation locales.

"Un minibus qui se rendait à un cimetière a explosé sur une mine dans la localité de Donetsky. Huit civils se trouvaient dans le véhicule. Cinq personnes ont été tuées", a indiqué sur Telegram Léonid Passetchnik, à la tête de la région de Lougansk.

Viatcheslav Tretiakov, le maire de la ville de Kreminna, située dans la même région, a lui rapporté deux morts et deux blessés graves dans un bombardement ukrainien.

16h10

Le déplacement de Volodymyr Zelensky et du Premier ministre grec à Odessa marqué par des frappes russes

Les forces russes ont effectué mercredi des frappes sur Odessa au moment où le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis étaient en déplacement dans ce grand port du sud de l'Ukraine, a indiqué le dirigeant grec.

"À la toute fin (de la visite, ndlr), nous avons entendu le son des sirènes antiaériennes et des explosions tout près de nous. Nous n'avons pas eu le temps de nous mettre à l'abri", a déclaré Kyriakos Mitsotakis à l'issue des bombardements, évoquant "une expérience impressionnante".

Volodymyr Zelensky et Kyriakos Mitsotakis ont rendu hommage aux victimes d'une attaque de drones sur un immeuble résidentiel d'Odessa. [AFP - SERVICE DE PRESSE DE LA PRESIDENCE UKRAINIENNE]
Volodymyr Zelensky et Kyriakos Mitsotakis ont rendu hommage aux victimes d'une attaque de drones sur un immeuble résidentiel d'Odessa. [AFP - SERVICE DE PRESSE DE LA PRESIDENCE UKRAINIENNE]

Exportations de céréales

Les frappes ont eu lieu après une visite par les deux dirigeants du port, essentiel pour les exportations de céréales ukrainiennes via la mer Noire, où Volodymyr Zelensky a expliqué les efforts entrepris "pour restaurer et renforcer la route maritime ukrainienne", selon Kyriakos Mitsotakis, d'après la traduction de ses propos.

Cette route a permis l'exportation de 28 millions de tonnes de céréales depuis la fin de l'accord sur leur commerce avec la Russie en juillet 2023.

En août 2023, Kiev avait annoncé unilatéralement la création d'une route pour exporter ses céréales, malgré les menaces russes de représailles sur les navires entrant et sortant des ports ukrainiens.

15h50

L'opposant et ancien champion d'échecs Garry Kasparov qualifié de "terroriste" par la Russie

La Russie a placé l'opposant en exil et ancien champion d'échecs Garry Kasparov sur sa liste des personnes déclarées "terroristes et extrémistes", selon une notice du service russe des renseignements financiers consultée mercredi par l'AFP.

Né en 1963 en Azerbaïdjan soviétique, Garry Kasparov a été l'un des plus grands joueurs d'échecs de l'histoire avant de devenir un opposant farouche à Vladimir Poutine. En 2013, craignant des poursuites judiciaires, il a quitté la Russie et vit désormais aux Etats-Unis, d'où il continue à dénoncer le pouvoir russe et sa campagne militaire en Ukraine.

En 2022, Garry Kasparov avait déjà été désigné en Russie "agent de l'étranger", un label infamant massivement utilisé contre les opposants, journalistes et militants des droits de l'homme et qui les astreint à de lourdes procédures administratives en Russie.

Garry Kasparov s'entretient avec la journaliste Carolin Roth au Swiss Economic Forum (SEF), à Interlaken (BE), le 8 juin 2023. [KEYSTONE - PETER KLAUNZER]
Garry Kasparov s'entretient avec la journaliste Carolin Roth au Swiss Economic Forum (SEF), à Interlaken (BE), le 8 juin 2023. [KEYSTONE - PETER KLAUNZER]

15h20

Les médailles russes et biélorusses ne seront pas comptabilisées aux Jeux paralympiques à Paris

Les médailles remportées par les athlètes russes et biélorusses lors des Jeux paralympiques de Paris 2024 ne seront pas comptabilisées au tableau des médailles, a annoncé mercredi le Comité international paralympique (IPC).

Les athlètes russes et biélorusses concourront sous le nom d'Athlètes paralympiques neutres (NPA), avec un uniforme sans référence aux couleurs nationales, après que l'IPC a voté contre l'interdiction totale de ces deux pays en raison de l'invasion russe en Ukraine.

15h15

Une responsable de l'occupation russe chargée des élections tuée dans une explosion

Une responsable collaborant avec les autorités russes et chargée des élections a été tuée mercredi dans l'explosion de sa voiture à Berdiansk, en territoire ukrainien occupé par Moscou, selon les autorités d'occupation locales.

