L'UE exhorte Israël à "cesser immédiatement" son opération militaire à Rafah
- L'Union européenne a exhorté mercredi Israël à "cesser immédiatement" son opération militaire à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, sous peine de "mettre à rude épreuve" sa relation avec l'UE.
- "Près de 450'000" personnes se trouvant à Rafah ont été déplacées de force depuis qu'Israël a ordonné, le 6 mai, l'évacuation d'une partie de cette ville du sud de la bande de Gaza, d'après l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens.
- L'armée israélienne a multiplié tôt mardi les frappes aériennes dans la bande de Gaza dévastée par plus de sept mois de guerre. Les civils palestiniens continuaient de fuir les violences, principalement dans la ville de Rafah menacée d'une offensive majeure d'Israël.
- La cinquantaine d'étudiants qui se trouvait encore dans le bâtiment d'UniMail à l'UNIGE ont été délogés mardi vers 5h par la police. Tout a été remis en état, a indiqué un porte-parole de l'université. Les étudiants sont actuellement entendus par une représentante du Ministère public.
- Le Hamas a annoncé un nouveau bilan de 35'233 morts dans la bande de Gaza depuis le début de l'invasion israélienne à Gaza le 7 octobre.
Suivi assuré par RTSinfo
23h25
Le chef du Hamas dit que la gouvernance de Gaza après-guerre sera décidée avec les factions palestiniennes
Le chef du Hamas Haniyeh a déclaré mercredi que le mouvement islamiste déciderait avec d'autres factions palestiniennes de la gouvernance à Gaza après la guerre avec israël.
"Nous disons que le Hamas est là pour durer (...) et ce sera au mouvement et à toutes les factions nationales (palestiniennes) de décider de la gouvernance après-guerre à Gaza", a déclaré Haniyeh dans un discours télévisé.
Il a également déclaré que l'issue des pourparlers sur un cessez-le-feu était incertaine car Israël "insiste pour occuper le point de passage de Rafah et amplifier son agression" dans le territoire palestinien depuis l'attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre.
21h50
Le Hezbollah affirme avoir bombardé le nord d'Israël après la mort d'un de ses commandants
Le Hezbollah libanais a affirmé avoir intensément ciblé des objectifs militaires dans le nord d'Israël et, pour la première fois, une base militaire près de Tibériade, à environ 30 kilomètres de la frontière avec le Liban.
Le mouvement pro-iranien a revendiqué ces attaques en réponse à une frappe israélienne qui a tué la veille un commandant local de la formation libanaise.
Dans un communiqué, le Hezbollah a indiqué que ses combattants ont "lancé une attaque aérienne à l'aide de plusieurs drones" sur une base située à l'ouest de Tibériade.
Ce bombardement est intervenu en riposte "à l'assassinat mené par l'ennemi israélien dans le sud du Liban", a ajouté le communiqué.
Les sirènes d'alarme ont retenti à Meron, selon l'armée israélienne.
21h00
Netanyahu accuse l'Egypte de "prendre en otage" les habitants de Gaza
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a accusé l'Egypte de "prendre en otage" la population de Gaza en étant selon lui responsable du blocage de l'entrée de l'aide humanitaire dans le territoire assiégé par l'armée israélienne.
Dans une interview à CNBC, Benjamin Netanyahu a assuré que, si cela ne tenait qu'à Israël, le point de passage de Rafah aurait été ouvert "hier".
"Ce n'est pas un problème pour nous. Nous ne retardons pas l'ouverture de Rafah", a affirmé le Premier ministre israélien à la chaîne américaine, spécialisée dans les nouvelles financières.
19h35
Près de 100 tonnes d'aide humanitaire britannique quittent Chypre pour Gaza
Le Royaume-Uni a annoncé le départ d'une première cargaison de près de 100 tonnes d'aide humanitaire pour la bande de Gaza, destinée à arriver sur le territoire par la mer via le port artificiel construit par l'armée américaine
"L'aide britannique a quitté Chypre pour une première livraison via le nouveau port provisoire de Gaza", a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Cette cargaison comprendra "près de 100 tonnes" d'aide, "notamment 8400 kits" d'abris temporaires constitués de bâches en plastique, a-t-il précisé.
Elle sera distribuée dans la bande de Gaza "dès que possible", a ajouté le ministère.
17h50
Le ministre israélien de la Défense s'oppose à ce qu'Israël "contrôle" Gaza après la guerre
Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a indiqué qu'il n'accepterait pas qu'Israël exerce un "contrôle" militaire ou civil sur le territoire palestinien de la bande de Gaza une fois la guerre terminée.
