Le Hamas demande l'arrêt du largage d'aide après un nouveau drame lors du parachutage

Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont déclaré mercredi avoir arrêté deux personnes soupçonnées d'être des agents russes qui auraient transmis aux forces de Moscou l'emplacement de cibles militaires sensibles.

Les deux agents russes présumés "ont été arrêtés en flagrant délit alors qu'ils espionnaient des cibles potentielles pour les occupants", selon le SBU.

L'un des suspects a photographié une centrale thermique, apparemment pour aider la Russie à frapper les infrastructures énergétiques ukrainiennes, selon la même source.

Les deux hommes ont été inculpés de collaboration et risquent la prison à vie.

Deux personnes ont été tuées mardi par de nouvelles frappes israéliennes dans l'est du Liban, selon un média local, quelques heures après un autre raid à l'intérieur du territoire libanais, dans un contexte d'affrontements entre le Hezbollah et Israël.

Une "frappe israélienne" a visé les environs de Iaat, près de la ville de Baalbeck, dans la plaine de la Békaa, tuant deux personnes et en blessant une autre, a affirmé l'Agence nationale d'information (ANI, officielle).

Le ministère de la Santé du Hamas a fait état de 12 morts, dont des enfants, mardi dans une frappe aérienne israélienne sur la tente d'une famille de déplacés à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. L'armée israélienne a de son côté indiqué qu'elle vérifiait ces informations.

Ce secteur est devenu un camp planté de milliers de tentes faites de tous les matériaux possibles. Il accueille notamment de nombreux résidents évacués du quartier du grand hôpital al-Chifa dans la ville de Gaza, au coeur d'une opération de l'armée depuis le 18 mars.

La Rapporteure spéciale de l'ONU pour les territoires palestiniens, Francesca Albanese, a rendu un rapport "très sévère" devant le Conseil des droits de l'homme. "La situation à Gaza est catastrophique, on le dénonce depuis des mois. En 6 mois, 30'000 personnes ont été tuées, dont 13'000 enfants. 70% de Gaza a été détruite", a-t-elle relevé dans le 19h30.

Dans son rapport intitulé "Anatomie d'un génocide", elle affirme qu'il "existe des motifs raisonnables" de croire qu'Israël a commis des "actes de génocide" dans le cadre de la guerre à Gaza. "C'est un état de fait parce que le génocide n'est pas défini par des expériences personnelles ou des opinions. C'est le droit international et la convention sur le génocide qui définit ce qu'est le génocide".

>> Son interview complète dans le 19h30 :

Au lendemain de la première résolution de l'ONU pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza, les bombardements israéliens ont continué dans l'enclave palestinienne. Sans surprise, la guerre fait toujours rage. Israël insiste sur le besoin de vaincre le Hamas pour assurer sa sécurité.

>> Le point dans le 19h30 :

L'armée israélienne a confirmé mardi avoir "éliminé" le numéro 2 de la branche armée du Hamas Marwan Issa, dans une frappe à Gaza.

Marwan Issa, "l'un des organisateurs du massacre du 7 octobre", a été "éliminé dans une frappe que nous avons menée il y a deux semaines", a annoncé le porte-parole de l'armée, le contre-amiral Daniel Hagari, dans une conférence de presse, confirmant une information déjà diffusée par la Maison Blanche le 18 mars.

Il s'agit du responsable le plus haut placé dans le mouvement palestinien tué par l'armée israélienne à Gaza depuis le début de la guerre.

Le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) Philippe Lazzarini était entendu mardi par la commission de politique extérieure du Conseil national. En jeu: le déblocage d'une aide suisse allant jusqu'à 20 millions de francs, qui viendrait soulager les caisses de cette organisation 

>> Les explications dans Forum :

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>> Les précisions dans le 19h30 :

>> Lire également  : Le chef de l'UNRWA espère que Berne suive ceux qui relancent l'aide

Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a jugé mardi "trop élevées" les pertes civiles dans la bande de Gaza et indiqué qu'il discuterait avec son homologue israélien Yoav Gallant d'alternatives à une opération israélienne de grande envergure dans le sud du territoire.

"À Gaza aujourd'hui, le nombre de victimes civiles est beaucoup trop élevé et l'aide humanitaire beaucoup trop faible", a affirmé Lloyd Austin en recevant au Pentagone son homologue israélien.

