Volodymyr Zelensky parle de situation "extrêmement difficile" près de Pokrovsk

Un tribunal moscovite a annoncé avoir placé en détention provisoire deux citoyens colombiens, accusés de "mercenariat" pour avoir combattu au sein de l'armée ukrainienne contre les soldats russes en Ukraine, selon l'agence de presse d'Etat russe TASS.

"Le tribunal de l'arrondissement de Lefortovo de Moscou a accédé à la demande des autorités chargées de l'enquête préliminaire d'imposer une mesure préventive sous la forme d'une détention provisoire" pour les deux accusés, a déclaré cette juridiction dans un communiqué.

Le crime de "mercenariat" dont les deux hommes, sur lesquels aucun détail n'a été fourni par le tribunal, sont accusés est passible de 15 ans d'emprisonnement.

En juillet, le journal colombien El Tiempo a écrit que les deux hommes étaient censés rentrer chez eux cet été en passant par le Venezuela, mais ont été arrêtés à leur arrivée à Caracas par la police de ce pays allié de la Russie. Leur situation n'était pas connue depuis.

Selon un témoin cité par ce journal, ils portaient des uniformes de l'armée ukrainienne au moment de leur arrestation au Venezuela.

La situation est "extrêmement difficile" pour l'armée ukrainienne près de la ville de Pokrovsk, a déclaré mercredi le président Volodymyr Zelensky, au moment où les troupes russes se rapprochent de plus en plus de cet important noeud logistique dans l'est du pays.

Concernant "Pokrovsk et d'autres zones du Donbass, c'est extrêmement difficile. Les principaux efforts de la Russie et les plus grandes forces sont concentrés là", a-t-il déclaré dans son allocution quotidienne.

"La résilience de chacune de nos unités et notre capacité à détruire l'occupant sont très hautes actuellement. Je veux remercier chaque soldat, chaque commandant qui tient ses positions", a-t-il poursuivi.

La Russie continue de régulièrement gagner du terrain dans la région ukrainienne de Donetsk, qui demeure l'épicentre des combats et qu'elle entend conquérir dans son intégralité.

Elle a revendiqué mardi la prise d'un nouveau village ukrainien, celui d'Orlivka, près de Pokrovsk, face aux troupes de Kiev en infériorité numérique et qui disposent d'une plus faible puissance de feu.

Les Alliés condamnent fermement les frappes russes lancées "sans discrimination" sur l'Ukraine contre "des civils et des infrastructures", a indiqué mercredi l'Alliance atlantique, à l'issue d'une réunion du Conseil Otan-Ukraine à Bruxelles.

"Nous devons continuer à fournir à l'Ukraine les équipements et les munitions dont elle a besoin pour se défendre contre l'invasion russe. C'est vital pour la capacité de l'Ukraine à rester combative", a souligné devant les ambassadeurs de l'Alliance son secrétaire général, Jens Stoltenberg, cité dans un communiqué.

Les Alliés ont réaffirmé lors de cette réunion, qui a eu lieu à la demande de Kiev, leur "engagement à renforcer les capacités de défense de l'Ukraine", a-t-il assuré.

Plusieurs pays de l'Otan ont également plaidé pour la levée des restrictions pesant sur l'usage par Kiev des armes fournies par ses alliés occidentaux, notamment les missiles à longue portée, pour l'aider à mieux se défendre contre ces frappes meurtrières, a-t-on indiqué par ailleurs de source diplomatique.

La Russie a annoncé mercredi interdire l'accès à son territoire à 92 citoyens américains, dont des journalistes de plusieurs médias d'importance, accusés de diffuser de "fausses informations" sur l'armée russe combattant en Ukraine.

"L'entrée en Russie est définitivement fermée à 92 citoyens américains, représentants du monde des affaires, des personnalités de la recherche et de la culture, des journalistes et des médias", a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

Des employés des journaux New York Times, Wall Street Journal et Washington Post figurent notamment dans cette liste, qui s'ajoute aux sanctions déjà prises par la Russie à l'encontre de centaines d'autres citoyens américains et d'autres pays occidentaux.