"Je le répète clairement: je n'accepterai pas l'établissement d'une administration militaire israélienne dans Gaza, Israël ne doit pas avoir de contrôle civil sur la bande de Gaza", a déclaré Yoav Gallant lors d'un point de presse.
"J'appelle le Premier ministre Benajamin Netanyahu à (...) déclarer qu'Israël ne mettra pas en place un contrôle civil sur la bande de Gaza, qu'Israël ne mettra pas en place une direction militaire dans la bande de Gaza et qu'une alternative gouvernementale au Hamas va être préparée immédiatement", a-t-il ajouté.
16h20
Pas de "catastrophe humanitaire" à Rafah, estime Benjamin Netanyahu
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a estimé qu'Israël avait évité la "catastrophe humanitaire" redoutée par la communauté internationale à Rafah.
"Pour le moment, près d'un demi-million de personnes ont évacué la zone des combats à Rafah. La catastrophe humanitaire dont on a parlé ne s'est pas produite et ne se produira pas", a assuré Benjamin Netanyahu, dans un communiqué.
Les forces israéliennes "combattent à travers toute la bande de Gaza", notamment à Rafah, "tout en évacuant la population civile et (en) remplissant (leurs) obligations de répondre à ses besoins humanitaires", a-t-il ajouté.
15h20
Un jeune tué par l'armée israélienne en Cisjordanie en marge d'une marche, selon les autorités palestiniennes
Les autorités palestiniennes ont annoncé la mort d'un jeune Palestinien, l'imputant à l'armée israélienne, en Cisjordanie occupée, en marge d'une marche commémorant la "Nakba", la "catastrophe" que fut pour les Palestiniens la création de l'Etat d'Israël en 1948.
Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas répondu dans l'immédiat.
"Un jeune homme a été tué par les balles de l'occupant (israélien) à l'entrée nord de la ville d'al-Bireh", qui jouxte Ramallah, a déclaré le ministère palestinien de la Santé.
L'agence officielle Wafa a précisé que cet étudiant de 20 ans à l'université de Bir-Zeit, "avait été mortellement blessé au cou par une balle", au cours d'affrontements à l'entrée d'al-Bireh entre forces israéliennes et des jeunes défilant pour commémorer la "Nakba".
Des témoins ont raconté que des étudiants de Bir-Zeit se rassemblaient, à quelques centaines de mètres du checkpoint israélien installé à l'entrée d'al-Bireh, quand des soldats israéliens ont ouvert le feu.
15h00
Le Hamas annonce 60 nouveaux décès enregistrés à Gaza ces dernières 24 heures
Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé mercredi un nouveau bilan de 35'233 morts officiellement recensés dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre. Ce bilan comprend au moins 60 personnes tuées supplémentaires en 24 heures.
Le communiqué du Hamas fait état de plus de 79'000 blessés en plus de sept mois de guerre.
14h00
L'Irlande s'apprête à reconnaître officiellement un Etat palestinien
L'Irlande va "certainement" reconnaître un Etat palestinien avant la fin du mois de mai, a déclaré mercredi le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères irlandais Micheal Martin, sans indiquer de date précise.
Le Premier ministre irlandais Simon Harris s'est entretenu à ce sujet avec le roi Abdallah II de Jordanie mercredi matin. Ils ont également échangé sur "la situation humanitaire désespérée à Gaza", selon un communiqué du gouvernement irlandais.
"La date précise est encore floue car nous sommes toujours en discussion avec certains pays", a indiqué Micheal Martin. Elle "sera précisée dans les prochains jours, mais ce sera certainement avant la fin du mois". Il a précisé attendre "avec impatience" des discussions "sur les derniers détails", prévues mercredi avec certains de ses homologues.
En mars, les dirigeants de l'Espagne, de l'Irlande, de la Slovénie et de Malte avaient déclaré dans un communiqué commun être prêts à reconnaître un Etat palestinien. Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez, qui plaide lui aussi pour la reconnaissance d'un Etat palestinien, s'est rendu mi-avril à Dublin, où il a tenu une conférence de presse conjointe avec le chef de gouvernement irlandais.
13h20
Occupation de l'Université de Neuchâtel par des étudiants pro-palestiniens
C'est au tour de l'Université de Neuchâtel (UniNE) d'être investie par des sympathisantes et sympathisants pro-palestiniens. Un collectif comprenant des étudiants et des salariés ainsi que des anciens étudiants s'est installé dans le hall de l'aula des Jeunes Rives mercredi à la mi-journée.
