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L'armée israélienne annonce avoir récupéré le corps d'un otage à Gaza

- La guerre entre Israël et le Hamas est entrée dimanche dans son septième mois. Déclenchée après l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre, l'offensive israélienne dans la bande de Gaza ne connaît aucun répit. Elle a fait 33'137 morts, pour la plupart des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

- L'armée israélienne a annoncé samedi avoir récupéré la nuit dernière le corps d'un otage à Khan Younès (sud de la bande de Gaza), tué selon elle lors de sa captivité.

- Tasahl a affirmé vendredi qu'elle visait un "homme armé du Hamas" tirant depuis le toit d'un des camions d'aide lorsqu'elle a tué sept travailleurs humanitaires à Gaza, admettant avoir commis une série d'"erreurs graves". Deux officiers ont été limogés.

- L'Organisation humanitaire américaine World Central Kitchen (WCK) a de son côté demandé vendredi la création d'une commission d'enquête indépendante sur ces frappes.

- Israël va permettre la livraison temporaire d'aide dans la bande Gaza, a annoncé vendredi le bureau du Premier ministre israélien, et ce quelques heures après une mise en garde du président américain.

Suivi assuré par RTSinfo

08h05

L'Australie va nommer un conseiller spécial pour l'enquête sur la mort de sept humanitaires

L'Australie va nommer un conseiller spécial chargé de travailler avec Israël pour garantir la "transparence" de l'enquête sur la mort à Gaza de sept humanitaires, dont une Australienne, tués par un drone israélien. Canberra estime que les informations fournies à ce jour par Israël ne sont pas suffisantes.

Le gouvernement australien souhaite qu'une "personne dûment qualifiée" et choisie par lui surveille les investigations, a indiqué dimanche la ministre australienne des affaires étrangères Penny Wong.

08h00

Frappes israéliennes sur l'est du Liban

Des frappes israéliennes ont visé dimanche à l'aube l'est du Liban, où le Hezbollah est fortement implanté, a indiqué une source proche de cette formation pro-iranienne. La défense civile n'a pas fait état de victime.

Les frappes ont visé deux zones dans la plaine de la Békaa, Janta et Sifri, a affirmé cette source. Janta est une région montagneuse aride proche de la frontière avec la Syrie, où sont situées des bases du Hezbollah. Sifri se trouve dans le centre de la plaine de la Békaa.

DIMANCHE 7 AVRIL

La guerre a commencé il y a six mois jour pour jour

La guerre entre Israël et le Hamas a commencé avec l'attaque sanglante du groupe armé palestinien depuis la bande de Gaza le 7 octobre 2023, il y a tout juste six mois. Retour sur les événements principaux de ce volet du conflit israélo-palestinien, jusqu'ici le plus meurtrier.

>> Lire l'article sur les six mois de guerre : Six mois de guerre entre Israël et le Hamas en six chapitres

23h50

Le Royaume-Uni "choqué par le bain de sang" à Gaza

Le Royaume-Uni est "choqué par le bain de sang" à Gaza, a déclaré samedi le Premier ministre britannique Rishi Sunak, six mois après le début du conflit entre Israël et le Hamas. "Cette guerre terrible doit cesser", a-t-il ajouté.

"Six mois se sont écoulés depuis l'attaque terroriste du 7 octobre, l'attaque la plus effroyable de l'histoire d'Israël", indique le dirigeant britannique dans un communiqué. "Nous continuons à défendre le droit d'Israël à vaincre la menace des terroristes du Hamas et à défendre sa sécurité".

"Mais le Royaume-Uni tout entier est choqué par le bain de sang et consterné par le meurtre de braves héros britanniques qui apportaient de la nourriture à ceux qui en avaient besoin", a-t-il ajouté. "Cette terrible guerre doit cesser. Les otages doivent être libérés. L'aide doit affluer", a-t-il poursuivi.

"Les enfants de Gaza ont besoin d'une pause humanitaire immédiate, débouchant sur un cessez-le-feu durable à long terme", a ajouté le Premier ministre.

23h00

L'OMS dénonce les exactions de l'armée israélienne à l'hôpital al-Shifa

Le plus grand hôpital de Gaza a été réduit à l'état de "coquille vide" parsemée de dépouilles humaines par l'armée israélienne, a dénoncé samedi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Après une opération de deux semaines, durant laquelle l'armée israélienne affirme avoir lutté contre des combattants palestiniens à l'intérieur de ce qui était le plus important complexe médical du territoire, une mission dirigée par l'OMS a pu accéder à l'hôpital en ruine vendredi.

"Al-Shifa, autrefois l'épine dorsale du système de santé à Gaza, n'est plus qu'une coquille vide avec des tombes" a rapporté le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, sur X.

