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Des sites énergétiques et industriels russes en feu après des attaques de l'Ukraine

- Des sites énergétiques et industriels russes ont pris feu mardi après des attaques de drones ukrainiens dans deux régions du pays, ont indiqué les autorités russes.

- L'Ukraine n'est pas aujourd'hui dans la position de force nécessaire avant l'ouverture d'éventuelles négociations de paix avec la Russie, a averti lundi le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte.

Suivi assuré par RTSinfo

16h30

Mise à l'arrêt de l'importante mine de Pokrovsk en raison des combats

Le groupe ukrainien Metinvest a annoncé mardi la mise à l'arrêt de la mine de Pokrovsk, pilier économique essentiel pour la sidérurgie, et l'évacuation de son personnel, en raison des combats avec l'armée russe qui se rapproche de cette localité.

"Metvinvest annonce la suspension des opérations à la mine de Pokrovsk en raison (...) de la détérioration de la situation sécuritaire", a déclaré cette entreprise dans un communiqué. C'est la seule mine sous contrôle de Kiev à produire du coke, un charbon nécessaire à la fabrication de l'acier, deuxième produit d'exportation ukrainien.

15h00

L'Ukraine revendique une "attaque massive" contre des sites militaires et industriels en Russie

L'Ukraine a affirmé avoir mené au cours de la nuit l'attaque "la plus massive" de la guerre contre des installations militaires et industrielles dans plusieurs régions de Russie, utilisant notamment, selon Moscou, des missiles occidentaux.

Les forces ukrainiennes ont multiplié ces derniers mois les attaques aériennes contre des dépôts de carburant, des raffineries et des sites militaires en Russie pour entraver la logistique des forces russes qui combattent en territoire ukrainien.

L'attaque de mardi a visé notamment la république du Tatarstan et la région de Saratov, sur la Volga, ainsi que la région frontalière de Briansk et celle de Toula, près de Moscou. "Les forces de la défense ukrainiennes ont effectué les frappes les plus massives contre des cibles militaires (...) à distance de 200 à 1100 kilomètres en profondeur en Russie", s'est félicité l'état-major ukrainien.

Selon cette source, les frappes ont touché "avec succès" un dépôt de pétrole à Engels, qui avait déjà été visé le 8 janvier, provoquant alors un incendie de cinq jours dans lequel avaient péri deux pompiers russes.

Autre cible: l'usine chimique de Seltso, dans la région de Briansk, qui produit selon Kiev des composants pour l'artillerie, les lance-roquettes multiples, l'aviation et les missiles. Il s'agit d'une "installation stratégique du complexe militaro-industriel russe", a affirmé l'état-major ukrainien.

12h50

Moscou accuse Kiev d'avoir utilisé des missiles occidentaux

Le ministère russe de la Défense a accusé l'Ukraine d'avoir visé des cibles dans la région russe frontalière de Briansk à l'aide de missiles longue portée de fabrication occidentale, affirmant les avoir abattus et promettant que cela ne resterait "pas sans réponse".

Six missiles ATACMS américains et six missiles Storm Shadow britanniques ont été tirés depuis le territoire ukrainien contre "des cibles" de la région de Briansk, a affirmé le ministère russe, disant que "tous" avaient été abattus.

L'armée ukrainienne a elle revendiqué avoir frappé dans la nuit avec des missiles une usine chimique produisant des explosifs pour l'armée russe dans cette région.

12h00

La Russie dit avoir repris deux villages qui avaient été libérés par l'Ukraine

La Russie a assuré avoir repris deux villages de l'est de l'Ukraine qui avaient été libérés par les forces ukrainiennes d'une première occupation russe en 2022 et 2023, signe des difficultés de Kiev sur le front Est.

Selon le rapport quotidien du ministère russe de la Défense, l'armée a capturé les villages de Terny et de Neskoutchné, dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, où se concentrent les combats.

10h20

"Les déclarations de Donald Trump, qui a promis de terminer la guerre en 24 heures, ont fait beaucoup rire les Ukrainiens"

La guerre ouverte entre la Russie et l'Ukraine entrera bientôt dans sa troisième année, sans vraiment que l'on observe d'évolution marquante: l'Ukraine ne parvient pas à reprendre le contrôle sur ses territoires envahis de manière décisive et si Kiev parvient à infliger des dégâts sur le sol russe, la Russie n'est que ponctuellement ébranlée et ne recule jamais véritablement.

Cheffe du département international de l'ONG Ukraine Media Crisis, la journaliste Tetyana Ogarkova fait le point sur les évolutions attendues ou espérées de la ligne de front et des rapports de force, compte tenu notamment du retour au pouvoir de Donald Trump dans quelques jours aux Etats-Unis, mais aussi de l'état d'épuisement de la population ukrainienne.

