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Une dizaine de personnes tuées dans deux frappes russes contre un hôpital de Soumy

- Au moins neuf personnes ont été tuées samedi dans une double frappe russe visant un hôpital dans la région de Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine, ont annoncé les autorités régionales ukrainiennes.

- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en visite aux Etats-Unis, a rencontré vendredi Donald Trump, ancien président américain et candidat à la Maison Blanche. Après la réunion, le républicain s'est engagé à "résoudre" la guerre en Ukraine en cas de victoire à la présidentielle américaine de novembre.

- Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a, lui, de nouveau accusé vendredi Pékin de soutenir la "machine de guerre russe" en Ukraine lors d'une rencontre avec son homologue chinois Wang Yi, alors que les deux puissances rivales tentent de stabiliser une relation tumultueuse.

Suivi assuré par RTSinfo

11h45

Le bilan des deux frappes russes à Soumy monte à neuf morts

Les autorités régionales ukrainiennes ont actualisé le bilan initial de la double frappe russe qui a visé un hôpital dans la région de Soumy à "neuf personnes tuées et 12 blessées".

La police ukrainienne nationale, qui compte un mort et un blessé dans ces bombardements, a évoqué "une attaque cynique" sur son compte Telegram. La Russie "fait la guerre aux hôpitaux, aux infrastructures civiles et à la vie des gens. Seule la force peut contraindre la Russie à la paix", a quant à lui martelé le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

La première attaque s'est déroulée à 7h35 (6h35 en Suisse), avec pour cible l'hôpital qui abritait alors 86 patients et 38 membres du personnel, selon des procureurs ukrainiens. La seconde frappe s'est déroulée à 8h25 (7h25 en Suisse), au moment où les secouristes et la police étaient sur place pour aider à l'évacuation des patients.

Des secouristes du service d'urgence ukrainien inspectent le bâtiment d'un hôpital de Soumy, endommagé par des frappes. [AFP / SERVICE D'URGENCE UKRAINIEN - SERGEI GAPON]
Des secouristes du service d'urgence ukrainien inspectent le bâtiment d'un hôpital de Soumy, endommagé par des frappes. [AFP / SERVICE D'URGENCE UKRAINIEN - SERGEI GAPON]

09h00

Six morts dans une double frappe russe contre un hôpital à Soumy, selon Kiev

Au moins six personnes ont été tuées dans une double frappe russe visant un hôpital, dans la région de Soumy, au nord-est de l'Ukraine, a annoncé le ministère ukrainien de l'Intérieur.

La première attaque a "tué une personne" et endommagé plusieurs étages d'un hôpital, ce qui a entraîné son évacuation, a indiqué le ministre de l'Intérieur Igor Klymenko sur Telegram.

Alors que les secouristes et la police étaient arrivés sur place, "l'ennemi a de nouveau frappé durant l'évacuation de patients" et "à l'heure qu'il est, six personnes ont été tuées, dont un policier", a-t-il écrit, en précisant qu'un autre policier était blessé.

La seconde attaque a également frappé une zone résidentielle.

Cette photo prise et diffusée par la police nationale ukrainienne montre un bâtiment hospitalier endommagé à la suite d'une attaque au missile à Soumy. [AFP / NATIONAL POLICE OF UKRAINE - SERGEI GAPON]
Cette photo prise et diffusée par la police nationale ukrainienne le 28 septembre 2024 montre un bâtiment hospitalier endommagé à la suite d'une attaque au missile à Soumy. [AFP / NATIONAL POLICE OF UKRAINE - SERGEI GAPON]

SAMEDI 28 SEPTEMBRE

Antony Blinken appelle Pékin à cesser d'alimenter la guerre russe

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a de nouveau accusé vendredi Pékin de soutenir la "machine de guerre russe" en Ukraine lors d'une rencontre avec son homologue chinois Wang Yi, alors que les deux puissances rivales tentent de stabiliser une relation tumultueuse.

Le secrétaire d'Etat américain a dit lui avoir fait part de "notre vive inquiétude quant au soutien apporté par la Chine à l'industrie de défense russe, qui alimente la machine de guerre russe et perpétue la guerre à laquelle la Chine prétend vouloir mettre un terme".

"Nous n'avons pas l'intention de chercher à dissocier la Russie de la Chine", a poursuivi Antony Blinken lors d'une conférence de presse en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. "Leur relation est leur affaire, mais dans la mesure où cette relation implique de fournir à la Russie ce dont elle a besoin pour poursuivre cette guerre, c'est un problème pour nous", a-t-il déclaré.

Il a cité en exemple le fait que les entreprises chinoises fournissent 70% des machines outils à la Russie et 90% de ses produits électroniques.

17h50

Donald Trump s'engage à nouveau à "résoudre" la guerre en Ukraine

Donald Trump s'est engagé vendredi à "résoudre" la guerre en Ukraine en cas de victoire à la présidentielle américaine de novembre, à l'issue d'une entrevue très délicate avec Volodymyr Zelensky.

"Cette guerre n'aurait jamais dû avoir lieu, mais nous allons la résoudre", a affirmé l'ancien président américain depuis New York, sans expliquer comment.

Le milliardaire, candidat à l'élection du 5 novembre, a qualifié le conflit de "puzzle complexe", et a appelé à un "accord juste pour tout le monde".

Juste avant son échange avec le président ukrainien, Donald Trump avait déjà loué sa "très bonne relation" avec Volodymyr Zelensky -- mais aussi avec le président russe Vladimir Poutine. "J'espère que nous avons de meilleures relations", avait réagi le président ukrainien, visiblement gêné. Avant d'assurer que Donald Trump et lui partageaient bien un même objectif: "mettre fin à la guerre."

Le candidat républicain à la présidentielle et ancien président américain Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy se sont rencontrés vendredi à la Trump Tower à New York. [REUTERS - Shannon Stapleton]
Le candidat républicain à la présidentielle et ancien président américain Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy se sont rencontrés vendredi à la Trump Tower à New York. [REUTERS - Shannon Stapleton]

16h55

 Début d'une rencontre périlleuse entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky

Donald Trump et Volodymyr Zelensky ont entamé vendredi à New York une entrevue délicate, au vu des critiques répétées du candidat républicain sur l'aide américaine massive à l'Ukraine.

Le président ukrainien est arrivé en début de matinée dans une des propriétés new-yorkaises du milliardaire, la Trump Tower.

Il avait récolté jeudi à Washington une nouvelle enveloppe d'aide de Joe Biden et le soutien de Kamala Harris. Volodymyr Zelensky est toutefois légitimement inquiet pour l'aide américaine en cas de victoire de Donald Trump à l'élection du 5 novembre, qui s'annonce très serrée.

L'ancien président et candidat républicain à la Maison Blanche avait assuré jeudi ne pas vouloir d'une "capitulation" de l'Ukraine, comme le lui avait reproché sa rivale démocrate Kamala Harris. "Je pense que je serai capable de conclure rapidement un accord entre le président Poutine et le président Zelensky", avait aussi avancé Donald Trump.