Le suivi de la guerre en Ukraine [Reuters]
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Une raffinerie russe endommagée à Azov après une attaque de drones

- Un incendie s'est déclaré dans une raffinerie de pétrole après une attaque nocturne de drones à Azov, dans la région de Rostov abritant le QG militaire de l'opération russe en Ukraine, ont indiqué mardi les autorités locales.

- Kiev s'est réveillée lundi pleine de gratitude, au lendemain du sommet international en Suisse. Mais les habitants de la capitale ukrainienne ont bien compris qu'il n'y aura pas de paix tant que les belligérants ne sont pas prêts à faire des concessions.

- L'Ukraine a jugé que la Russie intensifiait ses attaques sur le front est pour "maximiser l'épuisement des troupes" ukrainiennes, avant l'arrivée de l'aide militaire occidentale, notamment des avions de chasse F-16.

- La conférence de paix sur l'Ukraine, qui a réuni samedi et dimanche au Bürgenstock plus de 90 pays, en l'absence de la Russie et de la Chine, a abouti à "zéro" résultat, a estimé le Kremlin.

- Une première étape a été franchie en Suisse pour autoriser la réexportation, depuis des pays tiers, de matériel de guerre suisse vers l'Ukraine (ou vers un autre Etat en conflit). La commission compétente du Conseil national a mis mardi en consultation un projet en ce sens. Des conditions, notamment liées au respect des droits humains, sont prévues.

Suivi assuré par RTSinfo

MERCREDI 19 JUIN

L'Ukraine espère des décisions "positives" de l'UE après les élections européennes

L'Ukraine espère des décisions "positives" de la part de l'Union européenne après les récentes élections européennes, marquées par une poussée de l'extrême droite, a déclaré mardi Andriy Yermak, chef de cabinet du président Volodymyr Zelensky.

"J'espère qu'encore une fois, étant donné la position de la société européenne, que les choix et grandes décisions du Conseil européen, de la Commission et du Parlement européen seront positives" pour l'Ukraine, a-t-il dit à des journalistes lors d'une visioconférence, alors que son pays est en difficulté sur le champ de bataille face à la Russie.

Le récent scrutin pour élire les députés européens a été marqué par une poussée de l'extrême droite dans plusieurs pays, dont la France et l'Allemagne, deux des principaux soutiens de l'Ukraine.

20h05

Vladimir Poutine est arrivé en Corée du Nord

Le président russe Vladimir Poutine est arrivé mercredi en Corée du Nord, a annoncé le Kremlin, pour une visite exceptionnelle à l'issue de laquelle un accord de partenariat stratégique pourrait être signé entre Moscou et Pyongyang.

"Vladimir Poutine a atterri dans la capitale de la Corée du Nord, Pyongyang", a indiqué la présidence russe dans un message sur Telegram. La précédente visite officielle de Vladimir Poutine dans ce pays remonte à l'an 2000. Les deux alliés se sont rapprochés depuis le lancement de l'invasion de l'Ukraine.

Selon les Occidentaux, Pyongyang a puisé dans ses vastes stocks de munitions pour ravitailler massivement la Russie. Le Pentagone a accusé la semaine dernière Moscou d'utiliser des missiles balistiques nord-coréens en Ukraine.

>> Les détails sur le début de la visite du président russe : Vladimir Poutine a atterri à Pyongyang pour une visite d'Etat à son allié nord-coréen

18h55

Un homme condamné pour avoir informé l'armée russe

Un tribunal ukrainien a condamné à 15 ans de prison un homme accusé d'avoir transmis à l'armée russe des informations sur la localisation de troupes de Kiev, a annoncé mardi le Parquet de la région de Donetsk (est). L'accusé, qui n'a pas été identifié, a été reconnu coupable de haute trahison.

Alors qu'il habitait à Kostiantynivka, une ville située près du front, il a transmis en mai 2023 à l'armée russe des indications sur les mouvements de troupes et de l'artillerie ukrainiennes, via la messagerie Telegram, selon le Parquet.

D'après cette source, les Russes lui avaient promis une récompense financière, mais il ne l'a pas reçue.