Moscou accuse ces journalistes d'être "impliqués dans la production et la diffusion de fausses informations sur la Russie et les forces armées russes" et de participer à une "guerre hybride déclenchée par Washington".

La liste des 92 personnes publiée mercredi comprend aussi des militaires, des professeurs d'université, des cadres d'entreprise, des politiciens et membres du système judiciaire américain.

Le tribunal militaire de Moscou a condamné un mécanicien russe à 18 ans de prison pour avoir voulu faire exploser un centre d'enrôlement militaire, a rapporté l'agence russe TASS.

A l'issue d'un procès à huis clos, il a été reconnu coupable de haute trahison, préparation d'attentat et détention d'explosifs.

Un autre tribunal militaire russe, à Rostov-sur-le Don (sud-ouest), a condamné un Ukrainien à quatre ans et demi de prison pour préparation d'un acte terroriste à Stavropol en 2022.

Il était accusé d'avoir, sur ordre d'un représentant des services spéciaux ukrainiens, acheté des composants pour fabriquer un mélange incendiaire en vue de mettre le feu à un centre de recrutement militaire local, selon l'agence Interfax.

Selon le décompte d'OVD-Info, plus de mille personnes ont été poursuivies en justice en Russie pour avoir critiqué l'offensive russe contre l'Ukraine, depuis le début du conflit le 24 février 2022.

Une réunion du Conseil Otan-Ukraine doit avoir lieu mercredi après-midi, a annoncé l'Alliance atlantique. Kiev a convoqué cette réunion après des frappes russes massives lundi et mardi sur les villes et infrastructures ukrainiennes.

Le ministre de la Défense ukrainien Roustem Oumerov devrait "briefer par vidéo les Alliés sur la situation sur le champ de bataille", a indiqué un porte-parole de l'Otan. La défense anti-aérienne, dont l'Ukraine a un besoin crucial, sera l'un des sujets de cette réunion, a-t-on indiqué de source diplomatique.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réclamé l'aide des armées de l'air de ses voisins européens pour détruire les vagues de missiles et de drones russes qui ont frappé massivement son pays en début de semaine.

Six personnes ont été tuées mercredi par plusieurs frappes russes dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, a annoncé le gouverneur régional, dans une zone où les forces russes ont revendiqué la prise d'un nouveau village.

"Dans la matinée, les Russes ont tué quatre personnes et détruit une maison à Izmaïlivka", village situé tout près du front, a déclaré Vadym Filachkine sur Telegram.

Les victimes de cette frappe étaient de la même famille, deux parents et leurs enfants âgés de 17 et 24 ans, selon le procureur.

Une autre attaque a tué deux personnes près de Tchassiv Iar, place forte régionale, a-t-il ajouté.

Un dépôt de carburant a pris feu dans la région russe de Rostov (sud-ouest) à la suite d'une attaque de drone ukrainien, a indiqué mercredi le gouverneur régional, Vassili Goloubev. Les pompiers dépêchés sur les lieux luttaient dans la matinée contre le feu qui ne menace pas les habitations résidentielles, selon la même source.

Depuis le début du conflit en 2022, Kiev a pris pour cible à plusieurs reprises des installations pétrolières et gazières en Russie, certaines situées à des centaines de kilomètres de ses frontières, dans le cadre de ce qu'elle a qualifié de "justes" représailles aux attaques contre ses infrastructures énergétiques.

La proximité entre la centrale nucléaire russe de Koursk et le front militaire inquiète. Mardi, le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi se rendait sur place et appelait à éviter la catastrophe. Alors que la centrale de Zaporijia en territoires occupés ne produit plus d'électricité, celle de Koursk fonctionne presque normalement, ce qui aurait de lourdes conséquences si elle était touchée. L'Ukraine et l'ouest de la Russie sont les régions qui comptent le plus de réacteurs nucléaires en activité.