Comme ailleurs, les manifestantes et manifestants réclament notamment l'évaluation des collaborations futures et présentes de l'université avec des institutions israéliennes. L'UniNE était la dernière université romande sans occupation estudiantine en soutien à la population de Gaza.
Le collectif "Etudiant Palestine Neuchâtel" a listé des revendications en six points à destination du rectorat de l'université, a-t-il fait savoir. Lundi, un mouvement similaire avait débuté à l'Université de Fribourg, le dernier en date à avoir démarré.
L'UE exhorte Israël à "cesser immédiatement" son opération militaire à Rafah
L'Union européenne a exhorté mercredi Israël à "cesser immédiatement" son opération militaire à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, sous peine de "mettre à rude épreuve" sa relation avec l'UE.
Des dizaines de milliers de civils continuaient de fuir mercredi la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, pilonnée par Israël et menacée d'une offensive terrestre d'envergure.
L'UE appelle aussi Israël à "s'abstenir d'aggraver encore la situation humanitaire déjà désastreuse à Gaza", et à "rouvrir" le point de passage de Rafah. Plus d'un million de civils, réfugiés à Rafah, ont reçu l'ordre d'évacuer vers des zones que l'ONU ne considère pas comme "sûres", dénonce encore l'UE, principal donateur d'aide humanitaire aux Palestiniens.
L'armée israélienne est entrée avec des chars dans Rafah le 7 mai.
Depuis, le poste-frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte reste fermé, alors qu'il est crucial pour les convois transportant de l'aide à une population menacée de famine à Gaza selon l'ONU.
L'opérations militaire israélienne à Rafah "conduit à davantage de déplacements de population, de risque de famine et de souffrance humaine", a également déploré l'UE dans ce texte.
09h45
Des Palestiniens se rappellent la "catastrophe" ayant accompagné la création d'Israël
"Votre jour de l'Indépendance est notre catastrophe": sous ce mot d'ordre, des milliers de Palestiniens d'Israël ont pris part mardi à une marche annuelle dans les ruines de villages dont les habitants arabes ont été chassés en 1948, lors de la guerre ayant accompagné la création d'Israël.
Un épisode qu'ils appellent la Nakba, "la catastrophe", alors que mardi marquait le jour d'anniversaire de la création de l'Etat d'Israël, le 14 mai 1948.
Agitant des drapeaux palestiniens, keffieh autour du cou ou de la tête, des hommes et des femmes se sont rassemblés dans les villages détruits d'al-Kassayer et d'al-Husha, à une quinzaine de kilomètres de Haïfa, dans le nord d'Israël.
Durant la Nakba, environ 760'000 Arabes de Palestine ont fui ou ont été chassés de chez eux pour se réfugier dans ce qui allait devenir à l'issue de la guerre de 1948-49 la Cisjordanie et la bande de Gaza, ou vers les pays voisins (Liban, Syrie, Jordanie et Egypte), selon l'ONU.
Les quelque 160'000 qui sont restés dans ce qui est devenu Israël sont devenus des citoyens "arabes israéliens", selon l'appellation en usage en Israël, mais une majorité d'entre eux se définit comme Palestiniens. Les membres de la minorité arabe représentent plus de 21% de la population, selon les derniers chiffres officiels israéliens, et se plaignent de longue date de discriminations, notamment à l'emploi.
08h10
Des "mains rouges" taguées sur le Mémorial de la Shoah à Paris
Des tags représentant des "mains rouges" ont été apposés lundi soir sur le "Mur des Justes" à l'extérieur du Mémorial de la Shoah à Paris. L'acte a provoqué une vive émotion dans le pays.
"Dégrader le Mur des Justes parmi les Nations, barrage des Lumières contre le nazisme, c'est porter atteinte à la mémoire de ces héros comme à celle des victimes de la Shoah", a déclaré le président français, Emmanuel Macron, sur X.
"La République, comme toujours, demeurera inflexible face à l'odieux antisémitisme", a-t-il fait valoir.
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Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Yonathan Arfi, a écrit sur X: "Quels que soient les auteurs, cette dégradation du Mémorial de la Shoah, symbole des mains ensanglantées des terroristes qui ont lynché deux soldats israéliens en octobre 2000, résonne comme un cri de ralliement haineux contre les Juifs."
Le Mur des Justes, situé dans l'allée qui jouxte le Mémorial, porte les noms de plus de 3900 hommes et femmes qui, au péril de leur vie, ont contribué au sauvetage de Juifs en France pendant la guerre, rappelle le Mémorial sur son site internet.