16h35

Les Etats-Unis retardent la livraison de Patriot à la Suisse

Les Etats-Unis ne livreront pas de missiles Patriot à la Suisse pour le moment. Les Américains veulent d'abord fournir l'Ukraine. Armasuisse ne sait pas combien de temps la Suisse devra attendre pour recevoir ces engins de défense aérienne.

Selon Armasuisse, le type de système de défense aérienne basé au sol Patriot concerné est le missile PAC3 MSE, qui a été approuvé par le Parlement avec le message sur l'armée 2023, et non pas la version PAC2 GEM-T, acquise avec le message sur l'armée 2022.

La date d'introduction du type d'arme supplémentaire indiquée dans le message sur l'armée 23 était 2030 et 2031. L'acquisition a été planifiée en conséquence. La situation montre que "la Suisse a de nouveau besoin d'une industrie d'armement forte et que nous devons diversifier nos achats auprès des fabricants et des pays", souligne Armasuisse.

16h35

Kiev accuse les forces russes d'avoir "décapité" un soldat ukrainien

Le procureur général de l'Ukraine a accusé mardi les forces russes d'avoir "décapité" un soldat ukrainien dans la région de Donetsk, près du front est.

"Nous avons reçu des informations selon lesquelles les chefs des unités des forces d'occupation russes dans la zone de Volnovakha de la région de Donetsk ont ordonné de ne pas faire de prisonniers parmi les militaires ukrainiens", a affirmé le bureau du procureur général ukrainien dans un communiqué sur Telegram.

Il a ajouté que la tête d'un soldat ukrainien avait été retrouvé dans un véhicule militaire lors d'une opération de reconnaissance aérienne.

16h25

La CEDH condamne la Russie pour une loi de 2015

La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a lourdement condamné mardi la Russie pour sa loi sur les "organisations indésirables" promulguée en 2015.

Ce texte entraîne d'importantes restrictions pour les organisations visées et les personnes physiques impliquées dans leurs activités. La loi prive l'organisation concernée de bureaux et de comptes bancaires. Elle ne peut plus mener de projets en Russie et l'accès à son site internet depuis ce pays est restreint, selon la Cour.

La CEDH souligne que la loi incriminée n'est pas assez précise concernant les comportements répréhensibles des ONG et note "l'emploi de termes vagues et imprécis pour définir les motifs pouvant justifier la qualification d'indésirable".

Au total, la Russie est condamnée à verser plusieurs centaines de milliers d'euros à quatre associations et à environ 80 requérants individuels, parmi lesquels l'opposant emprisonné Vladimir Kara-Murza.

La CEDH, basée à Strasbourg, rappelle d'ailleurs que le Comité des ministres du Conseil de l'Europe "continue de surveiller l'exécution des arrêts de la Cour rendus contre la Russie et que celle-ci est tenue de les exécuter".

Moscou a été exclu du Conseil de l'Europe en septembre 2022, après l'invasion de l'Ukraine. Mais la Russie reste en principe comptable des violations de la Convention européenne des droits de l'homme commises jusqu'à cette date.

16h20

Projet en consultation au Parlement suisse pour la réexportation des armes

Des Etats tiers doivent pouvoir réexporter du matériel de guerre suisse vers l'Ukraine. La commission compétente du Conseil national a mis en consultation un projet en ce sens, par 10 voix contre 10 et 4 abstentions, avec la voix prépondérante de la présidente.

Le texte mis en consultation prévoit que la réexportation vers un pays en guerre soit possible, si celui-ci fait usage de son droit d'autodéfense en vertu du droit international public.

>> Les précisions dans le 19h30 :

Une nouvelle proposition d’assouplissement de la loi sur la réexportation des armes suisses a été soumise au Conseil national
Une nouvelle proposition d’assouplissement de la loi sur la réexportation des armes suisses a été soumise au Conseil national / 19h30 / 1 min. / le 18 juin 2024

Le Conseil de sécurité de l'ONU doit avoir constaté une violation de l'interdiction du recours à la force ou ordonné des mesures incluant l'intervention de forces aériennes, navales ou terrestres des Etats membres. Si le Conseil est bloqué, comme c'est le cas avec l'Ukraine, le pays acheteur initial doit déclarer que le droit d'autodéfense est donné, se fondant sur son analyse du droit international.