>> Les précisions de La Matinale :

KEYSTONE - SERGEI ILNITSKY

En l'espace de 48 heures, la Russie aurait, selon Kiev, employé au moins 137 missiles et 190 drones pour frapper plus d'une dizaine de régions ukrainiennes, avec pour cible principalement les infrastructures énergétiques du pays.

>> Revoir le reportage du 19h30 :

Face à ce déluge de feu, les populations continuent à faire face, mais le quotidien des Ukrainiennes et des Ukrainiens est durement frappé. Les bombardements massifs russes provoquent aussi d'importants dégâts pour les industries du pays et c'est une véritable asphyxie de l'économie ukrainienne qui est en marche.

>> Revoir à ce propos les explications de Maurine Mercier, correspondante de la RTS en Ukraine :

Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'Otan, organisera une réunion du Conseil Otan-Ukraine mercredi, à la demande de Kiev, a déclaré mardi une porte-parole de l'organisation. "La réunion aura lieu au niveau des ambassadeurs", a déclaré la porte-parole, Farah Dakhlallah.

"Le ministre ukrainien de la Défense Roustem Oumerov doit donner une vidéo-conférence aux alliés sur la situation sur le champ de bataille et les besoins prioritaires", a ajouté la porte-parole.

"La réunion de demain se tiendra dans un contexte de frappes russes massives contre les civils et les infrastructures ukrainiens. Les alliés de l'Otan ont offert un soutien important à la défense aérienne ukrainienne et continueront à renforcer les défenses ukrainiennes", a déclaré Farah Dakhlallah dans un communiqué envoyé par courriel.

La Maison blanche a condamné l'attaque qui a tué un conseiller sécurité de Reuters et blessé deux journalistes de l'agence de presse, a écrit mardi sur X un porte-parole du Conseil de sécurité nationale (NSC) américain.

"Nous condamnons le plus fermement possible cette attaque et exprimons nos plus sincères condoléances à Reuters pour la perte de l'un des leurs", a déclaré Sean Savett, porte-parole du NSC.

Ryan Evans, membre de l'équipe Reuters couvrant la guerre en Ukraine, a été tué dimanche et deux journalistes de Reuters blessés dans une frappe sur un hôtel de Kramatorsk, une ville de l'Est de l'Ukraine.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a indiqué que l'hôtel avait été touché par un missile balistique russe Iskander pouvant être tiré à plus de 500 km de sa cible.

Reuters n'a pas été en mesure de vérifier si le projectile avait été tiré par la Russie, et si la frappe du bâtiment avait été délibérée.

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a visité mardi le site de la centrale nucléaire russe de Koursk, visée selon Moscou par des attaques des forces ukrainiennes positionnées à 40 km de là depuis leur offensive lancée début août dans la région.

Le chef de l'agence onusienne a supervisé sur place une mission d'inspection qu'il entendait mener "personnellement compte tenu de la gravité de la situation".

Après sa visite de la centrale, Rafael Grossi a déclaré qu'il existait un risque d'"incident nucléaire" et que la situation était grave. "Le danger ou la possibilité d'un incident nucléaire a émergé près d'ici", a-t-il déclaré à des journalistes, faisant référence aux combats qui avaient lieu dans la région de Koursk.

La centrale de Koursk est dotée de quatre réacteurs RMBK remontant à l'époque soviétique - dont deux sont encore opérationnels - du même type que ceux de Tchernobyl, en Ukraine.

L'Ukraine a utilisé des avions de chasses F-16 livrés par ses partenaires occidentaux pour repousser les dernières frappes aériennes russes massives, a déclaré le président ukrainien. "Dans ces attaques massives russes, nous avons déjà détruit des missiles et des drones à l'aide de F-16", a dit Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse, répétant aussi que le nombre d'appareils reçus par Kiev n'était pas "suffisant".