Ce dernier a, quant à lui, déclaré qu'ils parleraient de "l'évolution de la situation à Gaza et des moyens d'atteindre nos objectifs: l'élimination du Hamas et le retour des otages israéliens".

Les Etats-Unis "vont continuer" à larguer de l'aide humanitaire sur Gaza, a dit mardi un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, alors que le Hamas appelle à cesser ces opérations à la suite de noyades et de bousculades mortelles.

"Les parachutages d'aide sont l'un des nombreux moyens que nous utilisons pour fournir l'aide dont les Palestiniens de Gaza ont si désespérément besoin et nous allons continuer à le faire" tout en "travaillant sans relâche pour augmenter l'arrivée d'assistance humanitaire par voie terrestre", a dit ce porte-parole.

"Des gens meurent pour une boîte de thon", déclare un habitant du nord de la bande de Gaza, qui s'est précipité avec de nombreux autres habitants pour obtenir de l'aide humanitaire parachutée.

L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a annoncé dimanche être désormais formellement interdite par Israël de toute livraison d'aide alimentaire dans le nord du territoire, où la situation est particulièrement dramatique.

Des frappes israéliennes ont visé mardi une zone inhabitée abritant des positions du Hezbollah dans l'est du Liban, le raid le plus en profondeur depuis le début des violences il y a près de six mois, ont indiqué un média d'Etat et une source de sécurité.

C'est la première fois que des frappes israéliennes visent la région du Hermel, dans la plaine de la Békaa, à près de 130 kilomètres de la frontière avec Israël.

L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué avoir "visé une aire d'atterrissage et plusieurs structures militaires dans un complexe relevant de l'unité aérienne du Hezbollah" dans cette région.

Le Qatar a affirmé mardi que les négociations entre le Hamas et Israël pour une trêve à Gaza ainsi qu'un échange d'otages et de prisonniers palestiniens se poursuivaient, bien que les deux parties en guerre se renvoient la responsabilité de l'absence de progrès.

Après plus de cinq mois de guerre, les Etats-Unis, le Qatar et l'Egypte, pays médiateurs, tentent d'arracher un accord pour une trêve et un échange d'otages contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Les conditions de vie à Gaza sont telles que des jeunes ont affirmé à l'Unicef qu'ils espèrent "être tués" afin de mettre fin à ce "cauchemar", a indiqué un porte-parole de l'agence onusienne mardi.

S'exprimant en visioconférence depuis Rafah, le porte-parole du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), James Elder, a affirmé que la situation à Gaza a atteint des sommets en matière de "chapitres les plus sombres de l'histoire de l'humanité".

"Hier, l'Unicef s'est assis avec des adolescents, dont plusieurs ont dit (...) qu'ils espéraient tellement que ce cauchemar prenne fin (au point) qu'ils espéraient être tués", a-t-il dit, lors d'un point de presse régulier de l'ONU.

"L'indicible est régulièrement raconté à Gaza", a-t-il ajouté.

Le chef du mouvement palestinien Hamas Ismaïl Haniyeh a déclaré que l'adoption d'une première résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu dans la bande de Gaza démontrait "l'isolement politique sans précédent" de l'occupation israélienne.

Ce vote démontre "que les Etats-Unis sont incapables d'imposer leur volonté à la communauté internationale", a-t-il souligné devant la presse, après une réunion à Téhéran avec le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian. La résolution est néanmoins "arrivée tardivement" et il y a "certaines lacunes à combler", selon le dirigeant palestinien.

Ismaïl Haniyeh a par ailleurs estimé que "l'entité sioniste" n'avait "réussi à atteindre aucun de ses objectifs militaires ou stratégiques" après près de six mois de guerre.

Le chef de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) Philippe Lazzarini espère que la Suisse suivra l'UE et les Etats qui ont repris leur soutien. Le financement est garanti jusqu'à fin mai, a-t-il dit après son audition devant des parlementaires.

"Ce qui est important, c'est que la Suisse continue d'être le partenaire qu'elle a été jusqu'à maintenant", a déclaré le Neuchâtelois à la presse en sortant d'une heure de discussion à Genève avec la commission de politique extérieure du Conseil national. "C'est un partenariat de plusieurs décennies."

Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) n'a pas encore payé sa contribution annuelle de 20 millions de francs, après les accusations selon lesquelles 12 employés de l'agence onusienne auraient été associés à l'attaque du 7 octobre. Il attend les consultations avec les commissions parlementaires, puis le rapport final sur la revue de la gouvernance de l'UNRWA, prévu pour le 20 avril. La commission du National n'a pas prévu de vote, ni de recommandation après son audition.

Le Hamas a annoncé la mort de 18 personnes, dont 12 noyées en mer, en tentant de récupérer de l'aide alimentaire parachutée sur la bande de Gaza. Il a appelé à "cesser immédiatement les opérations de largage aérien" et demandé l'ouverture "rapide" des accès terrestres pour l'aide.

Outre les douze personnes noyées lundi, six personnes sont mortes dans des bousculades liées également à l'arrivée d'aides par parachutages, selon le bureau de presse du gouvernement du mouvement palestinien.

Parmi elles, certaines ont été blessées et transportées dans trois hôpitaux de la ville de Gaza, où elles sont décédées mardi matin ou avant l'aube, a indiqué le directeur du bureau de presse du gouvernement à Gaza Ismaïl Al-Sawarka. Il a précisé que nombre de victimes sont de jeunes gens voire des enfants.

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé mardi un nouveau bilan de 32'414 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre.

En 24 heures, 81 morts supplémentaires ont été recensés, selon un communiqué du ministère, qui fait état de 74'787 blessés en cinq mois et demi de guerre.

Israël a rejeté la responsabilité sur le Hamas pour l'absence d'avancée dans les pourparlers en vue d'une trêve à Gaza, estimant que le mouvement islamiste palestinien n'est "pas intéressé par la poursuite des négociations", selon un communiqué du bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu.

"La position du Hamas prouve clairement qu'il n'est pas intéressé par la poursuite des négociations en vue d'un accord, et cette position témoigne malheureusement des dommages causés par la décision du Conseil de sécurité" de l'ONU, ajoute le communiqué.

Les troupes israéliennes encerclent mardi le complexe hospitalier al-Nasser dans la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien Hamas et des témoins.

Des dizaines de véhicules blindés et de chars entourent les lieux depuis le matin, selon des témoins qui font état de tirs.

"Opérations violentes"

"L'armée assiège le complexe médical d'al-Nasser", indique le ministère de la Santé dans un communiqué, évoquant "des opérations violentes aux abords, en préparation d'un assaut contre le personnel médical, technique et administratif et contre les milliers de personnes déplacées encore présentes à l'intérieur".

Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas répondu dans l'immédiat aux demandes de commentaires.

Le directeur de l'UNRWA Philippe Lazzarini est attendu ce mardi matin à Genève pour être entendu par la commission de politique extérieure du Conseil national.

Le chef de l'UNRWA, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, va tenter de convaincre et de rassurer des parlementaires suisses qui se divisent sur la question du financement de l'organisation, sur fond de graves soupçons de collusion avec le Hamas.

A gauche, on veut majoritairement maintenir ce financement qualifié de vital pour des millions de Palestiniens. A droite, on pousse pour couper les vivres à une entité onusienne jugée anachronique et douteuse. Il faut dire que l'on parle d'un montant de 10, voire 20 millions de francs, et la Suisse fait partie du top 10 des plus gros donateurs de l’agence. 

L'audition de ce mardi matin n’est qu'une première étape. Philippe Lazzarini devra encore être entendu par l'autre commission de politique extérieure, celle des Etats.

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>> Pour tout savoir sur le sujet, lire : L'UNRWA, un acteur "essentiel" que Philippe Lazzarini doit s'évertuer à défendre

La résolution pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza a été finalement adoptée, avec l'abstention des Etats-Unis. Une annonce qui a fait hurler Benjamin Netanyahu. En représailles, le Premier ministre israélien a annulé une visite de haut rang à Washington.

Il aura donc fallu cinq mois et trois semaines au Conseil de sécurité pour s’entendre et demander de stopper les bombardements d’une seule voix. Pour les Palestiniens, c'est un signe d'espoir.

Dès l'annonce de cette résolution, des cris de joie ont été entendus dans le sud de bande de Gaza, notamment à Rafah. Pour beaucoup, un cessez-le-feu, même s'il n'a lieu que pendant le ramadan, signifierait un retour chez eux, un meilleur acheminement de l'aide humanitaire, donc de la nourriture.

