Le suivi de la guerre en Ukraine [Reuters]
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Volodymyr Zelensky salue les raids ukrainiens contre des aérodromes et des raffineries russes

- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a félicité samedi ses forces pour avoir frappé des cibles militaires à l'intérieur du territoire tenu par la Russie, après que son armée a fait état de plusieurs raids, notamment sur un aérodrome et un dépôt de carburant.

- Des opposants russes remis en liberté dans le cadre de l'échange de prisonniers historique entre Moscou et les Occidentaux ont dit vendredi n'avoir jamais demandé à être renvoyés de leur pays. Ils ont jugé que le compromis pourrait encourager Vladimir Poutine à prendre de nouveaux "otages".

- Le président américain Joe Biden a accueilli jeudi soir aux Etats-Unis trois des détenus libérés par la Russie au terme du plus grand accord d'échange de prisonniers depuis la fin de la Guerre froide. Cet accord, coordonné par la Turquie, a mené à l'échange de 24 prisonniers et deux enfants.

- Le porte-parole du Kremlin a toutefois souligné vendredi que les négociations autour du conflit en Ukraine suivaient des "principes complètement différents" de celles sur les échanges de prisonniers.

- Les premiers avions de chasse F-16 sont arrivés en Ukraine. Le Kremlin a cependant minimisé leur impact potentiel sur le champ de bataille, promettant même à l'Ukraine qu'ils seraient "abattus".

Suivi assuré par RTSinfo

23h10

De fortes explosions entendues à Kiev après une alerte aérienne

Les explosions ont retenti peu après 23h00 et une trajectoire lumineuse qui semblait provenir d'un tir de missile de la défense antiaérienne était visible dans le ciel.

"Les défenses antiaériennes sont à l'oeuvre à Kiev. Restez dans les abris", a déclaré le maire de la capitale ukrainienne Vitali Klitschko sur Telegram. Un journaliste de l'AFP a entendu cinq fortes explosions dans le quartier de Pozniaky, dans l'est de la ville.

17h35

Kiev regrette une décision "précipitée" de Bamako

L'Ukraine a regretté lundi la décision "précipitée" du Mali de rompre ses relations diplomatiques avec Kiev. Le pays est accusé d'être impliqué dans une lourde défaite de l'armée malienne et du groupe paramilitaire russe Wagner fin juillet face à des séparatistes et des djihadistes.

Après cette défaite fin juillet, où des dizaines de combattants du groupe Wagner et de soldats maliens ont trouvé la mort selon les séparatistes et djihadistes, un responsable du renseignement militaire ukrainien, Andriï Ioussov, avait sous-entendu que Kiev avait fourni des informations aux rebelles pour qu'ils puissent mener à bien leur attaque.

16h15

En Ukraine, les positions des opposants russes libérés laissent un goût amer

Si la libération de plusieurs opposants russes d'envergure à l'issue d'un vaste échange entre la Russie et les Occidentaux a suscité la joie dans les milieux anti-guerre européens, en Ukraine, leurs premières déclarations ont jeté un froid.

Lors d'une conférence de presse tenue en Allemagne au lendemain de leur libération, les opposants Vladimir Kara-Mourza, Ilia Iachine et Andreï Pivovarov ont tous les trois notamment appelé à "recalibrer" les sanctions occidentales pour qu'elles visent le régime de Vladimir Poutine et non les Russes ordinaires.

Ilia Iachine, qui était derrière les barreaux en Russie pour ses dénonciations répétées des crimes russes en Ukraine, a lui estimé que Kiev devait négocier avec Moscou pour épargner des vies. Des propos qui ont fortement irrité en Ukraine.

11h35

Mort en prison d'un pianiste russe opposé au conflit en Ukraine

Un pianiste russe, emprisonné après avoir critiqué l'attaque contre l'Ukraine, est mort en détention, ont rapporté des ONG et ses proches, en pleine répression de toute dissidence en Russie.

Pavel Kouchnir, âgé de 39 ans, est mort à une date indéterminée dans une maison d'arrêt à Birobidjan, ville située dans une région reculée de l'Extrême-Orient, frontalière de la Chine.