Les pays acheteurs doivent faire partie des 25 pour lesquels la loi prévoit déjà qu'aucune autorisation spécifique ne soit exigée. Il s'agit surtout d'Etats européens, ainsi que des Etats-Unis, du Canada, de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande, du Japon et de l'Argentine. La réexportation ne sera possible que pour les pays de destination qui ne violent pas les droits humains et qui n'utilisent pas les armes contre la population civile.

>> Ecouter le sujet dans Forum :

Projet en consultation au Parlement pour réexporter des armes sous conditions
Le Parlement discute de la hausse du budget de l'armée et de la réexportation d'armes / Forum / 3 min. / le 18 juin 2024

Plusieurs demandes

Berne a reçu plusieurs demandes, de l'Allemagne, du Danemark ou de l'Espagne, pour pouvoir réexporter des armes à l'Ukraine. A chaque fois, le Conseil fédéral a dit non, invoquant la neutralité et la loi sur le matériel de guerre. Mais la pression internationale reste intacte.

Sous la Coupole fédérale, différentes propositions ont été faites pour modifier la loi sur le matériel de guerre, a rappelé mardi devant les médias la présidente de la commission Priska Seiler Graf (PS/ZH).

10h25

Vladimir Poutine remercie la Corée du Nord pour son "ferme soutien"

Le président russe Vladimir Poutine s'est félicité mardi du "ferme soutien" apporté par la Corée du Nord à l'opération militaire russe en Ukraine, à quelques heures de son arrivée à Pyongyang pour une visite exceptionnelle, à l'issue de laquelle un accord de partenariat stratégique pourrait être signé entre ces deux pays.

Dans une tribune publiée par le quotidien officiel nord-coréen Rodong Sinmun et l'agence KCNA, le président russe a souligné que la Russie a soutenu la Corée du Nord "et son peuple héroïque dans leur lutte pour défendre leur droit à choisir la voie de l'indépendance, de l'originalité et du développement par eux-mêmes dans la confrontation avec l'ennemi rusé, dangereux et agressif. Et elle les soutiendra indéfectiblement à l'avenir."

Moscou et Pyongyang sont alliés depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953), mais se sont rapprochés depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022.

D'immenses banderoles souhaitant "ardemment la bienvenue au président Poutine" et représentant son visage souriant ont été accrochés aux lampadaires de Pyongyang, aux côtés de drapeaux russes, comme l'ont montré des images diffusées par les médias d'Etat russes.

10h00

La diplomatie chinoise dénonce les propos du chef de l'Otan

Pékin a fustigé mardi les propos du secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, qui a appelé la veille à "faire payer à la Chine" le prix de son soutien supposé à la Russie. "Nous l'exhortons à cesser de rejeter la faute sur autrui et de semer la discorde, à ne pas jeter de l'huile sur le feu (...) et à faire quelque chose de concret pour le règlement politique de la crise", a déclaré un porte-parole de la diplomatie chinoise, interrogé sur le sujet.

MARDI 18 JUIN

Incendie dans une raffinerie russe après une attaque de drones

Un incendie s'est déclaré dans une raffinerie de pétrole après une attaque nocturne de drones à Azov, dans la région de Rostov abritant le QG militaire de l'opération russe en Ukraine, ont indiqué les autorités locales.

"Des réservoirs de pétrole ont pris feu à Azov à la suite d'une attaque de drones", a écrit sur Telegram le gouverneur de la région de Rostov (sud de la Russie). "Selon de premières informations, il n'y a pas de victimes", a-t-il souligné.

Des pompiers russes en train d'éteindre un incendie dans une raffinerie d'Azov. [KEYSTONE]
Des pompiers russes en train d'éteindre un incendie dans une raffinerie d'Azov. [KEYSTONE]

A 4h, 208 pompiers, 39 véhicules et un train de pompiers transportant divers équipements ont été dépêchés sur les lieux pour maîtriser l'incendie, selon l'élu.