Tombes sommaires et corps en décomposition

Dans un communiqué, l'OMS parle d'un hôpital vidé de ses patients, où "de nombreuses tombes peu profondes" ont été creusées à l'extérieur des bâtiments. "Dans la même zone, de nombreux cadavres ont été partiellement enterrés avec leurs membres visibles", relève l'OMS, dont le personnel a signalé "une odeur âcre de corps en décomposition".

Par ailleurs, "l'ampleur de la dévastation a rendu l'établissement totalement inutilisable". "La plupart des bâtiments (...) sont largement détruits et la majorité du matériel endommagé ou réduit en cendres", décrit Tedros Adhanom Ghebreyesus.

L'OMS rapporte aussi le témoignage du directeur intérimaire de l'hôpital. Selon lui, les patients ont été "maintenus dans des conditions épouvantables" sous la présence israélienne. "Ils ont souffert d'un manque cruel de nourriture, eau, soins de santé, hygiène et ont été déplacés "d'un bâtiment à l'autre sous la menace d'une arme". Au moins 20 patients seraient décédés.

À l'heure actuelle, seuls 10 des 36 des principaux hôpitaux de Gaza sont encore partiellement fonctionnels, selon l'OMS.

22h45

Une guerre "sanglante et difficile", selon le président israélien

Le président israélien Isaac Herzog a déclaré samedi que l'armée se battait pour ramener tous les otages retenus dans la bande de Gaza. Il a évoqué une "guerre sanglante et difficile" dans le territoire palestinien assiégé par son armée.

"Demain, à 6h29 (5h29 en Suisse), nous commémorerons les six mois de la cruelle attaque terroriste et de l'horrible massacre", déclarée-t-il dans un communiqué de la présidence. "Six mois d'une guerre sanglante et difficile", ajoute le texte.

"Six mois après le début de la guerre, et même en ces jours de tension, nous savons que nous avons une armée qui se dressera contre tous les ennemis, proches ou lointains", se targue le président israélien, alors que les craintes d'une extension du conflit dans la région se sont encore intensifiées après que l'Iran a promis de riposter à la mort de sept Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, tués lundi à Damas dans un bombardement contre le consulat iranien, attribué à Israël. 

21h00

Le chef de l'opposition israélienne en déplacement à Washington

Le chef de l'opposition israélienne de centre-droite Yaïr Lapid va se rendre samedi soir à Washington, a annoncé son parti. Il doit y rencontrer de hauts dirigeants de l'administration américaine, parmi lesquels le secrétaire d'Etat Antony Blinken et le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan.

Au cours de sa visite, il va aussi rencontrer le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer. Ce dernier avait approuvé mercredi l'appel de Benny Gantz, dirigeant du cabinet de guerre israélien et principal rival de Benjamin Netanyahu, à des élections anticipées, estimant que c'était "la bonne chose à faire".

Cette visite intervient à un moment où les relations entre Israël et son plus proche allié sont tendues en raison des massacres perpétrés par l'armée israélienne dans la bande de Gaza. Jeudi, le président américain a notamment prévenu le Premier ministre israélien, lors d'un entretien téléphonique, que la poursuite du soutien militaire des Etats-Unis dépendrait des mesures prises pour protéger les civils palestiniens à Gaza, et il a appelé à un "cessez-le-feu immédiat".

18h35

On augmente l'aide "en vain" si le personnel humanitaire reste menacé à Gaza

Après des mois de blocage, Israël a promis cette semaine d'ouvrir de manière temporaire deux points de passage pour la livraison d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, le port d'Ashdod et le check point d'Erez, au nord de Gaza. Ces annonces font suite à la mise en garde inédite des Américains après qu'une frappe israélienne ait tué sept travailleurs humanitaires lundi.

Ces mesures seront-elles suffisantes pour venir en aide aux Gazahouis menacés de famine? "Absolument pas", a estimé samedi dans Forum la coordinatrice d'urgence pour Médecins sans frontières Marie-Aure Perreaut Revial, de retour de Gaza, qui avertit d'emblée: "Le décompte quotidien du nombre de camions qui entrent dans la bande de Gaza n'est pas un bon indicateur [...] Ce n'est pas suffisant d'amener aujourd'hui des camions si, de l'autre côté, on ne peut pas assurer la réception en sécurité de leur contenu, sa distribution".

Elle convient que l'arrivée d'une aide d'urgence dans le nord de Gaza est une bonne nouvelle, mais souligne qu'elle restera vaine sans un cessez-le-feu immédiat qui permet l'acheminement de l'aide une fois dans la bande de Gaza. "Aujourd'hui, on n'arrive pas à aller chercher cette aide qui arrive - en quantité insuffisante - parce qu'on ne peut pas garantir la sécurité de nos mouvements, ou l'a vu avec l'incident de World Central Kitchen et on le voit avec les près de 200 travailleurs humanitaires qui sont morts depuis le début de la guerre".