Sa mort n'a pas été annoncée officiellement. Contactée lundi par l'AFP, l'administration pénitentiaire locale n'a pas souhaité réagir.

LUNDI 5 AOÛT

Le Mali rompt ses relations diplomatiques avec l'Ukraine

Le Mali a rompu dimanche ses relations diplomatiques avec l'Ukraine, accusant ce pays d'être impliqué dans une lourde défaite de l'armée malienne et du groupe Wagner fin juillet dans des combats contre des séparatistes et des djihadistes dans le nord.

Le gouvernement du Mali, dirigé depuis 2020 par une junte, a décidé de la "rupture avec effet immédiat de ses relations diplomatiques avec l'Ukraine", a déclaré son porte-parole, le colonel Abdoulaye Maïga.

Les séparatistes et les djihadistes ont affirmé avoir tué des dizaines de membres du groupe paramilitaire russe Wagner et de soldats maliens lors de combats à Tinzaouatène, à la frontière algérienne dans l'extrême nord-est du pays. L'armée malienne et Wagner avaient reconnu des pertes importantes, sans donner de bilan précis.

Cette défaite est la plus lourde subie en une bataille par le groupe Wagner en Afrique, s'accordent les analystes.

Le gouvernement du Mali "a pris connaissance, avec une profonde stupeur, des propos subversifs par lesquels Andriy Yusov, porte-parole de l'agence ukrainienne de renseignement militaire, a avoué l'implication de l'Ukraine dans une attaque lâche, traître et barbare de groupes armés terroristes ayant entraîné la mort d'éléments des Forces de Défense et de Sécurité maliennes", dénonce le porte-parole dans le communiqué.

"Le fait que les rebelles aient reçu les données nécessaires qui leur ont permis de mener à bien une opération contre les criminels de guerre russes, a déjà été observé par le monde entier. Bien entendu, nous ne divulguerons pas les détails. Plus d'informations à venir ici aussi", avait déclaré lundi Andriy Yusov à la télévision ukrainienne. Une vidéo qu'avait relayé l'ambassadeur ukrainien au Sénégal.

19h10

Zelensky salue les raids ukrainiens contre des aérodromes et des raffineries russes

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a félicité samedi ses forces pour avoir frappé des cibles militaires à l'intérieur du territoire tenu par la Russie, après que son armée a fait état de plusieurs raids, notamment sur un aérodrome et un dépôt de carburant.

"Je voudrais remercier chacun de nos soldats et tous ceux qui travaillent dans notre industrie de défense pour avoir frappé des aérodromes, des raffineries de pétrole et des installations logistiques russes", a-t-il écrit dans sa déclaration quotidienne.

"Chaque frappe qui répond avec précision aux bombes russes, qui détruit la logistique russe, les bases russes, qui rend plus difficile pour l'occupant de rester sur notre territoire - chaque frappe de ce type rapproche la fin juste de la guerre", a-t-il plaidé.

13h35

L'Ukraine affirme avoir frappé un aérodrome russe et un dépôt pétrolier

Des drones ukrainiens ont visé un aérodrome militaire et un dépôt de pétrole en Russie, a affirmé une source militaire ukrainienne, après que la Russie eut annoncé avoir abattu 76 drones. Kiev dit mener ces frappes en réponse aux bombardements russes qui endeuillent l'Ukraine depuis plus de deux ans et assure viser en priorité des cibles militaires et industrielles.

"La nuit dernière, des drones du service de sécurité ukrainien ont visité l'aérodrome de Morozovsk, dans la région de Rostov", où sont stockés des avions et des bombes aériennes guidées, a indiqué la source ukrainienne, ajoutant que "les drones ukrainiens ont fait un super boulot en frappant le dépôt de munitions aériennes".

La Russie a lancé plus de 600 bombes aériennes guidées sur l'Ukraine en une seule semaine, a affirmé le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "Les avions de combat russes doivent être détruits où qu'ils soient, par tous les moyens efficaces. Frapper les aérodromes russes est également plutôt équitable", a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.