D'après les enquêteurs, "un engin explosif artisanal a été placé sous le véhicule" de cette membre de la commission électorale locale.

Evguéni Balitski, le responsable local de l'occupation dans cette région du sud de l'Ukraine, a dénoncé "une tentative d'intimidation" à une semaine de l'élection présidentielle russe des 15-17 mars, qui se tiendra aussi dans les territoires occupés.

14h30

Un journaliste russe condamné à 7 ans de prison pour avoir critiqué l'assaut en Ukraine

Un journaliste et blogueur russe, Roman Ivanov, a été condamné mercredi à sept ans de prison pour avoir publié des messages critiquant l'assaut contre l'Ukraine sur les réseaux sociaux, un nouvel exemple de la répression qui sévit en Russie.

Le tribunal de Korolev, une petite ville à six kilomètres au nord-est de Moscou, a reconnu Roman Ivanov, 51 ans, coupable de "diffusion de fausses informations" sur l'armée russe dans trois messages parus sur le réseau social russe VKontakte et sur Telegram.

Une des publications concernait notamment les évènements dans la ville ukrainienne de Boutcha où des corps de civils tués avaient été découverts en avril 2022, Kiev accusant l'armée russe de ces massacres, ce que Moscou a toujours nié.

Une accusation "fabriquée" selon sa mère

Juste après l'annonce du verdict, ses soutiens, présents dans les couloirs du tribunal, scandaient : "Roma (diminutif de Roman, ndlr), nous sommes avec toi. Tu n'es pas seul !", selon une journaliste de l'AFP sur place.

Sa mère, Alla Ivanova, interrogée par la presse, a rapidement dénoncé une accusation "fabriquée" de toutes pièces. "Il luttait pour les gens, les aidait", a-t-elle dit.

Au cours de son procès, Roman Ivanov, arrêté en avril 2023, a plaidé non coupable, estimant que son procès s'inscrivait dans le cadre de la "répression" des voix critiques du Kremlin.

13h00

La Russie doit "aussi être battue devant les tribunaux", estime le procureur général ukrainien

La Russie mène une politique délibérée de crimes de guerre en Ukraine où quelque 123'000 cas ont déjà été répertoriés, affirme le procureur général ukrainien qui martèle un message: au-delà des combats sur le terrain, la justice doit passer.

"La Russie doit être battue non seulement sur le champ de bataille mais aussi devant les tribunaux", a expliqué mardi soir Andriï Kostine dans un entretien avec l'AFP à Bruxelles où il a rencontré plusieurs responsables européens.

Le procureur général ukrainien Andriï Kostine. [REUTERS - STRINGER]
Le procureur général ukrainien Andriï Kostine. [REUTERS - STRINGER]

Ses équipes enquêtent inlassablement sur les crimes de guerre commis, selon Kiev et des experts internationaux, par les forces russes depuis l'invasion de l'Ukraine le 24 février 2022.

Ce travail de fourmi a déjà permis d'identifier 511 suspects dont 357 sont prêts d'être traduits en justice.

"Nous avons condamné 81 criminels de guerre russes. Pour 17 d'entre eux, le procès s'est déroulé en personne. Ils sont donc allés en prison", détaille le procureur général. Et même si les condamnations sont prononcées par contumace, il est important pour les victimes qu'il y ait un "verdict".

12h50

Mise en garde contre un redémarrage de la centrale nucléaire de Zaporijjia

Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a mis en garde mercredi la Russie contre tout redémarrage précipité de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les forces de Moscou dans le sud de l'Ukraine.

Rafael Grossi est en visite en Russie, où il doit rencontrer le président Vladimir Poutine pour la première fois depuis 2022 et évoquer notamment la situation "précaire" de la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe.

Centrale visée à de nombreuses reprises

Contrôlée par les troupes russes depuis mars 2022, la centrale a été visée par de multiples bombardements et coupée du réseau électrique à maintes reprises. Les deux camps s'accusent mutuellement de vouloir y provoquer une catastrophe.

Rafael Grossi a expliqué mercredi à l'AFP à Sotchi, dans le sud de la Russie, avoir expliqué à ses interlocuteurs russes que tout redémarrage de la centrale de Zaporijjia "nécessiterait un certain nombre de considérations sérieuses".

"Il s'agit d'une zone de combat militaire. Une zone de combat actif", a souligné le patron de l'AIEA, tout en rappelant que la centrale est à l'arrêt "depuis une longue période" et qu'il faut donc procéder à un certain nombre d'évaluations de la sécurité".