>> Ecouter son interview complète dans Forum :

Une délégation du Hamas est attendue au Caire dimanche pour des pourparlers. [Keystone]Keystone
Israël promet d'augmenter l'aide humanitaire à Gaza: interview de Marie-Aure Perreaut Revial / Forum / 5 min. / le 6 avril 2024

18h05

Nouvelle manifestation à Berne pour une paix durable en Palestine

Plus d'un millier de personnes se sont à nouveau réunies samedi après-midi sur la Place fédérale à Berne en faveur de la fin des massacres à Gaza. L'ancienne conseillère fédérale Ruth Dreifuss s'est notamment exprimée. Quelque 1200 personnes étaient présentes pour cette Manifestation nationale pour une paix juste en Palestine/Israël, selon un communiqué du Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA).

Face à la menace de génocide, la Suisse doit agir, écrit de son côté Amnesty International sur X. L'organisation, qui est parmi les organisateurs de la manifestation, fait signer lors de cet événement une pétition exigeant le maintien du financement de l'UNRWA par la Suisse. Ces financements doivent être rediscutés le 29 avril.

"Au vu de la catastrophe humanitaire à Gaza, il est irresponsable de suspendre les contributions suisses à l'Unrwa. Nous appelons la Suisse, en tant qu'Etat dépositaire des Conventions de Genève, à assumer sa responsabilité humanitaire", a déclaré Guy Bollag de JVJP, cité dans un communiqué.

Nombreuses personnes juives contre l'oppression

Outre le GSsA et Amnesty International, les groupes "Voix juive pour la démocratie et la justice en Israël/Palestine (JVPJ) et "Solidarité avec la Palestine" faisaient partie des organisateurs.

Des discours ont été tenus par des personnes concernées issues des communautés juive et palestinienne ainsi que par des personnalités politiques dont l'ex-présidente de la Confédération Ruth Dreifuss.

Représentante de Swiss Jews Against Occupation, Timrah Schmutz a quant à elle expliqué que "de nombreuses personnes juives dans le monde - et des Israéliens et Israéliennes sur place - sont touchées par le nombre énorme de victimes civiles". De plus en plus de personnes juives rejettent l'occupation et l'oppression et se joignent à l'appel pour un cessez-le-feu immédiat, précise-t-elle également dans le communiqué du GSsA.

17h00

Face à l'impunité des massacres à Gaza, un responsable de l'ONU demande des comptes

Le patron du bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) Martin Griffiths a demandé samedi que "des comptes soient rendus" après les massacres et le drame humanitaire qui durent depuis six mois à Gaza.

Ce haut responsable des Nations unies, sur le départ, dénonce aussi le fait que malgré "l'indignation mondiale", "si peu a été fait pour y mettre fin, laissant la place à une si grande impunité".

"Trahison de l'humanité"

"Pour les habitants de Gaza, les six derniers mois de guerre n'ont apporté que mort, dévastation et désormais la perspective imminente d'une famine honteuse (...)", écrit-il dans un communiqué écrit de New York. Sur place, "personne n'est en sécurité, il n'y a nulle part où aller pour se protéger", rappelle le Britannique.

Selon lui, cet événement ne devra pas "seulement être un moment de souvenir et de deuil, cela doit aussi provoquer une réaction collective afin que des comptes soient rendus pour cette trahison de l'humanité."

Martin Griffiths a annoncé fin mars sa démission de ses fonctions de Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d'urgence des Nations Unies, "pour raison de santé". Il doit rester à son poste jusqu'en juin. Ces derniers mois, il a multiplié sans relâche les appels à laisser entrer l'aide humanitaire à Gaza, dénonçant les entraves des autorités israéliennes.

14h40

Nouvelle négociation Israël - Etats-Unis - Hamas ce dimanche au Caire

Une délégation du Hamas menée par Khalil Al Hayya, un membre de son bureau politique, se rendra au Caire dimanche pour des négociations sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, en réponse à une invitation des médiateurs égyptiens, a déclaré le groupe samedi. Le mouvement palestinien a toutefois averti qu'il "ne renoncerait pas" à ses exigences.

Négociateurs américain et israélien sont aussi attendus au Caire ce weekend pour une énième tentative de parvenir à une trêve associée à une libération d'otages israéliens.

Le Hamas a réitéré les demandes qu'il avait déjà formulées dans une proposition le 14 mars dernier. Ses exigences comprennent un cessez-le-feu permanent, le retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza, le retour des personnes déplacées dans leur région d'origine et un échange "sérieux" de prisonniers palestiniens contre des otages israéliens détenus dans la bande de Gaza.