SAMEDI 3 AOÛT

La Russie dit avoir abattu 76 drones ukrainiens

La Russie a déclaré samedi avoir abattu dans la nuit et la matinée 76 drones ukrainiens. Ceux-ci ont visé notamment des dépôts de pétrole, y provoquant des incendies.

La majorité de ces drones ont été "interceptés et détruits" dans la régions de Rostov-sur-le-Don, qui abrite le QG de l'opération russe en Ukraine (36), les régions de Koursk (8) et de Belgorod (10), frontalières de l'Ukraine, ainsi que dans celle d'Oriol (17), a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

Dans la région de Belgorod, l'attaque de drones a visé un dépôt de pétrole dans le district de Goubkine et provoqué un incendie qui a été rapidement maîtrisé, selon le gouverneur régional Viatcheslav Gladkov. Une autre frappe a touché une voiture dans le village de Saltykovo, en blessant le conducteur, a-t-il ajouté.

Dans la région de Rostov, frontalière de l'Ukraine, une attaque de six drones a visé dans la nuit un dépôt de pétrole et plusieurs réservoirs de carburant y ont pris feu dans le district de Kamenski, a indiqué de son côté le chef de l'administration locale Vladimir Savine. Plus de 90 pompiers et 33 véhicules ont été dépêchés sur les lieux pour maîtriser l'incendie, a-t-il précisé.

19h50

L'échange "incite Poutine à prendre d'autres otages", selon un opposant libéré

Le vaste échange de prisonniers jeudi entre l'Occident et la Russie "incite [Vladimir] Poutine à prendre d'autres otages", a mis en garde l'opposant russe libéré Ilia Iachine, au cours de la première conférence de presse de certains détenus libérés au moment de cet échange à Bonn, dans l'ouest de l'Allemagne.

"En échange de la libération d'un meurtrier (par l'Allemagne, l'agent du FSB Vadim Krassikov, ndlr), une quinzaine d'innocents ont été libérés. C'est un dilemme difficile", a-t-il déclaré.

"J'ai dit dès le premier jour derrière les barreaux que je n'étais pas prêt pour les échanges. J'ai compris mon emprisonnement non seulement comme une lutte contre la guerre, mais aussi comme une lutte pour mon droit à vivre dans mon pays, à y mener une politique indépendante", a ajouté ce militant actif dans l'opposition libérale en Russie depuis les années 2000, estimant que sa place était dans son pays.

Les prisonniers politiques russes Ilia Iachine (droite), Vladimir Kara-Mourza (gauche) et Andreï Pivovarov (centre), libérés à la suite d'un important échange de détenus entre la Russie et l'Occident, donnent une conférence de presse en Allemagne après leur libération. [Anadolu via AFP - KADIR ILBOGA]
Les prisonniers politiques russes Ilia Iachine (droite), Vladimir Kara-Mourza (gauche) et Andreï Pivovarov (centre), libérés à la suite d'un important échange de détenus entre la Russie et l'Occident, donnent une conférence de presse en Allemagne après leur libération. [Anadolu via AFP - KADIR ILBOGA]

"Personne ne nous a demandé notre consentement"

A ses côtés, le Russo-Britannique Vladimir Kara-Mourza, libéré comme lui jeudi, a estimé que "seize vies humaines avaient été sauvées hier". "Je ne pense pas qu'il y ait quelque chose de plus important dans ce monde."

Mais, dans le même temps, il a jugé qu'il s'agissait d'"une goutte d'eau dans l'océan" [...] parce que tant d'innocents qui n'ont jamais commis un crime de leur vie sont détenus subissant la torture, soit physiquement, soit psychologiquement, soit les deux, dans les prisons de Poutine pour le seul crime d'avoir dit la vérité, pour le seul crime de s'être opposé à la guerre, pour le seul crime de s'être opposé à un dictateur".

