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Donald Trump parle de possibles nouvelles sanctions si Moscou ne négocie pas avec l'Ukraine

- Donald Trump a jugé mardi "probables" de nouvelles sanctions à l'encontre de la Russie si le Kremlin ne négocie pas la fin de la guerre contre l'Ukraine. Le nouveau président américain a aussi déclaré que son pays allait "se pencher" sur la poursuite de l'aide militaire à Kiev.

- Moscou a revendiqué mercredi la prise du village de Zapadné, dans la région de Kharkiv (nord-est de l'Ukraine).

Suivi assuré par RTSinfo

13h30

La Russie a déjà attaqué 1200 fois les installations énergétiques de l'Ukraine

La Russie a attaqué les installations énergétiques de l'Ukraine à 1200 reprises depuis le début de son invasion à grande échelle de son voisin en février 2022, a déclaré mercredi la vice-Première ministre ukrainienne Ioulia Svyrydenko.

S'exprimant à Davos, Ioulia Svyrydenko a précisé que plus de 800 attaques avaient porté sur des sous-stations et lignes électriques, plus de 250 sur des centrales électriques et plus de 30 sur des sites gaziers.

13h20

Le président finlandais "plutôt optimiste" sur l'issue d'éventuelles négociations de paix sur l'Ukraine

Le président conservateur finlandais Alexander Stubb s'est dit mercredi à Davos "plutôt optimiste" sur l'issue d'éventuelles négociations de paix sur l'Ukraine engagées par le président américain Donald Trump, estimant que ce dernier en sortirait "gagnant".

"C'est un dossier compliqué et je n'envie pas l'administration Trump s'ils veulent parvenir un accord dans une période de trois à six mois", a poursuivi Alexander Stubb, en référence à l'ambition du président américain, qui avait même affirmé initialement pouvoir résoudre le conflit en 24 heures.

Indépendance, souveraineté et intégrité territoriale

Le président finlandais a jugé "important de convaincre Donald Trump et son administration, qui vont négocier l'accord, mais aussi la Chine, qui peut influencer la Russie, que les trois principes clé demeurent l'indépendance, la souveraineté et l'intégrité territoriale" de l'Ukraine. "Ce dernier point est plus compliqué, je l'admets, mais je ne pense pas qu'il faille non plus céder à ce sujet", a-t-il ajouté.

La Finlande, qui partage près de 1300 km de frontière avec la Russie, a rejoint l'Otan le 4 avril 2024, largement en raison de l'invasion russe en Ukraine, mettant un terme à plusieurs décennies de neutralité.

11h10

L'armée russe revendique une avancée dans le nord-est de l'Ukraine

L'armée russe a revendiqué mercredi la prise du village de Zapadné, dans la région de Kharkiv (nord-est), une nouvelle avancée sur la rive occidentale de la rivière Oskil et un signe des difficultés de Kiev pour contenir les troupes ennemies.

"Les unités du groupement de troupes Ouest ont libéré la localité de Zapadné dans la région de Kharkiv", a indiqué le ministère russe de la Défense, dont les forces avancent dans plusieurs secteurs de cette zone et du front est.

11h05

Donald Trump évoque de potentielles nouvelles sanctions contre la Russie

Le président américain Donald Trump a jugé mardi "probables" de nouvelles sanctions à l'encontre de la Russie si Moscou ne négocie pas la fin de la guerre contre l'Ukraine. "La guerre n'aurait jamais eu lieu si j'avais été président" à l'époque, a-t-il avancé. Le dirigeant n'a pas fourni de détail sur ces éventuelles sanctions.

Le nouveau président américain a encore indiqué que les Etats-Unis allaient "se pencher" sur la poursuite de l'aide militaire à Kiev, qui se monte à des dizaines de milliards de dollars depuis l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022.

Le président des Etats-Unis a promis durant sa campagne de mettre un terme à la guerre en Ukraine. [KEYSTONE - JULIA DEMAREE NIKHINSON]
Le président des Etats-Unis a promis durant sa campagne de mettre un terme à la guerre en Ukraine "en 24 heures". [KEYSTONE - JULIA DEMAREE NIKHINSON]

"Nous parlons [au président ukrainien Volodymyr] Zelensky", a dit Donald Trump. "Nous allons nous entretenir très bientôt avec le président [russe Vladimir] Poutine et nous verrons ce qui se passera."

Le milliardaire républicain, qui avait promis durant la campagne électorale de mettre fin à la guerre en 24 heures, a une nouvelle fois pris à partie l'Union européenne, qui "devrait payer beaucoup plus qu'elle ne le fait actuellement".

>> A réécouter dans La Matinale, sur l'enjeu de l'arrivée de Donald Trump pour l'Ukraine :

Donald Trump et Volodymyr Zelensky à Paris, le 7 décembre 2024. [Keystone]Keystone
En attendant Donald Trump: des enjeux importants pour l'Ukraine / La Matinale / 2 min. / vendredi à 06:27

MERCREDI 22 JANVIER

L'OSCE, seule plateforme régionale de dialogue mettant toutes les parties autour de la table

Muriel Peneveyre, la cheffe de la division Eurasie au sein du Secrétariat d'Etat du Département fédéral des affaires étrangères, fait le point mercredi dans La Matinale sur l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), dont la Suisse assurera la présidence l'année prochaine.

L'organisation réunit 57 Etats, dont la Russie. Pour la diplomate, il est important de maintenir le multilatéralisme, de mettre tout le monde autour de la table et de permettre à chaque opinion de s'exprimer. "L'OSCE est actuellement la seule plateforme régionale qui permet de parler de toutes les questions ayant trait à la sécurité en Europe, en présence tant des Etats-Unis que de la Russie et des pays européens", explique Muriel Peneveyre.

L'OSCE ne peut toutefois pas mettre fin à la guerre en cours: "On ne peut pas s'attendre à ce qu'une organisation règle un conflit ou mette fin à une guerre par elle-même. Ce sont les états qui prennent les décisions et il faut la volonté politique de ceux-ci […] Par contre, l'OSCE dispose d'une caisse à outils pour aider à prévenir et gérer les conflits. En parlant de la guerre en Ukraine, si au moment où il y aura par exemple un cessez-le-feu, se posera la question de savoir si l'OSCE pourra jouer un rôle", développe l'ambassadrice.

>> Ecouter l'interview de Muriel Peneveyre dans La Matinale :

L'invitée de La Matinale (vidéo) - Muriel Peneveyre, cheffe de la division Eurasie au sein du secrétariat d’Etat du DFAE
L'invitée de La Matinale (vidéo) - Muriel Peneveyre, cheffe de la division Eurasie au sein du secrétariat d’Etat du DFAE / L'invité-e de La Matinale (en vidéo) / 14 min. / aujourd'hui à 07:32

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