L'Ukraine réplique régulièrement en attaquant des régions russes et en visant notamment des sites énergétiques. Kiev avait promis de porter les combats sur le sol russe en représailles aux nombreux bombardements sur son territoire.

21h45

Les suites du Bürgenstock sont encore incertaines

La conférence du Bürgenstock n'avait pas pour ambition de mettre un terme à la guerre, mais elle se veut le début d'un processus diplomatique, dont les prochaines étapes sont encore incertaines.

La Suisse entend continuer à jouer un rôle actif et a évoqué de nouvelles rencontres. Des échanges pourraient avoir lieu sur les trois thèmes prioritaires retenus lors du sommet : sécurité nucléaire, alimentaire et politique humanitaire.

>> Les explications du 19h30 :

Quelles suites attendre après la Conférence sur l'Ukraine au Bürgenstock ?
Quelles suites attendre après la Conférence sur l'Ukraine au Bürgenstock ? / 19h30 / 2 min. / le 17 juin 2024

Autre moyen de prolonger les discussions: une nouvelle conférence avec d'autres puissances à l'initiative. "Le prochain sommet sur la paix en Ukraine n'aura pas lieu en Europe", a déclaré le chef de la délégation suisse à la conférence du Bürgenstock, l'ambassadeur Gabriel Lüchinger. Un hôte possible serait l'Arabie saoudite.

>> Quelles réactions en Chine: écouter aussi l'analyse de Forum :

Quelle suite à la conférence de paix sur l'Ukraine en Chine?
Quelle suite à la conférence de paix sur l'Ukraine en Chine? / Forum / 5 min. / le 17 juin 2024

20h00

Vladimir Poutine en Corée du Nord mardi et mercredi

Le président russe Vladimir Poutine sera en Corée du Nord mardi et mercredi. Nord-Coréens et Russes signeront des "documents importants" à l'occasion de sa visite, a indiqué aux médias russes le Kremlin, qui évoque même la possible signature d'un accord de "partenariat stratégique" entre les deux pays.

Vladimir Poutine arrivera tard le soir mardi à Pyongyang, mais tout le programme officiel est prévu pour le lendemain, selon le conseiller diplomatique du président russe.

17h25

"Le chemin vers la paix passe par plus d'armes pour l'Ukraine", selon le chef de l'Otan

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a appelé à faire payer à la Chine le prix de son soutien à la Russie, tout en encourageant l'alliance militaire occidentale à fournir davantage d'armes à l'Ukraine.

"Cela peut paraître comme étant un paradoxe mais le chemin vers la paix passe par plus d'armes à l'Ukraine", a déclaré le chef de l'Otan dans un discours devant le Wilson Center, un centre de réflexion à Washington.

Jens Stoltenberg au quartier général de l'Otan à Bruxelles, le 14 juin 2024. [KEYSTONE - VIRGINIA MAYO]
Jens Stoltenberg au quartier général de l'Otan à Bruxelles, le 14 juin 2024. [KEYSTONE - VIRGINIA MAYO]

15h05

Le prochain sommet sur l'Ukraine "n'aura pas lieu en Europe"

"Le prochain sommet sur la paix en Ukraine n'aura pas lieu en Europe", a déclaré le chef de la délégation suisse à la conférence du Bürgenstock, l'ambassadeur Gabriel Lüchinger. Un hôte possible serait l'Arabie saoudite.

Les pays intéressés doivent entreprendre eux-mêmes les démarches pour une prochaine conférence sur le conflit ukrainien. Cela n'est pas du ressort de la Suisse, a souligné Gabriel Lüchinger à la radio alémanique SRF. Le Bürgenstock était le lieu idéal pour initier le processus. Désormais, la Suisse agira en coulisses à la demande des Etats-clés.

L'ambassadeur considère la signature de la déclaration finale par 84 Etats comme un grand succès. La Suisse n'avait jusqu'ici guère pris de risque aussi important que cette conférence, mais cela a porté ses fruits. "Le plus important est qu'avec cette déclaration nous avons dans les mains quelque chose que l'on pourra continuer à développer."