Ces personnes ont reçu le titre de "Juste parmi les Nations", décerné par le Musée Mémorial de Yad Vashem à Jérusalem depuis 1963.
"Profanation"
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées mardi soir à Paris devant le "Mur des Justes" à l'extérieur du Mémorial de la Shoah pour dénoncer un acte de "profanation".
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Le Grand rabbin de France Haïm Korsia a dénoncé un "odieux outrage à la mémoire de millions de personnes mortes pendant la Shoah" et le Congrès juif mondial a condamné sur X un "vandalisme antisémite".
En octobre, la découverte d'étoiles de David taguées sur des immeubles en région parisienne avait fait craindre une contagion du conflit israélo-palestinien. Mais l'affaire, pour laquelle un couple de Moldaves a été interpellé, a au final été imputée par les autorités françaises à une opération pilotée par les services de sécurité russes (FSB).
07h10
La police fait partir les pro-palestiniens de l'université de Berne
La police a mis fin tôt mercredi matin à l'occupation de l'université de Berne par des étudiants pro-palestiniens. Ces derniers n'ont opposé aucune résistance, a déclaré une activiste.
Répondant à une demande de la police, les trente occupants encore présents ont quitté le site vers 05h00. Ils ont scandé des slogans pro-palestiniens à l'extérieur des bâtiments, avant de se retirer, a encore constaté le journaliste.
La police a confirmé être intervenue. De plus amples informations seront données plus tard.
Ultimatum dépassé
Des dizaines d'activistes occupaient depuis dimanche soir plusieurs locaux de l'université, dont le restaurant universitaire. Ils réclamaient un "boycott académique des institutions israéliennes", demande rejetée par le rectorat. L'université leur avait donné un ultimatum pour quitter les lieux, qu'ils avaient passé outre.
Le rectorat avait qualifié la situation d'inacceptable lundi. Il avait fait savoir qu'il ne tolérerait aucune intimidation des membres de l'université.
06h45
Un commandant du Hezbollah tué dans une frappe israélienne au Liban
Une frappe israélienne dans le sud du Liban mardi soir a tué deux personnes, dont un commandant du Hezbollah. Selon des médias libanais, Hussein Makki était un commandant du Hezbollah et a été tué dans une frappe qui, d'après l'agence de presse libanaise ANI, a été opérée par un drone israélien contre "une voiture sur la route principale de Tyr à Al-Hush" et "a fait deux martyrs".
Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, des échanges de tirs opposent quotidiennement à la frontière israélo-libanaise l'armée israélienne au Hezbollah libanais, qui affirme soutenir le mouvement islamiste palestinien.
En sept mois, les violences transfrontalières ont fait au moins 413 morts au Liban, pour la plupart des combattants du Hezbollah, mais également 79 civils, selon un décompte de l'AFP.
Côté israélien, au moins 14 soldats et dix civils ont été tués dans ces violences qui ont déplacé des dizaines de milliers de civils des deux côtés de la frontière.
06h35
Le port artificiel à Gaza opérationnel "dans les prochains jours"
Un port artificiel construit par l'armée américaine pour faciliter la livraison d'aide humanitaire à Gaza sera opérationnel "dans les prochains jours", a fait savoir mardi le Pentagone.
Face aux restrictions des livraisons d'aide par voie terrestre imposées par Israël au territoire palestinien, le président américain Joe Biden avait annoncé la mise en place de cette structure provisoire au début mars.
D'un coût de 320 millions de dollars (290 millions de francs), le port est achevé, mais le Pentagone a annoncé la semaine dernière que la houle empêchait que la structure ne soit arrimée au rivage de Gaza et qu'elle restait pour l'heure dans le port israélien d'Ashdod.
Un porte-conteneurs américain a quitté Chypre jeudi dernier à destination de Gaza avec à son bord de l'aide humanitaire qui sera déchargée sur cette infrastructure.
MERCREDI 15 MAI
Le gouvernement américain entend livrer pour un milliard de dollars d'armes à Israël
L'exécutif américain a notifié mardi le congrès qu'il allait procéder à une livraison d'armes à Israël pour environ un milliard de dollars. Le président américain Joe Biden avait pourtant menacé de limiter l'aide militaire américaine à son allié à propos de Rafah.
Le congrès américain doit encore approuver cette livraison d'armes, a fait savoir un responsable américain. Selon une source parlementaire, le montant total est d'environ un milliard de dollars.
D'après le Wall Street Journal, qui a d'abord révélé l'information, cette livraison inclut 700 millions de dollars de munitions pour chars d'assaut et 500 millions pour des véhicules militaires tactiques.