La présidence ukrainienne a affirmé qu'elle trouverait "juste" que le deuxième sommet pour la paix en Ukraine se tienne dans les prochains mois dans un pays du "Sud global", après une première édition en l'absence de la Russie au Bürgenstock à mi-juin.

Ce premier sommet destiné à voir émerger des propositions pour résoudre le conflit s'était tenu en Suisse avec quelque 90 pays mais sans la Russie ni la Chine.

"En ce qui concerne le deuxième sommet, nous souhaitons, et il serait juste, qu'il se tienne dans l'un des pays du Sud global", a déclaré mardi Andriï Iermak, chef de cabinet du président Volodymyr Zelensky, lors d'un forum à Kiev, sans donner plus de précisions.

Il a cependant évoqué l'Inde durant cette conférence, soutenant que le pays, pourtant partenaire historique de Moscou, "ne soutiendrait jamais aucun plan, aucune proposition qui inclurait un compromis avec l'intégrité territoriale de l'Ukraine", quelques jours après une visite historique du Premier ministre indien Narendra Modi à Kiev.

"Il est très important d'entendre cela de la part d'un État membre des Brics", a-t-il dit, alors que ces pays sont généralement des alliés de la Russie, qui doit accueillir le prochain sommet de l'organisation à Kazan en octobre.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé le test réussi d'un premier missile balistique de fabrication ukrainienne. "Je félicite notre industrie de la défense pour cela", a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse à Kiev, tout en refusant de "donner plus de détails" sur cette nouvelle arme.

Ces missiles ont une trajectoire essentiellement dite "balistique", c'est-à-dire influencée uniquement par la gravité et la vitesse acquise par l'impulsion fournie au moment de la propulsion.

Le 25 août, Volodymyr Zelensky s'était également réjoui de l'arrivée dans les combats d'un nouveau drone-missile de longue portée, dénommé "Palianytsia"

Le Premier ministre indien Narendra Modi a déclaré au président russe Vladimir Poutine qu'il était favorable à une fin "rapide" du conflit en Ukraine, après avoir visité ce pays en guerre.

Narendra Modi maintient un équilibre délicat entre la poursuite de liens historiquement proches entre l'Inde et la Russie et la recherche de partenariats de sécurité plus étroits avec les pays occidentaux pour faire rempart à son rival régional chinois.

New Delhi a évité de condamner explicitement l'invasion de l'Ukraine par la Russie de février 2022, invitant plutôt les deux parties à résoudre leurs différends par le dialogue.

Lors de sa conversation avec le président russe, Narendra Modi a déclaré avoir "échangé des points de vue sur le conflit entre la Russie et l'Ukraine" avec Vladimir Poutine et lui avoir fait part de ses "impressions lors de (sa) récente visite en Ukraine", selon un message publié sur les réseaux sociaux.

Il ajoute avoir "réitéré l'engagement ferme de l'Inde à soutenir une résolution rapide, durable et pacifique du conflit".

Le Kremlin a lui aussi fait état mardi de cet échange entre les deux dirigeants. "Narendra Modi a fait part de sa récente visite à Kiev, soulignant son intérêt à contribuer à un éventuel règlement politique et diplomatique de la situation autour de l'Ukraine", a affirmé la présidence russe dans un communiqué.

L'Ukraine contrôle 100 localités et 1294 km2 dans la région frontalière russe de Koursk, où elle a capturé 594 soldats ennemis depuis le début de son offensive il y a trois semaines, a annoncé le commandant en chef de l'armée ukrainienne.

L'armée russe a affirmé mardi avoir conquis une nouvelle localité, Orlivka, dans l'est de l'Ukraine, à une quinzaine de kilomètres de la ville de Pokrovsk, un important noeud logistique pour les troupes ukrainiennes.