13h15

A Gaza, le bilan grimpe à 33'137 tués

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé samedi un nouveau bilan d'au moins 33'137 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

En 24 heures, 46 morts supplémentaires ont été recensés, selon un communiqué du ministère, qui fait également état de 75'815 blessés en près de six mois de guerre.

12h15

L'armée israélienne annonce avoir récupéré le corps d'un otage à Gaza

L'armée israélienne a annoncé samedi avoir récupéré la nuit dernière le corps d'un otage détenu par le Djihad islamique à Khan Younès, au sud de la bande de Gaza. Selon l'armée, qui cite des "informations des services de renseignement" sans donner plus de détails, il a été tué lors de sa captivité.

Il s'agit d'un homme de 47 ans enlevé au kibboutz Nir Oz. Sa mère, également prise en otage, avait été libérée le 24 novembre dans le cadre de la seule trêve intervenue en six mois de guerre.

Le groupe Djihad islamique n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat sur une chaîne Telegram sur laquelle il communique.

11h50

Seize personnes arrêtées à Jérusalem-Est après la prière

Seize personnes ont été interpellées après la prière à la mosquée Al-Asqua à Jérusalem pour avoir scandé des slogans incitant ou soutenant le terrorisme, a déclaré la police israélienne samedi.

Dans deux incidents différents ayant eu lieu au cours de la nuit de vendredi à samedi, plusieurs suspects ont été arrêtés sur l'esplanade des Mosquées et d'autres dans la Vieille Ville. Il s'agirait de résidents de la partie arabe de Jérusalem, d'habitants du nord d'Israël et d'un Palestinien de Cisjordanie.

Troisième lieu saint de l'islam, l'esplanade où se situe la mosquée al-Aqsa est bâtie sur ce que les juifs appellent le mont du Temple, lieu le plus sacré du judaïsme, à Jérusalem-Est, secteur de la ville sainte occupée et annexée par Israël. Le lieu est administré par la Jordanie, mais Israël y impose des restrictions, notamment sur l'âge et le nombre de fidèles pouvant y accéder.

08h20

Une manifestation au Maroc en faveur des Palestiniens

Plusieurs milliers de Marocains ont de nouveau manifesté vendredi soir à Casablanca en soutien au peuple palestinien, dénonçant les "massacres" israéliens dans la bande de Gaza et les accords de normalisation avec Israël.

"La normalisation est une supercherie", "A bas l'occupation", a scandé la foule dans un quartier périphérique de la capitale économique marocaine, alors que la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas entre dimanche dans son septième mois.

SAMEDI 6 AVRIL

Les informations israéliennes sur la mort d'une humanitaire australienne jugées "insuffisantes"

Les informations fournies par Israël sur la mort d'une humanitaire australienne lors d'une frappe dans la bande de Gaza sont "insuffisantes", a déclaré samedi la cheffe de la diplomatie australienne Penny Wong.

Après communication avec les autorités israéliennes, l'Australie a "clairement indiqué que nous avions reçu des informations insuffisantes pour répondre à nos attentes", a déclaré Penny Wong aux journalistes après la mort de Lalzawmi Frankcom, une travailleuse humanitaire australienne tuée lundi avec six autres humanitaires lors d'une frappe israélienne à Gaza.

23h30

Six combattants libanais tués dans des raids israéliens

Le Hezbollah libanais et son allié, le mouvement Amal, ont annoncé la mort de six de leurs membres vendredi dans des bombardements israéliens dans le sud du Liban, près de la frontière avec Israël. L'armée israélienne dit avoir bombardé un complexe militaire du Amal.

Depuis l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, des échanges de tirs opposent quotidiennement à la frontière israélo-libanaise l'armée israélienne au Hezbollah qui affirme soutenir le mouvement islamiste palestinien.

Dans un discours télévisé vendredi, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé que son mouvement n'avait pas encore utilisé ses "principales" armes. Il a répété que le Hezbollah arrêterait ses attaques lorsque la guerre "s'arrêtera à Gaza".

Depuis six mois, au moins 356 personnes ont été tuées au Liban, dont 235 combattants du Hezbollah et 15 d'Amal, mais aussi au moins 68 civils, dans les échanges de tirs depuis près de six mois, selon l'AFP. Dans le nord d'Israël, dix soldats et huit civils ont été tués, d'après l'armée.

19h40

Sous la pression de Washington, Israël est contraint d'augmenter l'aide humanitaire à Gaza

Israël a annoncé vendredi l'ouverture de plusieurs passages pour permettre l'acheminement de l'aide à Gaza. L'Etat hébreu cède ainsi aux pressions accrues des États-Unis qui réclament des mesures rapides pour lutter contre la catastrophe humanitaire en cours dans l'enclave. Un tournant après bientôt six mois de guerre.