Ce paquet d'aide fait partie de l'immense plan américain d'aide à l'Ukraine, Israël et Taïwan, d'un montant total de 95 milliards de dollars, dont 13 milliards pour Israël, voté par le congrès à la fin avril.
22h10
L'ONU dit avoir informé Israël de l'itinéraire du véhicule touché par des tirs
L'ONU a démenti mardi ne pas avoir informé Israël de l'itinéraire de son véhicule touché par des tirs qui ont entraîné la mort, la veille, d'un de ses employés, de nationalité indienne, dans le sud de Gaza.
L'armée israélienne a affirmé n'avoir "pas été informée de l'itinéraire du véhicule" qui selon elle se trouvait dans une "zone de combat en cours".
A Genève, un porte-parole des Nations unies, Rolando Gomez, a affirmé que "l'ONU informe les autorités israéliennes du mouvement de tous (ses) convois" comme "c'est le cas sur tous les théâtres d'opération".
"C'était le cas hier (lundi, ndlr) matin, nous les avons donc tenus informés. Il s'agissait d'un véhicule de l'ONU clairement identifié", a-t-il indiqué lors d'un point de presse régulier. "C'est un exemple clair du fait qu'il n'y a vraiment aucun endroit sûr à Gaza en ce moment", a-t-il ajouté.
22h10
Echanges de tirs mortels entre les territoires israélien et libanais
L'armée israélienne a annoncé qu'un civil israélien avait été tué et cinq soldats blessés mardi dans le nord d'Israël par une roquette tirée depuis le Liban. "Durant la journée, nous avons attaqué des dizaines de cibles du Hezbollah dans le sud du Liban", a-t-elle communiqué.
L'agence de presse libanaise ANI a indiqué de son côté que deux personnes avaient été tuées mardi soir dans un tir de drone israélien qui a frappé une voiture dans le sud du pays.
Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, des échanges de tirs opposent quotidiennement l'armée israélienne au Hezbollah, qui affirme soutenir le mouvement islamiste palestinien.
22h00
Morts à Gaza: 56 à 60% de femmes et enfants, selon une estimation de l'ONU
Les Palestiniens tués dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre sont à 56-60%, voire plus, des femmes et des enfants, selon une estimation statistique onusienne présentée mardi sur la base des chiffres du ministère de la santé du gouvernement du Hamas à Gaza.
Cette explication en forme de mise au point intervient après que le ministre des Affaires étrangères israélien Israël Katz a une fois de plus attaqué, lundi, les Nations unies en leur reprochant de donner foi et crédit aux statistiques du mouvement islamiste palestinien.
21h10
Une frange de la population israélienne espère recoloniser la bande de Gaza
Mardi, jour de fête nationale en Israël, des milliers de personnes ont symboliquement marché en direction de la bande de Gaza, pour réclamer sa recolonisation par des familles israéliennes.
Les manifestants ont baptisé leur marche "On rentre à la maison". Ils sont venus de tout le pays pour se masser le plus près possible du territoire palestinien bombardé par l'armée israélienne.
"Nous sommes de très nombreuses familles à vouloir vivre à Gaza, 600 à être prêts à partir. A la minute où l'on nous appelle, on y va et on s’établit là. Parce que Gaza fait partie d’Israël", déclare une candidate au déménagement dans le 19h30.
17h45
Des activistes israéliens saccagent des camions d'aide humanitaire à destination de Gaza
La police israélienne a ouvert une enquête après que des activistes ont bloqué et vandalisé des camions d'aide humanitaire destinés à la bande de Gaza lundi. L'action aurait été menée par Tsav 9, un collectif qui a déjà bloqué à plusieurs reprises des convois d'aide.
Des dizaines de manifestants israéliens ont été filmés en train de détruire le convoi. Résultat: des sacs de céréales, de riz et de farine ont été vidés, jetés au sol et piétinés.
Au moins sept camions ont été bloqués côté israélien, peu après le point de passage de Tarqumiya avec la Cisjordanie occupée. Plus tard lundi, des images sur les réseaux sociaux ont montré plusieurs camions incendiés à proximité du point de passage.
Près de 450'000 personnes déjà forcées au déplacement à Rafah
L'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a affirmé que "près de 450'000" personnes se trouvant à Rafah avaient été déplacées de force depuis qu'Israël a ordonné l'évacuation d'une partie de la ville le 6 mai.
Ces personnes "sont épuisées, affamées et constamment apeurées", écrit l'UNRWA sur X, sans préciser où se sont rendus ces déplacés.