Le gouverneur de la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a dit mardi avoir reçu des informations faisant état d'une tentative d'incursion des forces armées ukrainiennes. Plusieurs médias russes ont rapporté qu'une attaque terrestre était en cours.

"Des informations affirment que l'ennemi essaie de franchir la frontière de la région de Belgorod. Selon le ministère russe de la Défense, la situation à la frontière reste difficile, mais sous contrôle", a indiqué le gouverneur Viatcheslav Gladkov, sur Telegram.

"Nos militaires mènent des opérations planifiées. Je vous demande de garder votre calme et de ne faire confiance qu'aux sources d'informations officielles", a-t-il ajouté.

Selon la chaîne Telegram russe MASH, réputée proche des autorités, des militaires ukrainiens essayent d'entrer dans la région via la localité de Nekhoteevka, frontalière de l'Ukraine, où des combats sont en cours.

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique Rafael Grossi est arrivé à la centrale nucléaire russe de Koursk, a affirmé l'agence russe du nucléaire Rosatom.

Rafael Grossi se rend sur place pour faire un état des lieux de la situation et évaluer de potentiels risques, alors que se poursuit dans la région une offensive ukrainienne surprise lancée le 6 août.

L'Ukraine a essuyé de nouvelles frappes russes qui ont fait au moins quatre morts dans la nuit de lundi à mardi, au lendemain d'une des attaques les plus "massives" depuis le début du conflit.

Moscou a lancé 91 engins, a annoncé l'armée ukrainienne, qui dit avoir abattu 60 drones suicide "Shahed" et 5 missiles de différents types.

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"Malheureusement, malgré le travail efficace de notre défense aérienne, quatre personnes ont été tuées et 16 blessées", a dit mardi le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur Telegram.

"Les crimes contre l'humanité ne peuvent être commis en toute impunité", a-t-il ajouté, accusant Moscou d'avoir visé "les civils et les infrastructures".

Les quatre morts ont été enregistrées dans les régions de Zaporijjia et de Kryvyï Rig, dans le sud-est de l'Ukraine.

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi est attendu mardi à la centrale nucléaire russe de Koursk pour estimer la situation, après le lancement d'une contre-offensive ukrainienne surprise dans la région.

Rafael Grossi a affirmé lundi dans un communiqué vouloir "évaluer de façon indépendante ce qui se passe" en visitant l'infrastructure. "La sécurité de toutes les centrales nucléaires est une question centrale et fondamentale pour l'AIEA", a-t-il ajouté.

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Keystone - Anthony Anex

Des bombardiers et des drones russes volent en direction de l'Ukraine, ont averti les forces aériennes de Kiev, et des alertes aériennes sont en vigueur dans une large partie du pays d'après les autorités locales, au lendemain de frappes russes.

"L'armée de l'air ukrainienne confirme le décollage de plusieurs [bombardiers] Tu-95ms depuis la base aérienne d'Engels (sud-ouest de la Russie, ndlr). Les missiles pourraient entrer dans l'espace aérien ukrainien dans environ deux heures", a indiqué l'armée de l'air ukrainienne vers 4h locales sur le réseau social Telegram, avant de rapporter que des drones d'attaque se dirigeaient aussi vers le pays.

Le président américain Joe Biden a condamné les "scandaleuses" frappes russes contre des infrastructures énergétiques en Ukraine qui ont fait au moins quatre morts et a réitéré son soutien à Kiev.

"Je condamne dans les termes les plus forts la guerre menée par la Russie contre l'Ukraine et ses actions visant à plonger l'Ukraine dans l'obscurité", a déclaré le démocrate dans un communiqué. Il a rappelé le soutien "inébranlable" des Etats-Unis à l'Ukraine ainsi que l'aide militaire américaine à Kiev.

"Les Etats-Unis dépêchent aussi de l'équipement en Ukraine pour réparer ses systèmes énergétiques et renforcer la résilience du réseau électrique ukrainien", a ajouté Joe Biden.

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