- Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est tiraillé entre ses alliés américains, qui le pressent d'accepter le plan de cessez-le-feu présenté par Joe Biden, et ses alliés d'extrême-droite. Deux ministres israéliens ont menacé de démissionner, s'opposant à toute négociation avec le Hamas, même pour sauver les otages.
- Le président américain Joe Biden a présenté vendredi ce qu'il a décrit comme une proposition israélienne pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, estimant qu'il était "temps que cette guerre se termine". Les médiateurs qataris et égyptiens ont appelé à accepter cet accord.
- Benjamin Netanyahu a averti que les "conditions" pour arriver à un "cessez-le-feu permanent" à Gaza n'avaient pas changé dans le plan israélien et qu'elles comprennent toujours la "destruction" du Hamas, ainsi que la "libération de tous les otages" retenus. De son côté, le Hamas a dit considérer "positivement" cette feuille de route, mais continue d'exiger un cessez-le-feu permanent et un retrait total des forces israéliennes du territoire palestinien avant tout accord.
- Malgré l'annonce d'un plan de cessez-le-feu, l'armée israélienne a poursuivi ses opérations à Rafah durant tout le week-end avec des frappes aériennes, des tirs d'artillerie intenses et des déplacements de chars dans le centre de la ville.
- L'armée israélienne a tué au moins 36'4399 personnes en sept mois dans le territoire palestinien et fait plus de 82'000 blessés, selon le dernier bilan fourni par le Hamas. Des centaines de milliers de personnes ont dû quitter leur domicile, alors que le territoire a été en grande partie détruit. Côté israélien, l'attaque du 7 octobre a fait 1189 morts, selon un bilan de l'AFP. Ce nouveau décompte comprend également tous les otages dont la mort a été confirmée.
Suivi assuré par RTSinfo