Selon l'ONU, Rafah accueille aujourd'hui environ 1,4 millions de personnes sur quelque 65 km2 (soit un peu moins que la commune de Lugano, par exemple) en bonne partie dévastés.
15h45
Aucune aide humanitaire à Gaza depuis le 9 mai, selon le Qatar
L'aide humanitaire ne parvient pas aux habitants de la bande de Gaza depuis le 9 mai, a affirmé le Qatar, pays médiateur entre Israël et le Hamas palestinien en guerre.
"Nos frères de la bande de Gaza n'ont reçu aucune aide depuis le 9 mai, ce qui témoigne de la perpétuation de la catastrophe humanitaire" dans le territoire palestinien, a déclaré le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères.
15h35
La Norvège quadruple son aide humanitaire à la Palestine
Le gouvernement norvégien a proposé de porter cette année à 1 milliard de couronnes, soit environ 84 millions de francs suisses, son aide à la population palestinienne, alors que la bande de Gaza est au bord de la famine.
Figurant dans le projet de budget révisé présenté le même jour, ce chiffre représente un quasi quadruplement par rapport aux 258 millions de couronnes prévus dans la loi initiale adoptée l'an dernier.
"Les besoins d'aide urgente à Gaza sont énormes après sept mois de guerre", a souligné la ministre norvégienne de l'Aide au développement, fustigeant "une crise entièrement provoquée par l'humain" et une situation également "critique" en Cisjordanie.
Selon le projet de budget, la Norvège compte au total consacrer 0,98% de son revenu national brut à l'aide au développement cette année. Ce chiffre est encore susceptible de changer car le gouvernement de centre gauche, minoritaire au Parlement, doit négocier avec d'autres partis pour faire adopter ses textes.
15h00
Huit cibles humanitaires délibérément visées par Israël depuis le 7 octobre, selon HRW
L'ONG Human Rights Watch (HRW) a accusé les forces israéliennes d'avoir frappé au moins huit convois ou bâtiments d'organisations humanitaires dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre, alors que celles-ci avaient pourtant "fourni leurs coordonnées aux autorités israéliennes, afin de garantir leur propre protection".
"Ces huit événements révèlent des défauts fondamentaux" dans le système censé protéger les employés humanitaires et leur permettre de travailler à Gaza, estime l'organisation. Par ailleurs, les "autorités israéliennes n'ont averti à l'avance aucune" d'entre elles avant les tirs, relève-t-elle encore.
Au moins 15 personnes ont ainsi été tuées et 16 blessées, employés humanitaires ou personnes les accompagnant, dans ces huit évènements, selon l'organisation de défense des droits humains. "Ce schéma (...) suscite de sérieuses questions sur l'engagement et la capacité d'Israël à se conformer au droit international humanitaire, sur lesquels comptent des pays tels que le Royaume-Uni pour continuer à autoriser des exportations d'armes vers Israël", souligne HRW.
Selon l'ONU, plus de 250 travailleurs humanitaires ont été tués dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre, dont 188 étaient des employés de l'UNRWA.
14h00
Une journée d'"indépendance" sous pression des ultra nationalistes en Israël
Israël célèbre mardi ce qu'ils appellent le "jour de l'indépendance", soit le jour qui marque la création de l'Etat hébreu en 1948. Un jour sous haute tension avec l'invasion de Gaza qui se poursuit et des ultranationalistes israéliens qui appellent à recoloniser le territoire après celle-ci.
Des milliers de personnes, dont beaucoup de familles, ont défilé dans le sud du pays à la mi-journée, à moins de 4 kilomètres de la frontière avec Gaza, en direction de la ville de Sdérot. Le mouvement est soutenu par des députés et ministres des partis d’extrême-droite qui veulent faire pression sur le Premier ministre.
La bande de Gaza a été colonisée jusqu'en 2005, avant qu'Israël ne les retire, ce qui avait suscité une forte opposition des Israéliens et des Israéliennes qui y vivaient. Et depuis le 7 octobre, l'idée de réinstaller des colonies regagne en popularité.
Opérations contre l'aide humanitaire aux Gazaouis
Lundi, des nationalistes israéliens ont bloqué et attaqué des camions d'aide humanitaire en provenance de la Jordanie et destinée aux civils à Gaza, à l'ouest d'Hébron, en Cisjordanie occupée. Des vidéos montrent des hommes jetant des colis de nourriture sur la route et des sacs de riz ou de farine éventrés. Quatre personnes ont été arrêtées.