Sous pression américaine, Israël a promis vendredi d'augmenter l'aide entrant à Gaza
Sous pression américaine, Israël a promis vendredi d'augmenter l'aide entrant à Gaza / 19h30 / 2 min. / le 5 avril 2024

Les explications de Gapard Kühn, correspondant de la RTS aux Etats-Unis:

Gaspard Kühn, correspondant aux États-Unis, analyse le changement de ton du président américain Joe Biden vis-à-vis d’Israël
Gaspard Kühn, correspondant aux États-Unis, analyse le changement de ton du président américain Joe Biden vis-à-vis d’Israël / 19h30 / 1 min. / le 5 avril 2024

17h10

Le chef du Hezbollah parle de "tournant" après la frappe sur le consulat iranien à Damas

Le chef du Hezbollah libanais, Sayyed Hassan Nasrallah, a qualifié vendredi le bombardement du consulat iranien à Damas de "tournant" depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza déclenchée par l'attaque du Hamas palestinien contre Israël le 7 octobre.

Le secrétaire général du Hezbollah Hasan Nasrallah, lors d'un discours télévisé le 3 janvier 2024. [Keystone - Abbas Salman]
Le secrétaire général du Hezbollah Hasan Nasrallah, lors d'un discours télévisé le 3 janvier 2024. [Keystone - Abbas Salman]

"Soyez sûrs et certains que la réponse iranienne à la frappe sur le consulat à Damas est inéluctable", a déclaré Hassan Nasrallah. "Où, comment, quand et quelle sera l'ampleur de la riposte, nous ne sommes pas tenus de demander", a-t-il ajouté, estimant que la décision en revenait à Téhéran. "Que personne ne soit pressé", a-t-il encore dit.

L'Iran, qui soutient le Hezbollah et le Hamas, a menacé Israël de représailles après la frappe sur son consulat à Damas lundi, qui a coûté la vie à des commandants du corps iranien des Gardiens de la révolution

Israël n'a ni confirmé ni démenti être l'auteur de ce bombardement.

16h50

Une otage tuée "très probablement" par un tir d'hélicoptère israélien le 7 octobre

Un hélicoptère de l'armée de l'air israélienne a "très probablement" tué une otage lors d'une frappe visant un véhicule conduit par des combattants armés du Hamas lors de l'attaque du 7 octobre, a indiqué vendredi l'armée en publiant les conclusions d'une enquête.

L'otage, âgée de 68 ans, avait été enlevée dans le kibboutz de Nir Oz, dans le sud d'Israël, le 7 octobre et tuée le même jour.

L'enquête a révélé qu'un hélicoptère de combat aux prises avec des combattants du mouvement islamiste palestinien Hamas ce jour-là avait "tiré sur un véhicule dans lequel se trouvaient des terroristes et, rétrospectivement, d'après les témoignages, dans lequel il y avait également des otages", a précisé l'armée dans un communiqué.

16h30

Le chef de l'ONU dénonce une éventuelle utilisation de l'IA par l'armée israélienne

Le secrétaire général de l'ONU s'est dit vendredi "profondément perturbé" par des informations faisant état de l'utilisation par Israël de l'intelligence artificielle pour identifier des cibles à Gaza.

Le Secrétaire général des Nations unies António Guterres déclare en attendre davantage d’Israël sur le volet humanitaire
Le Secrétaire général des Nations unies António Guterres déclare en attendre davantage d’Israël sur le volet humanitaire / Forum / 2 min. / le 5 avril 2024

"Aucune portion de décisions de vie ou de mort qui ont un impact sur des familles entières ne devrait être déléguée au calcul froid d'algorithmes", a insisté Antonio Guterres.

Une enquête publiée par les médias +972 Magazine et Local Call, reprise par plusieurs médias américains cette semaine, décrit l'existence d'un programme de l'armée israélienne baptisé "Lavender" qui utilise l'intelligence artificielle pour identifier des cibles à Gaza, avec une certaine marge d'erreur.

Mesures d'aide "éparpillées" pas suffisantes

Antonio Guterres a également rappelé que des "mesures éparpillées" ne seraient pas suffisantes pour améliorer l'aide humanitaire à Gaza", après les promesses israéliennes d'autoriser "temporairement" la livraison d'aide par de nouveaux points de passage.

En plein drame humanitaire à Gaza, la mort lundi dans des frappes israéliennes de sept travailleurs de l'ONG World Central Kitchen (WCK) a accru le mécontentement international.

14h15

La Pologne réclame une enquête pour "meurtre" d'humanitaires à Gaza

Le vice-ministre polonais des Affaires étrangères a indiqué vendredi avoir exigé d'Israël "une enquête criminelle" pour "meurtre", après la mort de sept humanitaires tués lundi soir dans la bande de Gaza par des frappes israéliennes.