Mais à ces sentiments de joie se mêle aussi l'incertitude: est-ce que cela va vraiment avoir lieu? Des habitants de Gaza préfèrent garder un optimisme prudent. Si cela échouait, ça ne serait pas la première, ni la dernière résolution de l'ONU à ne pas être appliquée.

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"Israël ne s’arrêtera pas"

D'ailleurs, Israël a déjà annoncé qu'il maintenait ses objectifs. L'Etat hébreu n’a en tout cas aucun droit moral d’arrêter la guerre à Gaza, comme l'a déclaré le ministre israélien de la Défense. Pour lui, il est nécessaire avant tout de ramener les otages chez eux.

"Israël ne s’arrêtera pas", a écrit sur X le ministre israélien des Affaires étrangères Israël Katz. "Nous détruirons le Hamas et nous continuerons à nous battre jusqu’à ce que le dernier otage rentre chez lui."

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L'UNRWA a annoncé dimanche être désormais formellement interdite par Israël de toute livraison d'aide alimentaire dans le nord de la bande de Gaza.

Au sud, dans la ville refuge de Rafah où vivent plus d'un million de réfugiés, l'insécurité alimentaire est, elle aussi, alarmante et l'aide arrive au compte-gouttes, comme l'explique dans La Matinale une mère de famille réfugiée à Rafah.

"Cette guerre nous a fait reculer. Il n'y a plus de voitures dans les rues, car l'essence est très chère. On se déplace avec des ânes. Je n'aurais jamais pu imaginer cela. La base de notre nourriture, notamment la farine, n'existe pas à Rafah. On mange de l'herbe."

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Ne pas abandonner l'UNRWA

Pour Francesca Albanese, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur les territoires palestiniens occupés, il est donc très important que la Suisse n'abandonne pas l'UNRWA. Pour elle, c'est une question de responsabilité.

"Il faut se rappeler pourquoi l'UNRWA existe. La communauté internationale et la Suisse ont des responsabilités envers les réfugiés palestiniens", explique-t-elle notamment dans La Matinale.

>> L'interview de Francesca Albanese dans La Matinale: :

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Les raids aériens et les affrontements se poursuivent mardi dans la bande de Gaza malgré une première résolution, la veille, de l'ONU exigeant un "cessez-le-feu" immédiat dans le territoire palestinien et qui a suscité l'ire d'Israël.

Tôt mardi, le ministère de la Santé du Hamas a fait état de 70 morts dans la nuit, dont 13 dans des frappes aériennes près de Rafah, ville à la pointe sud de Gaza. Et les alarmes anti-roquettes ont retenti autour de Gaza, selon l'armée israélienne.

Les Etats-Unis n'ont "aucune raison de croire qu'Israël ait commis des actes de génocide à Gaza", a assuré lundi un responsable américain, après qu'une rapporteuse spéciale de l'ONU a affirmé qu'il existait "des motifs raisonnables" en ce sens.

"Nous réitérons notre opposition de longue date au mandat de cette rapporteuse spéciale, qui a un parti pris contre Israël", a également déclaré ce responsable à l'AFP, sous couvert de l'anonymat. La rapporteuse spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens a affirmé dans un rapport publié lundi qu'il existait "des motifs raisonnables" de croire qu'Israël avait commis plusieurs "actes de génocide" contre les Palestiniens à Gaza.

Contre une offensive à Rafah

Par ailleurs, le chef de la diplomatie américaine a mis une nouvelle fois Israël en garde contre les risques d'une offensive à Rafah. Il a réitéré l'opposition des Etats-Unis à une telle opération lors d'une rencontre lundi avec le ministre de la Défense israélien.

Le secrétaire d'Etat Antony Blinken "a rappelé le soutien des Etats-Unis à s'assurer de la défaite du Hamas, y compris à Rafah, mais a réitéré son opposition à une opération terrestre d'envergure à Rafah", a indiqué dans un communiqué Matthew Miller, porte-parole du département d'Etat.

Antony Blinken "a souligné l'existence d'autres solutions qu'une invasion terrestre de grande envergure, qui permettraient à la fois de mieux assurer la sécurité d'Israël et de protéger les civils palestiniens", a-t-il poursuivi. La rencontre entre Antony Blinken et le ministre Yoav Gallant s'est déroulée lundi à Washington, après l'annulation le même jour par Israël d'une visite de haut rang dans la capitale américaine.

>> A Lire : Le Hamas accuse Israël de "l'échec" des pourparlers de trêve à Gaza