Malgré tout, une majorité des Ukrainiens reste opposée à un cessez-le-feu ou à des concessions territoriales, selon elle. Et si le président Zelensky multiplie les contacts diplomatiques, un changement rapide de la situation semble peu probable.

>> L'interview de Tetyana Ogarkova dans Tout un monde :

Comment le retour de Donald Trump influencera-t-il l'Ukraine? [Keystone/EPA - Roman Pilipey]Keystone/EPA - Roman Pilipey
L'Ukraine peut-elle espérer la paix ? Interview de Tetyana Ogarkova / Tout un monde / 9 min. / aujourd'hui à 08:13

09h30

Un sommet de l'Otan pour clarifier la situation en mer Baltique

Depuis le début de la guerre en Ukraine, les sabotages d'infrastructures maritimes se sont multipliés en mer Baltique, inquiétant les pays riverains qui redoutent de voir le conflit s'étendre à leurs territoires. Ils se réunissent mardi à Helsinki pour un sommet sous l'égide de l'Otan pour évoquer la sécurité dans ces eaux qui relient l'Europe à la Russie.

Les rives baltiques sont partagées entre la Russie d'une part, et de l'autre l'Allemagne, la Pologne, le Danemark, la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie, ainsi que la Suède et la Finlande. Or, depuis l'adhésion de ces deux derniers à l'Otan, la Russie ne peut plus compter que sur son enclave de Kaliningrad et la région de St-Petersbourg pour garder un accès à cette mer. En renonçant à leur neutralité, la Suède et la Finlande ont donc rebattu quelques cartes et contribué à la montée des tensions entre ce qui constitue désormais deux blocs complètement distincts.

La sécurité de ces eaux est donc un enjeu militaire et stratégique. Si les auteurs des différents sabotages n'ont pas été formellement identifiés, le bloc occidental s'inquiète de présumés "bateaux fantômes" russes, ces navires de transport qui servent d'une part à contourner l'embargo sur le pétrole russe, mais qui sont aussi soupçonnés de pouvoir réaliser des sabotages. Le sommet de mardi doit donc servir à clarifier la situation.

"Ce qui est attendu, c'est déjà une clarification de cette zone grise du droit international. C'est d'arriver à déterminer comment des forces militaires peuvent être engagées dans un cadre qui est aussi flou et qui n'a pas encore été pensé en termes de droit de la guerre", développe Cyril Coulet, ex-chercheur spécialiste des pays nordiques, dans l'émission Tout un monde de la RTS. Encore faut-il que les membres de l'Otan se mettent d'accord, ce qui n'est pas acquis.

>> Explications complètes dans l'émission Tout un monde :

Les chefs d'État des pays baltes craignent une invasion russe. [Lehtikuva via AP - Vesa Moilanen]Lehtikuva via AP - Vesa Moilanen
"Ni en guerre, ni en paix", la Baltique sous tension / Tout un monde / 5 min. / aujourd'hui à 08:12

08h35

Des sites énergétiques et industriels russes en feu après des attaques

Des sites énergétiques et industriels russes ont pris feu après des attaques de drones ukrainiens dans deux régions du pays, ont indiqué les autorités russes.

Dans la banlieue de Kazan, chef-lieu de la république russe du Tatarstan, "une citerne de gaz a pris feu (...) à la suite d'une attaque de drone", a indiqué sur Telegram le gouvernement local, en assurant que "personne n'a été blessé" et précisant que le dirigeant régional s'est rendu sur les lieux de l'incendie.

Selon des médias locaux, qui ont diffusé des images d'une grande flamme et d'un panache de fumée noire s'élevant vers le ciel, l'attaque a visé un dépôt de gaz liquéfié près d'une usine chimique.

Dans la région de Saratov, située à environ 700 kilomètres au sud-est de Moscou et à quelque 500 km de la frontière ukrainienne, "deux entreprises industrielles ont été endommagées" à la suite d'une "attaque massive de drones", a écrit sur Telegram le gouverneur régional.

Un incendie a été provoqué par cette attaque sur une entreprise à Engels, a-t-il indiqué, sans préciser la nature des dégâts causés à la deuxième entreprise frappée, située, elle, à Saratov.

06h00

Le Premier ministre russe à Hanoï pour une visite de deux jours

Le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine a entamé à Hanoï une visite de deux jours au Vietnam, un allié de longue date qui espère renforcer ses liens avec Moscou, en pleine guerre en Ukraine.

Le dirigeant doit rencontrer dans la journée le secrétaire général du Parti communiste vietnamien To Lam, considéré comme la personnalité la plus influente du pays, ainsi que le Premier ministre Pham Minh Chinh.

Au programme des discussions, "d'importants projets de coopération dans les domaines de l'énergie et de l'industrie (...) créant une dynamique pour promouvoir les relations entre le Vietnam et la Russie", selon le journal du gouvernement vietnamien.