Le diplomate a indiqué que quelques Etats se sont retirés de la déclaration. D'autres sont venus s'y ajouter. Il n'a pas précisé de quels pays il s'agit concrètement.

14h50

Que pensent les Ukrainiens et les Ukrainiennes des résultats du sommet du Bürgenstock

Ce lundi, Kiev s'est réveillée pleine de gratitude à l’issue du sommet au Bürgenstock, dans le canton de Nidwald. Mais ses habitants ont bien compris que la paix n’allait pas se jouer du jour au lendemain, tant que les belligérants ne sont pas prêts à faire des concessions.

Les réactions dans les rues de Kiev sont presque à l'unisson lundi matin. Pas d'enthousiasme ou d'optimisme débordant, mais une forme d'espoir mesuré.

Les Ukrainiens saluent sans trop d'optimisme le sommet international sur la paix au Bürgenstock
Les Ukrainiens saluent sans trop d'optimisme le sommet international sur la paix au Bürgenstock / 19h30 / 1 min. / le 17 juin 2024

14h45

Moscou intensifie ses attaques avant l'arrivée des F-16, juge Kiev

L'Ukraine a jugé lundi que la Russie intensifiait ses attaques sur le front est pour "maximiser l'épuisement des troupes" ukrainiennes, avant l'arrivée de l'aide militaire occidentale, notamment des avions de chasse F-16.

Les forces russes ont, ces derniers mois, gagné du terrain dans les régions frontalières de Donetsk et Kharkiv, à la faveur d'une pénurie d'hommes et de munitions en Ukraine.

"Augmenter et étendre l'intensité des hostilités"

"Le commandement des troupes russes fait actuellement tout son possible pour augmenter et étendre l'intensité des hostilités afin de maximiser l'épuisement de nos troupes" a annoncé Oleksandre Syrsky, le chef de l'armée ukrainienne, sur sa chaîne Telegram.

Selon ce dernier, Moscou est conscient que "le temps jouera" en faveur de Kiev, avec la réception d'une "quantité importante d'armes et d'équipements" de la part de ses alliés, dont les avions F-16, censés renforcer la défense aérienne ukrainienne.

Le commandant ukrainien précise que les forces russes concentrent leurs efforts dans les environs de "Koupiansk, Pokorvsk, Kourakhové et Vremivka", situés sur le front est, alors que des "combats acharnés" se poursuivent à l'est et au Sud.

12h00

Pour le Kremlin, "zéro" résultat pour la conférence du Bürgenstock

La conférence de paix sur l'Ukraine, qui a réuni samedi et dimanche en Suisse plus de 90 pays, en l'absence de la Russie et de la Chine, a abouti à "zéro" résultat, a estimé lundi le Kremlin.

"Si on parle des résultats de cette rencontre, ils sont proches de zéro", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

Selon lui, beaucoup de ses participants comprennent "que toute discussion sérieuse n'a aucun avenir sans la présence de la Russie".

L'immense majorité des plus de 90 pays représentés au sommet de Bürgenstock, en Suisse, ont convenu dimanche que le "dialogue entre toutes les parties" et le respect de l'intégrité territoriale de l'Ukraine étaient le chemin à suivre pour mettre fin au conflit ukrainien, qui dure depuis le lancement de l'offensive russe en février 2022.

Mais ni la Russie ni la Chine n'étaient représentées en Suisse et le communiqué final n'a pas reçu le soutien de pays comme l'Inde, l'Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis, réputés proches partenaires économiques de Moscou.

"Ouvert au dialogue"

Selon Dmitri Peskov, le président russe Vladimir Poutine reste toutefois "toujours ouvert au dialogue et à des discussions sérieuses et substantielles".

Pour sa part, Vladimir Poutine a déclaré vendredi dernier qu'il négocierait avec l'Ukraine en cas de retrait des forces ukrainiennes des quatre régions qu'il revendique et lorsque Kiev aura renoncé à rejoindre l'Otan.

Dans la foulée, son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, a rejeté ce qu'il a dit être un "ultimatum".

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