Ce n’est pas la première fois que des extrémistes israéliens tente de stopper les livraisons d’aide vers Gaza. La semaine dernière, des manifestants avaient disposé des pierres sur la route et organisé un sit-in, affirmant que l'aide humanitaire "profite au Hamas".
10h25
Le CICR ouvre un hôpital à Rafah avec la Croix-Rouge suisse
Les bombardements israéliens ont largement mis à mal les infrastructures de santé dans la bande de Gaza. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a ouvert mardi un hôpital de campagne de 60 lits à Rafah avec 11 sociétés nationales, dont la Croix-Rouge suisse.
Ce dispositif doit s'ajouter aux efforts du Croissant-Rouge palestinien pour garantir une prise en charge des cas urgents, précise l'organisation. Depuis le début de la guerre en octobre dernier, près d'une vingtaine de membres de celui-ci ont été détenus et des collaborateurs ont été détenus par l'armée israélienne.
Mais le Croissant-Rouge pilote toujours trois postes médicaux avancés, six points médicaux et trois cliniques. Le nouvel hôpital pourra garantir des opérations chirurgicales et des soins, notamment pour les femmes et les enfants. Il pourra faire face également à un volume important de blessés.
Environ 200 personnes pourront être prises en charge chaque jour. Selon l'Organisation mondiale de la santé, un tiers des hôpitaux et 30% des centres de santé du territoire palestinien restent fonctionnels. Mais ils sont surchargés et manquent de matériel et de ressources, alors que de nombreux déplacés s'y réfugient également.
Le manque d'accès à l'eau et à la nourriture augmente les maladies contagieuses dans ces sites. Le CICR appelle à nouveau les parties à protéger les infrastructures et le personnel de santé, conformément au droit international humanitaire. Au total, une trentaine de personnes, dont notamment de la Croix-Rouge suisse, oeuvreront dans le nouvel hôpital dans le sud du territoire palestinien.
10h05
A Rafah, les hôpitaux sont au bord de l'effondrement
Une semaine après le début de l'opération israélienne à Rafah, l'invasion terrestre et les bombardements aériens se poursuivent dans plusieurs quartiers de cette ville du sud de la bande de Gaza et des milliers de personnes ont pris la fuite.
Lundi, le ministère de la Santé du Hamas a annoncé que les derniers hôpitaux encore fonctionnels étaient à quelques heures de l'effondrement, à cause de l'absence de carburant. Sur une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, des civils palestiniens couverts de sang gisent sur des brancards. Les victimes de l'armée israélienne s'entassent aussi dans des couloirs.
Hassan a la colonne vertébrale fracturée. Son immeuble a été pulvérisé par une frappe aérienne: "Je suis paralysé. Il n'y a pas de chambre libre, pas de médecins, pas de soins", témoigne-t-il dans La Matinale de la RTS.
Face à l'avancée des soldats israéliens, Hassan a déjà dû être évacué par les médecins à plusieurs reprises. "Ici, aucun hôpital ne peut me soigner. Il faudrait que j'aille en Egypte me faire opérer si je veux remarcher un jour. Mais je suis en train de perdre espoir."
Le poste-frontière de Rafah permettait d'évacuer les blessés les plus graves vers l'Egypte et d'approvisionner les hôpitaux, mais depuis une semaine il est fermé. Israël en a pris le contrôle.
09h55
La population palestinienne plongée dans le désespoir: le témoignage de Nahed
De violents combats ont opposé lundi l'armée israélienne aux combattants du Hamas dans la ville de Rafah. Tout au sud de la bande de Gaza, les civils fuient les combats et reprennent la route pour trouver des zones sécurisées. C'est le cas de Nahed qui, malgré la difficulté des télécommunications, a envoyés ces notes vocales à la RTS.
Comme des centaines de milliers de gazaouis, Nahed est épuisée par plus de sept mois de guerre. Une nouvelle fois, cette enseignante de français a repris la route. De sa ville de Gaza City, elle avait d'abord rejoint Khan Younes, puis Rafah. Chaque fois sous les injonctions de l'armée israélienne. Aujourd'hui, pour éviter les bombardements qui ravagent Rafah, elle doit retourner à Khan Younes.
"Nous n'avons pas peur de la guerre. (…) J'ai plutôt tout détesté: j'ai détesté Gaza, les gens de Gaza, la Palestine, le Hamas. Je veux juste vivre comme tout le monde dans un autre pays, bien sûr."
Selon Israël, près de 300'000 Palestiniens ont fui les zones de l'est de Rafah après les ordres d'évacuation de l'armée.