Andrzej Szejna a fait cette déclaration à la presse après avoir remis à l'ambassadeur d'Israël, convoqué par Varsovie, une note formelle de protestation.

Toujours selon le vice-ministre, l'ambassadeur Yacov Livne "a présenté ses excuses". Pourtant, le comportement de ce dernier, qui a refusé jusqu'à présent de présenter des excuses publiques claires après la frappe de lundi, a provoqué des protestations des hauts responsables polonais.

14h00

L'ONG WCK demande la création d'une commission d'enquête indépendante

L'Organisation humanitaire américaine World Central Kitchen (WCK), dont sept collaborateurs ont été tués lundi soir dans la bande de Gaza par des frappes israéliennes, a demandé vendredi la création d'une commission d'enquête indépendante.

"Nous demandons la création d'une commission indépendante chargée d'enquêter sur les meurtres de nos collègues", a indiqué l'ONG dans un communiqué. L'armée israélienne "ne peut pas enquêter de manière crédible sur sa propre défaillance à Gaza", a ajouté l'ONG, après que l'armée a reconnu une série d'"erreurs graves" concernant l'incident.

13h30

Les frappes contre les humanitaires, un crime de guerre?

"Attaquer des personnes ou des objets impliqués dans l'aide humanitaire peut constituer un crime de guerre", a déclaré vendredi Jeremy Laurence, porte-parole du Bureau des droits de l'Homme des Nations unies, qui a appelé à faire cesser l'impunité.

"Les frappes aériennes israéliennes qui ont tué le personnel de World Central Kitchen soulignent les conditions horribles dans lesquelles les travailleurs humanitaires opèrent à Gaza", a précisé Jeremy Laurence, ajoutant que la suspension de l'acheminement et de la distribution de l'aide par des ONG augmentait le "risque déjà réel d'un plus grand nombre de décès dus à la famine et à la maladie à plus grande échelle".

13h00

Deux officiers israéliens limogés après la frappe sur des véhicules humanitaires

L'enquête israélienne sur la mort de sept travailleurs humanitaires tués lors d'une frappe aérienne à Gaza cette semaine a entraîné le limogeage de deux officiers et l'admonestation formelle de commandants de haut rang, selon un communiqué de l'armée israélienne publié vendredi.

L'armée a indiqué avoir démis de leurs fonctions un chef d'état-major de brigade ayant le grade de colonel et un officier d'appui-feu de brigade ayant le grade de major, et qu'elle avait adressé des blâmes formels à des officiers supérieurs, y compris au général à la tête du commandement sud.

12h40

L'armée israélienne reconnaît une série d'"erreurs graves"

L'armée israélienne a affirmé vendredi qu'elle visait un "homme armé du Hamas" tirant depuis le toit d'un des camions d'aide lorsqu'elle a tué sept travailleurs humanitaires à Gaza, admettant avoir commis une série d'"erreurs graves".

Ces travailleurs humanitaires ont été tués lundi soir par trois frappes israéliennes lancées en l'espace de quatre minutes sur leur convoi dans la bande de Gaza, où Israël est en guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas.

L'équipe aux commandes des drones à l'origine des frappes a fait une "erreur d'appréciation opérationnelle de la situation" après avoir repéré un "homme armé du Hamas" tirant depuis le toit d'un des camions d'aide que les collaborateurs de l'ONG américaine World Central Kitchen (WCK) escortaient, selon une enquête interne de l'armée.

L'armée, qui évoque des "violations des procédures opérationnelles normales", a aussi reconnu que WCK avait bien communiqué son plan de route, mais les militaires chargés des frappes ne l'avaient pas en mains.

11h40

Les Etats-Unis attendent "des résultats" après les annonces d'Israël

Les Etats-Unis attendent des "résultats" après les engagements d'Israël à augmenter l'aide humanitaire à Gaza, a déclaré vendredi à Louvain, près de Bruxelles, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.

"Ce sont des développements positifs, mais le vrai test ce sont les résultats, et c'est ce que nous examinerons dans les prochains jours et prochaines semaines", a-t-il dit devant la presse, à l'issue d'une réunion entre responsables américains et européens consacrée aux questions commerciales et technologiques.

Les Etats-Unis veulent notamment s'assurer que l'aide humanitaire parvienne "effectivement" à ceux qui en ont besoin, soit "presque 100%" de la population à Gaza qui se trouve en situation de pénurie alimentaire, a affirmé Antony Blinken.

>> Voir aussi les précisions de Stéphane Amar dans le 12h45 :

Stéphane Amar, correspondant de la RTS en Israël, revient sur l'autorisation de l'État israélien pour une livraison "temporaire" d'une aide humanitaire à Gaza
Stéphane Amar, correspondant de la RTS en Israël, revient sur l'autorisation de l'État israélien pour une livraison "temporaire" d'une aide humanitaire à Gaza / 12h45 / 1 min. / le 5 avril 2024

11h15

Le Conseil des droits de l'Homme demande de cesser la vente d'armes à Israël

Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU demande que toute vente d'armes, de munitions ou d'équipements militaires vers Israël soit arrêtée.