Il a souligné avoir été expulsé illégalement de son pays, car sans son aval. "Personne ne nous a demandé notre consentement. Nous avons été sortis de prison, mis dans un car, embarqués dans un avion et envoyés à Ankara", a dénoncé Vladimir Kara-Mourza.

17h30

Le Kremlin lève un coin du voile sur les agents russes libérés

Le Kremlin a levé un coin du voile sur les Russes libérés dans le cadre d'un échange de prisonniers historique avec l'Occident. Il reconnaît que certains d'entre eux étaient des agents travaillant pour ses services de renseignements.

Parmi les Russes qui ont retrouvé la liberté figure Vadim Krassikov, qui purgeait une peine de prison à vie en Allemagne pour l'assassinat d'un Géorgien issu de la minorité tchétchène qui avait combattu contre les forces russes entre 2000 et 2004. Vendredi, le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov a reconnu qu'il s'agissait d'"un membre du FSB".

Dmitri Peskov a également confirmé l'appartenance aux services russes d'Artiom Doultsev et Anna Doultseva, un couple libéré par la Slovénie, où il était installé depuis 2017 avec des passeports argentins.

16h00

L'Ukraine s'attend à une accélération de l'émigration

L'Ukraine s'attend à une émigration de la population plus forte que prévu, du fait notamment de la destruction par les bombardements russes des centrales électriques du pays. Selon un rapport de la Banque centrale publié jeudi, 400'000 personnes devraient quitter le pays cette année et 300'000 l'année prochaine, soit plus que dans le précédent rapport en avril.

Ce phénomène illustre une accélération des départs dans un pays ravagé par l'invasion lancée par la Russie en 2022 et qui connaissait déjà une forte émigration avant la guerre.

"Cette hypothèse est aggravée [...] en raison de la destruction importante du système énergétique ukrainien, qui s'accompagne de pannes d'électricité prolongées et augmente les risques pour la saison de chauffage", a souligné la Banque centrale.

15h40

Après l'échange de prisonniers, la Turquie rappelle qu'on doit compter sur elle

La Turquie, dont le rôle a été salué dans l'échange de prisonniers entre la Russie et les Occidentaux, rappelle qu'on peut compter sur et avec elle, malgré ses fréquents différends avec ses alliés de l'Otan.

Dans un communiqué, le chef de la communication de la présidence turque Fahrettin Altun a rapporté comment "les services de renseignement turcs ont établi des canaux de dialogue et de médiation [entre] certains des adversaires mondiaux", montrant ainsi que la Turquie "est capable de parler à différentes parties en tant que partenaire digne de confiance et fiable".

12h55

L'Ukraine récupère 250 corps de ses militaires morts

L'Ukraine a récupéré 250 corps de ses soldats morts, "une des plus grosses" opérations de ce genre depuis le début de l'invasion russe il y a plus de deux ans, a indiqué vendredi le Comité de coordination ukrainien, en charge du dossier.

Il s'agit de militaires morts dans les secteurs de Bakhmout, Avdiïvka, deux villes forteresses de l'Est prises par l'armée russe après des mois de combats violents, ainsi que dans les régions de Lougansk (est), Kherson et Zaporijjia (sud), a précisé le Comité dans un communiqué.

Certains corps ont été récupérés depuis la ville de Marioupol, ravagée par le siège russe dans les premiers mois de la guerre en 2022 et depuis des morgues en Russie, a précisé le Comité.

Longue procédure d'identification

La procédure d'identification "prend des semaines", parfois des mois, a expliqué le porte-parole du Comité.

Kiev a de son côté remis à la Russie des corps de ses soldats tués dans les combats en Ukraine, a ajouté le porte-parole sans donner de détails.

Le lieu où le transfert des corps a été organisé n'a pas été communiqué, mais d'habitude, ces procédures se déroulent à la frontière russo-ukrainienne dans la région de Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine.