09h45
L'opération militaire israélienne à Rafah, un "recul" pour les négociations sur une trêve
L'opération militaire d'Israël à Rafah a "fait reculer" les négociations avec le Hamas palestinien, a déploré le Premier ministre du Qatar, médiateur dans les discussions pour une trêve dans la bande de Gaza, soulignant que les pourparlers étaient "presque dans une impasse".
"Malheureusement, les choses n'ont pas évolué dans la bonne direction et en ce moment, nous sommes presque dans une impasse. Bien sûr, ce qui s'est passé à Rafah nous a fait reculer", a déclaré le Premier ministre Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, lors du Forum économique du Qatar.
08h10
Un nouveau bilan du Hamas fait état de 35'173 morts
Le Hamas a annoncé un nouveau bilan de 35'173 morts dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre.
En 24 heures, au moins 82 morts supplémentaires ont été recensés, selon un communiqué du Hamas qui fait état de 79'061 blessés en plus de sept mois de guerre.
07h50
Des appels à boycotter les stars restées silencieuses sur la guerre
Sur les réseaux sociaux, les appels à bloquer les comptes de célébrités influentes s'intensifient contre les vedettes restées silencieuses sur la guerre à Gaza. Les chanteuses Beyoncé et Taylor Swift ou encore la star de téléréalité Kim Kardashian figurent parmi les cibles de cette mobilisation propalestinienne.
Et la vague de réprobation prend de l'ampleur depuis la récente tenue en grande pompe du gala du Met, grand-messe annuelle de la mode à New York à laquelle a participé le gratin de l'industrie du spectacle.
Sur TikTok, le hashtag "blockout2024" cumulait lundi plus de 30'000 publications. Des vidéos égrenant les noms des invités du gala et les autres personnalités à "bloquer" recensaient des milliers de "likes".
"Quand ils bombardaient Rafah où il y a des milliers d'enfants, on entendait davantage parler de la tenue de Zendaya que de ce qui se passait" dans cette ville de la bande de Gaza, dénonce une internaute. "En les bloquant, vous les frappez au portefeuille."
Selon le site spécialisé Social Blade, Kim Kardashian a perdu plus de 814'000 abonnés sur Instagram en un mois, Selena Gomez plus d'un million, l'acteur Dwayne Johnson dit "The Rock" plus de 397'000 et Beyoncé environ 700'000.
06h00
La police a délogé les derniers étudiants pro-palestiniens à UniMail à Genève
La police est intervenue tôt mardi matin pour déloger les étudiants propalestiniens qui occupaient depuis près d'une semaine l'Université de Genève. Elle a évacué la cinquantaine de protestataires qui refusaient de partir. Les banderoles et les drapeaux palestiniens qui tapissaient les murs ont été retirés. UniMail a été remis en état, a fait savoir un porte-parole de l'UNIGE.
Une vingtaine de policiers en uniforme et en civil ont pénétré dans le bâtiment UniMail vers 05h00, a précisé le journaliste de l'agence de presse présent sur place. Ils ont procédé à des contrôles d'identité et ont embarqué les jeunes gens dans des fourgons. Les interpellations se sont déroulées "dans le calme", a indiqué la porte-parole de la police genevoise.
Au poste, les étudiants propalestiniens ont été entendus l'un après l'autre par la police. Au total, 49 personnes ont été auditionnées avant d'être libérées, a indiqué le porte-parole du pouvoir judiciaire. Elles font l'objet d'une plainte du rectorat de l'UNIGE pour violation de domicile.
Les frappes se multiplient à Gaza, poussant les civils à continuer à fuir
L'armée israélienne a multiplié tôt mardi les frappes aériennes dans la bande de Gaza, les civils palestiniens continuant de fuir les violences, principalement à Rafah menacée d'une offensive majeure d'Israël.
En pleine guerre, les Israéliens ont marqué le Jour du Souvenir en hommage aux soldats morts en service et aux victimes d'attentats, avant de célébrer le 76e anniversaire de la création de leur Etat.
Dans les premières heures de la journée mardi, des témoins ont fait état de frappes aériennes dans différents secteurs de Gaza, la défense civile palestinienne dénombrant au moins huit morts dans un bombardement sur un immeuble du camp de Nousseirat (centre).
Des frappes ont aussi visé le secteur de Rafah (sud), où près de 1,4 million de Palestiniens s'entassent. Si la grande majorité de cette population avait trouvé refuge à Rafah pour tenter d'échapper aux frappes et aux combats des derniers mois, une partie d'entre eux désormais fuit désormais cette ville adossée à la frontière fermée de l'Egypte.