Dans une résolution adoptée vendredi à Genève, il appelle aussi à un cessez-le-feu "immédiat" à Gaza et à ce que Berne convoque une réunion de hautes parties contractantes aux Conventions de Genève.

Le Conseil des droits de l'homme examine vendredi un appel à stopper les ventes d'armes à Israël. [Keystone]
Le Conseil des droits de l'Homme examine vendredi un appel à stopper les ventes d'armes à Israël. [Keystone]

Texte pas contraignant

C'est la première prise de position du Conseil des droits de l'Homme sur le conflit qui fait rage depuis le 7 octobre. Le ton du texte est très dur envers Israël mais le Conseil n'a pas de moyens contraignants d'imposer ses résolutions.

Vingt-huit des 47 membres du Conseil ont voté en faveur du texte, six ont voté non dont les Etats-Unis et l'Allemagne. Treize pays, dont la France, l'Inde et le Japon, se sont abstenus.

La France s'est abstenue parce que la référence au génocide ne peut "être incluse dans un texte d'une portée telle que celle d'une résolution de ce Conseil sans que la qualification n'ait été validée par une autorité juridictionnelle habilitée à le faire", a expliqué l'ambassadeur Jérôme Bonnafont.

10h40

Nouveau bilan de 33'091 morts annoncé par le ministère de la Santé du Hamas

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé vendredi un nouveau bilan de 33'091 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre.

En 24 heures, 54 morts supplémentaires ont été recensés, selon un communiqué, qui fait état de plus de 75'000 blessés en près de six mois de guerre.

09h40

Témoignage d'une mère de famille déplacée à Rafah

Après presque six mois de bombardements, le quotidien des populations bloquées dans la bande de Gaza est difficile à relater, notamment en raison de l'interdiction pour les journalistes de se rendre sur place.

Pour mieux saisir la situation sur le terrain, la RTS donne la parole à Nahed, une femme déplacée de la ville de Gaza (nord) à Rafah, tout au sud de l'enclave.

La mère de famille décrit des conditions de vie difficiles et une incertitude quant à l'avenir. Malgré tout, elle bénéficie de l'aide humanitaire organisée par des groupes locaux. "Chaque semaine, on reçoit un paquet avec de l'huile, du sucre, du lait, des pâtes, des tomates concentrées, de la farine", raconte-t-elle vendredi dans La Matinale.

>> Lire son témoignage : "Le moral est à zéro", témoigne Nahed, bloquée dans le sud de Gaza

09h25

Le Conseil des droits de l'homme va examiner un appel pour arrêter la vente d'armes à Israël

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU examine vendredi à Genève un projet de résolution appelant à ne plus vendre d'armes à Israël. Le texte a été amendé encore jeudi pour en écarter la référence à la notion de génocide dans plusieurs passages.

Il continue toutefois de faire référence à "d'éventuels crimes de guerre et crimes contre l'humanité". Ce projet de résolution a été soumis par le Pakistan au nom de 55 des 56 Etats membres de l'ONU au sein de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), à l'exception de l'Albanie.

Si le texte était adopté, il s'agirait de la première prise de position du Conseil des droits de l'homme sur le conflit qui fait rage depuis le 7 octobre. Le débat doit commencer vers 9h30, heure suisse.

09h05

L'Autorité palestinienne a-t-elle encore de l'influence?

L’Autorité palestinienne est impopulaire, selon plusieurs sondages. On lui reproche d’être corrompue, vieillissante et peu efficace. Son président, l’octogénaire Mahmoud Abbas n’échappe d'ailleurs pas aux citriques. Plus de 80% de la population souhaite sa démission.

A ce désamour, s’ajoute, depuis le 7 octobre dernier, l’érosion de son influence politique à l’international. Dans le contexte de la guerre à Gaza, l’Autorité palestinienne n’est qu’une interlocutrice symbolique étant donné que les négotiations "se font directement entre le Hamas et Israël par l’intermédiaire de pays étrangers", estime Jérôme Drevon, analyste pour l'International Crisis Group

Créée en 1993 aux termes des accords d’Oslo, l’Autorité palestinienne était supposée disparaître après la création d’un Etat palestinien. 31 ans plus tard, elle est toujours là...

Le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah, le 31 mars 2024. [Keystone]Keystone
Après six mois de guerre et en perte d'influence, l'Autorité palestinienne reste discrète / La Matinale / 1 min. / le 5 avril 2024

08h10

Reportage au sud du Liban, où l’inquiétude s’est installée

Depuis janvier, Israël a étendu ses frappes sur le Liban même au-delà de la zone limitrophe.