Le chef de l'agence nucléaire russe Rosatom, Alexeï Likhatchev, a confirmé aux agences de presse russes avoir discuté avec Rafael Grossi "des mesures à prendre pour garantir la sécurité (de la centrale) non seulement à l'arrêt, mais aussi en mode de fonctionnement actif".

11h20

Le Kremlin "ne reconnaît pas" les mandats de la CPI à l'encontre de deux commandants

Le Kremlin a affirmé mercredi "ne pas reconnaître" les mandats d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l'encontre de deux hauts gradés russes qui sont accusés de crimes de guerre liés à des bombardements en Ukraine.

"Nous ne sommes pas partie prenante au statut" de Rome, le traité fondateur de la CPI, a souligné auprès des journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. "Nous ne reconnaissons pas" les mandats d'arrêts de cette juridiction, a-t-il ajouté.

Tirs de missiles sur des infrastructures électriques

Les deux officiers de haut rang visés par la cour sont Sergueï Kobylach, le commandant de l'aviation à long rayon d'action des forces aérospatiales, et Viktor Sokolov, celui de la flotte de la mer Noire.

Ils sont présumés responsables de crimes de guerre et crime contre l'humanité commis lorsque des missiles ont été tirés sur de nombreuses infrastructures électriques en Ukraine entre "le 10 octobre 2022 au moins et le 9 mars 2023 au moins", selon la CPI.

09h40

L'Ukraine dit avoir abattu 38 drones sur 42

L'armée de l'air ukrainienne a affirmé mercredi avoir détruit 38 drones sur 42 lancés par la Russie lors d'une attaque nocturne sur une dizaine de régions d'Ukraine, qui a fait au moins sept blessés.

"Les forces d'occupation ont attaqué avec cinq missiles guidés S-300 (...) et 42 Shahed", a indiqué l'armée de l'air en faisant référence aux drones explosifs de fabrication iranienne utilisés par Moscou.

"Trente-huit Shahed ont été détruits", par la défense aérienne, a précisé l'armée de l'air, qui ne mentionne pas la destruction de missiles.

09h00

Un dépôt de pétrole russe en feu après une attaque de drone ukrainien

Un dépôt pétrolier dans la région russe de Koursk, frontalière de l'Ukraine, est en flammes mercredi à la suite d'une attaque d'un drone ukrainien qui n'a pas fait de victimes, a indiqué mercredi le gouverneur régional, Roman Starovoït.

Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent au moins une cuve endommagée d'où jaillissent d'imposantes flammes et de la fumée noire.

Selon l'agence russe TASS, le dépôt appartenait au groupe minier Varitchev, qui fait partie de l'entreprise sidérurgique Metalloinvest, fondée par l'oligarque Alicher Ousmanov.

Pas de commentaire

Le ministère russe de la Défense n'a pas commenté cette attaque, comme à son habitude, mais a affirmé avoir détruit dans la nuit de mardi à mercredi trois drones ukrainiens, deux au-dessus de la région de Voronej et un autre au-dessus de la région de Belgorod, toutes les deux frontalières de l'Ukraine.

07h35

Colère des agriculteurs européens, Kiev appelle à écarter "préjugés" et "manipulations"

"Confusion" sur les flux commerciaux, incompréhensions sur les conditions de production dans un pays en guerre, et "intérêt mutuel" à garder les frontières ouvertes: pour désamorcer la colère agricole dans l'UE et face au raidissement de Varsovie, le vice-ministre ukrainien au Commerce Taras Kachka réclame "un dialogue ouvert" pour démonter les "préjugés".

Dans les manifestations d'agriculteurs à travers l'UE, les importations ukrainiennes font figure d'épouvantail, accusées de plomber les prix et d'entretenir une concurrence "déloyale".

Principales tensions en Pologne

Pour Taras Kachka, il devient impératif de combler le fossé: "Nous avons un avenir commun. Notre agriculture fonctionne en symbiose (avec celle de l'UE), il n'y a pas de partenaire plus proche", alors que Kiev aspire à adhérer au bloc et importe massivement engrais et technologies agricoles de l'UE, martèle-t-il.

Après le feu vert des Etats membres, une commission du Parlement européen se prononcera jeudi sur la prolongation pour un an, à partir de juin, de l'exemption de droits de douane accordée depuis mi-2022 aux importations ukrainiennes après l'invasion russe.

Le sujet est explosif en Pologne, où des agriculteurs bloquent la frontière ukrainienne et renversent des cargaisons, Varsovie n'excluant plus d'interrompre temporairement les échanges bilatéraux.

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