12h40

Pour Moscou, les négociations avec l'Ukraine sont "complètement différentes" de celles sur les échanges de prisonniers

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, photographié ici le 31 juillet 2024 à Moscou. [KEYSTONE - MAXIM SHEMETOV/REUTERS/POOL / PO]
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, photographié ici le 31 juillet 2024 à Moscou. [KEYSTONE - MAXIM SHEMETOV/REUTERS/POOL / PO]

Le Kremlin a écarté vendredi toute avancée immédiate dans les négociations autour du conflit en Ukraine consécutive à l'échange de prisonniers massif entre Moscou et l'Occident, en soulignant que ces deux processus obéissaient à des principes "complètement différents".

"Quand on parle de l'Ukraine et de problèmes internationaux plus complexes, les principes sont complètement différents, ce sont les principes des intérêts nationaux, de la sécurité nationale", a déclaré à la presse Dmitri Peskov, interrogé sur la possibilité d'une avancée diplomatique entre Kiev et Moscou après cet échange de prisonniers.

"Le travail s'effectue sur un mode totalement différent, suivant d'autres principes", a-t-il insisté.

Les négociations entre Kiev et Moscou, plus de deux ans après le début de l'attaque russe contre l'Ukraine, sont bloquées, chaque camp ayant des revendications semblant irréconciliables.

>> Le récit du 12h45 sur l'échange des prisonniers :

Retour triomphal aux États-Unis de trois prisonniers américains libérés dans le cadre d'un accord avec la Russie
Retour triomphal aux États-Unis de trois prisonniers américains libérés dans le cadre d'un accord avec la Russie / 12h45 / 1 min. / le 2 août 2024

07h30

L'échange de prisonniers, une victoire pour la Turquie

L'échange de prisonniers entre la Russie et les Occidentaux est une victoire diplomatique pour la Turquie du président Recep Tayyip Erdogan. Le pays est membre de l'Otan, mais a conservé des liens étroits avec la Russie après l'invasion de l'Ukraine. 

Ankara a toujours défendu sa politique dite “d'équilibre”, souvent critiquée, en faisant valoir ses capacités de médiation entre Moscou et l'Occident. Il ne s'agit par d'ailleurs pas du premier échange de prisonniers mis en œuvre ces dernières années par la Turquie, qui a plusieurs fois facilité des échanges similaires entre la Russie et l'Ukraine.

La Turquie avait également négocié en juillet 2022 l'accord sur les céréales ukrainiennes – un accord dont la Russie s'est depuis retirée. Ce retrait avait créé beaucoup de frustrations du côté de la Turquie, qui était à la recherche d'un nouveau “coup” diplomatique pour refaire parler d'elle sur la scène internationale et prouver à ses alliés de l'Otan le bien-fondé de sa position vis-à-vis de la Russie. 

>> Les précisions de La Matinale :

Des participants à l'échange de prisonniers en Turquie. [EPA/Keystone]EPA/Keystone
Echange de prisonniers entre Russes et Occidentaux réussi grâce aux services de renseignement turc / La Matinale / 1 min. / le 2 août 2024

VENDREDI 2 AOÛT

Joe Biden a accueilli des détenus libérés lors de l'échange avec Moscou

Le président américain Joe Biden a accueilli jeudi soir aux Etats-Unis trois des détenus libérés par la Russie au terme du plus grand accord d'échange de prisonniers depuis la fin de la Guerre froide.

Les ex-détenus - le journaliste américain Evan Gershkovich, l'ancien Marine Paul Whelan et la journaliste russo-américaine Alsu Kurmasheva - sont arrivés à bord d'un avion qui s'est posé vers 23h40 (05h40 suisses) sur la base militaire d'Andrews, près de Washington. Tous trois ont été accueillis par des proches, le président Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris, a constaté l'AFP sur place.

Evan Gershkovich, reporter du Wall Street Journal, était détenu depuis mars 2023. Alsu Kurmasheva était aussi incarcérée en Russie, tout comme Paul Whelan, emprisonné, lui, depuis fin 2018 pour espionnage.

Joe Biden a accueilli les détenus libérés lors de l'échange avec Moscou [KEYSTONE - JIM LO SCALZO]
Joe Biden a accueilli des détenus libérés lors de l'échange avec Moscou [KEYSTONE - JIM LO SCALZO]

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