A Ghazieh, dans le sud du Liban (à 50 km de la frontière), les cratères creusés par les frappes israéliennes de février, dans la zone industrielle, sont toujours visibles. Il n’y a pas eu d’escalade, mais la ville est sur le qui-vive.

Yara, une habitante, témoigne sous pseudonyme: "J’ai très peur pour mes enfants. Pour qu’ils dorment, quand le son des drones est très fort, je mets le ventilateur pour le couvrir. (...) Nous vivons en guerre, dans le danger."

>> Ecouter les témoignages des habitants libanais :

Le Hezbollah et l'armée israélienne s'affrontent depuis octobre la zone frontalière du sud du Liban. [Keystone - EPA/ATEF]Keystone - EPA/ATEF
Reportage au Liban, où Israël a étendu ses frappes au-delà de la zone limitrophe / La Matinale / 2 min. / le 5 avril 2024

De l'autre côté de la frontière, des Israéliens ont été contraints d'abandonner leurs maisons, menacées par les bombardements quotidiens.

Stéphane Juffa, analyste genevois d'origine, a vu son logement et les locaux de son agence de presse détruits par deux missiles anti-chars. Il est logé dans un hôtel de Tibériade, au nord d'Israël, depuis des mois.

>> Ecouter son témoignage :

A Kiryat Shmona, au nord d'Israël, les résidents ont laissé place aux jeunes soldats qui patrouillent. [Keystone - Atef Safadi]Keystone - Atef Safadi
En raison des combats à la frontière libanaise, des Israéliens ont dû fuir leur maison: témoignage de Stéphane Juffa / La Matinale / 1 min. / le 5 avril 2024

07h20

Sous pression américaine, Israël promet d'augmenter l'aide à Gaza

Israël va permettre la livraison temporaire d'aide dans la bande Gaza, a annoncé vendredi le bureau du Premier ministre israélien.

Cette annonce survient au moment où la pression internationale s'accentue sur le gouvernement israélien, le président des Etats-Unis Joe Biden ayant évoqué jeudi pour la première fois la possibilité de conditionner l'aide américaine à Israël à des mesures "tangibles" face à la catastrophe humanitaire à Gaza.

"Cette aide accrue permettra d'éviter une crise humanitaire et est nécessaire pour assurer la poursuite des combats et atteindre les objectifs de la guerre", a déclaré le bureau du premier ministre Benjamin Netanyahu dans un communiqué.

Augmentation de l'aide jordanienne

Selon ce dernier, Israël va autoriser l'acheminement "temporaire" de l'aide humanitaire par le port israélien d'Ashdod, à environ 40 km au nord de la bande de Gaza, et par le point de passage d'Erez, entre le territoire palestinien et le sud d'Israël. Les autorités israéliennes vont aussi permettre "l'augmentation de l'aide jordanienne par Kerem Shalom", poste-frontière du sud d'Israël.

Premier soutien militaire d'Israël, les Etats-Unis ont exigé jeudi de leur proche partenaire une "augmentation spectaculaire" de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, disant vouloir voir des mesures concrètes prises "dans les heures et jours qui viennent".

>> Ecouter les explications dans La Matinale :

L'ONU a annoncé mardi suspendre la distribution de l'aide dans le nord de la bande de Gaza. [Keystone]Keystone
Israël annonce augmenter le flux d’aide humanitaire vers la bande de Gaza / La Matinale / 2 min. / le 5 avril 2024

>> Voir aussi les précisions du 12h45 :

Israël a décidé ce matin d'autoriser la livraison temporaire d'aide humanitaire au Nord de la bande de Gaza
Israël a décidé d'autoriser la livraison temporaire d'aide humanitaire au nord de la bande de Gaza / 12h45 / 1 min. / le 5 avril 2024

VENDREDI 5 AVRIL

Une ONG espagnole suspend ses opérations à Gaza

L'ONG espagnole Open Arms, qui avait affrété avec World Central Kitchen (WCK) le premier bateau d'aide humanitaire arrivé à Gaza depuis Chypre via un couloir maritime dédié, a annoncé jeudi suspendre ses opérations après la mort de sept humanitaires de WCK dans des frappes israéliennes.

Open Arms et WCK ont travaillé ensemble pour mettre en place un corridor maritime humanitaire par lequel elles ont acheminé 200 tonnes de nourriture depuis Chypre jusqu'aux côtes de Gaza lors d'un premier voyage mi-mars.

Le bateau humanitaire Open Arms est arrivé à Gaza et a commencé à être déchargé. [REUTERS - Mohammed Salem]
Le bateau humanitaire Open Arms est arrivé à Gaza et a commencé à être déchargé. [REUTERS - Mohammed Salem]

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